presse force one

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jeudi 31 janvier 2013

LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS SOUS PAUL BIYA


FONDEMENTS

En 2011, le bouillonnant porte-parole du rassemblement de la jeunesse que j’étais croyait pouvoir changer les choses par les urnes, en faisant inscrire un maximum, mission que nous avons réussi d’ailleurs, inondant les bureaux d’ELECAM au point où submergée, débordée, l’organisation va perdre le contrôle des évènements, et des milliers de Cartes d’électeurs resteront sans propriétaires.

Comment nous avons pu mobiliser autant de jeunes ? en déjouant les renseignements comme des gosses, pour garder le cap et ne pas être perturbé. Exemple, on s’arrangeait toujours à annoncer nos réunions à la radio, mais nous ne les tenions jamais au lieu indiqué, ni même à l’heure dite, pour éviter les infiltrations !

Dans ce petit ouvrage, nous vous racontons comment nous avons déjoué les services de renseignements pendant douze mois en lisant le livre du Commissaire divisionnaire Dieudonné Mbida intitulé « La pratique des renseignements généraux» Tomme II (paru chez Clé) Du policier Voisin, aux collègues, en passant par les amis, le chef de quartier ,les voisins, les filatures, nous les avions tous identifiés en un clin d’œil, et parfois ils s'adressaient aux nôtres sans le savoir.

Et c'est comme ça que j'ai compris que le renseignement faisait des faux rapports: En effet, le jour de lancement de notre campagne de mobilisation, nous avions identifié une dame offocier de police, et deux autres agents, qui ont fait des bulettins de renseignements par la suite; c'est ainsi que au lieu des 356 inscris ce jour là au terminus, ils ont fais savoir à leur hiérarchie que nous étions 117.

Vous verrez, c’est plutôt bien réussi ! et notre mobilisation a pu porter ses fruits sans être infiltré, ni perturbé.

MARAFA: ""L'APRES BIYA DOIT COMMENCER""

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MARAFA « L’APRES BIYA DOIT COMMENCER LA MANNE PETROLIERE EST ENTRAIN DE SE TARRIR »

« Pour décrire la situation générale du Cameroun, quelques mots suffisent. Mon pays vit dans la stabilité, mais cette stabilité est stérile, et à terme insoutenable . Au Cours des trente années du président Paul Biya, la paix civile n’a connue que trois menaces sérieuses : en 1984, 1991, et 2008, rapidement contenues ;

Mais qu’a produit cet avantage crucial ? un fonctionnement social politique et intégrateur animé par un esprit de sollicitude et de concorde ? NON !

La relation entre le pouvoir et la population est au mieux faite d’indifférence , au pire de crainte et de méfiance…»

Lisez la lettre de Marafa tirée du journal le monde édition d’hier :

mercredi 30 janvier 2013

MARAFA « L’APRES BIYA DOIT COMMENCER LA MANNE PETROLIERE EST ENTRAIN DE SE TARRIR »



MARAFA « L’APRES BIYA DOIT COMMENCER LA MANNE PETROLI7RE EST ENTRAIN DE SE TARRIR »
C’est la sixième lettre de Marafa publié par le journal Français le monde édition de ce 30 janvier 2013 ! Le futur président de la république du Cameroun est adulé par la communauté internationale :


« Pour décrire la situation générale du Cameroun, quelques mots suffisent. Mon pays vit dans la stabilité, mais cette stabilité est stérile, et à terme insoutenable . Au Cours des trente années du président Paul Biya, la paix civile n’a connue que trois menaces sérieuses : en 1984, 1991, et 2008, rapidement contenues ;
Mais qu’a produit cet avantage crucial ? un fonctionnement social politique et intégrateur animé par un esprit de sollicitude et de concorde ? NON !
La relation entre le pouvoir et la population est au mieux faite d’indifférence , au pire de crainte et de méfiance… »

Lisez la lettre de Marafa tirée du journal le monde édition d’hier : Cliquez sur le texte pour lire, il s'agrandira

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COMPLEXE INDUSTRIALO-PORTUAIRE DE KRIBI


COMPLEXE INDUSTRIALO-PORTUAIRE DE KRIBI
Présentation générale du projet

Pourquoi un Port en Eau Profonde au Cameroun, à Kribi, et où en sommes-nous ?

La construction du Port en Eau Profonde de Kribi marque le début d’une ère nouvelle dans le développement économique du Cameroun, l’ère des grands projets structurants, intégrateurs et générateurs de croissance, d’emplois et de richesse. Ce projet initié depuis les années 1980, est relancé en 2008 après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, marquée par l’allégement de la dette et la possibilité pour l’Etat de renouer avec l’investissement public, après deux décennies d’ajustement structurel.

Cet avènement appelle l’implication décisive des partenaires privés, investisseurs, entrepreneurs et opérateurs portuaires, nationaux et étrangers, par l’entremise du nouveau cadre juridique de partenariat public-privé.

Quant au projet proprement dit, les études de faisabilité techniques, économiques, financières et environnementales ont montré que cet ouvrage est d’une importance majeure pour le Cameroun et l’Afrique Centrale ; il va en effet permettre d’accélérer le développement économique par la création des industries, le développement urbain, le développement des infrastructures de transports portuaires, routières, ferroviaires et des infrastructures énergétiques, de communication et de télécommunication.

Le Cameroun va accélérer son industrialisation par la mise en exploitation de ses nombreuses ressources naturelles telles que le fer et la bauxite, dont les opérations d’importation et d’exportation nécessitent des navires de très grande taille.

Sur le plan sous régional, ce port va faciliter l’intégration par le flux des transports inter Etats, à travers le corridor de transport et de développement Kribi-Bangui-Kisangani retenu dans le cadre du plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale.

En tenant compte des contraintes liées aux trafics, à savoir les types de produits à transporter et les caractéristiques techniques des navires associés, ainsi que les besoins en termes de profondeurs d’eau et d’espaces d’entreposage notamment, les sites adéquats pour les installations portuaires ont été déterminés.

Ainsi les installations du Port en Eau Profonde de Kribi vont se développer sur les sites de Mboro, localité située à 30 km au Sud de Kribi (Port général comportant plusieurs terminaux : Conteneur, Aluminium, Hydrocarbures, Polyvalent) et sur le site de Lolabé, située à 4 km au Sud de Mboro (Appontement minéralier).

Le Port Général permettra l’accueil de grands navires de commerce d’une capacité allant jusqu'à 100 000 tonnes et d’un tirant d’eau de 15 à 16 mètres. Le port de Kribi sera complémentaire du Port de Douala, venant ainsi palier les insuffisances de ce dernier jusqu’ici limité aux navires de 15 000 tonnes et 6 à 7 mètres de tirant d’eau.

L’appontement minéralier par lequel va transiter le trafic d’exportation du minerai de fer (35 millions de tonnes par an) pourra recevoir des navires minéraliers de 300 000 tonnes et 24 mètres de tirant d’eau.

Le Complexe Portuaire de Kribi va disposer d’un terminal à conteneurs au niveau du Port général, localisé à Mboro qui servira aux trafics de son hinterland ainsi que de Port d’éclatement.

Les travaux de bornage et de sécurisation de ces sites sont achevés. Des travaux d’investigations, notamment topographiques, bathymétriques, géophysiques, géotechniques, océanographiques, environnementales et sociales, réalisés par des entreprises spécialisées, pour l’acquisition des données techniques relatives à ces sites, sont également achevés.

Ces données ont permis l’élaboration du schéma général des aménagements portuaires, la conception et le dimensionnement des installations portuaires, (chenal d’accès des navires, digue de protection et quais des terminaux portuaires), l’établissement des mesures de protections de l’environnement ainsi que celles d’insertion, d’indemnisation et de relocalisation des populations riveraines affectées par le projet.

Les travaux de Construction du port en eau profonde de Kribi ont commencé le 27 décembre 2010 par le lancement des travaux de terrassements généraux pour la réalisation des plateformes devant accueillir les installations portuaires terrestres du port général à Mboro. Les travaux de construction seront réalisés par phases. La prochaine étape va consister à réaliser la première phase des infrastructures de base du port général comprenant le chenal d’accès au port, la digue de protection, les quais d’accostage, les remblais à l’arrière des quais pour la constitution des aires d’entreposage et les divers réseaux et accès directs au port. Pour cette phase les travaux sont financés par EXIMBANK CHINE et réalisés par une entreprise chinoise, CHEC (China Harbour Engineering Company). Le programme à réaliser comprend la mise à disposition de deux (02) terminaux spécialisés : un terminal polyvalent et un terminal conteneur. Cet ensemble devrait être opérationnel en 2014, date prévisionnelle de l’arrivée du premier navire de commerce. Par la suite des terminaux spécialisés seront réalisés à partir de 2015 (aluminium, hydrocarbures, alumine, minéralier, gaz naturel liquéfié, etc.

Le Port en eau profonde de Kribi, en permettant l’exportation en grandes masses des produits issus de l’exploitation des gisements miniers du Cameroun (Fer, Bauxite, Gaz naturel notamment) et l’importation des matières premières pour les industries locales, sera un véritable levier de l’industrialisation du Cameroun et de la compétitivité de ses produits.

De grandes industries à l’instar des usines d’aluminium et de liquéfaction du gaz naturel, génératrices de métiers divers par les filières associées vont s’implanter dans la zone industrialo-portuaire. Cet ensemble va générer plus de 20 000 emplois directs et autant d’emplois indirects, ainsi que l’éclosion d’une ville nouvelle de près de 100 000 habitants dotée d’infrastructures sociales adéquates.

Le complexe industrialo-portuaire et urbain va ainsi constituer un véritable pôle de développement, avec création de plateformes de création d’activités, de richesses, d’emplois et partant, de réduction du chômage. Ce sera un outil majeur et de relance de la croissance et du développement économique pour le Cameroun.

Par le développement de la région de Kribi, la création de pôles de développement au droit de gisements miniers en exploitation, les dessertes routières et ferroviaires à destination de l’hinterland et les corridors de transports associés, le Projet de Construction du Port en Eau Profonde de Kribi participe largement à l’aménagement du territoire. De plus ce nouveau port va améliorer considérablement la desserte maritime du Cameroun et des pays de son hinterland.

Construire un Port, c’est construire l’avenir. Cette entreprise exaltante exige de tous les acteurs rigueur, performance et cohérence, pour que dans la synergie, nous puissions tous contribuer à la réalisation des Grandes Ambitions portées par le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, et ce, par une croissance soutenue et un développement harmonieux et durable du Cameroun.



Louis Paul MOTAZE,

Ministre,

Secrétaire Général des Services du Premier Ministre,

Président du Comité de Pilotage.

vendredi 25 janvier 2013

SOCAM C'EST FINI DEFINITIVEMENT


Jean Calvin Aba`a Oyono :(Nouveau pdt de la CPMC) Que la Socam s`écarte d`elle-même (05.03.2009-Mutations)
L`universitaire indique qu`en attendant que la Cour suprême vide le dossier, l`on devrait revenir à la gestion de la Cmc.

Que prévoit le droit après une décision comme celle que vient de prendre la Cour suprême concernant le conflit entre la Cameroon music corporation et le ministère de la Culture?
En attendant le dénouement de l`affaire au fond, il faut déjà relever que nous sommes dans un Etat de droit où le juge est le détenteur de la vérité juridique. Lorsqu`il a tranché, la décision s`impose aux uns et aux autres. Concrètement, au plan du droit administratif processuel encore appelé le contentieux administratif, les effets de la décision du ministre de la culture et étaient mis entre parenthèses. La conséquence corrélative en est que, puisque la Cour suprême a donné raison à la Cmc, nous devons revenir impérativement à la situation antérieure. Cela veut aussi dire que le comité ad hoc de gestion mis en place n`a plus le droit d`être. Ses activités sont momentanément suspendues. Pour qu`il n`y ait pas de vide juridique, la Cmc est rétablie dans ses droits jusqu`à ce que le juge statue sur le fond.

Et la Socam, doit-elle continuer à mener ses activités de collecte et de gestion des droits d`auteur de l`art musical?
Sauf à constater que l`administration fonctionne sur la base des humeurs et des caprices de ses dirigeants. Ce dont j`en doute fortement. A partir de l`ordonnance du 17 décembre 2008, la Socam n`a plus de raison d`être, momentanément. En attendant que le juge tranche la contestation au fond. La Cmc devrait retrouver son droit de cité et fonctionner normalement. Que la Socam poursuive ses activités ne peut engendrer que des conséquences désastreuses sur le plan pénal. Une telle attitude contribue à nier l`existence de la justice d`une part. Au plan du contentieux, cela constitue une gestion de fait. Car, son agrément est également suspendu au terme de l`ordonnance de justice.

lundi 21 janvier 2013

LA SACEM GIFLE TUTU MUNA


LA SACEM GIFLE TUTU MUNA
Le 12 juillet dernier, la ministre de la Culture avait écrit à la SACEM pour lui demander de remplacer la CMC par la SOCAM ; en réponse c’est d’abord la SISAC qui dans son annuaire trimestriel rappelait à Madame la Ministre que la CMC reste et demeure la seule société reconnue.
Dans un courrier daté du 17 Janvier 2013 adressé au Ministre en réponse à la lettre, la SACEM enfonce le clou, et indique à Tutu Muna que « La SACEM est une association civile et … qui ne traite qu’avec les société de gestion collective…»
L’intégralité de la note de la SACEM dès demain

LA CMC DONNE UNE LEÇON DE DROIT ADMINISTRATIF A TUTU MUNA



LA CMC DECAPITE LA SOCAM ET BUTE TUTU MUNA
http://rjcpatriote.centerblog.net/847-la-cmc-donne-une-le-on-de-droit-administratif-a-tutu-muna


Dans l’affaire Cameroon Music Corporation contre le ministère des Arts et de la Culture, qui veut manipuler l’opinion nationale et internationale ? Qui veut cacher la vérité ? Alors que la justice suit son cours normal à la suite des recours contentieux introduits par la CMC depuis mai 2008 (onze au total dont neuf en faveur de la CMC), certains charlatans de la presse ont choisi pour violon d’Ingres sinon pour activité principale de désinformer, de médire, de créer la confusion dans les esprits et de détruire, sans fondement irréfutable, dans des articles en délire qui conspirent au lieu d’informer.

Ainsi en est-il de l’article publié par Cameroon-Info.Net le 14 janvier 2013. Un article tiré du journal La Nouvelle sous le titre « Affaire CMC/Etat du Cameroun : Ama Tutu Muna gagne le procès » et signé par Conrad Atangana. Face aux fantasmes et aux amalgames développés par l’auteur dudit article à travers des commentaires tendancieux et erronés auxquels s’ajoutent des insinuations malveillantes et malfaisantes contre les dirigeants de la Cameroon Music Corporation, la Cameroon Music Corporation s’est sentie obligée, par devoir d’honnêteté, de revenir sur certains faits de la cause qui sont d’une simplicité légendaire pour la compréhension de tous ceux-là qui ont le bon sens.

Pour certains intérêts inavoués, il est hérétique de prétendre détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les enjeux de la session de l’audience publique ordinaire du jeudi 27 janvier 2012 en distillant un mensonge retentissant sur la prétendue victoire finale de la ministre des Arts et de la Culture face au procès qui oppose la CMC au ministère dont elle assure la coordination.

Pour ceux qui en doutaient encore, le décodage exhaustif et sans complaisance de toutes les décisions prises par la Chambre Administrative de la Cour Suprême ne laissent aucune ambigüité sur la vérité qui découle de l’audience publique ordinaire du jeudi 27 janvier 2012 et personne ne peut infirmer celle-ci : la CMC ayant préféré s’en remettre à la section des Chambres réunies de la Chambre Administrative de la Cour Suprême, conformément à l’article 114 de la loi N°2006/022 du 29 décembre 2006 fixant l’organisation et le fonctionnement des tribunaux administratifs au Cameroun pour une décision finale et l’appel de la CMC suspendant l’exécution du jugement du 27 décembre 2012, il importe de relever ici le retour à la situation ante, donc toujours favorable à la Cameroon Music Corporation. D’où vient-il par conséquent que Conrad Atangana, dans une sorte de zèle démentiel, puisse affirmer, sans aucune analyse juridique de la réalité, encore faut-il se demander s’il a les aptitudes requises, qu’Ama Tutu Muna a gagné le procès ? Un grossier mensonge car nous mettons le ministère des Arts et de la Culture au défi de présenter la grosse en sa faveur et marquant l’arrêt définitif de l’affaire qui l’oppose à la CMC.

Par ailleurs, dans ses divagations verbales, l’auteur de l’article en question ignore-t-il que l'ordonnance N°034/OSE/CA/CS/2008 rendue le 17 décembre 2008 par la Chambre Administrative de la Cour Suprême et ordonnant un sursis à exécution contre la décision de la ministre des Arts et de la Culture retirant l’agrément à la CMC est passée en force de la chose jugée ? Pourquoi avoir alors choisi de s’illustrer négativement par un article hideux qui étale ses incohérences et ses ignorances ?

Et pour la gouverne de Conrad Atangana, il n’est pas superfétatoire de rappeler qu’on dit d’un jugement qu’il est passé en force de la chose jugée lorsqu’il n’est plus susceptible d’aucun recours suspensif d’exécution. Par ailleurs, l’ordonnance N°034/OSE/CA/CS/2008 n’étant plus susceptible d’aucun recours, suspensif ou non suspensif d’exécution, elle est passée aujourd’hui en chose irrévocable de chose jugée. En d’autres termes, ladite ordonnance a désormais force de vérité légale, ce qui a été jugé étant tenu pour être la vérité et ne pouvant plus être mis en cause de quelque manière que ce soit.

Un autre point qui mérite attention est que cette ordonnance, laquelle a revêtu la formule exécutoire, a été bel et bien notifiée à la ministre des Arts et de la Culture par voie de signification, c’est-à-dire par acte d’huissier de justice. Tout ceci nous amène évidemment à clore le débat sur les incongruités développées par Conrad Atangana dans son article, la légalité de la CMC étant irréfutable dans son fonctionnement.

Sur les autres bouffonneries rapportées curieusement par Conrad Atangana, rire vaut mieux, une littérature abondante ayant déjà été développée dans ce sens pour lever un pan de voile sur les manipulations de toutes sortes, les amalgames et les interprétations tendancieuses qui entourent l’affaire Cameroon Music Corporation contre le ministère des Arts et de la Culture depuis mai 2008.

Dans la vie, l’homme a le choix entre la vérité et le mensonge. Il y’a des hommes qui se disent puissants, la ministre des Arts et de la Culture en l’occurrence. Toutefois, quel que soit leur pouvoir, ils sont très faibles pour transformer le mensonge en vérité et l’échec en succès. En effet, la vérité est comme un poisson dans l’eau. Quand vous cherchez à la noyer, vous lui donnez plus de souffle pour mieux nager.

jeudi 17 janvier 2013

KONTCHOU KOUOMEGNI: "ATEBA EYENE COMME DE GAULLE


KONTCHOU KOUOMEGNI AUGUSTIN ELEVE ATEBA EYENE AU RANG « DES HOMME DU SIXIEME JOUR » COMME DE GAULLE

C’était hier lors de la cérémonie de remise de la distinction « Personnalité préférée des Camerounais en 2012 » à la salle de conférence de la librairie Harmattan.





dimanche 13 janvier 2013

EXCLUSIF: INTERVIEW MARAFA (SLATE AFRIQUE)


Hamidou Yaya Marafa estime que ce mécanisme anti-corruption a été « dévoyé et servi de machine de guerre politique au régime de Paul Biya », comme il l’explique dans cette interview exclusive que nous avons réussi à mener malgré sa détention à la prison centrale de Yaoundé.
Régulièrement, l’ancien secrétaire général de la présidence de la république camerounaise publie des lettres ouvertes à caractère politique largement relayées par la presse privée camerounaise.

Slate Afrique - Le verdict remonte au samedi 22 septembre dernier. Vous avez été condamné à 25 ans de prison pour un délit que vous avez toujours nié avoir commis. Dans quel état d'esprit êtes-vous?


Hamidou Yaya Marafa - D’abord, je me sens serein et la conscience tranquille. Je sais que je suis innocent, mais le tribunal le sait aussi et l’a reconnu. Lisez le verdict, vous n'y trouverez aucune trace de détournement de fonds ou de recel. Aucune tâche sur mon honneur et ma probité.
Ensuite, et surtout, je reste déterminé à mener le combat. Pas un combat personnel entre deux individus qui seraient l'actuel Chef de l'État et moi.
Non, la lutte, décisive, est pour que la justice reste ou redevienne garante de notre liberté à tous et ne soit plus mise à la botte du régime actuel.
Il en va de l'avenir de mon pays, ce qui explique le soutien que je reçois de mes compatriotes, un soutien qui se renforce depuis ma condamnation.
L’espoir qu’ils placent en moi me donne la force et soustrait du temps immobile de la prison. Je suis tourné vers les changements qui doivent et qui vont advenir.


SlateAfrique - Mais si personne, pas même le tribunal, ne vous croit coupable, pour quoi avez-vous été condamné?


H.M-Tout ce qu’il a trouvé pour me condamner est un fait de complicité "intellectuelle". Pour cela, il s’est fondé uniquement sur ma relation amicale avec un des coaccusés au moment des faits. En passant, vous voyez les trésors d’invention nécessaires pour trouver la moindre base à ce qui équivaut à une condamnation à vie.


SlateAfrique - Ce coaccusé, c’est le milliardaire Y-M Fotso. Il a bien, lui, été condamné pour détournement. Vos relations avec lui, les regrettez-vous ?

H.M- Je les assume, mais je retiens la leçon. Le monde des affaires et celui de la politique doivent se tenir à distance l'un de l'autre. Autrement, il y a danger pour les politiques, même sans faute, et j’en suis la preuve vivante. Il y a danger également pour les hommes d'affaires, car in fine la famille Fotso a sans doute beaucoup perdu.


SlateAfrique - On vous soupçonne de vous être enrichi illégalement au pouvoir. Etes-vous un homme riche?


H.M- Par rapport à la moyenne de nos compatriotes, oui. Je suis un homme riche puisque mes revenus sont supérieurs à mes dépenses, que mes dépenses sont conformes à mes besoins, et ce n’est malheureusement pas le cas de beaucoup de Camerounais.
Par rapport à mes camarades qui ont choisi le privé, comparaison que j’ai eu évidemment souvent l’occasion de faire, clairement non. Et c’est bien ainsi.
Mon patrimoine est connu. Je l’ai acquis, et il est aisé de le vérifier, en ayant essentiellement recours à des prêts bancaires, que j’ai remboursés grâce à mon traitement de ministre et à mes jetons de présence comme président du conseil d'administration de sociétés publiques.


SlateAfrique - Revenons sur l'affaire de l'avion présidentiel « l’affaire albatros ». Vous ne vous reconnaissez donc aucune responsabilité dans ce dossier?


H.M- Non, aucune. J’ai déjà dit que le tribunal ne m’a trouvé coupable d’aucune malversation. Permettez-moi d’être plus détaillé, et de vous dire quelles ont été ses réponses aux questions essentielles suivantes: ai-je pris l'initiative de commander cet avion? Non. Ai-je pris la décision, ou ai-je été informé préalablement de la décision, de virer 31 millions de dollars à la société retenue au lieu d'émettre une lettre de crédit comme c'était prévu ? Non.
Ai-je pris l'initiative ou ai-je décidé de commander un autre avion que celui initialement prévu? Non. Ai-je participé de près ou de loin à l'accord par lequel l'État du Cameroun et le vendeur se sont entendus pour solder cette affaire, et par lequel les deux parties renonçaient à toutes poursuites ultérieures? Non.
Enfin, y a-t-il trace d'une somme d'argent que j'aurais reçue dans le cadre de ce dossier? Non.
Vous voulez mesurer à quel point les accusations portées contre moi sont grotesques ? Un mois à peine après ma condamnation, mon successeur au Secrétariat Général à la Présidence de la République, a été condamné, et pourquoi? Pour avoir tenté de détourner ces mêmes 31 millions de dollars qui sont censés déjà avoir été dérobés!


SlateAfrique- En voulez-vous aux juges ou aux puissants qui vous ont succédé?
H.M- Je ne peux pas en vouloir aux magistrats. Les juges étaient sous la pression du régime, ils ont cédé. Comment exiger d’eux un courage dont nous-mêmes, nous ne faisons pas toujours preuve ?


SlateAfrique - Ce pardon s'étend-il à certains de vos anciens collègues ministres ou camarades du RDPC, qui semblent vous lâcher ?

H.M- Ni pardon ni blâme. Chacun est libre de se déshonorer, mais doit en porter la responsabilité. Un proverbe dit : «Le sot ne pardonne rien et n'oublie rien, le naïf oublie et pardonne, le sage pardonne, mais n'oublie pas.» Je fais le choix de la sagesse.

SlateAfrique -Vous dites « sage », c’est- à-dire dépassionné, mais à la sortie du tribunal vous vous êtes déclaré :" déçu, mais pas vaincu". N’était-ce pas du ressentiment?


H.M- Nullement ! Je me souviens de ce spectacle pathétique donné par le principal témoin de l'accusation, un ancien ministre des finances, transpirant de peur, car il avait pour instruction de m’accabler et que, malgré ses efforts pour tordre la vérité, il ne pouvait que me disculper des principales charges contre moi.
D’ailleurs, cette condamnation n'est pas une défaite pour moi, mais l’échec d’une volonté du pouvoir de me mettre à mort politiquement. Ils en sont réduits à des expédients pour assurer leur fragile survie politique. La peur est de leur côté. Pas du mien.
Je n’exagère pas en disant que moralement, émotionnellement et intellectuellement, je suis en pleine forme. Ne donnez aucun crédit aux ragots qui me disent déprimé et suicidaire.


SlateAfrique - Craignez-vous pour votre vie?


H.M- Je ne suis pas craintif de nature, mes lettres ouvertes l'ont démontré. Cependant, je sais que ma vie est menacée. Depuis 5 ans certains ont programmé mon élimination physique immédiate en cas de vacance du pouvoir. D'autres demandent ma déportation à la prison de Yoko, ce qui vaut aussi condamnation à mort, mais à petit feu.


SlateAfrique - Depuis 5 ans, dites-vous. À quoi correspond cette date ? Qui sont ces gens qui vous en veulent à ce point?


H.M- La date correspond au lendemain des élections législatives de 2007. À ce moment, certains hommes politiques ont commencé à se projeter, légitimement, dans
l'après-Biya. D’autres, tapis dans l'ombre, les ont vus comme des adversaires dangereux. Je les inquiétais particulièrement. Il fallait se débarrasser de moi.
C'est le début des campagnes de presse contre moi, mettant en cause mes mœurs et mon honnêteté.Au passage, ces manoeuvres me rappellent un autre proverbe :
« Vous voulez savoir ce que vos ennemis ont à se reprocher ? Voyez de quoi ils vous accusent pour vous salir, » dit le proverbe.
Dans un premier temps, ces campagnes n'ont affecté en rien la confiance que me témoignait le Chef de l'État. Mes accusateurs de l’ombre ont inventé alors, une variété de scénarios absurdes: j'avais levé une force armée prête à fondre sur la capitale, ou par ambition personnelle j'avais décidé de me présenter contre le Président en 2011, ou j'étais le pion des États-Unis et de la France qui avaient décidé de l'écarter du pouvoir.
Tout cela veut dire trois choses: d’abord, évidemment, mon procès est politique. Ensuite, il a commencé dès 2008, au lendemain de la modification de la constitution ouvrant la voie à une nouvelle candidature du Président Biya, car il a fallu préparer l'opinion publique à ma condamnation. Enfin, c’est le jour de mon arrestation, le 16 avril 2012, que le verdict a véritablement été rendu. Ce qui a suivi n’était que pour la forme.


SlateAfrique -Si vous pressentiez tout cela, pourquoi ne pas avoir démissionné, voire quitté le pays, avant votre arrestation?
H.M- Certains responsables, à des niveaux insoupçonnés, m'avaient proposé de me faire quitter le pays. D’ailleurs, je m'interroge encore sur la sincérité de leur démarche. Mais j'ai fait le choix de rester, car je voulais m'expliquer devant la justice sur cette affaire complexe qui mettait en cause mon honneur.


SlateAfrique - Quelles étaient vos relations avec Paul Biya?


H.M- C'est un homme mystérieux. De mon point de vue, nos relations ont toujours été bonnes : confiantes, franches, mais limitées à la sphère professionnelle. Il m'a confié de très importantes responsabilités et fonctions auxquelles je n'ai objectivement jamais failli.


SlateAfrique - Comment expliquez-vous son revirement à votre égard?

H.M- Je ne cherche pas d'explications. Mon regard se porte vers l'avenir, et, dans cette perspective, je ne pense pas à lui. Ma seule crainte pour mon pays est que le Chef de l'État ne soit poussé à prendre des décisions de plus en plus mauvaises pour le bien commun, et mon affaire en est une illustration. Un jour sûrement ils finiront par se débarrasser de lui.


SlateAfrique - Vos propos semblent dégager le Président Biya de toute responsabilité dans la gestion des affaires du pays, et dans la vôtre en particulier. Ce serait surprenant.

H.M - Non, pas du tout, je ne l’exonère pas. Seulement, alors que tout le monde s'accorde pour reconnaître en lui un habile politicien, il pose désormais des actes qui ne lui ressemblent guère, et qui créent notre pays dans une situation de tension sans précédent depuis 1984. Il ne semble donc pas avoir les mains libres. Ce qui est déjà une faute extrêmement grave, il est vrai.


SlateAfrique - Le Cameroun vient de fêter le trentième anniversaire de l'accession au pouvoir de Paul Biya. Quel regard portez-vous sur cette période?

H.M - Il vous suffit de lire la presse locale et internationale pour constater qu'elle est assez unanime pour parler d'échec.
Pour ma part, je parlerai plutôt d'erreurs: à chaque fois, au cours de ces 30 ans, que Paul Biya a eu à choisir entre la modernisation politique et économique de notre pays, avec les risques de perturbations inhérents à cette démarche, et l'immobilisme garant, selon lui, de la paix civile, il a choisi l'immobilisme. C’est ce qui fait que nous avons aujourd'hui un pays au bord de conflits sociaux et politiques sans précédent.


SlateAfrique - Que représente aujourd'hui Paul Biya pour le Cameroun et pour vous?

H.M- Paul Biya a été le symbole d'une transition politique pacifique en 1982. Aujourd'hui, on attend qu'il en soit le garant.


SlateAfrique - Que voulez-vous dire? Souhaitez-vous qu'il se démette de ses fonctions comme le président Ahidjo?

H.M- Libre à lui de le faire. Mais là n'est pas mon propos. Le monde a changé depuis 1982, il n'appartient pas au Président de la République de désigner son successeur. En 1982, peu de gens connaissaient l’actuel Président, mais les Camerounais étaient si heureux et fiers de cette transition pacifique que tous, moi le premier, lui ont apporté leur soutien. Aujourd'hui, nous attendons avant tout de lui qu'il mette en place les institutions politiques qui assureront une succession pacifique et démocratique lorsqu'il quittera le pouvoir. Or, rien n'est en place, ce qui expose notre pays à de multiples dangers.


SlateAfrique - Croyez-vous à un risque de guerre civile dans votre pays, où les tensions ethniques sont grandes?

H.M - Non, ce risque est faible. Cependant, certains pompiers pyromanes agitent le spectre d'une guerre ethnique, comme au Rwanda, tout en créant dans l’ombre une situation propice à une prise ou un maintien du pouvoir dans les mains d'une même clique. De fait, ils sont les maux dont ils prétendent être le remède.
Je sais que notre unité nationale est encore fragile. Depuis la fin de la guerre froide, en Afrique comme ailleurs, on constate des replis identitaires sur des bases non seulement ethniques, mais aussi religieuses, linguistiques et culturelles, générationnelles, et selon le clivage mon rural/monde urbain.
Ces lignes de rupture potentielle peuvent en effet menacer le pacte républicain, mais cela ne peut en aucun cas justifier l'immobilisme politique et économique. Au contraire, le meilleur remède contre le risque de guerre civile, c'est l'initiative et l'action.


Slate Afrique - Pourtant le gouvernement vient de lancer un programme de grandes réalisations. N’est-ce pas une forme d’action?

H.M- Soyons sérieux un moment. Qui peut croire à la construction d'une nouvelle raffinerie à Kribi, ou à la construction d'une voiture « made in Cameroun » en 2013? C’est une politique de grandes illusions, pas de grandes réalisations. Ces projets sans aucune pertinence économique ne trouveront pas d'investisseurs, et ils ne servent qu'à masquer une incapacité à mener à bien les vrais projets importants tels que le Pont sur le fleuve Wourri. Les populations et les opérateurs économiques l’attendent depuis plus 20 ans. Que le gouvernement crée déjà les 25 000 emplois jeunes promis par l'actuel chef de l'État qu'il mette fin aux pénuries d'eau et d'électricité, et il gagnera en crédibilité !


SlateAfrique - Mais, vous avez vous-même exercé de hautes fonctions au gouvernement. Vous sentez-vous une part de responsabilité dans cet échec?

H.M - Je vais répondre à votre question par des questions. Suis-je fier d'avoir sauvé l'organisation des élections législatives et municipales de 2002 dont l'impréparation nous menait droit aux émeutes? Suis-je fier d'avoir oeuvré pour une amélioration sensible du processus électoral vers plus de transparence? Suis-je fier d'avoir amorcé, en dépit de toutes les entraves et résistances, le processus de décentralisation indispensable à la modernisation de notre pays? Ai-je avec insistance attiré l'attention du chef de l'État sur la nécessité d'engager des réformes institutionnelles et économiques? Mais je ne veux pas revenir sur le passé. Seul importe l'avenir, et pour le construire, mon expérience peut utilement servir mon pays.


Slate Afrique - Qu’est-ce qui pourrait, selon vous, remettre votre pays sur le chemin de la croissance?

H.M- Le projet dont je suis porteur est fondé sur l’idée d'une société de confiance. Confiance en soi que la nation doit retrouver, et confiance des citoyens entre eux. Sans cette confiance, la reconstruction de notre pays sera impossible.


Slate Afrique - Pourquoi parler de reconstruction? N’est-ce pas excessif?

H.M- Non. Il s'agit de cela et de rien de moins que cela. Depuis 25 ans, les investissements, exception faite du secteur des mines et de l'énergie, sont en chute libre. L'accès à l'eau, à l'électricité, aux soins médicaux est de plus en plus difficile. L'environnement naturel a dans certaines régions été saccagé, dans d'autres la pollution augmente dangereusement. Tout cela dans un contexte où la corruption ne cesse de progresser. Mais le préalable à cette reconstruction, j’insiste sur cette dimension qui peut sembler abstraite, mais qui ne l‘est pas du tout, c'est que nous retrouvions confiance en nous. Or, aujourd'hui, c'est le règne de la méfiance. On se méfie du voisin qui n’est pas de son ethnie, on se méfie du douanier, du policier, de l’inspecteur des impôts, de l'examinateur, du médecin, de la presse, des résultats des élections, de la presse, de la justice, de l’État. Reconstruire la confiance pour reconstruire le pays, voilà la route que doit prendre le Cameroun.


SlateAfrique - Ce projet politique, comment comptez-vous le conduire? Comment envisagez-vous la suite?

H.M - Nous avons entrepris avec mes avocats de faire appel du jugement. Nous avons la volonté d'épuiser tous les recours de droit. Cependant, je ne me laisserai pas enfermer dans la sphère judiciaire. Elle est secondaire par rapport au combat politique, que je poursuivrai sans relâche.


SlateAfrique - Continuerez-vous à publier vos lettres?

H.M - Pensez-vous que je prendrais une position si forte pour finir par dire, piteusement, à mes adversaires :"Si vous cessez de dire des mensonges sur moi, eh bien, je m'abstiendrai de dire la vérité sur vous. »
Je ne crains rien. Même si les coups sont rudes. Je continuerai à publier mes lettres. Les suivantes sont prêtes. Elles ne viseront pas à détruire, mais à reconstruire. Chacun des thèmes qu'elles abordent vise à servir le débat politique.


SlateAfrique - Comptez-vous sur le soutien la France et des Etats-Unis, deux pays avec lesquels, dit-on, vous entretenez de bonnes relations? Il semble que François Hollande n'ait pas évoqué votre cas avec Paul Biya lors de leur entretien à l'occasion du sommet de la francophonie à Kinshasa.

H.M - Je souhaite ardemment que ces deux grandes nations accroissent le soutien qu'elles apportent à mon pays. Le Cameroun a besoin de développer massivement ses infrastructures, d'accroître ses capacités de production industrielle et agricole, et tout ceci en préservant son environnement.
Tout cet effort ne peut être supporté par la seule coopération sino-camerounaise! Les États-Unis, la France, l'Allemagne, le Japon et bien d'autres pays peuvent développer avec le Cameroun des partenariats profitables. Y compris sur les droits de l'homme, thème largement évoqué lors du sommet de la Francophonie organisé à Kinshasa en octobre 2012.
Pour mon cas personnel, je ne demanderai jamais à une puissance étrangère d’intervenir dans une lutte qui ne peut et ne doit être menée que de l’intérieur.
Oui à une coopération ouverte bénéfique à notre pays, non à une pression de l’étranger dans des questions et des processus intérieurs.


SlateAfrique - Demandez-vous aux juges d'enquêter sur les récentes révélations sorties dans la presse camerounaise concernant un éventuel enrichissement frauduleux de Franck Biya grâce à des opérations sur des Obligations du Trésor camerounais?

H.M - Je suis consterné par cette histoire. Je dois dire que rien, dans le souvenir que je garde de certains protagonistes de cette affaire, ne me permet de penser qu'ils aient pu commettre cela.
Ce que ces révélations m’évoquent, c’est la pensée de Cicéron : « Une nation peut survivre à ses fous, et même à ses ambitieux. Mais elle ne peut survivre à la trahison venant de l’intérieur. "
L'enjeu de cette affaire justifie en lui-même une enquête. La vérité sur l’existence ou non d’une trahison de l’intérieur sera très simple à établir, les Camerounais méritent de la connaitre.


SlateAfrique - Quelles sont vos conditions de vie en prison?

H.M - Reposez-moi la question dans 24 ans. Peut-être, alors, me préoccuperai-je de mes conditions de détention au regard des droits de l'homme. Mais d'ici là, je me battrai non pas sur les conditions, mais sur le principe même de ma détention.
Se préoccuper de mes conditions de détention, sans se poser la question du fondement même de mon incarcération, ceci au nom de la force de la chose jugée, de la soi-disant « complexité de l'affaire », ou encore du « pas de fumée sans feu », c'est une façon de se donner bonne conscience, et de se laver les mains de cette affaire qui engage, au-delà de moi, l'avenir de mon pays. Le premier des droits de l'homme, c'est le droit à une justice équitable, c'est la liberté pour l'innocent, et non pas le droit à une cellule confortable!


SlateAfrique - Un voeu pour 2013 ?
H.M- Je saisis cette occasion pour souhaiter une bonne année 2013 à mes compatriotes, à ceux qui me soutiennent, comme à ceux qui me combattent. Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous sépare.
À la jeunesse en particulier, je veux dire qu'être Camerounais, c'est un atout et un défi. Partout où nous allons dans le monde, on nous considère avec respect, ou curiosité, ou colère, mais jamais avec indifférence ou mépris. Pourquoi? Parce que les Camerounais d'hier, les Ahidjo, Foncha, Um Nyobé, Njoya, SoppoPriso, Tchuindjang, Fonlon, Meloné, Francis Bebey, Madame Tankeu, et les Camerounais d'aujourd'hui, les Biya - de la première heure -, Tumi, Madame Njeuma, Madame EkweEbongo, Kadji, Mukete, Manu Dibango, Milla, Noah, Richard Bona, Eto'o, Siaka, pour ne citer que ceux-là, ont par leur travail, leur opiniâtreté, leur courage, leur droiture ont contribué à faire du Cameroun un pays de grandes espérances, dont on attend beaucoup.
Nous avons les atouts pour relever le défi de cette attente, alors gardons confiance

Propos recueillis par AssaneDiop

samedi 12 janvier 2013

LE CAMEROUN SOMME LA FRANCE DE RESPECTER LE DROIT DES ENFANTS



LE CAMEROUN SOMME LA FRANCE DE RESPECTER LE DROIT DES ENFANTS
Ces enfants que les pédés veulent adopter ont-ils choisi d'être fils de pédé ??

lundi 7 janvier 2013

NOUVELLE GENERATION : HAFIS RUELFI

NOUVELLE GENERATION : HAFIS RUELFI

Président du conseil citoyen camerounais (CCC)

Ce fils de Garoua pense à raison qu’un comportement citoyen de chaque camerounais peut sortir le Cameroun de sa léthargie

Comment faire pour que les camerounais ne se comportent plus comme des étrangers chez eux ?


Voici quelques extraits de la pensée politique de Hafis Ruelfi :

« …Le défi de l'émergence impose, ni plus ni moins, d'imprimer à l'économie camerounaise une nouvelle dynamique qui fait obligation à chaque ministre de produire les résultats attendus. Pour y parvenir, le Président de la République leur a prescrit de vaincre l'immobilisme qui a trop longtemps miné l'Administration en adoptant une méthode de travail où priment l'efficacité et la rapidité, dans un monde moderne qui n'attend pas….


….Le gouvernement étant ainsi mis en mission, chaque Camerounais, tous niveaux et domaines de compétence confondus, doit également tourner le dos à l'attentisme, en prenant la mesure de la responsabilité qui lui incombe pour contribuer, par son comportement, son action et la qualité de son travail, à la réussite globale de notre pays…


…Le potentiel d’une alimentation adéquate et durable en eau de qualité pour tous, dans le présent comme à l’avenir, existe. Mais cela ne doit pas entraîner d’excès d’optimisme. Nous tous devrons partager la responsabilité de relever le défi de la crise de l’eau aujourd’hui et de l’affronter sous tous ses aspects et dans toutes ses dimensions…


…il est indispensable que nous nous rassemblions au-delà des frontières partisanes pour mener à bien le grand projet de société qui fera du Cameroun un pays où il fera bon vivre pour tous.


La conséquence la plus paradoxale est que notre pays, pour nourrir ses populations, est obligé d’importer des denrées que non seulement il pourrait produire, mais aussi qu’il pourrait exporter. et ceci évidemment aggrave le déficit de notre balance commerciale au lieu de le résorber.
Une telle situation n’est pas tolérable.




UN CAMEROUN TOUJOURS PLUS JUSTE POUR ETRE FORT
Le devoir du Gouvernement est d’y veiller et de corriger d’éventuelles injustices. Par définition, l’institution judiciaire qui a la charge d’appliquer la loi et de faire respecter les décisions qui en découlent, se doit de rendre une justice équitable dans des délais raisonnables.


Notre loi fondamentale affirme l’égalité en droits et en devoirs de tous les Camerounais, notamment sans distinction de sexe. Dans la réalité, cette disposition n’est pas toujours respectée, mais il convient de retenir les progrès déjà accomplis dans ce domaine.


LE CAMEROUN DOIT SE DOTER D´UNE AFFIRMATION A SON ACTION DIPLOMATIQUE POUR LE RENDRE PLUS FORT SUR LA
SCENE INTERNATIONALE. IL FAUT SE RAPPELLER QUE LES HÉRITÉS DU GRAND ÉQUILIBRE DE LA FIN DE LA GUERRE FROIDE, S´EN TROUVENT PROFENDÉMENT MODIFIÉS. L’ EXEMPLE DES PAYS ÉMERGENTS LAISSE ENTREVOIR DE NOUVELLES PERSPECTIVES POUR LES PAYS AFRICAINS QUI ASPIRENT À SE HISSER À LEUR NIVEAU DE DÉVELOPPEMENT.

UN CAMEROUN EN PAIX ET UNI POUR ETRE FORT


Il va de soi que renforcer la paix au Cameroun et l’unité nationale est la condition « sine qua non » de la construction d’une Nation rassemblée autour d’un projet d’avenir, tel que l’atteinte de l’émergence. C’est pourquoi la paix et l’unité nationale doivent être sans cesse consolidées. Elles se nourrissent de la volonté de chacun d’alimenter l’effort national qui permet de franchir collectivement les obstacles qui peuvent se dresser sur la route du développement.




Faciliter l’accès aux soins de santé et aux médicaments de qualité est une autre façon d’améliorer les conditions de vie de notre population, surtout pour les plus démunis. Ils restent insuffisants. Il faut des nouveaux centres de santé età apporter à nos formations hospitalières les équipements de pointe qui leur font défaut parfois. Dans toute la mesure du possible, nous étendrons la gratuité ou la réduction du coût des soins pour les pandémies ou les maladies infantiles. La mise en place, dans le cadre de notre système de sécurité sociale, d’un dispositif d’assurance maladie facilitera l’accès aux soins des moins favorisés.




Cependant il faut préciser que, pour une politique réussissante, nous devons redoubler d’ardeur au travail,nous devons absolument éradiquer définitivement le fléau de la corruption qui affecte gravement le développement de notre pays. Dites-vous bien que lorsqu’une personne vole l’Etat, ce n’est pas seulement l’Etat qu’elle vole, mais que c’est chacun d’entre nous qui est dépossédé!
C’est la raison pour laquelle il faut s’ engager tous devant pour l' interet de la republique encore aujourd’hui à poursuivre et à intensifier la lutte contre la corruption qui ralentit notre croissance et prive la communauté camerounaise tout entière des moyens nécessaires à son plein épanouissement.


La corruption est non seulement un crime moral, mais aussi un crime économique, car elle ampute dans de larges proportions nos possibilités financières, et nous prive des fonds nécessaires à nos réalisations par des détournements inacceptables.
Dans cette lutte, personne ne pourra plus jamais se prévaloir d’être au-dessus des lois. Ainsi, c’est par une coopération franche entre le public et le privé que le cameroun parviendra à faire décoller
l’économie de son economie.


La question de la dignité humaine demeure l'un des grands combats du siècle qui commence. «Le tout carcéral n'est pas la solution idéale dans une politique pénale

la sagesse, la justice, la force morale et le courage, le MERITE ET DEVOUEMENT de mon peuple, le peuple camerounais, je vais honorer la dignité que vous m´aviez enseignée, et je justifierai cette confiance qui me sera accordée et renouvelée. La grandeur est une vision, et je donnerai au peuple camerounais, cette
vision.


Promouvoir une culture républicaine ancrée dans les valeurs africaines



La validité du pacte social nécessite un strict respect des règles du jeu par les différents acteurs de l’espace public.


Faire des fondements éthiques de la constitution, la source d’inspiration des institutions, des lois et des règlements. Il s’agira, d’abord, de rendre le champ républicain plus légitime, c’est-à-dire inclusif des références culturelles, religieuses et sociales des différents protagonistes de l’espace public. Dans la perspective de refondation de la constitution, la réconciliation entre modernité et tradition, introduit cette dernière dans le champ républicain. Ce qui apparaissait jusqu’ici hors-la loi et au mieux toléré, du fait seulement de textes inadaptés, est réhabilité et institutionnalisé. Le premier niveau de reconstruction d’une culture républicaine, s’attache ainsi d’abord à corriger les anomalies du système qui jusqu’ici participaient à la production de comportements, de références et de modes de régulation en dehors du champ républicain.



Faire contribuer les différents espaces de transmission et d’évolution des valeurs à l’émergence d’une culture citoyenne. Dès lors que les anomalies du système sont corrigées, il s’agit de s’attacher à ancrer fondamentalement les valeurs de la république dans la culture individuelle et collective. Cette éducation devra s’appuyer sur les lieux principaux de production des valeurs et des croyances : la famille, l’entourage, le lieu de culte, la communauté, l’école, le lieu de travail… Au niveau de ces différents lieux de production et d’intériorisation des valeurs et des croyances, des leaders d’opinion naturels sont identifiables (les parents, les chefs religieux, l’enseignant, le patron…) sur lesquels la société devra investir pour servir de repères et de passeurs de messages positifs.



Officialiser les principales langues nationales et transcrire dans ces langues les textes de lois et de règlements. Si tout l’effort mis en œuvre pour éduquer les populations et les former, ne l’est pas dans des langues et des symbolismes qu’elles comprennent et auxquels elles accèdent facilement, les capacités acquises seront toujours faibles, marginales, incapables de tirer la société vers les finalités recherchées. Ainsi, une condition à la réalisation d’un Etat de droit, est la transcription des textes législatifs dans des langues et des supports accessibles à l’ensemble des populations. Le principe du « nul n’est censé ignorer la loi » n’a aucun sens et est inopérant, si la loi est exprimée dans une langue et dans un alphabet que les 90 % de la population ne comprennent pas.




Passer d’une vision patrimoniale et solitaire du pouvoir à une vision dynamique et solidaire. En plaquant le modèle d’Etat occidental sur les sociétés africaines, le colon, mais aussi, les élites africaines de l’après indépendance l’ont utilisé dans ses manifestations les plus autocratiques. L’exercice solitaire du pouvoir, la gestion patrimoniale des biens publics sont les les conséquences d’une représentation poussée à l’extrême du culte de l’omniscience de l’Etat. L’Etat au-dessus de tout conduit logiquement à la perception que : les serviteurs de l’Etat (gouvernants et fonctionnaires) sont aussi au-dessus de tout. La lutte contre les abus de pouvoir passe ainsi par l’inversion de cette perception. Un code d’éthique doit être élaboré dans ce sens, mais pour le sortir de son artificialité actuelle, ce code doit parler aux africains. Le processus de réappropriation sociale du pouvoir devra, pour aboutir à un code d’éthique authentiquement africain, s’intéresser à la fois à la forme (les mots, les expressions), le sens (ce que l’on met dans les mots) et le rituel (le mode d’administration du code). Ce qui justifie encore la nécessité de réhabiliter les langues nationale et surtout, de développer des concepts dans des langues qui rendent fidèlement compte de ce que nous y mettons, sans équivoque possible.


Réhabiliter le statut et la fonction des magistrats et auxiliaires de justice pour conforter l’Etat de droit. Enfin, une lutte systématique sera menée contre la corruption et les abus de pouvoirs. Dans ce cadre, il est impératif que le système judiciaire soit renforcé et protégé. Le statut et la fonction des magistrats et de tous les auxiliaires de justice seront revalorisés, afin de leur conférer plus de confort et de sécurité. En contrepartie à cette revalorisation, le principe de la déclaration de patrimoine doit être institué au niveau des magistrats et auxiliaires de justice. Aussi, la séparation l’indépendance du pouvoir juridique sera renforcée. Les améliorations devront porter sur le lien organique entre le pouvoir exécutif et le pouvoir juridique. Ainsi, la suppression totale de la tutelle administrative exercée par le pouvoir exécutif sur la justice réaliserait une bonne partie de cet objectif.


Cameroon is not a poor country. Cameroon has a huge potential and those who are in power for over 29 years have abused the word " poverty" just to divert the country`s wealth. Let`s be honest. Cameroon is rich and it is time for a change.”….

dimanche 6 janvier 2013

LE SECRET MARAFA/TCHIROMA

LE SECRET MARAFA/TCHIROMA

CONFLIT! PHILEMON YANG LE PM NE VEUT PLUS DE SON SG MOTAZE LOUIS PAUL


CONFLIT!

Philémon Yang le Premier Ministre ne veut plus de son Secrétaire Général Motaze Louis Paul

Ce neveu du président prend les devant sur certains dossiers sans la permission du PM

jeudi 3 janvier 2013

CHARLES ATEBA EYENE PERSONNALITE PREFEREE DES CAMEROUNAIS EN 2012 !


CHARLES ATEBA EYENE PERSONNALITE PREFEREE DES CAMEROUNAIS EN 2012 !
C’est le résultat d’un sondage d’opinion réalisé par le groupe multimédia Presse Force One
Charles Ateba Eyené est ainsi reconnu personnalité préférée des Camerounais avec 83% d’opinion favorable !
Le sondage a été mené par le groupe Multimédia Presse Force One à travers les numéros de l'annuaire téléphonique, choisit au hasard dans les dix régions sur un échantillon de 2.000 citoyens, conformément aux éléments scientifique des instituts d’étude d’opinion TNS Sofres et BVA.
Charles Ateba Eyené est suivi dans ce classement par Owona Nguini Mathias, Samuel Eto’o, et Maurice Kamto.
Le Directeur
Sismondi Barlev Bidjocka
Tél 77 85 89 19



CHARLES ATEBA EYENE PERSONNALITE PREFEREE DES CAMEROUNAIS EN 2012 !


Charles Ateba Eyené personnalité préférée des Camerounais en 2012 !
C’est le résultat d’un sondage d’opinion réalisé par le groupe multimédia Presse Force One
Charles Ateba Eyené est ainsi reconnu personnalité préférée des Camerounais avec 83% d’opinion favorable !
Le sondage a été mené par le groupe Multimédia Presse Force One à travers les numéros de l'annuaire téléphonique, choisit au hasard dans les dix régions sur un échantillon de 2.000 citoyens, conformément aux éléments scientifique des instituts d’étude d’opinion TNS Sofres et BVA.
Charles Ateba Eyené est suivi dans ce classement par Owona Nguini Mathias, Samuel Eto’o, et Maurice Kamto.
Le Directeur
Sismondi Barlev Bidjocka
Tél 77 85 89 19