presse force one

presse force one
informations, investigations, analyses

mercredi 24 novembre 2010

BIENS MAL ACQUIS


"Bien mal acquis, une enquête visant le président Camerounais Paul Biya a été ouverte source judiciaire"

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour 'recel de détournements de fonds publics' visant le président camerounais, Paul Biya, a-t-on appris mercredi 24 novembre de source judiciaire. L'association Union pour une diaspora active avait porté plainte le 2 novembre à Paris contre le dirigeant camerounais, soupçonné de s'être constitué un important patrimoine en France financé par des détournements de fonds publics.

Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir 'la semaine dernière' une enquête préliminaire, confiée aux policiers de l'office central de la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). Le parquet avait déjà classé sans suite en février une plainte similaire déposée par une autre association, le Conseil des Camerounais de la diaspora, du fait notamment de l'immunité présidentielle dont bénéficie Paul Biya. Agé de 77 ans, le président Biya devrait être candidat à sa réélection lors d'un scrutin théoriquement prévu avant octobre 2011.

Selon l'Union pour une diaspora active, le patrimoine acquis en France par Paul Biya, à la tête du Cameroun depuis 1982, pourrait atteindre plusieurs centaines de millions d'euros. La plainte de cette association est dans la droite ligne de celles déposées ces deux dernières années par plusieurs associations comme Transparency international, visant trois chefs d'Etat africains : Denis Sassou Nguesso, du Congo, Teodoro Obiang Nguema, de Guinée-Equatoriale et le défunt chef d'Etat gabonais Omar Bongo.

Ces associations ont obtenu le 9 novembre une victoire judiciaire, lorsque la Cour de cassation a jugé recevable la plainte de Transparency International. Cet arrêt est inédit car jusqu'à présent la justice estimait que les associations de lutte contre la corruption ne pouvaient arguer d'un quelconque préjudice personnel dans ce type d'affaire. Au contraire, la justice considérait qu'il revenait au seul parquet d'engager des poursuites en matière de corruption.

vendredi 19 novembre 2010

""Mise à jour""



« Mise à Jour »
L’EDITORIAL DE LA SEMAINE
L’HERITAGE POLITIQUE DE PAUL BIYA
Le jour où il quittera la présidence pour laisser la place à autre, Il sera difficile pour nombre de Camerounais de se sentir rassurés.
P. Biya Bush aura marqué le Cameroun et le monde. Positivement ou négativement? Est-ce que l'histoire le jugera sévèrement? Pour le moment, il reçoit une volée de bois vert.
Laissons le soin à quelqu’un de neutre dresser ce bilan, Alpha Condé, Président de Guinée :
« Même les Camerounais doivent se poser la question pourquoi il n’y a pas de coup d’état. Voilà un pays où la président ne tient jamais de conseil de Ministre. Il peut faire six mois sans conseil de Ministre, il peut faire deux mois à Genève, la plupart du temps, il est sur son terrain de golfe. Je pense que le cas du Cameroun vous savez très bien, c’est que est ce que les militaires vont à la retraite au Cameroun ? Les militaires jusqu’à soixante dix ans sont dans l’armée, ils ont tous les avantages, donc ils n’ont pas besoin de faire un coup d’état. »

LA QUESTION MILA ASSOUTE


Il est le président du rassemblement démocratique pour la modernité du Cameroun RDMC.
Les représentants de ce parti sont rejetés dans certains bureaux d’ELECAM, et les bureaux qui les avaient admis opèrent des revirements sur ordre du MINADT comme à EBOLOWA cette semaine.

Alors que le gouvernement court après les partis politiques pour qu’ils se fassent représenter dans les bureaux d’ELECAM, les représentants du RDMC (qui avait publié la liste complète de ses représentants) sont rejetés par le MINATD via ELECAM ; En effet, le Minatd estime que le RDMC est illégal, qu’il existe bel et bien un RDMC dans l’annuaire des partis politiques au MINATD, mais qu’il s’agit du « Rassemblement démocratique des modernistes du Cameroun » , et non le « rassemblement démocratique pour la modernités du Cameroun ».Ce à quoi Mila Assouté réponds que les deux sont différents car son parti est issue de la mutations dénominative du « Ralliement au changement pour la nouvelle république »
Pourquoi cet opposant est-il si redouté dans la perspective des élections à venir ?
En fait sa parfaite connaissance du système et ses rouages, ses « entrées », son projet de société sont des armes fatales, et son retour et à la fois attendu par beaucoup de Camerounais, et redouté par d’autres.
MILA ASSOUTE
Il est «entré en politique par effraction» et sa carrière est jalonnée de coups de gueule, qui lui ont valu beaucoup d'ennemis. «Il ne représente que lui-même», grognent les uns. «Son livre blanc sur la réforme du RDPC [Rassemblement démocratique du peuple camerounais - le parti au pouvoir] a suscité un grand enthousiasme», rétorquent les autres. Il fut pressenti pour être le challenger du président sortant au sein du parti au pouvoir, mais sa candidature à l'élection présidentielle a été rejetée. Officiellement, le dossier était incomplet. «C'est une déception, je croyais que le Cameroun était entré dans la démocratie», commente l'intéressé.
A l'en croire, sa démarche fut celle d'un militant zélé. Né en 1957 à Nkongsamba, chef supérieur des Mbo, Mila Assouté est député à l'Assemblée nationale de 1983 à 1988. Il quitte cette fonction, parce que son franc-parler «met des gens mal à l'aise». Pourtant, il est nommé en 1996 au comité central du parti, entrant dans le club fermé des 100 membres désignés, les 150 autres étant élus. Il devient alors «consultant externe, chargé de certaines affaires spéciales à la présidence et au ministère de la Défense: détournements de fonds, dossier de Cameroon Airlines, enquêtes sur certaines personnalités influentes du régime…». Il affirme avoir désamorcé des tentatives de déstabilisation contre le régime, en rencontrant par exemple au Burkina Faso le militaire en exil Guerandi Mbara, auteur du putsch de 1984.
Le temps passe, le comité central du parti ne se réunit pas, Mila Assouté s'agite et affirme que le président lui a envoyé une lettre de félicitations l'exhortant à «œuvrer pour les idéaux de la nation camerounaise». Mila Assouté prend l'encouragement pour un blanc-seing et s'attelle à la rédaction d'un livre blanc pour la modernisation du RDPC, paru en janvier 2003, qui relève les insuffisances de la politique gouvernementale. Le pouvoir lui en veut et, dans les cercles présidentiels, on le traite d'escroc: «Il a fait croire qu'il était mandaté par le président.»
Dans les rangs du RDPC, les manifestations de soutien se font attendre, en dépit de l'accord supposé de nombreux cadres avec les prises de position du livre blanc. Mila Assouté cherche à rompre l'isolement en se rapprochant de l'opposition, et finit par quitter le RDPC.
Charismatique et présidentiable, son investiture reste problématique pour 2011. Il a dans ses bottes Jacques Fame Ndongo et le MINATD, tous déterminés à l’empêcher de se présenter.

jeudi 18 novembre 2010


Soutien financier du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) à un projet de prévention et de lutte contre le choléra dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord.La signature du protocole d'aide a eu lieu hier en présence de l'ambassadeur de France et le Ministre de la santé.


Le Cameroun, et en particulier les régions du Septentrion, ont été durement touchés cette année par une forte épidémie de choléra.

L’insuffisant accès à l’eau potable et aux latrines ainsi que les conditions d’hygiène dégradées dans lesquelles vivent les populations vulnérables sont les principales causes de cette épidémie.

Une lutte efficace contre le choléra passe donc par la prévention et la sensibilisation des populations aux règles élémentaires d’hygiène.

Afin de prévenir dès à présent une nouvelle épidémie, la France soutient le projet d’intervention communautaire de lutte contre le choléra du Ministère de la Santé Publique, mis en œuvre par l’ONG CARE, qui dispose d’une longue expérience de travail auprès des communautés villageoises dans le Nord et l’Extrême Nord.

Dans ce cadre, différentes actions de prévention de l’épidémie seront menées : le traitement des puits et des latrines, la formation d’agents d’hygiène communautaire et la sensibilisation des populations à la protection des aliments, au lavage des mains et au recours précoce aux soins en cas de symptômes identifiables.

Pour financer ces actions de lutte contre le choléra, la France vient de mobiliser en quelques semaines 116 millions FCFA dont 50,5 millions FCFA à partir du Fonds Social de Développement (FSD) de l’Ambassade de France et 65,6 millions FCFA à partir du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) santé.

Plus que répondre à une situation d’urgence, l’objectif de cet appui du C2D est de s’inscrire dans une démarche de prévention et d’information à l’attention des premiers concernés par les épidémies que sont directement les populations pauvres.

Le C2D, principal outil de la coopération française dans la santé au Cameroun, apporte un appui à la mise en œuvre de la stratégie de santé publique à moyen et long terme et répond également aux préoccupations d’une meilleure maîtrise des risques sanitaires.

Mis en œuvre côté français par l’Agence Française de Développement (AFD), le C2D santé se traduit par l’apport de près de 60 milliards de FCFA sur cinq ans au bénéfice du Ministère de la Santé Publique et d’opérateurs de santé, publics comme privés, contractualisés par ce même Ministère.

mercredi 17 novembre 2010

LUTTE CONTRE LE CHOLERA: L'APPORT DE LA FRANCE

Soutien financier du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) à un projet de prévention et de lutte contre le choléra dans les régions du Nord et de l’Extrême Nord.La signature du protocole d'aide a eu lieu hier en présence de l'ambassadeur de France et le Ministre de la santé.

Le Cameroun, et en particulier les régions du Septentrion, ont été durement touchés cette année par une forte épidémie de choléra.

L’insuffisant accès à l’eau potable et aux latrines ainsi que les conditions d’hygiène dégradées dans lesquelles vivent les populations vulnérables sont les principales causes de cette épidémie.

Une lutte efficace contre le choléra passe donc par la prévention et la sensibilisation des populations aux règles élémentaires d’hygiène.

Afin de prévenir dès à présent une nouvelle épidémie, la France soutient le projet d’intervention communautaire de lutte contre le choléra du Ministère de la Santé Publique, mis en œuvre par l’ONG CARE, qui dispose d’une longue expérience de travail auprès des communautés villageoises dans le Nord et l’Extrême Nord.

Dans ce cadre, différentes actions de prévention de l’épidémie seront menées : le traitement des puits et des latrines, la formation d’agents d’hygiène communautaire et la sensibilisation des populations à la protection des aliments, au lavage des mains et au recours précoce aux soins en cas de symptômes identifiables.

Pour financer ces actions de lutte contre le choléra, la France vient de mobiliser en quelques semaines 116 millions FCFA dont 50,5 millions FCFA à partir du Fonds Social de Développement (FSD) de l’Ambassade de France et 65,6 millions FCFA à partir du Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) santé.

Plus que répondre à une situation d’urgence, l’objectif de cet appui du C2D est de s’inscrire dans une démarche de prévention et d’information à l’attention des premiers concernés par les épidémies que sont directement les populations pauvres.

Le C2D, principal outil de la coopération française dans la santé au Cameroun, apporte un appui à la mise en œuvre de la stratégie de santé publique à moyen et long terme et répond également aux préoccupations d’une meilleure maîtrise des risques sanitaires.

Mis en œuvre côté français par l’Agence Française de Développement (AFD), le C2D santé se traduit par l’apport de près de 60 milliards de FCFA sur cinq ans au bénéfice du Ministère de la Santé Publique et d’opérateurs de santé, publics comme privés, contractualisés par ce même Ministère.

vendredi 12 novembre 2010

La Santé du président de la république Paul Biya


Né le 13 février 1933, Le chef de l'état Paul Biya après 28 ans d'exercice, se porte-il bien ? la question alimente de plus en plus le débat en cette veille stratégique de présidentielle.
Pour certain, les séjours prolongés du président à l'étranger se justifient par  des exigences de check up.
                                                                                               
Ces interrogations inquiétantes suscitent l'inquiétude. Paul Biya sera t-il candidat dans ces conditions, si oui, tiendra-t-il un mandat entier, c'est vrai, Abdoulaye Wade est plus âgé (né le 29 mai 1926) mais le contexte n'est pas le même, et un "imprévu'" grave  peut plonger le pays dans une crise politique sans précédent, d'où l'urgence pour le président de prouver aux camerounais que tout va bien.

mercredi 10 novembre 2010

REMY ZE MEKA EN EXIL

   L'ancien Ministre de la défense, selon nos sources  a contacté les autorités françaises (l'office français de protection des réfugiés et apatrides OFPRA) ,vendredi dernier pour des  formalités administratives relatives à son statut d'exilé politique. 

  L'ambassade de France à  Yaoundé n'est pas informée de la situation.