presse force one

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informations, investigations, analyses

mercredi 14 décembre 2011

ORANGE CAMEROUN UN ESCLAVAGE FRANCAIS ?

http://www.youtube.com/watch?v=roiR_C6CYqU&feature=mfu_in_order&list=UL


Je vais vous proposer dans les prochaines minutes des témoignages audio de plusieurs jeunes qui travaillent pour le commando SIM ORANGE (il s'agit de ces jeunes que nous rencontrons partout dans les rues avec des vieux tricots ORANGE, proposant des carte SIM à la criée.
Orange leur propose 25.000 FCFA le mois et paye après deux mois...Ces salaires sont revus à la hausse en fonction des ventes mais ORANGE le fait très rarement...il y en a qui y travaillent depuis 14 mois pas de contrat de travail, pas de CNPS...
Monsieur Essomba était le coordinateur du commando ORANGE SIM depuis quelques semaines il a été remplacé par une dame qui pratique la grande mafia inhumaine...Ces jeunes ménaces de boycotter les stands de ORANGE à YAFE

lundi 12 décembre 2011

INSTRUCTION: MESSENGUE AVOM CHEZ LE PROCUREUR DEMAIN

INSTRUCTION:
MESSENGUE AVOM CHEZ LE PROCUREUR DEMAIN

C'est pour la seconde fois que l'ex ministre des travaux publics rencontre le procureur à propos du dossier à charge de la CONAC sur la gestion des fonds destinés aux travaux de la route Ayos-Bonis. Hier déjà Monsieur Okouda était appelé à s'expliquer sur le même dossier. Nous n'avons pas pu avoir les détails de cette audition, mais la Okouda aurait (à recouper) davantage chargé Messengue.

Le chef de l'état aurait instruit les autorités en charge du dossier d'être le plus pécis possible afin que désormais les dossiers des "détourneurs" de font soient en béton avant l'arrivée chez le juge.
Selon des infos de dernière minute, le Ministre Messengue évoquerai déjà des fautes de gestion et des options de remboursement.

samedi 10 décembre 2011

LE GOUVERNEMENT DU 9 DEC 2011


LE GOUVERNEMENT DU 9 DEC 2011

Premier ministre: Philemon Yang

Vice Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées : Amadou Ali

Ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des loisirs : Bello Bouba Maïgari

Ministre d'Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux : Esso Laurent Esso

Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense: Mebe Ngo'o Edgar Alain

Ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l'Etat: Eyebe Ayissi Henri

Ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics: Aba Sadou

Ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation: Sadi René Emmanuel

Ministre des Affaires sociales: Bakang Bock

Ministre de l'Agriculture et du developpement rural: Essimi Menye Lazard

Ministre des Arts et de la culture: Ama Tutu Muna

Ministre du Commerce: Luc Magloire Mbarga Atangana

Ministre de la Communication: Issa Tchiroma Bakary

Ministre du Cadastre et des affaires fonctières: Koum à Bisseké Jacqueline

Ministre de l'Eau et de l'énergie: Atangana Kouna Basile

Ministre de l'Economie de la planification et de l'amenagement du territoire: Nganou Ndjoumessi Emmanuel

Ministre de l’Education de base: Youssouf née Hadidja Alim

Ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales: Dr Taïga

Ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle: Zacharie Pérévet

Ministre des Enseignements secondaires: Louis Bapès Bapès

Ministre de l’Enseignement supérieur: Jacques Fame Ndongo

Ministre de l’Environnement et de la protection de la nature et du developpement durable: Pierre Hélé

Ministre des Finances: Alamine Ousmane Mey

Ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative: Engouen Michel Ange

Ministre des Forêts et de la faune: Ngollè Philipe Ngoessè

Ministre du Développement urbain et de l’habitat: Ngouetchou Jean Claude

Ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique: Bidoun Kpatt Ismaël

Ministre Mines, de l’industrie et du développement technologique: Bondé Emmanuel

Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat: Etoundi Ngoa Laurent

Ministre des Postes et télécommunications: Biyiti Biessam Jean-Pierre

Ministre de la Promotion de la femme et de la famille: Abena Ondoa Marie-Thérèse

Ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation: Tchuenté Madeleine

Ministre des Relations extérieures: Moukoko Bondjo Pierre

Ministre de la Santé publique: Mama Fouda André

Ministre des Sports et de l'éducation physique: Adoum Garoua

Ministre des Transports: Nkili Robert

Ministre du Travail et de la sécurité sociale: Owona Grégoire

Ministre des Travaux publics: Ambassala Patrice

mardi 6 décembre 2011

LE BITKUTSI UNE MUSIC ESSENTIELEMENT SEXUELLE ?


LE BITKUTSI UNE MUSIC ESSENTIELEMENT SEXUELLE ?



Pour qui a écouté les chansons Bitkutsi de ces dix dernières années, il lui est possible de conclure à une culture du sexe s'il est étranger, ou à un art vulgaire qui s'étiole s'il est Camerounais. En fait, on est dans une orchestration à minima, ultra sexuelle, tant sur le plan de instrumental que celui du chant.

Les spécialistes se sont penchés sur la question depuis un moment déjà, mais rien n'y fait; les facilités offertes par les boites à rythme et autres logiciels permet à n'importe quel quidam de s'improviser artiste, faire une gravure qu'il fait jouer en boucle par un vendeur de CD au carrefour Mvog Mbi, ou pire, avec 10.000 chez un animateur, il passe en boucle sur les ondes. Au moment où j'écris ces mots, une musique passe sur une FM avec pour refrain :

Met dedans dedans...

la chanson suivante avait pour refrain:
Les lolo, j'ai des lolos
Les tenga, j'ai les tenga
J'ai mal mais met-moi ça
opération tcholo

Des textes d'une banalité affligeantes, soutenu par une orchestration basique, et voilà une grande culture qui pourtant a su conserver une identité (sans influence extérieure) qui s'éffrite. J'imagine cette chanteuse devant son fils qui lui demande "Maman les lolos et le tenga c'est quoi ?" ou encore "maman on te met quoi ?"

LA RESPONSABILITE DES HOMMES DES MEDIAS

Elle est grande et centrale. Nos jeunes animateurs (apparemment très porté sur ce qui est sexuel) ne proposent en programmation radiophonique que les musiques les plus bestiales, et les justifications qui reviennent c'est que "le public aime ça, et en redemande". J'avais pourtant cru que ce sont les hommes de médias qui doivent imposer des goûts musicaux aux auditeurs. C'est comme dans la publicité, une dictature cognitive; c'est à dire qu'en vous passant une image, ou un son en boucle pendant des semaines, vous finissez par l'adopter.


En réalité, la décrépitude du Bitkutsi est le fait conjugué de tous ces facteurs: Animateur assoiffés,sexe à gogo,boites à rythme facile.
Aujourd'hui, seuls quelques chanteurs proposent encore à voir et à écouter, un produit vendable sur le marché de l'art.


Non pas que chanter le sexe est mal, non, tout le monde aime le sexe , mais avec le Bikutsi de ces dix dernières années, nous subissons une overdose de lolo, de clitoris, des fesses, des zizi, des pipes...le tout en langue béti essentièlement, et quand ils pensent que vous n'êtes pas assez surchauffé, ils traduisent en français, comme celle qui dit "je veux ta chose dans ma chose...ça mouille" : la saturation; nous ne sommes plus dans l'art, mais dans la banalité sexuelle, la vulgarité bestiale, la sauvagerie à l'état brut.


De K-Tino à lady ponce, de Aidjo mamadou à Ama Pierrot, en passant par Majoie ayi jusqu'à Abanda aviateur (paix à son âme), on rivalise en pataugeant dans le lubrique.


A la fin, pour les encourager, RTS AWARDS, Canal D'Or, leur décerne des distinctions tonitruentes du genre ; CHANSON DE L'ANNEE, ALBUM D'OR, REVELATION DE L'ANNEE... la boucle est bouclée.
Mais franchement dites-moi: est ce qu'on ne peut pas vraiment chanter mieux que ça ?

jeudi 1 décembre 2011

Maurice Kamto démissionne




Gouvernement. Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice annonce sa décision dans un communiqué de presse.

Le gouvernement n’est plus au complet. Dans un communiqué parvenu hier soir à notre rédaction, Maurice Kamto, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice annonce sa démission.
«J’ai l’honneur de porter à la connaissance du peuple camerounais ma décision de me retirer de mes fonctions de Ministre délégué auprès du ministre de la Justice, à compter de ce jour, 30 novembre 2011».

La nouvelle arrive juste après le conseil de cabinet du mois de novembre qui s’est tenu hier dans les services du Premier ministre et dans un contexte où la rumeur annonce chaque jour un remaniement ministériel. Il aura bel et bien lieu, au moins pour combler le poste vacant au ministère de la Justice.

Agrégé des facultés françaises de Droit, Maurice Kamto est entré au gouvernement en décembre 2004. Une surprise déjà à l’époque pour ceux qui connaissaient les positions du professeur de droit, qui n’avait pas toujours été tendre avec le régime en place. Il quitte donc le gouvernement comme il y est entré. De façon surprenante. «Cette décision n’est pas –et na saurait en aucune manière être interprétée comme- une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle du 09 novembre 2011, à laquelle je n’étais du reste pas candidat», écrit le ministre démissionnaire. Il précise toutefois qu’il continuera à apporter sa contribution à l’édification de l’avenir du Cameroun, «dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains».
Rien donc sur les raisons qui poussent Maurice Kamto à quitter le gouvernement, lui qui a été habitué à revêtir plusieurs casquettes à la fois. Né le 15 février 1954 à Bafoussam, il a obtenu, en 1980 un diplôme d'études approfondies (Dea) en Droit Public. La même année, il obtenait le même diplôme en Droit international. En 1982, il devient docteur d’Etat en droit et, six ans plus tard, agrégé de droit public.

Maurice Kamto est président de la Commission du droit international des Nations Unies et membre associé de l’Institut de droit international. Il a été particulièrement actif dans la défense du Cameroun au cours du conflit frontalier qui l’a opposé au Nigéria sur la péninsule de Bakassi. Il a ainsi été nommé en 1994, co-agent, conseil et avocat du Cameroun dans cette affaire jugée à la Cour internationale de justice de la Haye.

Récemment, les câbles diplomatiques de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun publiés par Wikileaks révélaient que Maurice Kamto faisait partie, pour les Américains de potentiels successeurs du président Paul Biya. Les diplomates américains le présentaient d’ailleurs comme un Barack Obama camerounais, avec une réputation d’intellectuel brillant et intègre et des idées fortes et progressistes sur la démocratie et les droits de l’homme.
Alors qu’en 2008, Maurice Kamto postulait à un poste de juge à la Cour internationale de justice, on lui avait déjà prêté l’intention de démissionner du gouvernement. Il y est resté pendant trois années encore.

Jules Romuald Nkonlak