presse force one

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informations, investigations, analyses

lundi 28 février 2011

CORRUPTION POLITIQUE OU VINDICTE POLITIQUE





Kah wala a-t-elle perçue soixante six millions du pouvoir pour battre Campagne ?
Des sources proches des services de renseignement indiquent que la responsable de Cameroun Obosso aurait en effet perçue 66.000.000 FCFA pour la campagne qu’elle mène contre son ancien parti politique et surtout pour les inscriptions sur les listes. La stratégie étant de faire comme le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise, c'est-à-dire à quelques heures de la fermeture de la Campagne, donner une consigne de vote.
Cette information prend de plus en plus de l’ampleur et des documents (vrais ou faux ?) circulent pour convaincre les plus septiques…
Tata Kah Wala dis-nous hein si tu a mangé à table !!!

samedi 26 février 2011

PAULINE BIYONG ENTRE LE MARTEAU ET L'ENCLUME


Cette militante de la société civile inquiète les deux camps:
du côté du pouvoir, on la soupçonne de ne pas choisir clairement son camp, et du côté de l'opposition elle est étiqueté comme la taupe du pouvoir avec ramification en haut lieu.

Pourtant Pauline Biyong qui depuis plus d'un an organise tous les jeudis à la cité verte le club de la pensée à travers la ligue pour l'éducation de la femme et de l'enfant, et un élément essentiel dans dispositif du mouvement social.Les jeunes et les autres lui font confiance et lui confie leur préoccupation, ce qui fait d'elle un centre d'intérêt important. Elle a été faite chevalier dans l'ordre du mérite français.
Quant à savoir quelle est son camp, en tout cas, elle ne vous le dira pas.

jeudi 24 février 2011

Comment va le Cameroun ?


À neuf mois de l’élection présidentielle camerounaise, le pays de Paul Biya hésite toujours entre dynamisme et somnolence. Plongée au cœur d’une société qui peine à libérer ses énergies.

Il paraît qu’il y a, au Cameroun, en octobre de cette année, une élection présidentielle. Il paraît, car autant le dire tout de suite : les jeux, sauf accident, sont faits. Paul Biya, 78 ans le 13 février, candidat (qui en doute encore ?) à sa propre succession pour un nouveau septennat, n’a par-devers lui aucun adversaire susceptible de lui porter ombrage, si ce n’est sa propre santé. Or, de ce côté-là, tous ceux qui l’ont vu à la mi-janvier lors du comice agropastoral d’Ebolowa jouer les Jacques Chirac d’autrefois, en déambulant pendant des heures de stand en stand sous un soleil de plomb, au cul des vaches et au groin des porcs, peuvent en témoigner : le chef de l’État est en forme. Émasculée, émiettée, engourdie par vingt-huit ans de biyaïsme, l’opposition camerounaise se dirige résignée vers le scrutin à un seul tour comme on va à l’abattoir. Que peuvent espérer, face au rouleau compresseur du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti-État, des personnalités aussi estimables que l’avocat Bernard Muna, l’activiste Kah Walla, les outsiders Louis Tobie Mbida, Hubert Kamgang, Christopher Fomunyoh, ou même le « Chairman » John Fru Ndi, dont l’image d’opposant historique et intransigeant s’est quelque peu brouillée depuis qu’il semble avoir pris goût aux audiences présidentielles ? Un score de figuration pour les uns, une candidature de témoignage pour d’autres, voire une posture monnayable en vue de lendemains ministériels.

« La décomposition du paysage ¬politique camerounais est telle, confie un diplomate en poste à Yaoundé, que le pouvoir n’aura nul besoin d’arranger les résultats, comme cela a pu se faire dans le passé. Le véritable test sera celui du taux de participation. Face à un scrutin sans enjeu véritable, nombre d’électeurs pourraient choisir l’exit option : l’abstention. »


La perspective d’une victoire annoncée de Paul Biya, si elle tétanise l’opposition, a aussi pour effet de vitrifier les ambitions du quatuor des dauphins présumés ou putatifs dont l’opinion cite volontiers les noms – au grand dam de ces derniers, pour qui évoquer la succession du patriarche d’Etoudi revient à parler de corde dans la maison d’un pendu. Le vice-Premier ministre et ministre de la Justice Amadou Ali, le ministre d’État chargé de l’Administration territoriale Marafa Hamidou Yaya, le secrétaire général du RDPC René Sadi et le secrétaire général de la Présidence Laurent Esso devront donc continuer à faire preuve d’une infinie patience à la table de ce jeu de poker menteur tout empreint de dissimulation qu’est l’après-Biya – si tant est, bien sûr, qu’il s’agisse là de leur objectif.


Reste le scénario à la mode. Celui d’une contagion tunisienne ou égyptienne, à laquelle la presse camerounaise s’est beaucoup intéressée ces derniers temps. Un pouvoir apparemment inamovible, une opposition réduite aux acquêts, de fortes inégalités sociales : le parallèle est tentant. Mais, jusqu’à preuve du contraire, inopérant. Il n’existe encore au Cameroun ni syndicats, ni société civile, ni classe moyenne, ni jeunesse diplômée suffisamment développés, vigoureux et politiquement conscients pour transcender les clivages régionaux et communautaires. Comme on le lira ci-après, ce ne sont pas les sujets de mécontentement qui font défaut, ce sont les munitions. L’atonie camerounaise a donc encore de beaux jours devant elle, et Paul Biya, un boulevard pour, enfin, réveiller la belle au bois dormant de l’Afrique centrale. Le veut-il vraiment ? Tout le problème est là…

CAMEROUN: QUAND LE PRESIDENT PASSE LE PEUPLE TREPASSE


Ce documentaire raconte le calvaire des populations de Yaoundé qui habitent ou qui ont des commerce sur l'axe de passage de Paul Biya.

mercredi 23 février 2011

FONDS C2D LA FACE CACHEE D'UNE GESTION CALAMITEUSE DES PROJETS COTE CAMEROUNAIS AUCUNE LISIBILITE




SOCIETE CIVILE VEUT VOIR CLAIRE DANS LA GESTION DES PROJETS C2D COTE CAMEROUNAIS

La coordinatrice du STADE-C2D (secrétariat technique d'appui à la mise en œuvre du C2D) Madame Dogmo (photo) refuse systématiquement de donner l'information tant aux journalistes qu'aux associations.

Le rassemblement de la jeunesse Camerounaise qui souhaite éditer un rapport sur l'impact du C2D selon la vision de la jeunesse (pour voir la part de prise en compte des jeunes dans ces projets) s'est vu rabrouer ce matin.En effet, l'organisation avait saisit l'AFD qui l'a orienté vers cette cellule dirigée par Madame Dogmo.



EXTRAITS


"JE N'AI PAS A RÉPONDRE AUX SOLLICITIONS DE L'AFD...SI VOUS VOULEZ DES INFORMATIONS, ÉCRIVEZ AU MINISTRE DES FINANCES ET AU MINPAT...EN PLUS NOUS NE SAVONS PAS L'USAGE QUE VOUS ALLEZ EN FAIRE...SUIVEZ L'ORTHODOXIE ADMINISTRATIVE, ELLE VOUS RECOMMANDE DE SAISIR D'ABORD LE MINEFI ET LE MINPAT...C'EST VRAI, TOUT CAMEROUNAIS PEUT AVOIR ACCES A CES INFORMATIONS, MAIS IL FAUT PASSER PAR EUX...ET PUIS RETENEZ QUE JE N'AI PAS D'INSTRUCTION A RECEVOIR DE L'AFD PARCE QUE C'EST LA FRANCE QUI FINANCE...NOUS NE SOMMES PAS LA FRANCE, JE REPRÉSENTE LE GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS...IL N'Y A PAS DE SECRET ENTRE L'AFD ET NOUS, L'AFD C'EST NOUS, NOUS AVONS TOUTES CES INFORMATIONS...MAIS NOTRE HIÉRARCHIE DOIT DONNER LE QUITUS...MADAME DOGMO NE SE LÈVE PAS UN MATIN ET SE MET A DISTRIBUER L'INFORMATION COMME ÇA...PARCE QUE VOUS ALLEZ FAIRE UNE INTERPRÉTATION ERONNEE DE CES INFORMATIONS..."

Plutôt décapant non ?


a-t-elle entre autre lancé dans une arrogance qui frise le manque de respect.(l'entretien qui a été enregistré au téléphone portable sera mis dans les jours prochains à la disposition de la presse.

Si côté français des informations sont disponibles en tant réel, côté Camerounais, on a l'impression que la bonne gouvernance est un vœux pieu. Que cache le gouvernement Camerounais à propos de certains projets C2D ? c'est la question que suscite l'attitude du STADE au bon sens.

lundi 21 février 2011

GREGOIRE OWONA DRESSE LES JEUNES LES UNS CONTRE LES AUTRES


COMMUNIQUE

Le jeunesse Camerounaise condamne fermement les propos de Monsieur Gregoire Owona, secrétaire général adjoint du RDPC et Ministre délégué chargé des relations avec les assemblées.

En effet, intervenant dans un débat sur les tracts qui appellent les jeunes à la révolte, le Ministre a déclaré, « les jeunes qui descendront dans la rue trouveront en face d’eux d’autres jeunes pour leur dire non ! »
Le rassemblement de la jeunesse Camerounaise condamne ces propos qui dressent les jeunes les uns contre les autres

PRODUIT INFLAMMABLE

La jeunesse est un véritable produit inflammable, et nous estimons que des membres du gouvernement devraient prendre du recul dans des contextes aussi délicat, et la jeunesse Camerounaise est unie et ne prêtera pas le flan à ces excitations à l’affrontement. Cette sortie malheureuse témoigne de la fébrilité de certains qui craignent plus pour leurs avantages que pour le Cameroun. Nous demandons au gouvernement de garder son sang froid.

JOUER AVEC LE FEU
Quand la jeunesse est en colère et se met en mouvement, c’est spontanément et non à partir d’une certaine organisation ou manipulation comme certains se plaisent à dire pour tout justifier. Monsieur le Ministre, occupez –vous des jeunes , vous avez mieux à faire que de les dresser les uns contre les autres.

dimanche 20 février 2011

La consommation d'alcool, un fléau mondial


La consommation d'alcool, un fléau mondial

D’après un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la consommation d'alcool est un fléau mondial qui nécessite la mise en oeuvre de politiques publiques plus déterminées.

L’usage nocif de l’alcool entraîne 2,5 millions de décès chaque année, indique ce rapport.

On définit l’usage nocif de l’alcool comme une consommation excessive au point qu’elle entraîne des dommages pour la santé et souvent également des conséquences sociales indésirables.

4% des décès dans le monde sont dus à l'alcool
L’usage nocif de l’alcool a de nombreuses répercussions sur la santé publique, on estime que près de 4% des décès dans le monde sont liés à l’alcool : traumatismes, cancer, maladies cardio-vasculaires et cirrhose du foie.

Au plan mondial, 6,2% des décès d’hommes sont liés à l’alcool contre 1,1% des décès de femmes.

En Fédération de Russie et dans les pays voisins, un homme sur cinq meurt de causes liées à l’alcool.

320 000 jeunes gens âgés de 15 à 29 ans meurent chaque année de causes liées à l’alcool, ce qui représente 9% de la mortalité totale dans ce groupe d’âge.

Enfin, on note une hausse importante de l'alcool en Afrique et en Asie.

Des politiques publiques nationales trop timides
Pour l'OMS, trop peu de pays ont recours à des politiques efficaces pour prévenir la mortalité, la morbidité et les traumatismes liés à l’usage de l’alcool.

Depuis 1999, date à laquelle l’OMS a commencé à rendre compte des politiques en la matière, au moins 34 pays ont adopté un type quelconque de politique officielle pour réduire l’usage nocif de l’alcool.

Les restrictions sur la commercialisation de l’alcool et sur l’alcool au volant sont de plus en plus nombreuses, mais aucune tendance claire ne se dégage concernant la plupart des mesures de prévention.

Mais beaucoup de pays n’ont mis en place que des programmes de prévention et des politiques de faible portée.

Vers une stratégie mondiale de lutte contre l'alcool
En mai 2010, une stratégie mondiale mondiale pour réduire l’usage nocif de l’alcool a été approuvée par les États Membres de l’OMS.

Elle préconise l'adoption :

* de mesures fiscales visant à réduire la consommation nocive d’alcool ;
* de mesures visant à réduire l’offre d’alcool en réduisant le nombre de points de vente ;
* de l’augmentation des limites d’âge légales pour acheter de l’alcool et de l’application de mesures efficaces contre l’alcool au volant.

La Stratégie mondiale préconise également le dépistage et des interventions brèves en milieu médicalisé pour modifier les modes de consommation dangereux et traiter les troubles liés à l’alcool, de réglementer ou d’interdire la vente de boissons alcoolisées et d’organiser des campagnes d’information et d’éducation qui appuient les mesures efficaces.

La publication du rapport de l'OMS coïncidait avec la fin d’une réunion de quatre jours de responsables d’une centaine de pays travaillant sur le sujet.

Pour faire face aux conséquences sanitaires et socio-économiques des maladies non transmissibles, l’Assemblée générale des Nations Unies organise les 19 et 20 septembre 2011 à New York une réunion de haut niveau sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles.

En prévision de la réunion de l’ONU, la Fédération de Russie et l’OMS organisent la Première Conférence ministérielle mondiale sur les modes de vie sains et la lutte contre les maladies non transmissibles à Moscou les 28 et 29 avril.

Au championnat éthylique mondial, les Moldaves dominent le concours de beuverie. D'après un rapport de l'Organisation mondiale de la santé sur la consommation d'alcool dans le monde en 2005, nos voisins de Moldavie en consomment 18,5 litres par tête –dont, détail effrayant, 10 litres d'eau-de-vie artisanale bricolée clandestinement.
En France [PDF], si ce n'est pas le tord-boyaux qui fait gonfler les foies, mais le bon vieux vin (62% des boissons alcoolisées consommées sur une année), la consommation est aussi une des plus élevées du monde. Chaque Français boit en moyenne 13,7 litres d'alcool par an –un peu au-dessus de la dose annuelle européenne, 12,2 litres [PDF]... et bien loin devant la moyenne mondiale, de seulement 6,13 litres. La consommation française a néanmoins beaucoup baissé depuis les années 1960: en 1961, chaque citoyen français a écopé en moyenne 25 litres de spiritueux!
Les Russes boivent à peine deux litres de plus que les Français (15,7 litres en moyenne) mais ils en meurent bien plus. En Russie [PDF], un homme sur cinq décède à la suite de la consommation d'alcool, alors que c'est le cas pour seulement un homme français sur 20. La faute à des habitudes de consommation plus risquées: ce sont les eau-de-vie, liqueurs et autres vodkas qui remplissent les verres des Russes.
D'après ce rapport, l'alcool cause 2,5 millions de morts dans le monde chaque année, soit 4% des morts en général. Globalement, l'Europe picole plus que le reste du monde (et présente donc plus de risques de santé liée à la consommation d'alcool), comme le montre cette carte de The Economist.
L'Organisation mondiale de la santé définit la consommation nocive d'alcool comme «un usage excessif au point de causer des problèmes de santé et qui inclut souvent des effets sociaux négatifs». Violence, relations sexuelles non-protégées, abandon des enfants, absentéisme au travail... autant de conséquences directes de l'absorption excessive et/ou répétée d'alcool.
Ainsi, c'est selon ces critères de l'OMS qu'à seulement deux litres d'écart, les Russes présentent des risques liés à l'alcool cinq fois plus élevés que les Français. Les pays les plus exposés sont ceux qui éclusent le plus de spiritueux et d'eau-de-vie, comme par exemple la Bosnie Herzégovine. Si les Bosniaques boivent moins de 10 litres d'alcool par an, leurs gosiers accueillent trois quarts d'eau-de-vie en tout, ce qui les amène à être considérés comme appartenant au niveau 3 de risque de santé selon l'OMS.
En revanche, dans des pays à haute consommation d'alcool, mais qui préfèrent le vin (comme le Portugal et l'Espagne) ou la bière (comme l'Allemagne, l'Autriche et l'Irlande où la mousse représente plus de la moitié des boissons alcoolisées), les risques pour la santé ne dépassent pas le niveau 1 de l'échelle de l'OMS.
Le rapport recommande d'augmenter les politiques publiques de prévention, encore trop peu ambitieuses. Plusieurs pistes sont encouragées, comme la réglementation de la publicité pour les alcools, des campagnes de sensibilisation aux dangers de ces boissons ou encore leur taxation.

ELECAM ASPHISIE FINANCIEREMENT




LES BAILLEURS DE FONDS BOUDENT L’ORGANE DES ÉLECTIONS DE PAUL BIYA

« Nous ne sommes plus prêt à investir dans ce sens avec un organe comme ELECAM »

Déclaration ulcérée de deux diplomates hier samedi au cours d’un échange informel lors d’un déjeuner. Conséquence, ELECAM est, on peut le dire, dans la merde.

Ils sont à peine rétribués, certains meurent de faim et de soif dans les bureaux à longueur de journée, d’autres marchent à pied sur des kilomètres pour rejoindre leurs locaux, « grand frère c’est fort, même deux cent suffira juste pour le taxi » c’est un agent d’ELECAM qui, reconnaissant un électeur passé s’inscrire auparavant dans ses bureaux lui pose ce problème.

LES CAISSES SONT VIDES

Par le passé, le PNUD, les Ambassades se mobilisaient pour aider à l’organisation et à la tenue des élections avec le MINATD et l’ONEL, à travers de financements importants tant aux institutions qu’aux organisations de la société civile ; mais il était question qu’à l’avenir, le Cameroun se conforme au standard international d’une élection crédible en mettant sur pied une commission électorale indépendante, ou tout au moins un organe neutre. La coloration 100% RDPC parti au pouvoir, irrite les bailleurs de fonds, l’opposition est en colère, la société civile hurle, la jeunesse est démobilisée (le rassemblement de la jeunesse Camerounaise a interrompu sa Campagne d’inscription des jeunes sur les listes électorales), car les dés du jeu démocratique sont pipés.

PAUL BIYA DANS L’IMPASSE

Le président sortant qui veut encore gagner les élections est bien mal parti. Dans les cercles diplomatiques, le regard est réprobateur. Non seulement les observateurs pourraient ne pas reconnaitre les résultats, mais en plus son pouvoir sa légitimée et même sa légalité seraient remis en cause par les Camerounais, rendant le pays ingouvernable. Déjà, des forces endogènes et exogènes s’activent pour qu’on n’arrive pas à une élection avec Paul Biya dans la course. Le rapport de force pourrait s’inverser, obligeant l’homme du 06 novembre à des concessions, car il a jusqu’ici fait ce qu’il voulait à cause de la veulerie et de la passivité de l’opposition, de la jeunesse et de la société civile en générale….

mercredi 16 février 2011

HORREUR A YAOUNDE


HORREUR A YAOUNDE


Des jeunes filles séquestrées à l’hôtel Franco pour avoir refusées de se livrer sexuellement aux expatriés lors de l’élection Miss jeune Cameroun 2011.

Le rassemblement de la jeunesse Camerounaise vient de saisir la direction de la sécurité du territoire.

mardi 15 février 2011

DIPLOMATIE : LE DEUXIEME CONSEILLER DE L’AMBASSADE DES USA EN CONSULTATION STRATEGIQUE CE JOUR AU MINREX




Tout le monde veut savoir la version officielle à propos du grand manitou.

Tout le monde semble fébrile se matin de lundi 14 février 2011 à la Direction des nations Unis du MINREX (Ministère des relations extérieures). De conciliabules en conciliabules, le personnel commente une visite attendue. En effet, selon notre source, le deuxième conseiller de l’ambassade des USA habitué des lieux et dont la visite d’ordinaire ne provoque pas autant de préparation vient s’enquérir de la position officielle du Cameroun quant à une information dont les contours restent indéterminés. En effet, le grand Manitou qui devait recevoir l’ambassadeur Robert P. Jackson a repoussé la cérémonie. La raison tombe sous le sens quand on sait le bruit sourd qui court en rapport avec son état de santé.
Après une demi-heure, le deuxième conseiller de l’ambassade est reparti avec le tralala officiel « tout va bien, il s’agit d’un contre temps d’agenda »

lundi 14 février 2011

Au Cameroun, les détournements de fonds publics atteignent au moins 2,8 milliards d'euros




Environ 2,8 milliards d'euros de recettes publiques ont été détournées entre 1998 et 2004 au Cameroun, selon un document de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC) élaboré par la Commission nationale anti-corruption (public).

Environ 2,8 milliards d'euros de recettes publiques ont été détournées entre 1998 et 2004 au Cameroun, selon un document de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption (Snlcc) élaboré par la Commission nationale anti-corruption (public), obtenu jeudi par l'AFP. "Le montant des ressources de l'Etat du Cameroun ayant été distraites entre 1998 et 2004" est évalué "à 1.845 milliards de FCFA (2,8 milliards d'euros)", soit "une perte annuelle de 300 milliards de FCFA (457,3 millions d'euros)", indique le document officiel la Snlcc.

"Dans le secteur forestier en particulier, une enquête menée par (les ONG) Greenpeace, Forest Monitor et le Centre pour l'Environnement et le Développement (CED) a estimé à 100 milliards de FCFA (152,4 millions d'euros) la moyenne de la perte annuelle accusée par l'Etat (...) du fait de l'exploitation forestière illégale", selon le texte.

Le Cameroun est perçu comme un des pays les plus corrompus au monde, selon Transparency international. Pressé par les bailleurs de fonds, le gouvernement a lancé une opération Epervier de lutte contre la corruption qui a déjà abouti à la condamnation à de lourdes peines de prison de plusieurs personnalités, dont d'ex-ministres et anciens dirigeants d'entreprise publique.

Politique inefficace

Toutefois, le document souligne que "de l'avis des experts et observateurs avertis, les reformes institutionnelles ainsi que les sanctions prises par le gouvernement pour réprimer les actes de corruption ne se traduisent pas par un recul significatif de ce phénomène".

Le gouvernement espère officiellement que le Cameroun sera à l'horizon 2015 "un pays où l'intégrité constitue une valeur capitale pour tout citoyen, avec une croissance économique fondée sur le travail bien fait, distribuée de manière équitable". La Stratégie a ciblé 10 secteurs où des actions de lutte contre de la corruption doivent être menées prioritairement, notamment le budget d'investissement public, les marchés publics, les finances et les forêts.

Il est aussi demandé au président Paul Biya de signer le décret d'application de l'article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs des commis de l'Etat et hautes personnalité de la République. Cette disposition a été introduite en 1996.

dimanche 13 février 2011

Des doutes sur l’Etat de santé du chef de l’état




Des doutes sur l’Etat de santé du chef de l’état
Le président de la république selon des sources dignes de foi ne se porterait pas bien
Le dernier « bref séjour » de Paul Biya à l’étranger aurait servi à un check up partiel de santé.

En effet, des sources digne de foi affirment que l’homme du 06 novembre aurait subit une transfusion générale sous anesthésie, d’où le doute qui s’installe dans l’opinion depuis son retour précipité sur le Cameroun, et les questions sur sa volonté ou non de se représenter.

Marafa Hamidou Yaya perçu comme celui qui pourrait éventuellement succéder à Paul Biya fait l’objet d’un lynchage en règle dans le sérail ; on le fait passer pour l’homme des français ; ce qui ne plait pas beaucoup aux américains qui eux préfère quelqu’un d’autre. Mais au final , il appartient aux Camerounais d’en décider.

LE CAS ENOH MEYOMESSE



LE CAS ENOH MEYOMESSE

Le prolifique écrivain historien Enoh Meyomesse a de nouveau été interdit sans raison de sorti de territoire vendredi dernier à l’aéroport international de Douala.

On se retrouve dans une certaine époque d’un certain régime où on retrouvait son nom à l’aéroport selon le bon vouloir du président fondateur. Enoh Meyomesse compte porter plainte contre l’état du Cameroun dès lundi 14 février 2011.

Selon des observateurs de la vie politique national, la fébrilité du régime de Yaoundé quant à une éventuelle insurrection est telle qu'on veut avoir des boucs émissaires à qui faire porter le chapeau au cas où. Enoh Meyomesse ayant été déjà annoncé dans une histoire de coup d'état, on voudrait le garder sur place afin de l'indexer le moment venu.

vendredi 11 février 2011

CAMEROUN : LA LEGENDE ETO'O EST-ELLE ENCORE UTILE ?


CAMEROUN : LA LEGENDE EST-ELLE ENCORE UTILE ?
A l’issue de match Cameroun-Macédoine, on a de la peine à imaginer Eto'o Star planétaire, sur ce terrain de patate ; le Capitaine de l’équipe national était complètement transparent.
Arrivé en jet privé en compagnie de son coéquipier en club Pandev, on se serait attendu que le Capitaine nous offre le meilleur de lui-même. Le Cameroun l’a certes emporté face à la modeste Macédoine après la sortie de la légende, mais on sent bien que cette équipe a du mal à porter le nom de Lions Indomptables.

Samuel Eto’o , contrairement à Didier Drogba, donne des signes de crépuscule. Nous restons nostalgiques de l’époque où on retrouvait l’attaquant partout sur le stade.

Il nous a tout donné, c’est vrai, il a fait son temps, c’est encore vrai. Meilleur buteur de tous les temps de l’histoire des lions indomptables et de la CAN, Samuel Eto’o aujourd’hui pourrait tout nous reprendre pour la perspective. Il est peut être temps de penser à quitter l’équipe national et de continuer en club où un encadrement offensif facilitateur lui permet encore de rester utile pour l’inter. Comme toutes les légendes, celle de Samuel Eto’o, a un début et une fin.

dimanche 6 février 2011

Nouveau pont sur le Wouri Le coût qui scandalise la jeunesse


Nouveau pont sur le Wourri

Le coût qui scandalise la jeunesse.Des sources proches de l'ambassade de Chine soutiennent que les chinois ont proposés de construire l'ouvrage en offrant de financer quatre vingt pour cent, alors que le marché qui revient finalement à nos amis français coûtera plus de cent milliards, 119 milliards.
Les travaux de construction d'un nouveau pont sur le Wouri démarrent en octobre prochain. L'annonce en a été faite aujourd'hui par le chef de division des normes et de la qualification au ministère des Travaux publics devant les membres du Gicam.
Selon monsieur Bernabé Ahanda, le coût de cet ouvrage est estimé à 119 milliards de francs Cfa. 65 milliards viendront de l'AFD, l'agence française de développement. Le reste sera financé par l'Etat du Cameroun qui puisera dans les sous de son dernier emprunt obligataire.
Les travaux qui vont durer trois ans, comprennent également la construction de pénétrante ouest (Bonabéri) et Ouest. Le coût de ces travaux additionnels est estimé à 40 milliards de francs Cfa.

Voilà un projet que les chinois devaient financer à hauteur de plus de 80%, les gouvernants vont donner le contrat aux français et cherche la moitié par emprunt obligataire.



PRECEDEMENT SUR LE MËME SUJET


Pour les français, ça devrait être une cause acquise. N’est-ce pas eux qui avaient construit le vieux pont dans les années cinquante par l’entreprise Dragage ? Mais depuis, la globalisation a apporté les perturbations dans les relations économiques nord-sud. Le monopole des marchés s’est envolé. Des sources bien informées indiquent que depuis juillet 2010, les Français et les Chinois se disputent le marché de construction du pont sur le wouri.
Le 26 juillet 2010, un conduit d’eau de Camwater a explosé et a endommagé la chaussée sur le pont du Wouri. Paralysant la circulation pendant plusieurs jours. Nyetam Nyetam le secrétaire général au ministère des travaux publics en visite sur les lieux, a laissé entendre, comme par coïncidence, que la construction du second pont sur e fleuve wouri était une fois de plus à l’ordre du jour. Et que le démarrage des travaux n’était plus qu’une question de jours ou de semaines. Une information parallèle que l’ambassadeur de France au Cameroun est venu confirmée au clan traditionnel Ngondo de Douala.
Depuis on attend. Entre temps, Français et Chinois se livrent une rude bataille pour arracher ce marché bien juteux. Avec de fortes chances que l’on retombe dans les travers du passé. Le système est miné par les enjeux qu’il est difficile de tirer les leçons des erreurs du passé. Car parlant de la société Udecto, qui a gagné le marché de réfection du vieux pont sur le wouri elle a montré ses limites. Sa réputation est ternie par le fait qu’il avait abandonné les travaux sans laisser trace, en suite les récents incidents de la fuite d’eau du tuyau de camwater sont venues éclabousser la situation des anciens acquérants supportés par la France. On se souvient que la réfection de ce pont a coûté finalement plus d’argent que construire un nouveau. Que de duperie !
Pour la petite histoire, en 2003, lorsque la réfection du pont sur le wouri devient incontournable, car construit depuis l’ année 1955, le gouvernement camerounais, après avoir obtenu de l’Agence française de développement (Afd) le financement partiel des travaux, lance un appel d’offre international. Les entreprises de travaux publics se bousculent pour soumissionner. Parmi elles, une certaine Union des entreprises de construction du Togo (Udecto), une société de droit togolais, mandataire qui bénéficie de solides appuis intéressés dans la haute administration française. Elle doit se mettre dans un groupement conjoint avec Etic International, une entreprise de droit français. Sur le plan financier, Udecto présente l’avantage de soumissionner à 10 milliards F cfa, hors taxes. Le deuxième soumissionnaire ne vient qu’avec 14 milliards F Cfa. Sur le plan technique, les documents signalent qu’Udecto a déjà réalisé des travaux sous-marins un peu partout en Afrique. Et, de ce point de vue, présente un profil acceptable pour effectuer les travaux de réhabilitation sous le pont et dans l’eau. Mais elle ne présente aucune garantie pour les travaux sur le pont, notamment poser le tabler. Etic et Udecto comme Pierre et Paul !
Sur le plan technique précisément, les ingénieurs camerounais émettent de sérieuses réserves quant au choix de l’entreprise togolaise. L’avis de l’Afd est requis. Elle insiste afin qu’Udecto soit retenue. Malgré tout. Le 22 avril 2003, le marché est conclu entre le gouvernement camerounais représenté par Pierre Moukoko Mbonjo (Premier ministère), Dieudonné Ambassa Zang (ministère des Travaux publics), d’une part, et le groupement Udecto/Etic International, respectivement représenté par Christian Vander Elst et Jean Marc Versplaetse, d’autre part. L’adjudicataire du marché prend alors des engagements fermes : « Nous nous engageons à unir nos moyens techniques et nos efforts pour réaliser les travaux et à commencer conformément à la date de départ contractuelle du délai de (28) vingt huit mois, à compter de la date fixée par l’ordre de service qui prescrira de les commencer ». Les travaux qui débutent le 16 juin 2003 doivent prendre fin le 17 octobre2005.
Quelques mois seulement près le démarrage des travaux, les spécialistes vont rapidement se rendre compte qu’Udecto n’est pas à la hauteur de la tâche qu’on lui a confiée. A l’approche de l’échéance d’octobre 2005, non seulement Udecto ne peut pas livrer le chantier, mais elle demande plutôt une rallonge du budget. Le gouvernement camerounais est contraint de saisir le matériel et de suspendre les prestations d’Udecto, obligée de quitter le Cameroun par la fenêtre. La suite des travaux est confiée à un groupement d’autres entreprises plus outillées qui étaient pourtant sur la ligne de départ depuis le début.
Certains spécialistes ont laissé entendre que la réfection de ce pont a finalement coûté plus cher que la construction d’un nouveau. Conclusion, l’Afd (le bailleur de fonds) avait joué un rôle trouble et pas du tout innocent, en imposant Udecto. Rien n’indique que l’histoire ne peut pas se répéter avec une autre entreprise aujourd’hui, lorsqu’il faudra lancer les travaux du nouveau et second pont. En attendant, nous allons rencontrer un urbaniste qui apprécie l’opportunité et examine les contours de ce nouvel ouvrage.

mercredi 2 février 2011

LA MEMOIRE DE L'HISTOIRE


La mémoire de l'histoire reste indélébile.

LUTTE CONTRE L'HOMOSEXUALITE AU CAMEROUN

Lettre ouverte à Me Alice Nkom

Par Alain AMASSOKA*

Madame,
Dans une interview publiée par le quotidien Le Jour, du Lundi 17 Janvier 2011, vous avez ouvertement critiqué le Ministre des Relations Exterieures, à la limite de l’insulte, concernant la position du gouvernement camerounais sur le financement des associations homosexuelles au Cameroun. Comme il fallait s’y attendre, vous vous êtes répandue à travers certains médias (chaînes de télévision, émettant de la capitale économique du Cameroun) pour défendre votre opinion sur l’existence de cette catégorie sociale. Votre discours, autant le préciser, n’est nouveau ni dans la forme ni dans le contenu.
Avant de vous livrer le fond de ma pensée, je voudrais vous révéler mon identité, et la posture sur laquelle je construis cette réaction. Retenez madame que j’appartiens à cette catégorie de jeunes camerounais qui se situent dans la trentaine d’années et qui nourrit un idéal social basé sur la probité, l’intégrité, le mérite, les valeurs éthiques et morales pour bâtir une République solide et durable. Cette catégorie de jeunes que certains veulent transformer en troupeaux, en bétail de vices pour assouvir leurs calculs pernicieux au détriment d’une génération qui se bat pour résister… et exister.
Voyez- vous Me NKOM, J’appartiens aussi à cette catégorie de jeunes qui sans état d’âme a su résister aux sirènes de l’argent facile, exhibé par de pseudo-mentors qui ont choisi d’émasculer l’Etre et l’Essence des jeunes dans une pauvreté entretenue pour mieux les assouvir. Je ne vous cache pas, que je sers, au même titre que nombreux de jeunes concitoyens, la République, ses valeurs éthiques, morales et citoyennes pour une Nation forte et performante. Par ces lignes, vous apprendrez sans doute à mieux me connaitre.
Après la sortie musclée du Ministre des Relations Exterieures, sur le financement des associations homosexuelles au Cameroun, j’ai suivi avec beaucoup d’intérêt, votre fameux argumentaire que vous essayez de distiller au sein de l’opinion publique. Je choisis, pour les besoins de sources documentaires, de vous répondre, au sujet de cette interview publiée au quotidien Le Jour.
Mais avant, je voudrais relever ici la vacuité et l’amalgame qui caractérisent vos propos. Je vous épargne vos écarts de comportements où vous poussez votre impolitesse au point d’insulter une Institution, celui qui l’a représente, et par delà, toute la République. Bien que vous perdiez de vue que c’est sur la foi de ces mêmes Institutions que vous piétinez, qu’il vous est possible d’exercer votre métier d’avocat, où vous prétendez défendre les valeurs (!?).
Madame NKOM, argument pour argument, vous dites que les engagements du Cameroun dans le domaine des conventions et traités ne sont pas connus du Ministre des Relations Exterieures, et dans votre développement, vous évoquez des financements obtenus par le gouvernement du Cameroun du fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le Paludisme. Vous paraphrasez avec des propos douteux, attribués au Ministre de la Santé Publique, ce qu’il en a dit sur l’utilisation de cet argent. En laissant le soin à cette autorité du gouvernement, d’apprécier l’opportunité ou non de vous poursuivre pour diffamation devant une juridiction, Je voudrais pour votre gouverne que vous vous fixiez sur la compréhension des textes que vous évoquez pour mettre un terme à la confusion que vous voulez créer dans l’esprit des citoyens.
Me NKOM, dans vos propos- sans être précise- vous faites référence, pèle mêle, à la constitution du Cameroun (article 45), la déclaration universelle des Droits de l’Homme qui fait partie du bloc de constitutionnalité ainsi que la protection des minorités et du domicile. Hormis la déclaration universelle des Droits de l’Homme sus-citée, vous ne citez aucun instrument juridique international que le Cameroun aurait ratifié et qui protège le Droit des homosexuels. Sans être juriste, (notez que je suis journaliste), mes pré- requis de culture générale dans le domaine du Droit et des Relations Internationales me suggèrent quelle que réaction. En assimilant les homosexuels aux minorités qui bénéficieraient de fait, de la protection constitutionnelle ainsi que le mentionne le préambule, au même titre que les populations autochtones par exemple, je vous fais remarquer que vous dévoyez, soit par ignorance, soit par subterfuge la notion de minorité, au sens de la loi camerounaise. Retenez donc chère Maître que les minorités dont il s’agit ici, constituent une catégorie bien déterminée, caractérisée par une communauté de race, de religion et de culture. Par ailleurs, en Droit International précisément, une minorité est un groupement de personnes liées entre elles, par des affinités religieuses, linguistiques, ethniques, politiques englobées, dans une population plus importante qu’est l‘Etat .C’est de ces minorités dont font allusion les textes internationaux de l’ONU et de l’UNESCO (Droits des minorités ethniques, religieuses).Vous me permettez de ne pas développer davantage, sur ce volet, cet exposé pour lequel vous n’avez souscrit aucune rétribution à me reverser. Je me ferais volontiers le plaisir de vous envoyer une facture, si vous souhaitez en savoir davantage. Retenez en un mot que l’usage du concept de minorité pour designer les personnes homosexuelles, n’est pas reconnu en Droit International. Arrêtez le rafistolage et sortez de l‘obscurantisme !!
De plus, Me Alice NKOM, vous évoquez la méconnaissance des instruments juridiques internationaux, ratifiés par le Cameroun et qui ont une valeur supérieure aux lois internes de notre pays. S’il est vrai que la déclaration universelle des Droits de l’Homme fait partie du Droit de constitutionnalité par le jeu de l’article 65 de notre constitution, il reste, chère maître, qu’elle ne fait nulle part allusion à la question de l’orientation sexuelle. Elle se limite, tout comme le pacte international relatif aux Droits civils et politiques à condamner les discriminations fondées sur le sexe, la race, la Religion etc. Même en évoquant l’article 2 de la charte africaine des Droits de l’Homme et des peuples, nous restons sur le même registre. Cette disposition « interdit toute discrimination fondée sur la Race, la Religion, l’Ethnie, la couleur, le Sexe, la Langue ».En résumé, la condamnation des discriminations fondée sur le sexe concerne le genre (gender) mais absolument pas, l’orientation sexuelle. Honte à vous chère maître, parce que vous dévoyez le sens et l’interprétation de cette déclaration. Le faites-vous pernicieusement ou par ignorance ?
Si vous le désirez, poussons la réflexion sur l’une des dernières actualités sur le sujet : « Le protocole de Maputo [qui] n’autorise ni l’avortement ni l’homosexualité » selon la position du gouvernement camerounais (septembre 2009).Même en évoquant l’article 14 de ce protocole, il « ne se dégage aucune orientation licencieuse ou pernicieuse. » Ratifié le 28 Mai 2009 par le Cameroun, ce texte prohibe toutes discriminations à l’égard de femmes, entendu comme « Toute distinction différenciée fondée sur le Sexe, et qui ont pour but ou pour effet de compromettre ou d’interdire la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice par les femmes, quelle que soit leur situation matrimoniale, des Droits humains et des Libertés fondamentales dans tous les domaines de la vie ».Sérieusement, maître Alice NKOM, comment pensez-vous pouvoir pousser la conjecture jusqu’à voir dans ce texte un hymne à l’homosexualité ?Même en forçant l’inclusion des femmes lesbiennes dans cette catégorie- puisqu’il s’agit de protéger la femme dans ses droits de reproduction- il restera les hommes pédés. Qu’allez-vous en faire ? Ou allez-vous les transformer en sexe féminin pour bénéficier de ces dispositions ?
Retenez donc que vos interprétations ne sont qu’ « alternatives », à la vérité dévoyantes.
Plus loin, dans les lignes de votre interview, vous assimilez les homosexuels aux couches vulnérables, au même titre que les malades atteint de VIH SIDA, Tuberculose, Paludisme. A ma connaissance et je vous pose la question si vous le voulez bien, depuis quand l’homosexualité est-elle une maladie ? Si c’est le cas, montrez-moi le traitement clinique qui la guérit. Vous voulez aussi focaliser votre opinion sur la discrimination dont seraient victimes les homosexuels dans notre société. Décidément vous détonnez par votre mauvaise foi. Les homosexuels ne peuvent être nullement considérés comme une catégorie entièrement à part. Cette catégorie n’a aucune existence légale au Cameroun. Ne faites pas l’amalgame entre des individus et une pratique considérée comme déviante, illégale sanctionnée et condamnée par la loi (article 347 bis du code pénal).L’Etat punit toute forme de discrimination conformément aux lois et valeurs de notre société, et protège chaque individu en tant que composante sociale dans ses droits civils et politiques, à condition qu’il soit en règle avec les lois et règlements en vigueur dans notre pays. Les homosexuels sont des hors la loi. Ils sont passibles de poursuites judiciaires, sans plus. Le reste n’est qu’élucubrations.
Dans la même interview, vous vous fendez en émotions à l’idée que l’on vous conteste votre prérogative devant le prétoire. Encore une fois, Me Alice NKOM, vous tentez une autre dérobade. Peut-être vous êtes vous engluée vous-mêmes dans vos propres turpitudes. Vous êtes avocate de profession, personne ne vous conteste l’exercice de défense du client de votre choix. Mais vos frontières se limitent à la surface de votre prétoire. Sinon en fait ? Que défendez-vous ? Les individus accusés d’homosexualité ou l’homosexualité elle-même ? Vous comprenez pourquoi vous êtes la victime de la confusion que vous alimentez de manière malicieuse. La preuve, vous créez et faites créer en 2003, des associations de défense des droits des homosexuels (SID’ADO, ADEFHO) au mépris de la loi, et peut être par légèreté ou inadvertance de l’autorité compétente. Si vous êtes parvenue à passer entre les mailles de la régulation administrative, sachez qu’à tout moment, vos associations peuvent être attaquées devant un juge administratif, voire dissoutes (art.13, alinéa2.loi du 19 déc. 1990) pour exercice illégal et atteinte à l’ordre public… Vraisemblablement, selon nos sources, vous seriez en train de dévoyer-encore une fois -l’objet initial de ces associations qui seraient à l’origine (lors de leur déclaration auprès des services du Ministère de l’administration Territoriale et de la Décentralisation – MINATD) destinés à la défense des malades de VIH SIDA, de couches vulnérables et défavorisées.
Voyez-vous Me NKOM, depuis quatre ans, j’arpente les milieux de jeunes, à travers les campus des universités au Cameroun, par le moyen d’une émission connue sur le petit écran. J’ai le privilège de côtoyer mes congénères jusqu’aux confins de leurs confidences sur le poids des difficultés de leur quotidien. Avez-vous jamais fait un tour dans les dédales de la promiscuité de bonamoussadi ? (zone de résidence universitaire à Yaoundé, rien à voir avec celle des nantis que vous connaissez à Douala).Connaissez vous les odeurs de ces quartiers de prolétaires où résident ces jeunes, chaque jour qui déchantent sur leur avenir? Avez-vous tendu, une seule fois, oreille aux lamentations de ces autres jeunes fragiles et frappés du déséquilibre familial, parfois abandonnés sans le moindre sou pour poursuivre leur scolarité ? Au fait, quels droits défendez-vous ? Ceux de ces jeunes fragilisés que certains pervers réussissent à coups de billets de banque à amadouer dans une vie de débauche ? Mais enfin, de quelles libertés parlez-vous ? Celle de s’auto-détruire ou celle de spolier les valeurs d’une société hétéroclite et riche en essence ? Mais bon dieu ! D’où sortez-vous avec tous ces sacrilèges ? D’Europe, d’Océanie ou d’Amérique, ou de cette Afrique où se situe le Cameroun qui abrite des régions telles la Sanaga Maritime, le Nyong Ekellé, terres d’hommes d’honneur ,intègres, intrépides, à la probité morale incommensurable. Sans être natif de ces régions, comme vous (je suis mbamois d’origine) j’y ai tout de même reçu les fondements de mon éducation. Certains prévaricateurs moraux ont tôt fait d’ériger l’homosexualité en fonds de commerce ou d’y établir un moyen d’expiation de résidus ésotériques et rituels, en transformant des jeunes innocents en porcherie humaine. La naïveté, l’inconscience, mêlées à la précarité morale, spirituelle et surtout matérielle ont poussé ces jeunes congénères dans les bras des prédateurs, tapis dans leur manteau social, qui ont choisi d’avilir ces Etres vulnérables de leur condition humaine.
Me Alice NKOM, l’idée de perdre sans doute le contrôle et la gestion de ce gros pactole des puissances et lobbies étrangers, peut vous donner à vous et vos complices, le tournis. Mais retenez une chose. vous pouvez servir de bras séculiers à des réseaux de pervers en mal de repères, protéger des émissaires débarqués d’occident à l’exemple de cette française, nommée Catherine, venue prétendument en touriste au Cameroun, alors qu’elle venait tourner une caricature de ce qu’elle a appelé documentaire (en réalité, un tissu de conjectures sur les lois et la société camerounaise, méprisant jusqu’à la règle la plus élémentaire, de la déontologie journalistique, à savoir le respect du principe de l’équilibre dans le traitement d’un sujet) ;recevoir des mannes de quelque nature que ce soit pour soutenir cette abomination, il reste que la société camerounaise ne veut pas de l’homosexualité. Evitez donc de transformer les jeunes en dépotoirs d’une activité ignoble qui annihile et avilit l’Etre humain dans son essence.
Je vous annonce pour terminer, la création dès ce jour, de l’Association nationale de lutte contre l’homosexualité, et de promotion de l’éthique et des valeurs citoyennes. Nous n’aurons pas les financements de vos mentors et protégés, mais nous aurons l’appui des volontés des camerounais touchés dans leur intégrité, prêts à protéger leurs progénitures et pérenniser leurs descendances. Figurez-vous madame, deux semaines après votre incartade dans les médias ,1225 personnes ont exprimé leur adhésion. Vous êtes avertie.
Tous mes hommages.

Alain AMASSOKA
* journaliste/producteur audiovisuel
Diplômé de l’ESSTIC

mardi 1 février 2011

Voici pourquoi le régime de Yaoundé redoute Mila Assouté


L'homme a flirté avec le pouvoir et maitrise toutes les magouilles que cache le régime: Extrait:

....le fils du chef de l'Etat, Franck Emmanuel Biya, déjà présenté par le Ccfd comme le propriétaire d'une luxueuse villa sur la Côte d'Azur, est impliqué dans des "marchés fictifs" au Cameroun. "Le Rdmc va remettre au secrétaire général du Rdpc ces bons de commandes", a déclaré Mila Assouté, avant de confier devant les caméras, sur insistance de l'interviewer, une série de documents à Daily Smith. "Il s'agit de neuf bons de commandes. Nous avons des soupçons sérieux sur ces marchés", a affirmé le leader du Rdcm.

Opération épervier
Selon ce dernier, lesdits marchés ont été confiés aux sociétés "Sgi, Gtc, Ctk et Cwc. Vous pouvez vérifier à qui elles appartiennent" ! Et de poursuivre : "Les comptes sont logés à la Cbc [Commercial Bank of Cameroon]", une institution bancaire du groupe Fotso. En effet, même s'il reconnaît que "Franck Biya est discret, respecte les Camerounais par rapport aux fils d'autres chefs d'Etat", Milla Assouté pense que tout ceci "n'est pas une absolution pour dire que ses entreprises travaillent mieux que celles des autres Camerounais"...

Extraits Mutations / Lundi 13 Juillet 2009