presse force one

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informations, investigations, analyses

jeudi 28 avril 2011

Visite officielle du Représentant personnel chargé de l'Afrique de la Chancelière fédérale allemande, Monsieur Günter NOOKE, au Cameroun du 26 au 29 A


Le Représentant personnel chargé de l'Afrique de la Chancelière fédérale
allemande, Monsieur Guenter NOOKE, est en visite au Cameroun depuis le 26 Avril
2011 et celà jusqu'au 29 Avril 2011. Il est accompagné par une délégation d'hommes
d'affaires allemands de haut rang.


Le Représentant personnel de la Chancelière fédérale allemande M. Guenter Nooke
accompagné par l'Ambassadeur d'Allemagne, S.E. M. Reinhard Buchholz et les
autres membres de la délégation ont été reçu par S.E. Monsieur Paul Biya, le
Président de la République et Chef de l'État, ainsi que par S.E. Monsieur Philemon
YANG, Premier Ministre et chef du gouvernement, et d'autres éminents membres du
gouvernement camerounais.


Les échanges intensifs avec lui ont permis de passer en revue les grandes questions
de la politique internationale ainsi que des relations entre le Cameroun et
l'Allemagne, plus particulièrement la coopération bilatérale au développement et les
relations économiques entre les deux pays.
Au cours de sa visite, M. Guenter Nooke a annoncé l' octroi d'une somme d'un
montant de 4 Millions d'Euros supplémentaires par le gouvernement de la
République fédérale d'Allemagne au gouvernement de la Republique du Cameroun
pour renforcer son soutien au secteur prioritaire de la santé dans le cadre de la
coopération allemande.
Cette visite de haut rang témoigne de l'importance que la République fédérale
d'Allemagne et la République du Cameroun attachent à leurs relations bilatérales.



Sur le plan économique, les relations bilatérales sont marquées par un intérêt
croissant des entreprises allemandes pour le Cameroun. La visite officielle de M.
Guenter NOOKE s'inscrit dans cette logique d'une évolution positive des relations
économiques qui s'était déjà manifestée à travers le grand succès des Journées
germano-camerounaises du 19 au 22 octobre 2010 à Yaoundé, Édéa et Douala.
Au cours de son séjour au Cameroun, le Représentant personnel de la Chancelière
allemande visitera également des projets de la coopération allemande, le deuxième
point fort de sa visite.


La coopération germano-camerounaise se concentre sur trois secteurs prioritaires :
la gestion et la protection des ressources naturelles, la santé et la lutte contre le VIH/
SIDA ainsi que la décentralisation, la gouvernance et le développement local.
Cette coopération au développement ne cesse de s'intensifier : À l'issue des
négociations intergouvernementales tenues le 22 et 23 septembre 2010 à Bonn en
Allemagne, l'Allemagne a accordé au Cameroun un nouveau soutien d'un montant
total de 77 millions d'Euros, l'équivalent de plus de 50,5 Milliards de Francs CFA,
pour une période de trois ans. L'octroi tout récent porte cette somme donc à 81
millions d'Euros.
Il est à noter que l'appui allemand au développement du Cameroun se trouve ainsi
en hausse par rapport à la période antérieure. Cette hausse s'accentue à l'issue de
cette visite avec l'annonce faite par monsieur Guenter Nooke.

mercredi 27 avril 2011

COMUNIQUE


COMUNIQUE


Le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise donne ce samedi à 10h un point de presse à son siège de Yaoundé pour présenter le slogan de Campagne de la jeunesse Camerounaise à l’occasion des élections présidentielles d’octobre prochain. Le slogan a été conçu par le cabinet conseil communication politique PUBLICIS VIACOM de Lyon en France : « C’est nous qui déciderons » traduction en anglais « We are the ones to decide ». C’est désormais sur ce slogan que le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise battra campagne pour le candidat qu’aura choisit la jeunesse.

ECOUTEZ MILA ASSOUTE LE PRESIDENT DU RDMC CE JOUR SUR LA RTS

LE DIRECTEUR DE LA DGRE CONVOQUE


Léopold Maxime Eko eko qui depuis sa nomination s'illustre plus dans l'interdiction des manifestations publiques a été convoqué vendredi dernier à Etoudi où il lui a été demandé de faire son travail.

La présidence de la république veut voir clair dans l'affaire des armes "de l'ONU" qui passent par le Cameroun ces dernier temps.Léopold Maxime Eko Eko jusqu'ici n'a pas beaucoup de résultats depuis sa nomination; Le renseignement piétine, et le prince n'est pas rassuré par ces notes de renseignement approximatives et pas toujours fiables qui lui parviennent malgré le croisement des services.La cinquantaine,ancien directeur des renseignements généraux, on attend autre chose de l'homme.Perdu dans la mafia de la succession présidentielle, Eko Eko va t-il pouvoir assurer l’encadrement sécuritaire des prochaines grandes échéances électorales ?

lundi 25 avril 2011

LA FEULLE DE ROUTE DE LA JEUNESSE POUR LA PRESIDENTIELLE

L’amour au travail ? Des sondages révèlent l'ampleur du phénomène et suscite la curiosité des experts




L’amour au travail ? Le sujet délie les langues et suscite la curiosité des experts. Des sondages réalisés au niveau européen révèlent l'ampleur du phénomène. Plus le monde de l'entreprise se durcit, plus les mœurs s'adoucissent. Ajoutez un soupçon de goût du risque, le plaisir de l'interdit, d'évidentes affinités... Décryptage.

L'adage populaire est pourtant clair : No sex in job. Traduction un rien édulcorée : pas de relations intimes dans le cadre du travail. Une gentille mise en garde dont n’ont que faire les Anglaises. Selon un récent sondage réalisé sur 2000 salariées par le site newwoman.co.uk, 82 % des femmes interrogées avouent flirter avec un de leurs collègues. Parmi elles, 61 % sont déjà passées à l’acte. Soit plus d’une femme sur deux. Et n’allez pas attribuer ces chiffres record à l’excentricité légendaire des Britanniques... L’Europe n’est pas en reste, loin de là. Selon une étude réalisée par Monster (1) en 2007 dans plusieurs pays d’Europe, 30 % des couples se sont rencontrés au travail ; pas moins de 50 % des personnes interrogées avouent fantasmer régulièrement sur un de leurs collègues.

Des chiffres qui n’étonnent en rien Loïck Roche, docteur en psychologie et auteur de Cupidon au travail (2) : « La sexualité est partout, pourquoi s’arrêterait-elle aux portes de l’entreprise ? » interroge-t-il. Aussi les franchit-elle allègrement pour s’immiscer partout : des couloirs aux escaliers de secours ; des cages d’ascenseur aux parkings souterrains... Qu’on se le dise : il s’en passe des choses entre la machine à café et la photocopieuse, surtout à l’heure du déjeuner. « C’est le meilleur moment pour ne pas se faire voir », raconte Hélène, chef de projet dans une agence d’événementiel. Son repaire lorsqu’elle fréquentait son collègue Tristan ? La réserve à fournitures. « Qui pouvait bien venir entre midi et deux y chercher une cartouche d’encre ou un cahier à spirale ? Nous étions dans un endroit clos, sombre, petit... Le lieu idéal. » Hélène a rencontré Tristan, du service informatique, au rythme de problèmes répétitifs avec son PC. « Il est venu me dépanner une fois, deux fois, trois fois... De fil en aiguille, notre relation a dérapé dans une sphère plus intime. Le fait de consommer dans le secret rendait nos rendez-vous plus excitants. » Hélène a mis fin à cette relation au bout de quelques mois – « Les bruits de couloirs commençaient à se faire trop insistants » –, mais elle ne regrette rien. Comme 65 % des femmes interrogées par nos voisins anglais, qui ne renient en rien ce passage à l’acte.

(1) Monster.fr, site d’offres d’emploi.
(2) Aux Éditions d’Organisation. Également coauteur d’ Éloge du bien-être au travail, aux éditions PUG.

LES ARMES DE L'ONU: LA VRAIE DESTINATION C'EST LE CAMEROUN

MUATAIONS FAUTE PROFESSIONNELLE GRAVE; CETTE IMAGE EST TRUQUEE

NON A L'HOMOSAXUALITE AU CAMEROUN

LA DEMOCRATIE A LA FRANCAISE

LA DETTE DU CAMEROUN

L’archevêque de Yaoundé condamne la guerre en Libye.


Dans son Homélie ce dimanche, l’homme de Dieu dit que ceux qui viennent d’ailleurs (la France, la Grande Bretagne, les USA, l’Italie…) créent des guerres chez nous et transportent leurs ressortissants pour rentrer, et nous laissent dans des situations de guerre. Il a raison, ces gens viennent mettre le feu, vendent des armes et volent nos ressources. Tu sais que de 1966 à 1981 la France exploitait les ressources en RCA sans verser un seul franc ? Je t’envoi un DVD dessus ce soir. Quand je défends ainsi les intérêts de notre continent un diplomate de l’ambassade de France me dit que je mène « un combat foiré », il me demande « ce que je sais du droit international ». Tu t’imagines ? non seulement il n’a aucune considération de ce que je pense, mais il estime que nous devons rester dans ce formatage idéologique. Pour lui, nous devons nous taire, nous laisser niquer…Regarde un peu, j’en discutais avec lui vendredi, et le Week end ils ont attaqué le palais présidentiel Libyen et la Radio (la résolution des nations unis est bien loin), sous le scénario de la côte d’ivoire. On appelle ça quoi si ce n’est un braquage international, des voleurs mondiaux. Et pendant que leurs médias déversent des tonnes de mensonges sur le continent, ils veulent que nous restions corrects. C'est-à-dire qu’ils utilisent des armes non conventionnelles, et nous on doit rester dans la règle. Le drame de ces gens c’est qu’ils ne savent pas que c’est désormais le début de la fin, et qu’une formidable vague est entrain de s’annoncer.
Bon début de semaine mon frère

samedi 23 avril 2011

LA GAMBIE NE RECONNAIT PAS LE POUVOIR IMPOSTEUR DE OUATTARA ET L'OCCIDENT

OUATTARA LIQUIDE LE CACAO IVOIRIEN POUR LE CHOCOLAT EUROPEEN


En deux semaines de pouvoir, Alassane Ouattara président ivoirien de la communauté internationale a liquidé le stock de Cacao ivoirien à vil prix sur le marché européen, alors que le prix du chocolat en Europe grimpe…En rappel, Ouattara a privatisé les télécoms à Bouygues, sa femme, une française qui en 1991, gérait le parc automobile ivoirien…Vous voulez savoir pourquoi et comment l’Afrique reste pauvre ? C’est à cause des mecs comme Ouattara, des agents à la solde de l’occident.


Tout ce qui a été fait contre l’Afrique, a été fait avec les africains ; des collabos qui par égoïsme, ont toujours trahi pour une bouchée de pain, ou de fromage Breton…( Nous devons pourchasser cette espèce désormais en voix de disparition) Vingt sept siècles que l’Afrique est sous domination…Arrêtons d’épiloguer sur ce dont nous n’avons pas la maitrise, ce que font Obama, Sarkozy, Cameroon contre nous, mais agissons sur ce que nous maitrisons, la jeunesse. Une mutation profonde est entrain de s’opérer ces dernières années au niveau de nos universités. Les étudiants en droit par exemple, ne veulent plus des références de droit venus d’ailleurs, ils réclament et mettent sur pied un modèle propre à notre civilisation. Il a suffit qu’un professeur pose la question : quel droit pratique t- on à l’ONU ? Pour que les étudiants s’enflamment. C’est le symbole positif d’une nouvelle prise de conscience.



Ouattara, alias ADO pour les intimes, est un pote de DSK au FMI, mais serait aussi lié à la CIA. Beaucoup de sigles en 3 lettres non ? Derrière l’habituel catéchisme des médias, on retrouve tous les

ingrédients du Mondialisme le plus carnassier. Dernier gibier dans la ligne de mire : la Côte D’Ivoire. Une nation africaine forte, possédant d’immenses ressources naturelles, qui est priée de laisser sa place à la construction d’un Bloc Africain unifié, pour le plus grand bonheur des marchés, multinationales et autres vampires apatrides.
Conte de Noël Ivoirien
Difficile d’échapper au nouveau matraquage qui agite la médiacratie française en ce moment sur la Côte d’Ivoire. Comme d’habitude avec nos journalistes, la situation est simple et se découpe entre les gentils emmenés par le très gentil Alassane Outarra, contre les méchants, avec à leurs têtes, le très méchant Laurent Gbagbo qui s’accroche au pouvoir comme une sangsue à sa proie. Les « défenseurs de la démocratie occidentaux », Naboléon en tête, sont bien sûr là pour que la liberté l’emporte. Cette belle histoire, vous la connaissez, on nous l’a assez servie comme « conte de Noël » entre deux diatribes contre la neige qui empêche nos bons français de « consommer » leurs vacances dans des contrées exotiques et pas chères. Une unanimité qui ne souffre d’aucune nuance. Au passage, nous pouvons admirer et tirer notre chapeau à l’ensemble de la presse française qui se distingue encore une fois par sa profonde inutilité et malhonnêteté. Ont il une seule fois donné la parole au camp adverse ? donner la parole aux Ivoiriens ? Les envoyés spéciaux sont ils sortis de l’Hotel de luxe dans lequel campe le camp de Ouatarra ?
Bref, avant même de commencer à se renseigner, un esprit habitué aux fourberies du Système aura déjà ressenti la puanteur de la manipulation à grande échelle qui s’exhale des dossiers médiatiques servis aux français sur ce sujet. Nos médias sont sûrement trop occupés à relayer benoîtement les gesticulations du nain de l’Elysée, lui-même dernier wagon de la locomotive Américaine en matière de politique étrangère.
Donc Gbagbo est le « mal » incarné en Afrique, accusé de fraudes éléctorales, et ne veut pas quitter le pouvoir, ce serait le Roi « illégitime », qui empêche le bon ADO de mener les réformes réclamée par cette fameuse « Communautée Internationale ». D’abord fraude, il y a eu des deux côtés, l’une est elle plus grave que l’autre ? Gbagbo serait illégitime ? Plus qu’un Moubarrak régulièrement élu avec 95 % des voix et dont le régime ne tient que par perfusion de dollars US. Bien sûr Moubarrak n’a pas son pareil pour maintenir la bande de gaza hermétiquement close, et son muselage des Frères Musulmans arrange tout le monde Washington à Tel Aviv en passant par Paris…. Bref, Gbagbo est un « dictateur » qui ne sert plus à rien, qu’il est temps de remplacer par quelqu’un de plus « attentif » aux intérêts »internationaux ». Plusieurs forces travaillent de manière souterraine dans ce conflit. Des « forces » que nous ne connaissons que trop bien et qui travaillent inlassablement au même but : la construction de cinq blocs continentaux unifiés, appelés à devenir le squelette du futur gouvernement mondial qu’ils appellent de leurs voeux.

La « Françafrique »

Bien sûr, nous venons vite aux intérêts économiques en Afrique et ils sont énormes, suscitant les appétits et la convoitise de toutes les organisations supranationales qui se repaissent des cadavres des Nations. on retrouve les traces de tabliers mal lavés dans cette crise ivoirienne. : « Au plan africain, les ennemis les plus acharnés du régime de Laurent Gbagbo sont des francs-maçons très actifs. » (…) Certains analystes pensent qu’il est exagéré de penser que les francs-maçons sont les ennemis objectifs de la Côte d’Ivoire républicaine. Pour eux, le fait principal est qu’après la disparition des réseaux Foccart et l’atonie des réseaux Pasqua, le « club » le plus efficace utilisé par la « Françafrique » est celui de la « maçonnerie ». Ainsi, il n’est pas inutile de noter l’imbrication historique entre les services secrets français et les « frères de lumière » : deux patrons du « Grand Orient », ces dernières années, ont été des hommes du renseignement : Michel Baroin et Philippe Guglielmi. En Côte d’Ivoire aussi, des francs-maçons ont souvent été des « honorables correspondants »…

Comme on le voit l’activité des Frères .: en Afrique est pour le moins visible et puissante, les réseaux français qui ont perpétués le pillage des ressources dans un contexte de Post-colonisation sont les intérêts financiers, servis par les relais maçonniques. Evidemment, on ne peut passer sous silence les intérêts de Bolloré en Côte d’Ivoire, ami proche de Sarkozy, . Celui-ci va plus loin : « Philippe Evanno souligne que cette affaire traduit «une opposition entre l’ONU et une nation. Plus généralement, on peut se demander si nous ne sommes pas en train d’assister à un renversement de situation concernant la gestion des dossiers africains et leur domination actuelle par les organisations internationales contrôlées par les États-Unis». En réalité, «cette crise a eu pour mérite de manifester au grand jour le fait que les organisations africaines étaient sous contrôle américain.«
ADO, l’homme lige des élites internationalistes

Ce système de domination s’appuie sur des réseaux, la Franc Maçonnerie, les multinationales, les organisations non gouvernementales, les organisations supranationales et sur des pions que l’on couvre de titres ronflants qui permettent d’infuser ce sentiment d’unanimité partout. l’homme de la situation, depuis ses débuts de jeune économiste au FMI dont il a gravit les échelons jusqu’a devenir directeur adjoint de l’institution, en passant par un poste de ministre , ADO a vraiment le profil Mondialiste type. A ce titre, il pratique le copinage, les intrigues et les « petits arrangements entre amis » comme un précepte quasi « religieux ». Son épouse juive séfarade de Constantine (Algérie) est fidèle aux « valeurs » de son mari. Cette « femme fatale » n’a cessé d’agir dans l’ombre des chefs d’Etat africains, allant de manigances en combines financières pour se hisser, ainsi que son mari, jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir. Ce qui permet à ce même bloggeur ivoirien de conclure après avoir décrit les nombreux « business » de Madame : « Le cumul des activités très rémunératrice d’ADO et l’empilement de « pompes à fric » de Dominique supposent des moyens de réintégration « légale » sur des comptes en banques des fortunes ainsi dégagées. Il faut donc couvrir cela sous une apparence inattaquable. C’est donc l’humanitaire qui devient la priorité. Tout d’abord, à partir 1980, elle effectue des missions « humanitaires » en Côte d`Ivoire. Les flux financiers prenant de l’ampleur, elle décide, en 1998, de créer la fondation Children of Africa. Quoi de plus imparable ? Qui croirait que les enfants d’Afrique sont la couverture d’un gigantesque système de prédation et de transferts de fonds. Cosa Nostra en a rêvé, Dominique Ouattara l’a fait ! »

Un couple modèle avec de bonnes relations dans les cercles de pouvoir et notoirement lié à la CIA s: « il est évident que depuis longtemps la CIA téléguide avec quelques longues cornes, et assez facilement semble-t-il, le couple Alassane et Dominique Ouattara ».

On retombe toujours sur les péchés mignons des mondialistes : les ONG, les organisations supranationales, les « think thank », CIA, l’humanitaire… Jamais les voies de l’Enfer n’avaient été aussi bien pavées de toutes leurs bonnes intentions.

Il serait injuste de clôturer ce chapitre sur ADO, sans le citer dans le texte. A l’instar de ses amis, il pratique l’Open Conspiracy et a déjà livré ses intentions et ses objectifs dans des discours. Il est à ce titre utile de remonter un petit peu en arrière lorsque le jeune Ouattara faisait l’espoir de ses maîtres au FMI. Ainsi, ce discours tiré du site du FMI est éloquent à plus d’un titre sur ce qu’il se passe vraiment en Afrique et dont la Côte d’Ivoire n’est que la terrible illustration :

Allocution de M. Alassane D. Ouattara
Directeur Général Adjoint du Fonds Monétaire International
à la 1ère Conférence des Ministres de l’Économie
et des Finances de la Francophonie
Monaco, le 14 avril 1999

Le discours n’est qu’un recyclage africain des poncifs mondialistes : « l’Afrique n’échappera pas à la Mondialisation, il ne faut pas essayer de s’y soustraire » … « les pays en voie de développement n’ont pas vraiment le choix … ils devront s’intégrer aux marchés internationaux s’ils veulent réussir… » On peut noter aussi l’exaltation du modèle de l’Union Européenne comme voie à suivre ses « succès depuis les années 50 sont une preuve des avantages de l’intégration régionale ». On retrouve aussi ce discours récurrent des mondialistes, à savoir que de toute façon nous n’avons pas le choix, il y a une seule solution et ce sont eux qui nous la proposent et de toute façon nous l’imposeront !
C’est le mécanisme bien connu de mise en place du Nouvel Ordre Mondial par la création de Blocs Continentaux Unifiés. Les références à ce sujet ne manquent pas : Pierre Hillard, Aldous Huxley…. : » Une Union mondiale pourrait être construite comme une super-structure et un système commun de politiques des cinq continents. On pourrait concevoir cinq Unions continentales: l’Union européenne, union Américaine, union Africaine, union Asiatique et une Union Australienne. »
Vers l’Union Africaine et vers le Nouvel Ordre Mondial

Une fois que les mondialistes auront eu la peau de Gbagbo, ils vont pouvoir installer leur domination d’une manière plus efficace. Une grande Nation comme la Côte d’Ivoire, doit être mise à genoux pour laisser place à l’Union Africaine, calquée sur le modèle de l’UERSS. Les calendriers étant décidément bien fait avec un budget de 42.68 milliards de dollars. Le but serait de faciliter l’intégration effective et prévisible des économies africaines à travers notamment l’harmonisation des politiques économiques et financières, l’élimination progressive des taux de change différents et des entraves à la production et au commerce, ainsi que l’octroi de ressources financières nécessaires pour assurer la stabilité des fondements macroéconomiques des États parties.

On touche donc là la vraie signification de toute cette mascarade, de cette « croisade » médiatique et politique contre le « mal ». « Aujourd’hui, c’est la place et la domination des États-Unis sur le continent africain qui sont en jeu. le bouclage de cette domination se joue sur la présidentielle ivoirienne, puisque c’est sur cette présidentielle que l’on joue l’annulation pure et simple de la souveraineté des Etats africains». Une perte de souveraineté de Etats pour l’accélération des plans de « fusion/acquisition » des Continents par les internationalistes. Peut être, aussi que les immenses richesses naturelles de Côte d’Ivoire (pétrole, cacao, bois, café, ressources minières…) les rendent aussi impatients? Surtout dans un contexte de rivalité avec les chinois, bien décidés eux aussi à profiter des richesses de l’Afrique.

En tout cas, le grand mouvement est lancé…

Les derniers bastions de souverainetés nationales sont en train de tomber, le Nouvel Ordre Mondial est en marche, et comme il nous l’avait promis, Sarkozy nous y entraîne sans que rien ne semble pouvoir les arrêter. Ici comme ailleurs, les derniers Etats souverains doivent faire allégeance au futur pouvoir mondial, ceux qui refusent sont les « méchants », l’histoire retiendra surtout qu’ils furent les pions usés d’un pouvoir supranational qui n’a pas d’amis, mais qui n’a que des esclaves. Cela ne vous rappelle personne ?

vendredi 22 avril 2011

LES AGRESSEURS DU MONDE


Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, n’a pas su ou pas pu se retenir. Il a commenté les annonces du président Bouteflika. Elles vont «dans le bon sens». Il faut encore une fois rappeler à Alain Juppé comme aux Algériens qui ont accepté le principe de sa déclaration que, dans la droite ligne de la logique démocratique, seul le peuple algérien est en droit de décider quelle est la bonne ou mauvaise direction pour notre pays. Et que seul le peuple algérien est en droit de décider qui est ou n’est pas dans la bonne direction.Jusque dans les années 80, cette intrusion du gouvernement français dans le débat et dans les choix politiques nationaux aurait soulevé une tempête de protestations de la part de l’opinion publique nationale, pouvoir et opposition confondus. Il faut inlassablement répéter ce constat car il est lourd d’enseignements et de périls immédiats sur l’unité territoriale du pays et du peu qui reste de l’Etat national. Car il doit en rester bien peu pour que se multiplient, sans réponse significative, ces ingérences de toutes parts. Il faut ajouter à ce constat l’aisance à demander et à exiger ces ingérences de la part de cercles politiques, économiques et médiatiques indigènes. En nous laissant devant cette angoissante interrogation de comprendre pourquoi le pouvoir donne droit de cité à ces ingérences quand elles le flattent et valident, ainsi, une sorte de constat de droit du maître, de droit du plus fort, car ces ingérences se font toujours à sens unique. Personne ne se souvient que le gouvernement algérien ou l’un de ses ministres ait porté des jugements de ce genre sur les discours ou les annonces de M. Sarkozy, pas même pour les affaires qui nous touchent directement par leur implication comme cette stigmatisation permanente de l’islam et des musulmans orchestrée par des hauts responsables fortement marqués par leur appartenance au courant revanchard «Algérie française» et «Occident».

Quand l’ingérence est normalisée
Le drame est que même des gens très intelligents ont repris ces propos comme s’il s’agissait d’une plus-value pour le discours de notre Président sans mesurer l’ingérence. Est-ce si difficile de comprendre ce principe ? Selon toutes les apparences, oui ! Et selon toutes les apparences, les Algériens ont beaucoup changé dans leur perception du message politique et ils ont beaucoup perdu de leur sagacité et de leur subtilité. Car le commentaire d’Alain Juppé ne constitue pas seulement une ingérence flagrante dans notre vie politique interne. Dans le contexte actuel, il s’agit aussi d’une appréciation de ce que permet le rapport des forces actuel et d’un message fort aux impatiences des promoteurs du CNT algérien et de tous ces candidats Ouattara qui attendent un retour d’écoute, qui croient avoir donné la preuve, par l’échec de leurs marches du samedi, de la nature dictatorial du régime et du caractère retors du Président. Et le message est simple : il n’est pas possible de mettre un deuxième fer au feu et avec leurs prolongations libyennes pas question de commencer la première mi-temps du match avec l’Algérie.Car il existe plus que des ressemblances entre la Libye et l’Algérie. Et d’abord au niveau de la sémantique ; là où se jouent l’orientation des esprits et la gestion des foules. Reprenez leurs déclarations et lisez-les attentivement. Le fond est identique à ce qui se dit de Kadhafi. La thèse que le régime est autiste et non amendable, on ne peut rien faire avec lui, on ne peut pas le croire, il revient sur ses promesses, il est imprévisible, etc.Bien sûr, aucune preuve n’est donnée de son autisme à part les problèmes inextricables créés par le drapeau que l’opposition partage avec de larges secteurs du pouvoir : le libéralisme et ses réformes destructrices. Le seul moteur viable dans ces conditions reste la colère, le ras-le-bol qui empêche toute raison, l’exaspération qui vous fait haïr les visages plus que les idées, le sentiment de noyade qui vous rend vital le départ de ces têtes. Et donc, il faut développer ces sentiments et les transformer en poudrière dont l’étincelle serait la première grande émotion publique créée par un incident quelconque avec la police, la gendarmerie ou l’armée.Le problème est que, dans notre pays, ce moteur ne fonctionne que dans le cercle restreint qui a cru son heure arrivée avec la normalisation de l’ingérence. Le cas Libyen fournit en plus la jurisprudence pour faciliter les prochaines interventions étrangères. Il ouvre aussi d’autres perspectives politiques inespérées comme celle de créer une Union pour la Méditerranée qui n’en regrouperait que les pays démocratiques.

Le nouvel habit du néo-colonialisme
Maintenant que le CNT Libyen promet tout le pétrole à la France, à l’Italie et à la Grande-Bretagne, cette UPM-Démocratique peut compter sur l’argent libyen pour refaire une santé aux économies en crise du Nord-Méditerranée. Pour le Sud, on l’encensera avec la fumée de sa barbe. Et aux dictatures, on fera quelques guerres. Cela permettra d’ajouter l’argent algérien à celui de la Libye. Il y a comme des rêves de proxénètes qui pénètrent l’idéologie néocoloniale ; l’hyper puissance technologique «fantasmatise» la pensée politique des dominants et lève tous les obstacles du réel devant leurs fantasmes. Et devant les fantasmes de nos «demandeurs d’ingérence». La déclaration de création du CNT algérien, le moment venu, laisse profondément perplexe. Il suffirait que les membres de la CNCD cooptés par affinité politique et incapables de rassembler quelques dizaines de personnes ; il suffirait, donc, que ces membres de la CNCD se réunissent pour dissoudre les assemblées élues, le gouvernement, désignent un conseil chargé de gérer le pays et une transition et de prendre le commandement des forces armées. Comme cela ? Rien qu’en le décidant ? Mais alors qu’est-ce qui pousse à tant de confiance chez des hommes politiques dont toutes les initiatives montrent à l’envi leur absence totale d’ancrage social et leur inexistence comme courant d’opinion ? Sur quelles forces comptent-ils pour mener à bien une action qui frappe tout à la fois les foules du RND/FLN et des islamistes. Ça demande des forces sérieuses un tel projet ! Relisez l’essentiel de la plate-forme de cette CNCD et demandez-vous par quels moyens et au moyen de quelles forces la CNCD peut mener cette tâche herculéenne :
1) Une conférence nationale… aura pour mission de désigner un conseil national de transition démocratique (CNTD)2) Le CNTD sera composé de personnalités résolument engagées pour le changement démocratique. La durée de son mandat ne saurait excéder douze mois. Ses membres ne pourront postuler à aucune candidature ou responsabilité après la phase de transition.

3) Le CNTD aura à :
- Dissoudre toutes les institutions élues.
- Nommer un gouvernement de transition pour gérer les affaires courantes.
- Engager le pays dans une refondation nationale dont la clé de voûte sera la rédaction d’une Constitution qui sera proposée au peuple algérien par voie référendaire.
6) Durant cette phase de transition, l’armée et l’ensemble des services de sécurité seront placés sous l’autorité du CNTD. Ils auront pour mission la défense du territoire et du caractère républicain et démocratique de l’Etat.

Et si vous croyez avoir mal compris, un des dirigeants de cette CNCD enfonce le clou : «La participation à ce conseil est ouverte à tous les Algériens qui croient en le caractère républicain de l’Etat.» Les animateurs de la conférence de presse excluent, par contre, «ceux qui croient en le changement à l’intérieur du système» et «les islamistes». «Il est évident qu’on ne peut pas constituer un conseil de transition avec les dirigeants actuels», a indiqué Moulay Chentouf.
(evenement.algerieinfo.tk).

La guerre au service de l’expansion économique
La réponse se trouve en partie dans cet autre fantasme guerrier d’un projet d’union pour la Méditerranée démocratique. On ne peut le comprendre autrement que comme un fantasme guerrier car la logique d’une telle union est de combattre les dictatures et de les éliminer. Elle n’a pas de sens en dehors de cette déclaration de guerre aux dictatures et de soutien aux démocrates. Il suffit désormais que le groupe putschiste se déclare démocrate et prêt à appliquer dans le pays les normes de gouvernance que définit l’Europe pour être en droit d’attendre une intervention étrangère. Nos candidats aux bombardements démocratiques devront attendre. L’os libyen occupe suffisamment les matamores de la démocratie aux odeurs de pétrole, surtout que les BRICS ont condamné l’agression libyenne. Et même les matamores du bombardement démocratique ne peuvent ignorer l’avertissement de la moitié de l’humanité et de l’essentiel de l’avenir économique mondial.Cet aveu des limites de l’action française aurait dû encourager notre gouvernement à plus de sérénité dans la tempête qui souffle sur nos contrées. Nous pouvions croire à cette fermeté et cette sérénité algériennes après le discours du président Bouteflika. Il a quand même réaffirmé trois principes essentiels, malgré les énormes pressions que nous devinons. Premièrement, la relance du développement en s’appuyant sur le secteur public et sur le privé. Les richesses de l’Algérie ne profiteront pas qu’aux seuls importateurs, et avec le secteur public l’Etat se redonnera le moyen de son action économique. Deuxièmement, de nouvelles règles de la vie démocratique associeront la population à la discussion sur les cohérences des différentes politiques nationales. Ce deuxième point a généré la rage des droites. Avec des élections transparentes et sincères, les animateurs de la CNCD et les pompiers du libéralisme qui crient au danger du retour de l’Etat et du socialisme (sic) obtiendront encore moins de voix que pendant les élections législatives de 1991 où ils sont apparus à l’état de trace. L’élargissement des droits et libertés démocratiques pourra en outre profiter aux organisations populaires et de la jeunesse pour développer leurs luttes sociales et disputer encore plus l’Etat aux influences souterraines des lobbys de l’import et import et conditionneurs déguisés en producteurs. Troisièmement, le principe de la souveraineté nationale, la non-ingérence et leur corollaire la validité des Etats nationaux. Tous les Algériens qui n’ont d’autre patrie que l’Algérie et leur travail honnête ont compris que le Président a exprimé là un consensus fort : pas question, quelles que soient par ailleurs les «navigations» diplomatiques, de revenir sur le principe d’indépendance nationale. C’est la réponse à la coalition et à tous ceux qui nous ont menacés après la conférence de Londres. C’était aussi une réponse à la première campagne de pressions sur l’Algérie montée à partir de la fabrication d’infos sur la présence de mercenaires algériens.


Une autre voie, une autre alternative
Il est remarquable, enfin, que dans le même discours le principe d’indépendance nationale soit associé au choix du développement national. C’est une percée considérable de la pensée politique du pouvoir : aucun peuple ne soutient l’indépendance pour le seul folklore et aucune indépendance ne peut être défendue si elle ne profite à tous. Aux travailleurs, aux jeunes, aux mères de famille, aux paysans de donner à cette ouverture et à cette avancée la force de leurs luttes pour plus de justice et plus de développement.


Il s’agit bien d’une avancée théorique car, enfin, on comprend concrètement que la première arme et l’arme la plus redoutable contre les menaces extérieures reste la force des liens entre le peuple et sa patrie. Bien sûr, le pouvoir devra très vite corriger ses inconséquences et offrir des perspectives, des discours et des pratiques conformes aux annonces du Président. Mais alors c’est toute la force du peuple algérien qui se lèvera pour la défense du pays et la défense des dirigeants qui auront su lutter à ses côtés et pour les intérêts de chacune de ses parties et de l’ensemble de ses composantes. Les cheminots, les paramédicaux, les résidents, les enseignants, les communaux, les fonctionnaires, mais, surtout, les étudiants se sont levés pour réclamer leur part du pays et leur part du pétrole. Il s’agit effectivement de luttes sociales mais elles frappent au cœur des orientations du FMI et de la Banque mondiale que le pouvoir a continué à appliquer sans nécessité aucune, créant ainsi les conditions du désespoir et celles de l’expulsion des cerveaux dont on reconnaît, une fois de plus, le coût terrifiant pour le pays sans corriger la bêtise fondamentale du suivisme qui a mené à leur donner des salaires infamants.C’est à cette jonction entre indépendance, rôle de l’Etat national, et restitution des richesses de l’Algérie à l’ensemble de son peuple que peut se fonder la pérennité d’un pays appelé Algérie.Alain Juppé vient nous le rappeler encore une fois. Il a plastronné en rendant publique une conversation téléphonique avec notre ministre des A E. Il a joué le coq dominant qui s’est vanté des justifications et des démentis de notre ministre. Derrière le «nous avons une conversation cordiale», ses interlocuteurs ont parfaitement compris que notre ministre a accepté le principe d’être interpellé sur la base d’une rumeur et a accepté d’y répondre. C’est à la France de s’expliquer sa présence en Libye en dehors du mandat de l’ONU, sur la destruction de l’armée libyenne qui n’est pas prévue par la résolution et surtout de s’expliquer sur l’instabilité et les menaces qu’elle crée à nos frontières. Alain Juppé organise, avec cette histoire de mercenaires algériens, des frappes préventives contre une éventuelle protestation de l’Algérie pour les futures étapes de son aventure coloniales en Libye : sa nécessaire présence au sol avec ses conseillers militaires pour la partition de la Libye.


Il est temps pour nous de réfléchir aux causes proches et lointaines qui permettent aujourd’hui tant d’impudence à la France néocoloniale et tant d’impudence aux Algériens qui nous menacent de son intervention. Il est temps car cette guerre de reconquête coloniale ne résoudra aucun des problèmes qui l’ont rendu nécessaire : le progrès des BRICS sur l’ensemble des marchés mondiaux, et d’abord en Afrique, avec d’autres méthodes et d’autres logiques que celles du pillage éhonté. Les BRICS nous montrent d’ores et déjà que, sur le plan mondial, existe une force alternative à celle du vieil impérialisme en déclin.

jeudi 21 avril 2011

LIBYE LES VOLEURS DU MONDE, LES VOLEURS DE PETROLE, LES BRAQUEURS INTERNATIONAUX


Libye, la grande Bretagne et la France Veulent envoyer des « conseillers militaires » aux rebelles…et les chefs d’état du continent se taisent toujours…la protection des civiles est dépassée, la résolution de l’ONU ne l’autorise pas, mais ils sont déjà en Libye pour renverser un régime et « voler le pétrole » comme seul le laisse entendre Obiang Nguema.

Ils massacrent des peuples pour voler leurs richesses…Jeunesse Africaine, sortons de notre veulerie et disons non aux braqueurs de la communauté internationale. Ce message sera remit demain à l'ambassadeur de Libye au Cameroun par le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise avant d'être édité en tract pour une meilleure prise de conscience des jeunes.

LE COMMUNIQUE DE L'UNION EUROPEENNE

La Délégation de l'Union européenne au Cameroun fait la déclaration suivante en accord avec les Chefs de mission européens au Cameroun. La Délégation de l'Union européenne a appris la décision des autorités administratives camerounaises d'empêcher, au dernier moment, la tenue du premier Festival du Film des droits de l'homme qui devrait avoir lieu à Yaoundé du 12 au 17 avril.

Pour rappel, l'Union européenne avait accordé une subvention de 65000 euros (environ 42,6 millions FCFA) pour l'organisation de ce festival.

La Délégation de l'Union européenne regrette cette décision, qui a empêché la tenue d'une manifestation dont l'importance aurait pu rayonner en terme culturel dans le pays, comme cela c'est produit récemment dans d'autres pays d'Afrique subsaharienne et formule le voeu qu'à l'avenir un débat libre et ouvert sur les droits de l'homme reste assuré au Cameroun.

mercredi 20 avril 2011

20 MAI 2011 LA BATAILLE DES MEDAILLES


Plus de 8000 candidats aux médailles pour la cuvée du 20 mai 2011

Les Conseils des Ordres nationaux réunis depuis mardi, doivent finalement sélectionner 3350 récipiendaires.
C’est dans le cadre très accueillant du palais de l’Unité que les membres des Conseils des Ordres nationaux travaillent depuis hier matin. Au menu, l’examen des dossiers de nomination ou de promotion dans les différentes ordres. Ordre national de la valeur ; Ordre national du Mérite camerounais ; Ordre national du Mérite agricole ; Ordre national du Mérite sportif et Commission de la médaille de la Force publique. C’est au cours de ces travaux que seront sélectionnés les bénéficiaires de décorations pour le compte de la 39e Fête nationale.
En ouvrant les assises hier matin, le Grand Chancelier des Ordres nationaux a donné une indication de l’ampleur du travail. Peter Mafany Musonge a révélé que 8232 dossiers ont été transmis aux différents Conseils. Ces candidatures viennent de toutes les régions du pays et de quelques-unes des représentations diplomatiques camerounaises à l’étranger. Elles concernent des hommes et des femmes de tous les corps de métier, secteurs privé et public.
Aux membres des conseils appelés à choisir les heureux élus, Peter Mafany Musonge a fait cinq recommandations. Un : respecter scrupuleusement la réglementation en matière d’attribution des décorations. Deux : faire preuve de rigueur, d’objectivité, d’abnégation et de patience dans la recherche du mérite personnel et avéré des candidats. Trois : apprécier judicieusement, pour l’encourager, la contribution des uns et des autres au développement économique, social et culturel de la nation camerounaise. Quatre : veiller à un « heureux équilibre » entre les genres, les secteurs privé et public, le monde urbain et le monde rural. Et cinq : respecter rigoureusement les quotas de décorations arrêtés. Ainsi, 3350 médailles seront attribuées au titre du 20 mai prochain.
Le Grand Chancelier des Ordres nationaux a rappelé aux membres des Conseils le contexte de la prochaine Fête nationale : « Le président de la République a également annoncé que cette année 2011 marquera la clôture des manifestations liées à la commémoration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification de notre pays. Au même titre que l’année écoulée, le chef de l’Etat veut que les Camerounais en fassent un moment de communion démocratique républicaine et fraternelle et continuent ainsi à donner au monde l’image d’un peuple heureux d’appartenir à un seul Etat, à une même Nation ». Au nom du chef de l’Etat, Grand Maître des Ordres nationaux, Peter Mafany Musonge a rappelé à ses interlocuteurs que leur travail participe aux efforts du président de la République et du gouvernement pour la promotion des valeurs patriotiques, morales, sociales et culturelles qui font les grands peuples. Les travaux s’achèvent demain.
Demandes de médailles et quotas


Source : Grande Chancellerie des Ordres nationaux.
« Nous allons choisir les meilleurs »
Peter Mafany Musonge, Grand Chancelier des Ordres nationaux.

« Nous nous réunissons en Conseils pour choisir les meilleurs candidats parmi ceux qui nous ont été proposés par leurs tutelles. Ils sont issus de tous les corps de métier et de tous les secteurs. Et à la fin de nos travaux, nous allons faire des recommandations au Grand Maître des Ordres nationaux pour le choix définitif de ces Camerounais qui se sont distingués. L’examen des dossiers représente beaucoup de travail comme je l’ai dit dans mon discours d’ouverture de ces travaux. Au départ, nous avons reçu près de 12.000 dossiers. Et après le premier tri, nous avons transmis 8232 dossiers aux conseils. Et ce sont ces dossiers que nous allons examiner pour choisir 3.350 au total. Bien sûr, il existe des critères primordiaux comme l’ancienneté, la manière de travailler, la discipline, le patriotisme, etc. »

LA FRANCE VA DEVELOPPER ET VULGARISER LA TELEMEDECINE EN AFRIQUE


LA FRANCE VA DEVELOPPER ET VULGARISER LA TELEMEDECINE EN AFRIQUE

Atrium pilotera un projet de télémédecine en Afrique
Le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise a l’honneur de vous informer de ce que la France va développer la télémédecine en Afrique du sud de Sahara.


De quoi s’agit-il ?


C’est une initiative déjà en cours au Cameroun (mais à une échelle réduite), grâce au respectable jacques Bonjawo, ancien ingénieur informaticien de Microsoft. Il s’agit en fait de transporter le savoir médical là où il n’y a pas de médecin, faute d’accessibilité ou d’éloignement excessif. Grâce à la télémédecine, de nombreuses populations auront accès aux soins, et des vies humaines pourraient être sauvées.
L’initiative française s’inscrit dans le cadre du projet SAHEL, et concernera dans un premier temps le Kenya et le Sénégal avant de s’étendre dans le reste de l’Afrique sud saharienne.
Combien de fois êtes vous arrivé dans un hôpital de Campagne ou même de ville pour vous entendre dire que le docteur est ailleurs ? La carence des centres de santé, le déficit des médecins, ou l’éloignement sont à l’origine de nombreuses pertes en vies humaines dans les régions d’Afrique du sud du Sahara. Le projet SAHEL est donc un espoir pour ces habitants.


La solution technique qui sera mise en place inclut trois types de services d’e-santé :
• e-Learning médical : pour assurer une formation continue des professionnels de santé en milieu rural.
• e-Services cliniques : pour relier des dispensaires et centres de santé à des centres d’excellence médicale, afin d’aider au diagnostic et au traitement des patients.
• Système informatique de gestion de la santé : pour gérer les dossiers des patients et permettre la collecte de donnés médicales pour le suivi des épidémies (par exemple le sida au Kenya ou le paludisme au Sénégal).
Chaque association du RJC est tenue d’en informer ses membres.


D’autre part, le bureau national du rassemblement de la jeunesse Camerounaise informe les associations membre que dans le cadre du renforcement des capacités de gestion de la vie associative, un logiciel gratuit de gestion associative est mis à la disposition de tous ; il s’agit d’un gratuiciel, B-ASSOCIATION. Le logiciel vous propose tous les outils nécessaires pour pouvoir gérer facilement votre association. Nous avons constaté en fin d’année 2010 que la plupart des associations de jeunes tiennent mal leur comptabilité et autre gestion. Vous disposez de tous les modules suivants :

• Votre association
• Description de l'association
• Gestion des membres du bureau
• Les adhérents
• Gestion des adhérents
• Gestion des sections
• Gestion des cotisations
• Le secrétariat
• Gestion des courriers
• Gestion documentaire
• Gestion des mails
• Liste des contacts
• La comptabilité
• Comptes et relevés, plan comptable,
• Bilans financiers
• Budget prévisionnel
• Gestion du matériel
• Gestion des stocks,
• Prêts, devis-facture,
• Outils divers
• Sauvegarde et restauration
• Gestion des utilisateurs et des droits d'accès
Je vous souhaite une bonne utilisation.
Des séances de travail seront organisées par le SG à l’intention de ceux qui souhaitent apprendre à l’utiliser.

mardi 19 avril 2011

Les mystères de l'arrestation de Gbagbo


Deux versions de l’arrestation de Laurent Gbagbo à Abidjan ont émergé dans les heures qui ont suivi, le 11 avril. L’une, hautement cinématographique, affirmait que le Président avait tenté de fuir sa résidence de Cocody, en flammes, en cherchant à sauter dans un bateau amarré au fond de son jardin, au bord de la lagune Ebrié. Les tirs de sommation d’un hélicoptère français l’en auraient empêché. Selon l’autre version, moins glorieuse, Gbagbo a été arrêté à son bureau, dans les sous-sols de sa résidence. Et ce après une avancée laborieuse des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pro-Ouattara, dont plusieurs soldats ont sauté sur des mines antipersonnel, selon les témoignages recueillis par les agences de presse.
Les premiers mots de Gbagbo arrêté auraient été: «Ne me tuez pas», selon un soldat du camp Ouattara cité par l’Agence France Presse. Un gilet pare-balles lui a été remis, de même qu’un casque. Le Président sortant a ensuite été entouré par des commandants des FRCI, «parce que certains d’entre nous voulaient en finir tout de suite avec lui», toujours selon le même soldat. Il a ensuite été conduit en 4x4 à l’hôtel du Golf, le QG d’Alassane Ouattara, où il a échappé par une porte dérobée aux coups dont sa femme Simone et son fils Michel ont écopé. L’une des photos prises à ces instants montre Simone Gbagbo à terre, visage fermé, encore vêtue de la chemise mauve et portant les tresses qui lui seront arrachées quelques minutes plus tard. Le fils de Laurent Gbagbo, Michel, lui, a été sévèrement battu, et a évité de justesse le lynchage.
Dans les heures qui ont suivi l’arrestation, deux autres versions de l’arrestation ont encore ajouté à la confusion. Diverses sources, d’abord dans les milieux diplomatiques et militaires français, puis dans le camp Gbagbo, ont affirmé que les forces spéciales françaises avaient permis l’arrestation de l’ancien Président. Plusieurs voix se sont aussitôt élevées dans le camp Ouattara pour affirmer le contraire. Des propos ensuite étayés par des images, montrant des membres des FRCI se forçant un passage dans la résidence, puis entourant Laurent Gbagbo. Ces images donnent l’impression d’être montées. Elles ne montrent pas les coups de crosse assenés par les FRCI aux membres de l’entourage de Gbagbo, y compris chez les blessés soignés dans une infirmerie de fortune. Des coups qui ont semble-t-il coûté la vie au ministre de l’Intérieur, Désiré Tagro, dont on a juste aperçu sur France 24 la mâchoire pendante.
Un bunker en carton-pâte
La chute de Gbagbo était un événement redouté pour les uns, attendu pour les autres, fantasmé pendant plusieurs mois. On a découvert à la télévision des images d’un sous-sol ordinaire, loin des mètres cubes de béton épais suggérés par le mot «bunker», utilisé par les médias pendant tout l’assaut contre la résidence de Laurent Gbagbo. Un «bunker» qui renvoyait dans l’imaginaire à d’autres temps, sous d’autres cieux. La Télévision de Côte d’Ivoire (TCI), pro-Ouattara, n’a d’ailleurs pas hésité, aux dernières heures du régime Gbagbo, à diffuser La chute. Un film qui retrace les derniers moments de Hitler à Berlin, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les différentes versions des faits ont «parlé», à leur manière, formant un curieux reflet de cette guerre ivoirienne où les deux récits des camps rivaux sont fondés, reposant sur des vérités différemment sélectionnées. Alors, héros courant tel Fantomas ou James Bond à travers la pelouse vers le navire qui aurait pu l’emporter? Ou figure humaine épuisée, n’ayant pas dormi depuis plusieurs jours, demandant sa survie au terme d’un combat acharné?
Quant au rôle de la France, faut-il y voir un acte secourable d’un pays «n’ayant fait que son devoir», comme l’a dit le président Nicolas Sarkozy, suscitant d’ailleurs les remerciements de nombreux Ivoiriens? Ou une ingérence intolérable, voire une déclaration de guerre post-coloniale, comme l’a répété Alain Toussaint, conseiller de Gbagbo, en conférence de presse chez l’avocat et ami de Gbagbo Jacques Vergès?
A chacun de se faire son film. Même si, concernant l’arrestation de Gbagbo, les deux versions sont vraies, et s’enchaînent dans le fil des événements tels que la presse les a racontés. Dans la matinée du 11 avril, un petit groupe a en effet tenté de quitter la résidence de Cocody par bateau. Il en a été empêché par un hélicoptère français. La force française Licorne, de son côté, a bien ouvert la voie aux FRCI, qui avaient livré dans la semaine trois assauts terrestres, en vain, sur la résidence. L’ONU et surtout les Français ont littéralement ouvert une brèche dans le bâtiment, avant de l’encercler avec une trentaine de blindés, permettant aux FRCI de cueillir Laurent Gbagbo.
Epilogue du feuilleton imposé à la Côte d’Ivoire par l’ex-président, qui en a occupé le rôle principal pendant quatre longs mois. Mais c’est la dure loi de la guerre: après la bataille, l’écriture de l’histoire appartient aux vainqueurs.
Anne Khady Sé

La dangereuse humiliation de Gbagbo


La dangereuse humiliation de Gbagbo
Humiliantes, les images de l'arrestation de Laurent Gbagbo n'augurent rien de bon pour la réconciliation nationale en Côte d'Ivoire.


Depuis l’arrestation, lundi 11 avril, de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et de son épouse Simone, les chaînes de télévision du monde entier passent en boucle des images humiliantes du couple, qui, quoi qu’on puisse penser, représente aujourd’hui des centaines de milliers d’Ivoiriens. Certes, on peut arguer du fait que Laurent Gbagbo a récemment «humilié» la communauté internationale, en se faisant investir à la magistrature suprême, après une élection que l’ONU et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) d’abord, puis l’Union africaine ensuite, considèrent qu’elle a été gagnée par son rival Alassane Ouattara. Certes, on peut considérer que, depuis quatre mois, Laurent Gbagbo s’est accroché au pouvoir. Il n’empêche que ces images ont un effet dévastateur, en particulier sur les Ivoiriens qui considèrent encore Gbagbo comme leur champion.

Le camp Ouattara se serait honoré en évitant la présence des caméras et des photographes immédiatement après l’arrestation de Laurent Gbagbo, et son transfert à l’hôtel du Golf d'Abidjan. Mieux, on ne peut imaginer que la présence des médias dans la suite de l’hôtel où le couple Gbagbo a été conduit soit le fait du hasard. Si c’est le cas, c’est une intention coupable.

Et si cette initiative n’était pas volontaire, alors ça en dit long sur l’impréparation voire l’incurie du camp Ouattara. Car, outre le respect dû à un ancien chef d’Etat, fut-il un criminel passible de la Cour pénale internationale, il eut été préférable de penser à l’avenir du peuple ivoirien. Certes, il était important de montrer que le couple Gabgbo était en vie. Mais rien ne pressait. Il eut donc été préférable de prendre le temps de réfléchir à la gestion de cet événement, non pas dans l’intérêt de quelques revanchards, mais dans la perspective du temps long, dans lequel s’inscrit inévitablement le projet de réconciliation qu’Alassane Ouattara appelle de ses vœux.
La crise n'est pas terminée

Malheureusement, la précipitation, l’amateurisme, voire les enjeux politiciens semblent avoir pris le pas sur tout le reste. Pourtant, la chute de Gbagbo n’annonce pas la fin de la crise ivoirienne, loin s’en faut. S’il veut être le président de tous les Ivoiriens, ce qui est un minimum, au vu du très large soutien dont il a bénéficié à travers le monde, Alassane Ouattara devra inévitablement donner des gages d’équité et d’impartialité. La tâche sera rude! Car, dans ce pays gangrené par des haines recuites, Alassane Ouattara, qui est aussi l’ancienne victime la plus emblématique de l’ivoirité –ce concept théorisé par des universitaires ivoiriens et instrumentalisé notamment par l’ancien président Henri Konan Bédié, actuel allié de Ouattara au sein du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP)– devra dépasser ses rancœurs ou celles des membres de son camp, pour remettre la Côte d’Ivoire sur les rails.

S’il est à ce jour un peu prématuré de parler de gouvernement d’union nationale, l’on peut tout de même affirmer qu’après une douzaine d’années douloureuses, destructrices et meurtrières, le président Ouattara devra obligatoirement donner de la place à ses adversaires d’hier. Toute la question est de savoir comment. Et là rien n’est gagné! Car, au sein de son propre parti, le Rassemblement des républicains de Côte d’Ivoire (RDR), tous ses compagnons de route, qui ont longtemps courbé l’échine, qui ont lutté parfois au péril de leur vie, ne voudront pas jouer les seconds rôles.
Le jeu des alliances

Et puis il y a l’allié inattendu, Henri Konan Bédié. Celui-là même qui a tout fait pour empêcher Ouattara d’être candidat à l’élection présidentielle. Aujourd’hui, leur alliance au sein du Rassemblement des Houphouétistes leur a permis de remporter la présidentielle. Et puis, ce qui n’est pas un moindre avantage, cette union a permis à Ouattara de moins paraître comme le candidat du Nord de la Côte d’Ivoire, voire le candidat de l’étranger, pour tous ceux qui considèrent qu’il n’est pas Ivoirien mais Burkinabè.

Bédié donc voudra probablement bénéficier des gains légitimes de ce soutien décisif. Et l’on peut aisément imaginer que les exigences de Bédié et de son Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) seront nécessairement importantes. Et puis il y a Guillaume Soro. Actuel Premier ministre de Ouattara, après avoir servi aux côtés de Gbagbo au même poste, Soro est aussi le chef politique quasiment incontesté des Forces nouvelles, les anciens rebelles qui contrôlaient la moitié Nord du pays, et qui se sont mis à la disposition de Ouattara, et qui ont été rebaptisées Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Mais dans les rangs de ces anciens rebelles, il existe aussi des haines tenaces, comme celle qui oppose Guillaume Soro au sergent-chef Ibrahim Coulibaly, le chef du fameux commando invisible, qui a porté secours aux partisans d’Alassane Ouattara du quartier d’Abobo à Abidjan.

Déjà, certains crient à la gestion ethnique du pouvoir, au vu des nominations auxquelles a procédé Ouattara jusqu’à présent. A l’évidence, la Côte d’Ivoire n’est pas encore totalement sortie de l’ornière. Et puis surtout, il ne faut pas oublier qu’en principe, quel que soit le pouvoir, il devrait être au service du peuple qui l’a choisi. Espérons qu’il en sera désormais ainsi pour l’ensemble des populations ivoiriennes.

Christian Eboulé

Journaliste à TV5, spécialiste de l'Afrique

Ces francs-maçons qui vous gouvernent


Franc-maçons : les maîtres de l'Afrique

Des chefs d’État aux grands patrons, les loges rassemblent sous les signes du compas et de l’équerre une bonne partie de l’élite francophone. Revue de détail des « initiés » qui s’assument… et des autres.

Les journalistes ne sont pas les bienvenus aux 19es Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram), qui réunissaient à Cotonou, en ce début de mois de février, les francs-maçons de tendance libérale des pays francophones du continent. Le site internet officiel de l’événement, totalement fermé au grand public, n’est accessible qu’à l’aide d’un code, en forme de réponse à une étrange « colle » : à quelle heure ouvre-t-on les travaux en loge ?

Il faut oser s’inviter, l’air de rien, au Palais des congrès de Cotonou, où se tient ce séminaire d’un genre particulier. Ne pas retourner sur ses pas parce que nulle banderole ne signale l’événement. Admettre, au besoin, de se faire refouler un peu rudement, comme cela a été le cas pour notre photographe. Surtout, il est absolument nécessaire de se faire tenir par la main par des « frères » bienveillants, dont la recommandation ne sera pas de trop. S’il est difficile de savoir où ont lieu les « tenues blanches » programmées durant ces quelques jours, on peut toujours obtenir des entretiens à bâtons rompus, la nuit tombée, dans les nombreux hôtels où se sont éparpillés « grands maîtres », « vénérables » et « apprentis »…

Discrétion. Les visites officielles du Congolais Denis Sassou Nguesso et du Togolais Faure Gnassingbé durant ces journées relèvent-elles du hasard, quand on sait que le premier s’est, dans la foulée, rendu dans le pays du second pour tenter d’y réconcilier les « frères » de la Grande Loge nationale du Togo (GLNT, obédience « régulière »), passablement divisés ? Le légendaire sens de la discrétion des francs-maçons a-t-il eu raison de la curiosité des médias béninois ? En tout cas, le silence autour des dernières Rehfram contraste étonnamment avec le bruit et la fureur qui s’étaient emparés du Palais de la Marina, il y a quelques mois, à la suite de la publication dans un hebdomadaire français d’un article affirmant que Boni Yayi était un « fils de la lumière ». Furieux, le chef de l’État béninois – qui aurait été initié à Brazzaville, selon une source très bien renseignée – a multiplié les démentis et les coups de fil courroucés. Et pour cause : membre de l’une des nombreuses – et puissantes – Églises évangéliques du pays, il risquait de perdre le précieux soutien des « frères en Christ »…

Au Gabon, pas de polémique, mais un énorme buzz. Les extraits vidéo diffusés sur internet de la cérémonie d’intronisation d’Ali Bongo Ondimba, qui a succédé à son père, Omar, comme grande maître de la Grande Loge du Gabon, après avoir réussi à prendre sa suite à la tête du pays, ont été vus plus d’un million de fois et abondamment commentés dans la blogosphère et sur les réseaux sociaux. En Afrique subsaharienne francophone, terre de mystères et d’initiation, la franc-maçonnerie fascine, intrigue, inquiète, irrite. Au-delà des fantasmes, quelle est son influence réelle ? Cette question en appelle une autre : qui donc, parmi nos princes et notables, manie l’équerre et le compas, symboles maçonniques par excellence ?

Bongo, Sassou, Déby... Un tel exercice de name dropping est par nature périlleux. Le « secret de l’appartenance » est souvent opposé aux journalistes trop curieux. Peu nombreux sont en effet les francs-maçons africains qui assument leur adhésion. Omar Bongo Ondimba a incarné pendant une bonne partie de sa vie une certaine idée – minoritaire – de la maçonnerie africaine décomplexée. Allant jusqu’à se signaler par un prosélytisme assez efficace dans son pays et à l’étranger. Le défunt président gabonais, dont le prédécesseur, Léon Mba, était lui-même initié, aurait été déterminant dans la « conversion » de son homologue et beau-père, Denis Sassou Nguesso.

Depuis, le numéro un congolais, qui a érigé un somptueux mausolée en hommage à l’explorateur colonial et « frère » Pierre Savorgnan de Brazza, s’est chargé de l’initiation du Centrafricain François Bozizé. Dans une Afrique centrale décidément bien « maçonnée », le président tchadien Idriss Déby Itno est lui aussi « passé sous le bandeau », selon de nombreux articles de presse jamais démentis. Joseph Kabila s’est un moment intéressé de près à la franc-maçonnerie, à laquelle appartiennent plusieurs membres de son « gouvernement parallèle ». Mais, selon plusieurs sources, il n’aurait pas donné suite.

Faure Gnassingbé est présenté par de nombreux sites internet de son pays comme un « fils de la lumière », tout comme son aîné Ernest Gnassingbé, décédé en 2009. Abdoulaye Wade confesse qu’il a été initié, mais précise très vite qu’il a pris ses distances avec les loges, une dénégation qui fait sourire certains « frères ». Le tout nouveau président guinéen Alpha Condé ferait partie du club, au même titre que le chef de l’État malien Amadou Toumani Touré (il aurait été initié au début des années 1990) et que le président élu de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara. La plupart des chefs d’État africains francs-maçons sont d’obédience « régulière » et rattachés à la Grande Loge nationale de France (GLNF). De son côté, Laurent Gbagbo passe tantôt pour un profane, tantôt pour un « franc-maçon sans tablier », proche du Grand Orient de France (obédience « libérale »). Blaise Compaoré a quant à lui été le grand maître de la Grande Loge du Burkina Faso, avant de passer le maillet à Djibril Bassolé, à l’époque ministre de la Sécurité (actuellement médiateur conjoint ONU-Union africaine pour le Darfour).

Frilosités. Au-delà des chefs d’État, de nombreuses figures politiques, intellectuelles et du monde des affaires assument leur appartenance maçonnique ou laissent dire… Directeur du protocole d’État sous les présidents Houphouët-Boigny, Bédié, Gueï et – pour quelques mois – Gbagbo, l’Ivoirien Georges Ouegnin en est. Tout comme le ministre de l’Intérieur d’Alassane Ouattara, Hamed Bakayoko. Et le président du Conseil d’administration de la Société ivoirienne de raffinage, Laurent Ottro Zirignon, oncle de Laurent Gbagbo.

Au Cameroun, le ministre Grégoire Owona et l’ancien ministre Pierre Moukoko Mbonjo sont des « fils de la lumière ». Le nom d’Olivier Behlé, patron des patrons, revient lui aussi régulièrement. Décédé en juin 2010, l’écrivain Léopold Ferdinand Oyono, qui passait pour le « meilleur ami » du président Paul Biya, était un vieil initié du Grand Orient de France. Au Gabon, le chef de la diplomatie Paul Toungui et l’opposant André Mba Obame sont des « frères » du « grand maître Ali ». Le contre-amiral congolais Jean-Dominique Okemba, patron du Conseil national de sécurité et bras droit de Denis Sassou Nguesso, aussi.

Au Bénin, Adrien Houngbédji, qui s’était « mis en sommeil », fréquente de nouveau les loges avec assiduité, loin des frilosités de son rival Boni Yayi, qui ne serait même plus « chaud » pour accorder une audience aux dignitaires maçons. Le président de la Cour constitutionnelle et avocat réputé Robert Dossou ne fait pas un secret de son appartenance. Tout comme l’écrivain emblématique Olympe Bhêly-Quenum. Au Togo, deux anciens Premiers ministres, Edem Kodjo et Agbéyomé Kodjo, sont considérés comme des « frères ».

Dans les pays sahéliens, on assume rarement. Mais certains noms filtrent. Ainsi de celui de Ndioro Ndiaye, qui a été ministre de la Santé au Sénégal et numéro deux de l’Organisation internationale des migrations. Au Niger, l’ex-Premier ministre Hama Amadou est un « frère », comme l’a été l’ancien président (assassiné) Ibrahim Baré Maïnassara. Le nouveau président, Mahamadou Issoufou, serait entré à la GLNF en 2009.

Double discours. Les francs-maçons sont-ils les grands maîtres de la scène politique continentale, tirant dans l’ombre les ficelles et mettant en œuvre des « agendas secrets » ? Les intéressés développent volontiers un double discours à ce sujet. Après une longue discussion à bâtons rompus sur les subtilités du travail dans les loges, un initié s’amuse à faire de l’esprit. « J’imagine que vous êtes déçu. Vous vous attendiez peut-être au récit de rencontres avec des chefs d’État et des députés. Malheureusement, c’est bien plus banal que ça ! »

Dans la grande cour du Palais des congrès de Cotonou, où se déroulent les Rehfram, un « frère » montre les grappes de séminaristes qui observent une pause méritée après une demi-journée de travaux sur le thème « Cinquante ans d’indépendance ! Debout et à l’ordre mes frères et sœurs ». Parmi eux, nulle vedette de la politique ou du gotha des institutions internationales. « Vous voyez, la maçonnerie, la vraie, c’est ça », affirme-t-il, évoquant des hommes et des femmes de bonne volonté, faisant partie de la classe moyenne pour la plupart (avocats, médecins, entrepreneurs), et impliqués dans des actions de bienfaisance comme la construction d’écoles ou d’orphelinats.

« Le fantasme de la franc-maçonnerie hyperinfluente suscite beaucoup de défections chez nous. Trois ans après leur initiation, certains jeunes constatent qu’ils ne sont ni ministres, ni directeurs généraux, ni conseillers de Paul Biya… et ils s’en vont », raconte un initié camerounais. Qui poursuit : « Ce ne sont ni la franc-maçonnerie ni la Rose-Croix qui structurent le champ politique camerounais. C’est avant tout le fait ethnique. Un nouveau gouvernement ne peut raisonnablement pas sortir si les Bamilékés, les Bétis ou les Nordistes ne sont pas représentés. Ce n’est pas le cas pour les francs-maçons, qui sont d’ailleurs très peu nombreux dans le gouvernement actuel. » Quelques minutes plus tard, le même révèle pourtant que ce sont les « fils de la lumière » qui ont organisé, sous le couvert d’une association dénommée Jeunesse patriotique, la première rencontre entre Paul Biya et son principal opposant, John Fru Ndi, en 1992. Une entrevue tenue secrète.

Une influence politique. Au Bénin, les francs-maçons se félicitent d’avoir été à l’origine de la Conférence nationale qui a ouvert la voie à la démocratisation du pays. « Plus précisément, c’est le fruit d’un compromis historique entre les loges, qui ont longtemps mûri le projet, et l’Église catholique », révèle un observateur. « Les vieux ennemis se sont unis pour faire tomber les communistes », grince un autre. Au Togo, les francs-maçons ne sont pas parvenus à organiser, en 1993, au siège du Grand Orient de France, une rencontre entre Gnassingbé Eyadéma et ses principaux adversaires politiques. Mais nul n’imagine qu’ils sont restés inactifs dans la mise en place du consensus qui a accouché des accords de Ouagadougou, lesquels ont rendu possible la dernière présidentielle, remportée par Faure Gnassingbé.

Le Congo et la Côte d’Ivoire sont sans doute les pays où l’expertise maçonnique en matière de règlement des conflits a le plus clairement échoué. Au pays de Denis Sassou Nguesso, affilié à la GLNF, et Pascal Lissouba, de tendance Grand Orient, l’activisme des maîtres n’a pu empêcher la bataille de Brazzaville en 1997 et ses milliers de morts. À Abidjan, le directoire du Forum de réconciliation nationale, qui s’est tenu en 2001, avait en son sein de nombreux « frères » : cela n’a pas suffi. Particulièrement influents au moment de la négociation des accords de Linas-Marcoussis, les « disciples d’Hiram » croyaient tenir leur revanche. Las ! Le texte sorti de cette table ronde déchirera pendant de longues années les différentes parties signataires…

Les pourfendeurs de la franc-maçonnerie dénoncent invariablement une passion des « réseaux » qui virerait souvent au népotisme pur et simple. Ils pointent ainsi du doigt l’existence de « bastions maçonniques » quasi imprenables. Hier il s’agissait d’Elf, la sulfureuse entreprise pétrolière, et d’Air Afrique. Aujourd’hui la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) sont pointées du doigt. « Les jeunes gens n’arrivent pas francs-maçons à la BCEAO. Mais c’est un bon endroit pour le devenir, grâce au parrainage de collègues qui vous tiennent par la main », explique un bon connaisseur des institutions régionales.

Main invisible. Certains cadres de haut niveau dans le secteur privé dénoncent de leur côté le caractère souvent problématique de la « solidarité maçonnique ». « J’ai constaté que mon patron traitait avec une bienveillance particulière un certain nombre de dossiers, qui auraient été rejetés s’ils n’avaient pas été soumis par des entreprises dirigées par des francs-maçons, comme lui », dénonce un ancien membre d’un comité de crédit d’une banque régionale africaine. Attributions de marchés et recrutements porteraient, dans un certain nombre d’entreprises et d’institutions « maçonnées », la marque de la « main invisible ».

« C’est fait de manière très subtile, jamais directement, mais ça existe », insiste une responsable de haut niveau dans le consulting. Les « frères » reconnaissent que certains d’entre eux peuvent se servir des obédiences comme d’un instrument de lobbying. Mais leur ligne de défense est toute trouvée : sur un continent où les « petits coups de pouce » et l’utilisation immodérée des « réseaux » relèvent de la règle élémentaire, ils ne sont pas les seuls.

vendredi 15 avril 2011

Demain, qui gouvernera le monde ?


Dans ce livre vous trouverez tous ce qu'il vous faut pour vous convaincre des véléités de l'occident de s'emparer des richesses du monde.

Demain, qui gouvernera le monde ?

Demain, qui gouvernera le monde ? Personne, sans doute. Et c’est là le pire. Aucun pays n’aura plus les moyens de maîtriser les richesses et les problèmes de la planète. Et personne ne voudra d’un gouvernement mondial.

Pourtant, les crises économiques, financières, écologiques, sociales, politiques et le développement des activités illégales et criminelles d’aujourd’hui montrent l’urgence d’un gouvernement du monde autre que celui des religions, des empires, des nations ou des marchés. Demain, d’autres scandales, d’autres injustices, d’autres catastrophes plus amples encore feront comprendre à l’humanité que le marché ne peut fonctionner correctement sans un état de droit ; que l’état de droit ne peut être appliqué et respecté sans un État ; et qu’un État n’est durable que s’il est réellement démocratique.

L’humanité comprendra alors qu’elle a tout à gagner à se rassembler autour d’un gouvernement démocratique du monde dépassant les intérêts des nations, y compris les plus puissantes, gérant le monde dans sa totalité, dans le temps et dans l’espace.
Un tel gouvernement existera un jour. Après un désastre, ou en lieu et place de lui.
Il est urgent d’y penser, avant qu’il ne soit trop tard.



Demain, qui gouvernera le monde ? Les États-Unis ? La Chine ? L’Inde ? L’Europe ? Le G20 ? L’ONU ? Les multinationales ? Les mafias ?
Quel pays, quelle coalition, quelle institution internationale aura les moyens de maîtriser les menaces écologiques, nucléaires, économiques, financières, sociales, politiques, militaires qui pèsent sur le monde ?
Qui saura valoriser les formidables potentialités de toutes les cultures ?
Faut-il laisser le pouvoir sur le monde aux religions ? Aux empires ? Aux marchés ? Ou bien faut-il le rendre aux nations, en refermant les frontières ?
Un jour, l’humanité comprendra qu’elle a tout à gagner à se rassembler autour d’un gouvernement démocratique du monde, dépassant les intérêts des nations les plus puissantes, protégeant l’identité de chaque civilisation et gérant au mieux les intérêts de l’humanité.
Un tel gouvernement existera un jour. Après un désastre, ou à sa place.
Il est urgent d’oser y penser, pour le meilleur du monde.

Des containers de déchets à destination du Cameroun et du Maroc saisis au port de Strasbourg


Pour éviter de payer les taxes, certaines entreprises et même des particuliers ont recours au trafic de déchets. Au lieu de faire traiter leurs détritus en France, ils les envoient vers l'Afrique.Une information relevée par la radio Europe 1 nous apprend que la gendarmerie de Strasbourg a contrôlé 5 containers. Sur les 5, deux étaient en infraction et devaient partir vers le Cameroun et le Maroc. "On a d’abord procédé à un contrôle documentaire en amont, ce qui nous a permis de bien cibler, en fonction des déclarations, du contenu, et des pays de destination", explique à Europe 1, le capitaine Nicolas Kunkel, de la compagnie de gendarmerie fluviale du Rhin. "Il y aura une enquête qui permettra de déterminer si ça a été fait sciemment ou non. Le but de l’opération est de remonter des filières organisées de trafic illicite de déchet."

« D'après la déclaration d'un autre officier de la gendarmerie de Strasbourg, plusieurs de ces containers contiennent des vieux effets personnels à destination du Cameroun. Il y a également plein de pneus usagés et usées », commente Yves Gusinsky de l'Office central de lutte aux atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP). Devant une seconde caisse dégueulant de pare-chocs, pistons et autres ustensiles, l'enquêteur peste. « Ils n'ont pas le droit de mettre ça en vrac. Rien n'est trié, conditionné. Ce ne sont pas des pièces revalorisées destinées à la vente, mais bien des déchets. »

Selon les premières enquêtes, les containers des pneus usagers étaient destinés au Cameroun, et le second des pièces automobiles en vrac avec pour destination finale le Maroc

Considéré comme un délit en France et dans toute l'Union européenne, cela peut être puni de 75 000 euros d’amende et deux ans de prison voir 7 ans s’il s’agit de trafic en bande organisée.

USA, GRANDE BRETAGNE FRANCE… DES ENNEMIS DE L’AFRIQUE




Enrichis grâce à nos ressources humaines et minières, ces états font tout pour empêcher le décollage de l’Afrique, et nourrissent leur croissance sur la pauvreté du continent et ses ressources.
Avec l’arrestation de Laurent Gbagbo, le syndicat du crime international qui contrôle l’ONU au service de son impérialisme donne un signal à combattre par la jeunesse africaine ; Aujourd’hui en Libye il est clairement question de faire partir Kadhafi, ce qui est loin du mandat de l’ONU. Il ne revient pas à ceux là de décider de qui doit être au pouvoir. Si nous laissons passer tout cela SANS REAGIR, à l’avenir, nous devrons assumer et subir un dictat recolonisatif tendant à intervenir sous « l’ingérence humanitaire » pour installer des imposteurs à la tête de nos états et les piller allègrement sous le couvert des résolutions de l’ONU, des résolutions obtenues comme nous savons. Ce mercredi, le ministre français de la défense Gérard Longuet répondait aux questions de la commission des affaires étrangères à l’assemblée nationale, et un député lui a posé cette question « Maintenant que nous avons fait le ménage, allons nous partir de côte d’ivoire et laisser les autres en profiter ? je veux parler des Chinois » il ne s’agissait donc que de ça !!!
Il s’agit désormais de mettre fin à l’imposture internationale des puissances impériales qui utilisent nos ressources pour fabriquer leurs bombes entre autre. Selon nos sources, une gigantesque réserve d’uranium vient d’être découverte au Cameroun. Il s’agit pour la jeunesse Africaine de s’ériger contre cette imposture et la combattre fermement. Une association panafricaine vient ainsi de voir le jour dans cette optique, LES JEUNESSES ACTIVES CONTRE L’IMPERIALISME OCCIDENTALE (JACIO) contre l’impérialisme occidentale et le pillage de l’Afrique ; qui sera une plate-forme de veille et de sécurité mettant tous les jeunes patriotes africains en réseau afin de combattre tout acte impérialiste sur le sol africain.

Cameroun : Biya veut refroidir le chaudron RDPC


Cameroun : Biya veut refroidir le chaudron RDPC
Président du RDPC, le parti au pouvoir, Paul Biya devait être reconduit à sa tête au terme de son mandat, en juin. Mais le chef de l'État pourrait plutôt placer son premier ministre. Objectif : calmer les dissensions internes.

L'actualité internationale et africaine semble peser sur les tractations autour de la tenue, en juin, du congrès extra-ordinaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Cette manifestation, préparée par le secrétaire général du comité central, René Emmanuel Sadi, devait permettre la reconduction de Paul Biya à la présidence du parti, dont le mandat s'achève le 5 juin. Mais cette pers-pective n'enchante pas vraiment les barons du RDPC, soucieux de plus de modernité en ces temps de revendications démo-cratiques en Afrique.

Plusieurs d'entre eux, notamment ceux qui, en 2008, avaient ouvertement critiqué l'abrogation de l'article 6.2 de la Constitution sur la limitation du nombre de mandats présidentiels, s'opposent à une nouvelle reconduction du chef de l'État à la tête du RDPC. Histoire de manifester leur volonté d'ouverture. Cette prise de position est toutefois reje¬tée en bloc par les dignitaires béti de la formation politique, à commencer par ceux du Sud conduits par le secrétaire à la communication, Jacques Famé Ndongo.

Alors que ces tendances antagonistes déchirent le RDPC, Biya souhaite contenir la marmite RDPC. Selon nos sources, il envisagerait de céder son poste à son premier ministre anglophone Philémon Yunji Yang. Sur cette question, il aurait bénéficié des conseils de la diplomatie américaine à Yaoundé. Partenaire stratégique du Cameroun, les États-Unis suivent d'ailleurs de très près l'évolution politique de ce pays. Reste que le scénario concocté par Biya pourrait éveiller une querelle pour le leadership du RDPC. Des personnalités comme le ministre de la défense Alain Edgar Mebe Ngo'o, le secrétaire général du RDPC, René Emmanuel Sadi, et le secrétaire général à la présidence de la République, Laurent Esso, convoitant le poste.
Source : La lettre du continent, n° 609

jeudi 14 avril 2011

Appel des « intellectuels chercheurs », l'imposture


Certaines époques ne sont pas dignes de leurs grands hommes.
Des noms d'enseignants décédés depuis plus d'un an figure dans la liste.

mercredi 13 avril 2011

Le Ballon d'or du Mondial de Maradona fondu en lingots par la Camorra


Selon le quotidien italien Il Corriere del Mezzogiorno, le Ballon d’or de la Coupe du monde de football 1986, remis à Diego Maradona, a fini fondu en lingots par la mafia napolitaine, la Camorra. Une révélation faite par Salvatore Lo Russo, le capo (chef de clan) du quartier de Miano, au nord de Naples, traduit en justice pour trafic de drogue.

Ce dernier a expliqué lors d’une audience préliminaire, dont des extraits sont cités par le journal, avoir aidé Maradona, en 1990, à récupérer une douzaine de montres de valeur qui lui avaient été dérobées et avoir tenté de faire la même chose pour son Ballon d’or. Ce trophée avait été volé en 1989 lors d’un cambriolage commis par la mafia à la Banco di Napoli, et Lo Russo était prêt à verser une somme de 15 millions de lires pour le récupérer, mais celui-ci avait déjà été fondu en lingots d’or.

Selon le quotidien Il Fatto Quotidiano, qui cite des extraits de son procès-verbal d’audition, Salvatore Lo Russo a déclaré:

«Je suis devenu un ami proche de Maradona, qui a souvent fréquenté ma maison et affirmait apprécier ma compagnie. A quelques reprises, il m’a demandé si je pouvais lui trouver de la cocaïne pour sa consommation personnelle.»

Il a également affirmé au juge qu’une des montres qu’il a récupérées n’appartenait pas à Maradona et qu’il l’a donc donnée à Pietro Pugliese. Ce garde du corps du numéro 10 argentin, accusé d’avoir été un tueur pour le compte de la Camorra avant de devenir un «repenti», a raconté dans le passé à la justice que Maradona et d’autres joueurs du Napoli se seraient «couchés» lors des dernières journées du championnat d’Italie 1988 pour que le Milan AC soit champion, à la demande de l’organisation qui ne voulait pas avoir à honorer tous les paris faits sur Naples. Dans ce contexte, le vol des montres aurait constitué un avertissement lancé à Maradona.

Le Ballon d’or de la Coupe du monde, qui récompense le meilleur joueur de la compétition, ne doit pas être confondu avec le Ballon d’or créé par l’hebdomadaire français France Football, qui sacre le meilleur joueur de l’année. S’il avait été éligible, Maradona l’aurait emporté à coup sûr en 1986, année où il gagna la Coupe du monde et lança le Napoli sur la voie de son premier scudetto, remporté au printemps 1987. Mais à l’époque, seuls les joueurs européens pouvaient concourir pour le trophée, et c’est le Soviétique Igor Belanov qui l’emporta.