presse force one

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informations, investigations, analyses

mercredi 14 décembre 2011

ORANGE CAMEROUN UN ESCLAVAGE FRANCAIS ?

http://www.youtube.com/watch?v=roiR_C6CYqU&feature=mfu_in_order&list=UL


Je vais vous proposer dans les prochaines minutes des témoignages audio de plusieurs jeunes qui travaillent pour le commando SIM ORANGE (il s'agit de ces jeunes que nous rencontrons partout dans les rues avec des vieux tricots ORANGE, proposant des carte SIM à la criée.
Orange leur propose 25.000 FCFA le mois et paye après deux mois...Ces salaires sont revus à la hausse en fonction des ventes mais ORANGE le fait très rarement...il y en a qui y travaillent depuis 14 mois pas de contrat de travail, pas de CNPS...
Monsieur Essomba était le coordinateur du commando ORANGE SIM depuis quelques semaines il a été remplacé par une dame qui pratique la grande mafia inhumaine...Ces jeunes ménaces de boycotter les stands de ORANGE à YAFE

lundi 12 décembre 2011

INSTRUCTION: MESSENGUE AVOM CHEZ LE PROCUREUR DEMAIN

INSTRUCTION:
MESSENGUE AVOM CHEZ LE PROCUREUR DEMAIN

C'est pour la seconde fois que l'ex ministre des travaux publics rencontre le procureur à propos du dossier à charge de la CONAC sur la gestion des fonds destinés aux travaux de la route Ayos-Bonis. Hier déjà Monsieur Okouda était appelé à s'expliquer sur le même dossier. Nous n'avons pas pu avoir les détails de cette audition, mais la Okouda aurait (à recouper) davantage chargé Messengue.

Le chef de l'état aurait instruit les autorités en charge du dossier d'être le plus pécis possible afin que désormais les dossiers des "détourneurs" de font soient en béton avant l'arrivée chez le juge.
Selon des infos de dernière minute, le Ministre Messengue évoquerai déjà des fautes de gestion et des options de remboursement.

samedi 10 décembre 2011

LE GOUVERNEMENT DU 9 DEC 2011


LE GOUVERNEMENT DU 9 DEC 2011

Premier ministre: Philemon Yang

Vice Premier ministre, ministre délégué à la présidence chargé des Relations avec les Assemblées : Amadou Ali

Ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des loisirs : Bello Bouba Maïgari

Ministre d'Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux : Esso Laurent Esso

Ministre délégué à la présidence chargé de la Défense: Mebe Ngo'o Edgar Alain

Ministre délégué à la présidence chargé du Contrôle supérieur de l'Etat: Eyebe Ayissi Henri

Ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics: Aba Sadou

Ministre de l'Administration territoriale et de la décentralisation: Sadi René Emmanuel

Ministre des Affaires sociales: Bakang Bock

Ministre de l'Agriculture et du developpement rural: Essimi Menye Lazard

Ministre des Arts et de la culture: Ama Tutu Muna

Ministre du Commerce: Luc Magloire Mbarga Atangana

Ministre de la Communication: Issa Tchiroma Bakary

Ministre du Cadastre et des affaires fonctières: Koum à Bisseké Jacqueline

Ministre de l'Eau et de l'énergie: Atangana Kouna Basile

Ministre de l'Economie de la planification et de l'amenagement du territoire: Nganou Ndjoumessi Emmanuel

Ministre de l’Education de base: Youssouf née Hadidja Alim

Ministre de l’Elevage, des pêches et des industries animales: Dr Taïga

Ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle: Zacharie Pérévet

Ministre des Enseignements secondaires: Louis Bapès Bapès

Ministre de l’Enseignement supérieur: Jacques Fame Ndongo

Ministre de l’Environnement et de la protection de la nature et du developpement durable: Pierre Hélé

Ministre des Finances: Alamine Ousmane Mey

Ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative: Engouen Michel Ange

Ministre des Forêts et de la faune: Ngollè Philipe Ngoessè

Ministre du Développement urbain et de l’habitat: Ngouetchou Jean Claude

Ministre de la Jeunesse et de l'éducation civique: Bidoun Kpatt Ismaël

Ministre Mines, de l’industrie et du développement technologique: Bondé Emmanuel

Ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’économie sociale et de l’artisanat: Etoundi Ngoa Laurent

Ministre des Postes et télécommunications: Biyiti Biessam Jean-Pierre

Ministre de la Promotion de la femme et de la famille: Abena Ondoa Marie-Thérèse

Ministre de la Recherche scientifique et de l'innovation: Tchuenté Madeleine

Ministre des Relations extérieures: Moukoko Bondjo Pierre

Ministre de la Santé publique: Mama Fouda André

Ministre des Sports et de l'éducation physique: Adoum Garoua

Ministre des Transports: Nkili Robert

Ministre du Travail et de la sécurité sociale: Owona Grégoire

Ministre des Travaux publics: Ambassala Patrice

mardi 6 décembre 2011

LE BITKUTSI UNE MUSIC ESSENTIELEMENT SEXUELLE ?


LE BITKUTSI UNE MUSIC ESSENTIELEMENT SEXUELLE ?



Pour qui a écouté les chansons Bitkutsi de ces dix dernières années, il lui est possible de conclure à une culture du sexe s'il est étranger, ou à un art vulgaire qui s'étiole s'il est Camerounais. En fait, on est dans une orchestration à minima, ultra sexuelle, tant sur le plan de instrumental que celui du chant.

Les spécialistes se sont penchés sur la question depuis un moment déjà, mais rien n'y fait; les facilités offertes par les boites à rythme et autres logiciels permet à n'importe quel quidam de s'improviser artiste, faire une gravure qu'il fait jouer en boucle par un vendeur de CD au carrefour Mvog Mbi, ou pire, avec 10.000 chez un animateur, il passe en boucle sur les ondes. Au moment où j'écris ces mots, une musique passe sur une FM avec pour refrain :

Met dedans dedans...

la chanson suivante avait pour refrain:
Les lolo, j'ai des lolos
Les tenga, j'ai les tenga
J'ai mal mais met-moi ça
opération tcholo

Des textes d'une banalité affligeantes, soutenu par une orchestration basique, et voilà une grande culture qui pourtant a su conserver une identité (sans influence extérieure) qui s'éffrite. J'imagine cette chanteuse devant son fils qui lui demande "Maman les lolos et le tenga c'est quoi ?" ou encore "maman on te met quoi ?"

LA RESPONSABILITE DES HOMMES DES MEDIAS

Elle est grande et centrale. Nos jeunes animateurs (apparemment très porté sur ce qui est sexuel) ne proposent en programmation radiophonique que les musiques les plus bestiales, et les justifications qui reviennent c'est que "le public aime ça, et en redemande". J'avais pourtant cru que ce sont les hommes de médias qui doivent imposer des goûts musicaux aux auditeurs. C'est comme dans la publicité, une dictature cognitive; c'est à dire qu'en vous passant une image, ou un son en boucle pendant des semaines, vous finissez par l'adopter.


En réalité, la décrépitude du Bitkutsi est le fait conjugué de tous ces facteurs: Animateur assoiffés,sexe à gogo,boites à rythme facile.
Aujourd'hui, seuls quelques chanteurs proposent encore à voir et à écouter, un produit vendable sur le marché de l'art.


Non pas que chanter le sexe est mal, non, tout le monde aime le sexe , mais avec le Bikutsi de ces dix dernières années, nous subissons une overdose de lolo, de clitoris, des fesses, des zizi, des pipes...le tout en langue béti essentièlement, et quand ils pensent que vous n'êtes pas assez surchauffé, ils traduisent en français, comme celle qui dit "je veux ta chose dans ma chose...ça mouille" : la saturation; nous ne sommes plus dans l'art, mais dans la banalité sexuelle, la vulgarité bestiale, la sauvagerie à l'état brut.


De K-Tino à lady ponce, de Aidjo mamadou à Ama Pierrot, en passant par Majoie ayi jusqu'à Abanda aviateur (paix à son âme), on rivalise en pataugeant dans le lubrique.


A la fin, pour les encourager, RTS AWARDS, Canal D'Or, leur décerne des distinctions tonitruentes du genre ; CHANSON DE L'ANNEE, ALBUM D'OR, REVELATION DE L'ANNEE... la boucle est bouclée.
Mais franchement dites-moi: est ce qu'on ne peut pas vraiment chanter mieux que ça ?

jeudi 1 décembre 2011

Maurice Kamto démissionne




Gouvernement. Le ministre délégué auprès du ministre de la Justice annonce sa décision dans un communiqué de presse.

Le gouvernement n’est plus au complet. Dans un communiqué parvenu hier soir à notre rédaction, Maurice Kamto, le ministre délégué auprès du ministre de la Justice annonce sa démission.
«J’ai l’honneur de porter à la connaissance du peuple camerounais ma décision de me retirer de mes fonctions de Ministre délégué auprès du ministre de la Justice, à compter de ce jour, 30 novembre 2011».

La nouvelle arrive juste après le conseil de cabinet du mois de novembre qui s’est tenu hier dans les services du Premier ministre et dans un contexte où la rumeur annonce chaque jour un remaniement ministériel. Il aura bel et bien lieu, au moins pour combler le poste vacant au ministère de la Justice.

Agrégé des facultés françaises de Droit, Maurice Kamto est entré au gouvernement en décembre 2004. Une surprise déjà à l’époque pour ceux qui connaissaient les positions du professeur de droit, qui n’avait pas toujours été tendre avec le régime en place. Il quitte donc le gouvernement comme il y est entré. De façon surprenante. «Cette décision n’est pas –et na saurait en aucune manière être interprétée comme- une remise en cause de l’issue de l’élection présidentielle du 09 novembre 2011, à laquelle je n’étais du reste pas candidat», écrit le ministre démissionnaire. Il précise toutefois qu’il continuera à apporter sa contribution à l’édification de l’avenir du Cameroun, «dans la paix et l’attachement aux valeurs et principes républicains».
Rien donc sur les raisons qui poussent Maurice Kamto à quitter le gouvernement, lui qui a été habitué à revêtir plusieurs casquettes à la fois. Né le 15 février 1954 à Bafoussam, il a obtenu, en 1980 un diplôme d'études approfondies (Dea) en Droit Public. La même année, il obtenait le même diplôme en Droit international. En 1982, il devient docteur d’Etat en droit et, six ans plus tard, agrégé de droit public.

Maurice Kamto est président de la Commission du droit international des Nations Unies et membre associé de l’Institut de droit international. Il a été particulièrement actif dans la défense du Cameroun au cours du conflit frontalier qui l’a opposé au Nigéria sur la péninsule de Bakassi. Il a ainsi été nommé en 1994, co-agent, conseil et avocat du Cameroun dans cette affaire jugée à la Cour internationale de justice de la Haye.

Récemment, les câbles diplomatiques de l’ambassade des Etats-Unis au Cameroun publiés par Wikileaks révélaient que Maurice Kamto faisait partie, pour les Américains de potentiels successeurs du président Paul Biya. Les diplomates américains le présentaient d’ailleurs comme un Barack Obama camerounais, avec une réputation d’intellectuel brillant et intègre et des idées fortes et progressistes sur la démocratie et les droits de l’homme.
Alors qu’en 2008, Maurice Kamto postulait à un poste de juge à la Cour internationale de justice, on lui avait déjà prêté l’intention de démissionner du gouvernement. Il y est resté pendant trois années encore.

Jules Romuald Nkonlak

jeudi 24 novembre 2011

PAS DE DÉVALUATION DU CFA


Lucas Abaga Nchama

Lucas Abaga Nchama: IL N Y AURA PAS DE DÉVALUATION DU CFA

Le Gouverneur de la BEAC a déclaré ce matin sur RFI,une chaîne internationale qu'il n' y aura pas de dévaluation du FCFA,

mardi 22 novembre 2011

L’AUDIT TRUQUE DE MESSENGUE AVOM


L’AUDIT TRUQUE DE MESSENGUE AVOM

La presse arrosée pour sauvée le Ministre

Le Ministre des travaux publics Bernard Messengue Avom indexé par un rapport de la CONAC pour détournement de quinze milliards affirme pour se défendre qu’il a demandé un audit indépendant du projet incriminé. Or selon des experts du cabinet d’audit Okalla Ahanda, certains rapports dits indépendants sont en fait sous le contrôle de celui qui les commande. « Une contre expertise permet dans ces cas de le prouver » conclut l’expert. L’audit international indépendant du Ministre des travaux publics peut ainsi être soumis aux turbulences fortes de la corruption. L’argument d’un opposant (Garga en l’occurrence) qui voudrait se faire une image en envoyant un homme du régime en prison est d’une légèreté incroyable quand on connait la réputation et la tendance de l’homme aux questions d’intégrité.

Plus grave, cette presse camerounaise qui subitement et collectivement se met à défendre un Ministre. On a de la peine à y croire; selon des sources proches du cabinet de Messenga Avom , le défilé des journalistes ici n'a pas cessé , les rencontres au Cintra avec le SP...c'est la corruption dans la corruption.

dimanche 6 novembre 2011

Les «intellectuels faussaires»




Depuis quelques années, le mensonge est devenu la marque de fabrique de plusieurs intellectuels. Ces «faussaires» qui assènent sans aucun scrupule des contrevérités pour défendre telle ou telle cause sont quasi intouchables. Quoi qu'ils racontent, on les respecte et personne, ou presque, n'ose dénoncer leurs (petits) arrangements permanents avec la vérité. Le triomphe de ces «serials-menteurs» représente une véritable menace pour l'information et la démocratie.

Les «intellectuels faussaires» dont il est question dans cet ouvrage sont bien connus. Ils s'affichent sur les plateaux de télévision et tiennent des chroniques à la radio ou dans la presse. Tous brandissent la morale pour nous faire avaler leurs couleuvres. Tous distillent des énormités et des concepts creux sur l'islamisme. En levant le voile sur leurs pratiques, Pascal Boniface dénonce une nouvelle «trahison des clercs».

Un ouvrage corrosif qui démontre, exemples à l'appui, les mensonges de certains experts et autres donneurs de leçons très médiatiques.

Pascal Boniface est directeur de l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et enseignant à l'Institut d'études européennes de l'université de Paris VIII. Il a écrit ou dirigé une quarantaine d'ouvrages ayant pour thème les relations internationales, les questions nucléaires et de désarmement, la politique étrangère française ou encore l'impact du sport dans les relations internationales.

samedi 5 novembre 2011

MEBE NGO LE MINDEF A T-IL FAIT ASSASSINER UN JOURNALISTE ?


MEBE NGO LE MINDEF A T-IL FAIT ASSASSINER UN JOURNALISTE ?



- 16H27…. Jules Koum au volant de sa RAV4 verte est au niveau de barrière Ahala. Son radiateur chauffe alors qu’il retourne à Doaula
- 16H33 ….Selon le graragiste à 30, de l’accident, il s’arrête pour réparer.
- 16H45… Diagnostic, il ne peut pas réparer tout de suite, la voiture a besoin d’une sérieuse révision.
- 16H50….Jules Koum démarre et manœuvre pour retourner à Yaoundé, mais la voiture bloque sur la chaussée sur une ligne droite de près de 400 m après barrière Ahala, et c’est là qu’il est percuté par un grumier de couleur jaune chargé de quatre billes de bois, immatriculé à l’avant CE 121 AE, et à l’arrière LT SR 564 AE.
- Sur la Chaussée, il n’y a aucune trace de freinage, (voir photos ci-jointes)
- Le chauffeur a pris la fuite
- Un inconnu a abandonné l’accidenté à l’hopital Ad Lucem d’OBOBOGO où il a rendu l’âme…


Le Journaliste a-t-il été suivi et assassiné ? en attendant la suite, voilà les faits ;

MEBE NGO LE MINDEF A T-IL FAIT ASSASSINER UN JOURNALISTE ?


Jules Koum Koum le Directeur de Publication du journal Nouvel Observateur est décédé;


Un décès suspect quand on sait que ce dernier s'était mis à dos le Tout puissant Ministre de la défense Mebe Ngo en mettant à nu la richesse insolente de ce dernier.

Le Journaliste , représentant de Reporters Sans Frontières au Cameroun est décédé hier sur L'axe Mbankomo-Yaoundé hier à 16H, un jour après que le chef de l'Etat réélu ait interpellé les automobilistes sur cet axe routier considéré comme l'un des plus meurtrier au monde.

Selon des témoignages recueillis sur place ce matin, le grumier n'a pas vraiment tenté d'éviter la petite voiture, ce qui inquiète quelque peut des enquêteurs de la police qui trouvent cette collusion "assez problématique".

- 16H27…. Jules Koum au volant de sa RAV4 verte est au niveau de barrière Ahala. Son radiateur chauffe alors qu’il retourne à Doaula
- 16H33 ….Selon le graragiste à 30, de l’accident, il s’arrête pour réparer.
- 16H45… Diagnostic, il ne peut pas réparer tout de suite, la voiture a besoin d’une sérieuse révision.
- 16H50….Jules Koum démarre et manœuvre pour retourner à Yaoundé, mais la voiture bloque sur la chaussée sur une ligne droite de près de 400 m après barrière Ahala, et c’est là qu’il est percuté par un grumier de couleur jaune chargé de quatre billes de bois, immatriculé à l’avant CE 121 AE, et à l’arrière LT SR 564 AE.
- Sur la Chaussée, il n’y a aucune trace de freinage, (voir photos ci-jointes)
- Le chauffeur a pris la fuite
- Un inconnu a abandonné l’accidenté à l’hopital Ad Lucem d’OBOBOGO où il a rendu l’âme…


Le Journaliste a-t-il été suivi et assassiné ? en attendant la suite, voilà les faits ;


"Jules KOUM KOUM, directeur de publication du Jeune Observateur; Dieudonné MVENG éditeur de La Météo et Jacques Blaise MVIE, patron de La Nouvelle sont les journalistes auditionnés par la division des investigations de la Commission Nationale Anti Corruption depuis mercredi dernier sur l’enrichissement supposé du Ministre de la Défense.

Sur instruction du chef de l’Etat Paul Biya, la CONAC a procédée à la vérification des dénonciations faites par les journalistes des hebdomadaires privés, selon les informations contenues dans le Messager de ce jour. Des sources proches de la direction des investigations de la CONAC affirment qu’il était question d’obtenir des journalistes des pièces à conviction sur les allégations faites au sujet «des biens mal acquis» d’Edgard Alain MEBE NGO’O, Ministre de la Défense. Les concernés ont promis de coopérer dans cette démarche.

Jules KOUM KOUM a présenté lundi 25 juillet dernier les documents à charge qui portent sur les articles de presse écrite publiés dans son journal pour dénoncer la prétendue fortune d’Edgard Alain MEBE NGO’O, au Cameroun comme à l’étranger, sans oublier son parc automobile. L’on compte comme avoirs immobiliers au Cameroun: les hôtels à Kribi; des villas à Sangmélima et Ebolowa; un complexe à Yaoundé près de l’ambassade de Turquie et des résidences en France anormalement étiquetées comme appartenant à Paul Biya et un parc automobile personnel constitué de plusieurs véhicules de luxe dont une Mercedes 500 classe S, une Lexus 430, une Toyota Maxima, une Land Cruiser, une Peugeot 607 et bien d’autres, a indiqué le Messager.

Joint au téléphone par la même source, Dieudonné MVENG regrette les fuites dans la presse mais assure néanmoins qu’il tiendra parole et enverrait comme promis ses pièces à convictions ce mercredi 27 juillet à la CONAC. Jacques Blaise MVIE devrait également fournir des documents qu’il dit avoir en sa possession ce même mercredi enfin d’aider la CONAC à boucler son enquête.

Une partie de l’opinion publique autant que les partisans du MINDEF y voient de la manipulation ou de l’acharnement. La présidence de la république et la CONAC par contre prennent très au sérieux ces allégations des journalistes de la presse écrite privée".

Dans une lettre ouverte, Jules Koum Koum, le Directeur de publication du journal, ''Le Jeune observateur'', "répond à Edgar Alain Mebe Ngo'o, alias Bébé-dog." La livraison du bimensuel, le 29 décembre 2010, dénonce au passage la "boulimie financière " du ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense et égrène les biens accumulés "en moins d'une dizaine d'années" par Edgar Alain Mebe Ngo'o et son épouse Bernadette, "ancienne dactylo à Aes-Sonel de Mvan à Yaoundé." ''Le Jeune Observateur'' affiche la valeur marchande de l'arsenal amassé par Edgar Alain Mebe Ngo'o : 20 camions benne (20 millions/unité-400 millions Fcfa), 3 Bulldozers D7 (130 millions/unité- 390 millions Fcfa), 4 niveleuses (100 millions/unité -400 millions Fcfa), 4 compacteurs (60 millions /unité 240 millions) et 3 pelles chargeuses (80 millions /unité -240 millions Fcfa). Edgar Alain Mebe Ngo'o est loin d'être simplement un flambeur. En homme prévenant, il investit également, et surtout dans l'immobilier. Avec ses châteaux et maisons, il construirait bien un quartier : Ambassade de Turquie (250 millions Fcfa), Résidence à Odja, refaite par le groupe Confort-house du Libanais Assad (600 millions Fcfa d'investissement), Résidence de Zoétélé ville (350 millions Fcfa), Résidence de Ndeng-Fong - son village - (500 millions Fcfa), Immeuble d'Ebolowa ville (600 millions Fcfa), Résidence de Sangmelima ville (45O millions Fcfa), 2 hôtels grands luxe à Kribi (près d'un milliard de Fcfa). Des centaines d'hectares de terrain à Yaoundé et Kribi, 1 appartement à Champigny sur Marne (94), 1 appartement à Aubervilliers (93), 1 appartement dans le 16ème à Paris, De nombreux investissements en cours au Gabon, 10.000 chaises grand luxe, 25 tentes réfrigérées de 100 places/unité, 400 tentes ordinaires, 40.000 chaises plastiques, 10.000 plats et couverts et près de 100.000 verres à eau, champagnes et whisky. Pierre qui roule emporte mousse. Edgar Alain Mebe Ngo'o ne s'arrêtera certainement pas pour fructifier ses avoirs. Il continue à amasser.

Le parc automobile de la société Prestige Limousine-car, de l'épouse du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, est gigantesque : 15 Renault Safrane, 10 Renault Express, 15 Peugeot 607 et 10 Renault Versatis. Une fortune qu'on relativise vite lorsqu'on jette un coup d'œil dans le garage personnel d'Edgar Alain Mebe Ngo'o. Le Mindef est un consommateur de belles voitures : 1 Mercedes 500 Classe S, d'une valeur de 112 millions Fcfa environ, 1 Lexus 430 (95 millions Fcfa), 1 Mercedes classe S nouvelle version (130 millions de Fcfa), 2 Toyota Maxima (90 millions Fcfa), 2 Land Cruiser (180 millions Fcfa), 2 Peugeot 607 (70 millions Fcfa) et 1 DS Citroën de collection année 1969 (20 millions Fcfa). Le bimensuel ''Le Jeune Observateur'' revisite également les relations du Mindef avec Mag-Force. Les surfacturations de cette entreprise sont dévoilées. La comparaison est flagrante. Ainsi, pour ce qui est des tenues de combat, les anciens fournisseurs vendaient la pièce à 18.285 Fcfa alors que Mag-Force l'offre à 22.350 Fcfa. Les bérets étaient fournis par les anciens fournisseurs à 5.452 Fcfa la pièce), tandis que Mag-Force fournit le béret à 8.855 Fcfa la pièce. Le décalage entre l'ancien fournisseur et Mag-Force est tout aussi visible pour ce qui est des Rangers en cuir 20.540 Fcfa la pièce, pour l'ancien fournisseur contre 24 660 Fcfa la pièce pour Mag-Force. Ainsi, près de 4.000 Fcfa ont été rajoutés à l'unité. Ce qui est énorme, compte tenu du volume des commandes. Jules Koum Koum sort la calculette : pour "une commande de 30.000 rangers en cuirs, lorsqu'on gagne 4.000 Fcfa sur chaque paire, cela fait exactement 120.000.000 Fcfa (cent vingt millions de Fcfa) pour un seul élément d'une commande." Le Mindef a profité des cérémonies du cinquantenaire pour garnir davantage son portefeuille.

Edgar Alain Mebe Ngo'o a passé tous les marchés liés aux cérémonies du cinquantenaire des armées à ses entreprises personnelles. Même la restauration était dirigée par sa belle sœur, Mme Baoro "qui s'est tirée avec maestria de l'affaire des détournements au Minesec." Elle était chargée d'assurer la restauration de près 5.000 personnes, sans oublier les noms fictifs qui seront ajoutés. Si on ne retient que la moyenne pondérée de 20.000 Fcfa par personne, cela fait la bagatelle de 100.000.000 Fcfa. Le Mindef n'hésite pas à user du népotisme et du favoritisme pour assurer ses arrières. Il a nommé pour cela un "certain Akono", le frère de son épouse, comme chef de service des marchés. Le marché de "réfection de l'aéroport de Bamenda est passé à ses amis de Deco-Centre qui ont déjà travaillé avec lui dans la réfection de son cabinet qui avait englouti près de 350 millions Fcfa.."

Toutes choses qui semblent donner raison aujourd’hui au patriarche Gilbert Andze Tsoungui, de regretté mémoire, qui (à l’époque où il était Minat) ne cessait de dire à l’ancien prefet du Mfoundi: ‘’...Mon fils, tu n’es pas un homme d’Etat, mais plutôt un homme d’affaires...’’

jeudi 20 octobre 2011

La France assassine un chef d’état africain

La France assassine un chef d’état africain

Le président Libyen Mouamar Kadhafi a été tué

Ce jour par l’Otan et les rebelles armés par la

France

vendredi 14 octobre 2011

RAPPORT PRELIMINAIRE D’OBSERVATION DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DU 09 OCTOBRE 2011 AU CAMEROUN


COMMUNIQUE N°0067/CAB/PPJC/16/10/11
Le Dimanche neuf octobre 2011 s’est déroulée l’élection destinée à choisir le prochain président de la république pour les sept prochaines années.
28.000 bureaux de votes étaient cartographiés pour abriter le scrutin, et le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise (constitué pour la circonstance de jeunes volontaires et 273 associations de jeunes) était présent dans 16.308 bureaux.
L’élection en elle-même a été acceptablement transparente, mais elle a manqué d’équité dans la période pré-électorale, notamment pendant les deux semaines de campagne.


Il ressort de la réalité de cette observation ce qui suit :
-Sur les sept millions d’inscrits, moins de cinq ont pris part au vote surtout à cause de la psychose qui s’est emparée de l’opinion sur une éventuelle déstabilisation du pays.
- L’abstention a donc été majeure, accentuée par certains appels de leaders de la société civile
- Des bureaux de vote ont ouvert tardivement (9H pour certains, 11H30 pour d’autres, alors que la loi prévoit cette ouverture à 8H)
-L’ancre n’était pas indélébile
-Des électeurs ont eu beaucoup de mal à retirer leurs cartes
-Des doublons ont été enregistrés
-ELECAM n’a pas su exploiter le logiciel de cartographie offert par le PNUD d’où la difficulté à situer les bureaux de vote
-La plupart des candidats n’avaient pas de représentants dans les bureaux de vote.
-Les dépouillements étaient publics dans 95% des bureaux de vote.
-ELECAM n’a pas pu déployer ses démembrements de manière à être témoin de toute la réalité des élections, d’où l’implication des chefs traditionnels, ressources du MINATD.
-Des incidents de violence isolés ont été enregistrés à Maroua, Badjoun, Messamena, Douala, Bamenda
-Des tentatives de vote multiples ont été neutralisées
-ELECAM a eu recours aux chefs de quartiers et autres corps pas du tout neutres pour la distribution des cartes d’électeurs.
- Contrairement à ce qui a été dit par certains observateurs sur le plan de la sécurité, les forces de l’ordre n’ont ouvert le feu sur personne, et la sécurité était acceptable. Les incidents de Bandjoun et de Kribi n’impliquaient aucunement les forces de l’ordre.


Ces incidents certes déplorables ne sont pas de nature à remettre en cause l’honnêteté du scrutin tel que nous l’avons observé dans les 16.308 bureaux de vote où nos scrutateurs ont participé aux différents décomptes avec les autres. Toutefois, si l’élection a été acceptablement transparente, elle a manqué d’équité dans la période pré-électorale, notamment les meetings du Candidat Paul Biya qui étaient retransmis en direct à longueur de journée sur les médias à capitaux publics alors qu’aucun autre candidat ne bénéficiait de tels largesses ; à verser également dans le dossier à charge, la campagne d’affichage du candidat RDPC en violation des lois de la république. La campagne électorale par contre s’est déroulée dans un climat serein et convivial.

Le Rassemblement de la Jeunesse Camerounaise félicite les différents candidats pour leur comportement démocratique et souhaite qu’une attitude de fair-play entoure la proclamation des résultats.

Hormis la participation très basse, et les incidents ci-dessus relevés, le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise considère cette élection comme acceptablement transparente, dans l’ensemble, mais pas totalement équitable, et invite par conséquent les différents candidats à reconnaitre les résultats et à féliciter le vainqueur qui en sortira.

Pour le Rassemblement de la Jeunesse Camerounaise
Le Porte-parole
Sismondi Barlev BIDJOCKA
Tél : 77 85 89 19

Un butin de 120 milliards. Les entreprises françaises s'invitent au festin libyen

LIBYE: Les loups débarquent.

dimanche 9 octobre 2011

RESULTATS PRESIDENTIELLE CAMEROUN



Télécharge le reste des résultats ici

AUX ETATS UNIS: John Fru ndi l'emporte

EN GRANDES BRETAGNE: John Fru Ndi l'emporte

AU CANADA: Paul Biya l'emporte

EN ALLEMAGNE: Paul Biya l'emporte

AU CAMEROUN: Sur les 24.000 bureaux de vote, le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise a réuni les résultats de 16.308 bureaux aux dépouillements collectionnés par SMS et par mail grâce aux jeunes à travers le pays: Paul Biya est en tête mais il y a beaucoup à redire sur le déroulement du scrutin.La représentation du Rassemblement de la jeunesse Camerounaise à Kousseri a enregistré par exemple un convoi de six charters des cars LE TOURISTIQUE transportant des villageois pour les bureaux de vote situés à la permanence du parti.

Sur les 24.000 bureaux de vote, le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise a réuni les résultats de 16.308 présentés sous ce format.

Téléchargez tous les documents sons et vidéo ICI

mercredi 5 octobre 2011

FEUILLE DE ROUTE PRESIDENTIELLE CAMEROUN


CE QUE CHAQUE JEUNE, CHAQUE CITOYEN DOIT FAIRE LE JOUR DU VOTE

(Expliquez-ça à vos proches)



1-Inscrivez-vous sur la liste électorale là où vous êtes, dans votre région, ville, quartier et assurer vous que vous êtes bien inscrit. Si vous rencontrez un problème, appelez le rassemblement de la jeunesse camerounaise à ce numéro.

77 85 89 19

2- Récupérez vos cartes électorales

3- Contrôlez les listes électorales.

4 - Le jour des élections, arrivez dans le bureau à 6h avec votre nourriture et de l'eau puis attendez devant votre salle.

5- Dès que les membres d'ELECAM et scrutateurs arrivent, contrôlez avec eux que l'urne est vide et contrôlez les procès-verbaux avant que les élections ne commencent.

6- Contrôlez l'isoloir

7- Assurez-vous qu'aucun papier ne traîne au sol.

8- Assurez-vous que les représentants des partis politiques sont présents dans la salle

9- Dès que les votes commencent, faites votre devoir de citoyen, exprimer votre vote, choisissez votre candidat

10- Ne commettez pas l’erreur de rentrer chez vous après avoir voté.

11- Restez devant le bureau de vote pour contrôler tout à travers la fenêtre. Filmez avec vos téléphones, enregistrez tout, filmez avec vos téléphones les décomptes au tableau

12- Surveillez tous les gestes sans avoir peur de l'armée, elle ne vous fera rien, parce que vous ne dérangez pas.

13- Restez jusqu' à la fermeture des bureaux de vote

14- Mettez-vous à la fenêtre pour contrôler les décomptes des bulletins et enregistrez la lecture des décomptes.

15- Assurez-vous qu'il n'y a pas d'erreur dans les décomptes.

16- Contrôlez les rapports des chiffres sur les procès-verbaux avec ELECAM, c’est votre droit.

17- Assurez-vous que les bulletins exprimés ont été remis dans l'urne.

18- Aidez les membres d’ELECAM à transporter les urnes jusqu'à la commission.

19- Restez devant la commission, jusqu'à la publication définitive des résultats de votre bureau. Envoyez tout ce que vous aurez vu entendu ou enregistré à l’adresse rjcpatriote@yahoo.fr

20- N'ayons pas peur de l'armée, elle est là pour la sécurité, votre sécurité.

21- C'est la meilleure méthode pour avoir les vrais élus du peuple.

N.b : Cette méthode est valable pour tout le triangle national essayons vous verrez.

Chacun doit venir avec sa nourriture et sa bouteille d’eau sachant qu’il rentrera chez lui à la publication définitive de résultats. La court suprême ne lira ainsi que les chiffres que vous aurez vous-même témoigné, et nous travaillerons avec le président ainsi élu.

vendredi 23 septembre 2011

Recolonisation de l’Afrique : Mbeki appelle à des protestations de masse sur tout le continent


L'ancien président sud-africain, Thabo Mbeki au forum mondial de l'économie.
Dans une interview au Sunday Times, Thabo Mbeki s’indigne du comportement des Occidentaux en Libye et en Côte d’Ivoire. Et estime que le centenaire de l’ANC doit être une occasion pour relancer le combat de libération du continent.

Ex-chef de l’Etat et figure centrale de l’ANC, Thabo Mbeki est en colère.

Et il est décidé à lancer sa nouvelle croisade : celui du nécessaire combat contre un Occident de plus en plus agressif contre l’Afrique. Alors qu’il était très en retrait de l’activité de son parti politique, il revient au devant de la scène à l’occasion des célébrations du centenaire du parti. «Nous ferons de notre mieux pour que l’anniversaire soit célébré comme il se doit. Un centenaire, ça arrive une seule fois par siècle et je suis sûr que c’est une occasion de réflexion pour le peuple», a-t-il dit lors d’une interview avec le Sunday Time.

«Je sais que les camarades de l’ANC préparent activement la célébration du centenaire l’année prochaine. Cela doit être un jour important pour réfléchir sur le passé mais, plus particulièrement, pour regarder le présent et le futur. Où en est le processus qui a abouti sur l’indépendance du continent africain et sur la fin de l’apartheid? Où en sommes-nous aujourd’hui et où en serons-nous demain?»

Evoquant les bombardements aériens de l’OTAN en Libye, mais aussi l’implication française dans le conflit ivoirien, Mbeki a appelé à des protestations de masse sur tout le continent, rapporte le Sunday Times. Il a aussi appelé les gouvernements à condamner ce type d’actes. Choqué, Thabo Mbeki n’a pas manqué de s’indigner.

« En tant qu’Africains, nous avons besoin de faire notre introspection et de nous dire ce que nous devons faire pour défendre nos intérêts. La question que nous devons nous poser est : pourquoi sommes-nous si silencieux ? Ce qui est arrivé en Libye peut très bien être un signe précurseur de ce qui peut arriver dans un autre pays. Je pense que nous devons tous examiner ce problème, parce que c’est un grand désastre», a-t-il dénoncé.

«Un grand désastre»


Thabo Mbeki compte donc faire du centenaire de l’ANC un moment-clé pour nos luttes communes. Ses propos interviennent à un moment de violence extrême sur l’Afrique et de prise de conscience de certains milieux, jusque-là plutôt conservateurs et complaisants avec les Occidentaux.

Ainsi, l’on a entendu Jean Ping, le secrétaire général de l’Union africaine charger Louis Moreno Ocampo, Procureur près la Cour pénale internationale, le qualifiant de «plaisantin» après ses manœuvres politico-judiciaires contre Muammar Kadhafi. Il l’a invité à dire le droit au lieu de faire de la politique et s’est demandé pourquoi il n’y avait que des Africains qui étaient poursuivis devant la «Cour pénale internationale».

jeudi 22 septembre 2011

Etats-Unis : Troy Davis a été exécuté


Troy Davis, 42 ans, a été exécuté. Après le rejet par la Cour Suprême de l'ultime recours déposé par ses avocats, il a reçu l'injection mortelle à 22h53 (4h53 en France) dans la prison de Jackson, en Géorgie. Sa mort a été déclarée à 23h08. Il aura clamé son innocence jusqu'au dernier moment.

S'adressant à la famille de Mark Macphail, le policier qu'il est accusé d'avoir tué, il a déclaré :«Je suis innocent». «A ceux qui s'apprêtent à m'ôter la vie, que Dieu vous bénisse», a-t-il ajouté, selon une journaliste qui a assisté à l'exécution.

Ses avocats avaient déposé in extremis, juste avant l’heure programmée de la mise à mort, un recours devant la Cour suprême des Etats-Unis. L’exécution avait été retardée... de quelques heures, le temps pour le Cour Suprême des Etats-Unis de rejeté l'ultime recours. Peu avant, un porte-parole de la Maison-Blanche indiquait que Barack Obama refusait d’intervenir contre l’exécution, faisant valoir que la procédure relevait de l’Etat de Géorgie.Mardi, le comité des grâces de Georgie avait rejeté son recours en grâce malgré une intense mobilisation internationale.

Condmané en 1991 pour le meutre d'un policier perpétré en 1989, Troy Davis avait passé vingt ans dans le couloir de la mort. Il était présenté par ses partisans comme le prototype du Noir condamné à tort et avait reçu le soutien de nombreuses personnalités comme l'ancien président Jimmy Carter, le pape Benoît XVI ou l'actrice Susan Sarandon. Des centaines de manifestations de soutien ont eu lieu dans le monde.

Mercredi, plus de deux cents personnes étaient réunies devant le pénitencier de Jackson, pour crier leur colère. «C'est un scandale, personne ne doit exécuter quelqu'un sans preuve matérielle et uniquement sur la base de témoignages visuels», s'indignait le révérend Al Sharpton, connu pour son combat pour les droits civiques. En France, l'ancien ministre de la Justice Robert Badinter, père de l'abolition de la peine de mort il y a 30 ans, évoquait «une tache sur la justice des Etats-Unis».

Les appels répétés ces derniers jours de l'Union européenne à la clémence, eux non plus, n'ont pas été entendus. Lundi encore, Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne, exprimait «sa vive inquiétude dans l'affaire de Troy Davis». «De sérieux doutes ont toujours entouré les preuves sur lesquelles a été établie la condamnation de M. Davis, comme l'ont reconnu les juges en appel», écrivait-elle.

«Le combat pour la justice ne s'arrête pas avec moi»

Mardi soir, le condamné avait adressé un message à ses défenseurs : «Le combat pour la justice ne s'arrête pas avec moi», avait-il écrit dans un texte diffusé par Amnesty International USA. «Je n'arrêterai de me battre qu'à mon dernier souffle.» Le comité des grâces venait de rejeter le dernier recours déposé par les avocats du condamné.
Et selon les experts, d'éventuels recours auprès de juridictions locales ou de la Cour suprême n'avaient plus que d'infimes chances d'aboutir. Restait l'ultime action menée par l'organisation de défense des droits de l'homme, l'American civil liberties union (ACLU), qui avait appelé «à une grève générale des personnels pénitentiaires en Géorgie».

Sept des neuf témoins se sont rétractés

Les doutes sur sa culpabilité ont toujours existé. A l'époque des faits, neuf témoins l'avaient désigné comme étant l'auteur du coup de feu qui a tué un policier blanc. Seulement, l'arme du crime n'a jamais été retrouvée et aucune empreinte digitale ou ADN n'a été relevée. Depuis, sept des neufs témoins sont revenus sur leurs déclarations, expliquant comment la police les avait persuadés de désigner le jeune Noir.

En 2009, la Cour suprême avait même offert à Troy Davis la possibilité de bénéficier d'une nouvelle audience. Mais la famille de Mark MacPhail, le policier tué, ne voulait rien entendre. Pour elle, il est l'auteur du meurtre.

Depuis 1976, date à laquelle la peine de mort a été rétablie dans l'Etat de Géorgie, 51 exécutions ont été programmées. Et sept demandes de grâce ont été accordées.





Il était 5 h 8, ce jeudi matin, quand Troy Davis a rendu son dernier souffle. Cet Afro-Américain de 42 ans, devenu un symbole de la lutte contre la peine capitale, a été exécuté après avoir clamé son innocence jusqu'au bout, mais sans pouvoir remporter son ultime marathon judiciaire. En 2008, à la veille de son exécution - finalement repoussée -, Troy Davis avait fait parvenir une lettre à ses avocats. En voici de larges extraits (traduction Le Point.fr).

"Je veux vous remercier tous pour vos efforts et votre dévouement en faveur des droits de l'homme et de la bonté humaine ; lors de ces dernières années, j'ai éprouvé tant d'émotions, de joie, de tristesse... sans jamais perdre la foi. C'est grâce à vous tous que je suis en vie aujourd'hui (...) Ma soeur Martina me dit (...) qu'elle n'arrêtera jamais de se battre pour me sauver la vie et prouver au monde que je suis innocent de ce crime terrible.

Je suis ému, quand je découvre des mails du monde entier, venant d'endroits que je n'imaginais même pas connaître un jour, de personnes parlant des langues et exprimant des cultures et des religions que je ne pouvais seulement espérer découvrir un jour (...) Ce n'est pas une affaire qui concerne la peine de mort, ce n'est pas une affaire qui concerne Troy Davis, c'est une affaire qui touche à la justice et à l'esprit humain (...)

"Il y a tant d'autres Troy Davis"

Je ne peux pas répondre à toutes vos lettres, mais je les lis toutes. Je ne peux pas vous voir tous, mais j'imagine vos visages. Je ne peux pas vous entendre parler, mais vos lettres m'emmènent aux quatre coins du monde. Je ne peux pas vous toucher physiquement, mais je sens votre chaleur tous les jours que j'existe.

Donc merci, et souvenez-vous que je suis dans un endroit où l'exécution peut seulement détruire votre état physique, mais grâce à ma foi en Dieu, à ma famille et à vous tous, je suis spirituellement libre depuis longtemps, et peu importe ce qui arrivera dans les jours et les semaines à venir, ce mouvement pour abolir la peine de mort, pour rechercher la vraie justice, pour faire éclater un système qui ne réussit pas à protéger ses innocents, doit être accéléré.

Il y a tant d'autres Troy Davis. Ce combat pour abolir la peine de mort ne sera pas gagné ou perdu à travers moi, mais à travers notre force à avancer et à sauver chaque personne innocente emprisonnée à travers le monde. Nous devons démanteler ce système injuste, ville par ville, État par État, et pays par pays. J'ai hâte d'être avec vous, peu importe que ce soit physiquement ou spirituellement, et ce jour-là, j'annoncerai : 'Je suis Troy Davis, et je suis libre !' 'Ne cessez jamais le combat pour la justice, et nous gagnerons !'"

LE SCANDALE FRANÇAIS DU C2D




SCANDALE FRANÇAIS DU C2D


Selon le rapport de la jeunesse camerounaise sur sa perception de l’impact du premier c2d, avec entre autre la facturation d’un logiciels SIG gratuit (fGIS et OpenJUMP) à trente millions FCFA. (Confère PROGRAMME C2D ROUTIER, RAPPORT TRIMESTRIEL DE SUIVI DE LA MISE EN ŒUVRE DU 31 DECEMBRE 2010)

DES ENTREPRISES FRANCAISES ONT DETOURNEES LES FONDS C2D.
PROGRAMME C2D ROUTIER RAPPORT TRIMESTRIEL DE SUIVI CAMEROUN 31 DECEMBRE 2010

DES ROUTES NON-BITUMEES ET DES MARCHES CONSOMES
…Marchés pourtant déjà consommés. Il s’agit du lot N°6 dans le quartier Nkoldongo. Les travaux consistent au bitumage en revêtement bitumeux de la rue 4117 (marché Mvog-Ada, ep Mbida). L’ensemble de ce lot était confié à l’entreprise Razel Cameroun pour un montant de 1.465.623.761 FCFA. C’est aussi le cas du lot N° 10 au quartier Mvog-Ada. Ce lot était constitué des rues 1083 et 1397 (Shell Mvog Ada-rail-rue Rodolphe Abessolo) et la rue 1250 (cornier-fanta citron).Ici, il est attendu le bitumage des chaussées en béton bitumeux d’une longueur totale de 1,2 KM. Ces travaux étaient confiés à l’entreprise Buns pour un montant de 1.295.408.219 FCFA. Le cahier des charges des sept entreprises adjudicataires des marchés de ce premier volet C2D prévoyaient aussi des travaux d’aménagement des bornes fontaines publiques, de l’électrification des routes bitumées, de l’aménagement des terrains de jeu et des jardins publics. Mais aujourd’hui, le constat fait sur le terrain ne présente aucune borne fontaine construite là où elles étaient prévues. De Nkoldongo à Mballa 4 en passant par Messa-carrière, la situation est la même, constate le journal Repères qui ajoute que la construction de ces points d’eau est pourtant un début de solution à la rareté de l’eau potable à Yaoundé. De nombreux quartiers restent sans éclairages public, c’est le cas de Mimboman, Messa-carrière, Briqueterie…

mercredi 21 septembre 2011

Troy Davis: ultime recours avant son exécution



L'Américain de 42 ans doit être exécuté ce mercredi soir en Géorgie, aux Etats-Unis, après avoir épuisé tous les recours. LEXPRESS.fr fait le point sur son histoire, devenue un symbole de la lutte contre la peine de mort.

Le comité des grâces de Géorgie a tranché, ce mardi, à la veille de sa mise à mort: Troy Davis sera bien exécuté ce mercredi à 19h (heure locale) par injection létale, sa grâce lui a été refusée. Sa condamnation ne sera pas commuée en peine en prison à vie.

Dernier rebondissement, ce mercredi, à quelques heures de cette exécution polémique... La défense de l'Américain a présenté un ultime recours pour obtenir un "sursis", devant la Cour supérieure du comté de Butts, au sud d'Atlanta. Selon ce document, Troy Davis "récuse la constitutionnalité de sa condamnation en se fondant sur de nouvelles preuves". Selon ces nouveaux éléments, le médecin légiste qui a autopsié le corps du policier décédé a apporté "un faux témoignage" à propos du rapport balistique.



Ce que la justice lui reproche

Troy Davis, 42 ans, a été condamné en 1991 à la peine de mort pour le meurtre d'un policier blanc de 27 ans, commis en août 1989. Mark MacPhail, alors en civil, avait tenté de s'interposer dans une rixe sur le parking d'un fast-food, à Savannah, en Géorgie. Il a reçu une balle au coeur et à la tête, la mort fut instantanée. Quelques jours plus tard, Troy Davis, un Noir au chômage de 20 ans a été arrêté après avoir été désigné par un témoin. Il se trouvait sur les lieux du crime mais a toujours affirmé qu'il n'était pas l'auteur des coups de feu.




Les doutes sur sa culpabilité

Outre le fait qu'il clame son innocence, de sérieux doutes pèsent sur sa culpabilité: l'arme du crime reste introuvable, aucune empreinte digitale ou ADN ne figure au dossier et sept des neuf témoins qui l'avaient désigné à l'époque se sont rétractés dès 2001. Certains ont même raconté comment la police les avait persuadés à l'époque de désigner le jeune Noir. Et l'un d'entre eux, illettré, a même raconté avoir signé sa déposition sans avoir pu la lire, selon Amnesty International. Des membres du jury de 1991 ont même fait part de leurs "doutes sur l'équité de la condamnation à mort" de Troy Davis.

Vingt ans de rebondissements

Troy Davis doit être exécuté ce mercredi 21 septembre 2011. Mais c'est déjà la quatrième date retenue par la justice américaine qui avait écarté les trois précédentes: le 17 juillet 2007, le 23 septembre 2008 et le 27 octobre 2008. La troisième date a été "annulée" trois jours avant, mais pour la deuxième, la Cour suprême des Etats-Unis n'avait suspendu l'injection létale que deux heures avant l'heure prévue.
En 2009, plusieurs éléments laissaient entrevoir un espoir. Sollicité par le condamné, la Cour suprême américaine avait demandé au tribunal de Savannah d'organiser une nouvelle audience pour prendre en compte les "preuves qui pourraient n'avoir pas été disponibles au moment du procès". Un an plus tard, le juge de Savannah estime finalement que les doutes ne suffisent pas: Troy Davis n'a pas réussi à prouver son innocence.
Après 20 ans passés dans le couloir de la mort, cette fois, Troy Davis ne devrait bénéficier d'aucun report, il a épuisé tous ses recours. Le directeur du Centre d'informations sur la peine de mort (DPIC), Richard Dieter, juge très peu probable que l'exécution puisse être empêchée, à moins d'un nouvel élément de procédure de dernière minute.

Un cas très médiatisé

Présenté par ses partisans comme le prototype du Noir condamné à tort, Troy Davis jouit de l'appui de personnalités comme l'ancien président Jimmy Carter, le pape Benoît XVI, le prix Nobel de la paix Desmond Tutu, la chanteuse Joan Baez ou l'actrice Susan Sarandon. Le rejet de sa demande de grâce a déclenché une avalanche de critiques, à la mesure du soutien international dont il bénéficie.
La mobilisation pour le soutenir, localement en Géorgie et sur le plan international, a récemment été dopée par les réseaux sociaux, raconte le New York Times. Le mouvement continue d'ailleurs: sur Twitter, de nombreux messages sont ponctués du hashtag #toomuchdoubt (le doute est trop important). A la fin d'une tribune de sa soeur publiée par le Huffington Post, plusieurs autres "lieux" de protestation sont recencés.

La peine de mort aux Etats-Unis

Sa "notoriété lui a peut-être nui en faisant de lui un cas d'école", s'interroge notre correspondant aux Etats-Unis, Philippe Coste. "En refusant de commuer sa peine, le comité des grâces envoie un message politique: la Géorgie prend ses décisions de façon indépendante, ne doit rien au gouvernement de Washington. On retrouve la même tendance 'sudiste' en Louisiane et au Mississippi, deux autres Etats répressifs."
Mais c'est surtout le Texas dont le gouverneur Rick Perry, candidat républicain à la présidence en 2012, qui "fait exploser toutes les statistiques nationales". Il détient un triste record: 234 exécutions pendant ses 10 années de mandat texan. "C'est plus que n'importe quel gouverneur de l'histoire moderne du pays", souligne le magazine Mother Jones.

De tristes cas qui, cependant, ne sauraient masquer la tendance de fond et le recul de la peine de mort aux Etats-Unis, estime Philippe Coste. "On n'est plus dans la folie répressive des années 1990. Le public doute. De plus en plus d'Américains se détournent de la peine de mort pour lui préférer une peine de prison à perpétuité, parfois sans possibilité de réduction de peine." Certains Etats comme l'Illinois optent même pour l'abolition de la peine de mort. "Mais il faudrait bien plus que des cas comme celui de Troy Davis pour que les Etats-Unis renoncent complètement à la peine de mort", souligne un contributeur du site Salon.com.
Sans arme du crime, sans trace d'ADN, sans témoins fiables, 22 ans en prison, je pense que Troy Davis devrait avoir droit à une révision de son procès. Mais il y a des élections et bien souvent la politique l'emporte sur la justice, la preuve.


La bonne question c'est : mais comment arrêter ce massacre d'un être humain 20 ans plus tard sur 3 témoignages résiduels quand les autres ont expliqué leur dédit ??? C'est effarant ! que fait OBAMA face à ce genre de merde comme face au "patriot act" !!! C'est clair qu'il ne sera pas réélu si il montre qu'il ne se bat plus et baisse les bras pour des raisons électorales. Tant que des états voyous et racistes aux Etas-Unis appliqueront la peine de mort, qu'il y aura Guantanamo et la torture, il faudra que les Etats-unis ferment leur gueule en matière de leçon de morale dans le monde.
Ah ! le rêve américain !

lundi 19 septembre 2011

Quand des francs-maçons soutiennent l'Elysée

RFI UNE HORREUR JOURNALISTIQUE

PROJET JEUNE DE SUIVI INDEPENDANT DES PROJETS C2D DEUXIEME GENERATION

PROJET JEUNE DE SUIVI INDEPENDANT DES PROJETS C2D DEUXIEME GENERATION


COMMUNIQUE
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N° 0038/PPJC/CAB
Le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise donne un point de presse ce jeudi Prochain à 11H à Yaoundé au Cameroun.
Il y sera question du projet Vigil 2 (Projet jeunesse de suivi des investissements C2D deuxième génération)
-Qui sont ceux qui gagnent les marchés ?
-Comment les exécutent-ils ?
-Comment les marchés sont passés ?
-Quel est la part d’emplois jeune ?
-Mise en place d’un journal et d’un site internet…etc, tels sont les points majeurs du projet.
Seule la presse et les personnalités dûment invitées seront
Admises dans la salle.
Le Président et Porte-parole
Sismondi Barlev BIDJOCKA
TEL 77 85 89 19

mardi 6 septembre 2011

BLACK PANTHER GROUPE DE DEFENSE Protéger le territoire des violations extérieures


BLACK PANTHER GROUPE DE DEFENSE
Protéger le territoire des violations extérieures

Programme panafricain de Jeunesse Pour
PROTÉGER LA SOUVERAINETÉ DE NOS ÉTATS
Le Rassemblement de la Jeunesse Camerounaise annonce son adhésion au programme « Blacks Panther Groupe de défense Panafricain » dont l’objectif est de protéger Par tous les moyens les états africains des ingérences occidentales en générales et françaises en particulier

Thabo Mbeki est formel : “L’Afrique doit se dresser contre l’Occident”
Dans une interview au Sunday Times, Thabo Mbeki s’indigne du comportement des Occidentaux en Libye et en Côte d’Ivoire. Et estime que le centenaire de l’ANC doit être une occasion pour relancer le combat de libération du continent. Thabo Mbeki, ancien président de l’Afrique du sud, Thabo Mbeki appelle les Africains à une union véritable pour défendre leurs intérêts face à l’Occident.

dimanche 4 septembre 2011

RDPC: RENE SADI VIENT DE DEPOSER LA CANDIDATURE DE PAUL BIYA





Réné Sadi secrétaire général du comité centrale du RDPC vient d'arriver à ELECAM en compagnie du directeur de cabinet civile Belinga Eboutou pour déposer la candidature de Paul Biya.

Chose dangereuse , ils sont reçus par le Directeur général adjoint alors que les autres n'ont pas eu droit à ce traitement , un geste qui est de nature à dé-crédibiliser d'entrée l'action d'ELECAM, l'opposition est furieuse.

samedi 3 septembre 2011

CONFERENCE SUR LE PARTAGE DE LA LIBYE


CONFÉRENCE SUR LE PARTAGE DE LA LIBYE

Le mouvement putschiste Libyen soutenu et armé officiellement par la France comme en côte d’ivoire a promis 35% du pétrole libyen à la France.

Cette semaine, le président français a organisé une « conférence des amis de la Libye » pour partager les retombés de la destruction de ce pays, comme à Berlin lors du partage de l’Afrique, continent dont le sang continue à nourrir l(occident avide de ressource.

C’est le début de la fin, commentent les spécialistes : ceux qui n’ont jamais eu faim grâce au néocolonialisme expérimentent la souffrance, et les émeutes en Europe en témoignent…

La France par le biais de Michel Aliot Marie,on se souvient, au début du printemps arabe lancé en Tunisie, avait chargé des avions et des cargos de matraques et autre matériel de répression pour aider le régime Ben Ali.

L’ordinateur portable de Patrick Carrière, l’attaché de sécurité à l’ambassade de France à Yaoundé a été retrouvé chez son chauffeur hier

L’ordinateur portable de Patrick Carrière, l’attaché de sécurité à l’ambassade de France à Yaoundé a été retrouvé chez son chauffeur hier. Ce dernier avait cambriolé le domicile de son patron jeudi dernier, emportant l’objet contenant des informations confidentielles.

L’incident a permis de mettre à jour la collision dangereuse entre les services de renseignements français et le régime de Yaoundé, ce d’autant que le français en tant que conseiller du DGSN (délégué général à la sureté nationale) est en possession des informations stratégiques de notre dispositif sécuritaire.

Des fuites importantes à la suite de cet incident révèlent la mise sous contrôle de notre système de sécurité et de défense sous le contrôle des étrangers qui peuvent quand ils veulent, tout faire basculer dans un sens comme dans l’autre.

« …attaché de sécurité à l’ambassade de France et conseiller technique à la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn)
Un attaché de sécurité la l'ambassade de France, conseiller technique du patron de notre sécurité nationale, et qui conduit un véhicule immatriculé SN.
On comprend aussi d'où vient en partie la conception du dispositif de répression et la répression dont sont victimes les Camerounais tous les jours.
..Et dire qu'ils nous racontent que la France est à côté de tous les peuples pour la démocratie… » déclare un auditeur.




jeudi 1 septembre 2011

FLASH


L’ATTACHE A LA SÉCURITÉ DE L’AMBASSADE DE FRANCE A YAOUNDÉ SE FAIT VOLER UN ORDINATEUR PORTABLE AVEC DES DONNÉES CONFIDENTIELLES.

mercredi 31 août 2011

LES ARMES DE PAUL BIYA


LES ARMES DE PAUL BIYA

En cette veille d’élection, le chef de l’état a fait des achats d’armes : Six Véhicules anti-émeutes, des armes lourdes notamment trois Canons 6.50, Dingo, Leopard, BO-105 ou Type-204, des 2.000 Kalachnikov, 1.300 pistolets PA …etc

Normal me direz-vous, qu’un état fasse ces achats pour sa sécurité, soit.

Le doigt accusateur est porté ici une fois de plus sur les responsables de la défense qui ont procédé aux achats en Allemagne. Du matériel de seconde main surfacturé, alors que les français en avait proposé des neufs à moitié prix ; Leur crime, avoir refusé de surfacturé la note au bénéfice des envoyés de Yaoundé.

Près 120 Milliards ont ainsi été dépensé au lieu des 60 du prix d'achat normal.

propulsé ces dix dernières années l'Allemagne est au troisième rang des pays exportateurs d'armes (11% du commerce mondial), derrière les Etats-Unis (30%) et la Russie (23%)

Cameroun: decret convocation corps electoral


mardi 30 août 2011

L'ELECTION PRESIDENTIELLE AU CAMEROUN AURA LIEU LE 09 OCTOBRE 2011


Le chef de l’Etat, Paul Biya, a signé ce jour le décret portant convocation du corps électoral. Au terme de ce décret, les citoyens Camerounais iront aux urnes le 9 octobre 2011 pour choisir leur président de la République, pour les 7 prochaines années. Ce décret est en phase avec la loi électorale, notamment celle du 6 mai 2011 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi du 17 septembre 1992 fixant les conditions d’élection et de suppléance à la présidence de la République. L’alinéa 2 de l’article 51 (nouveau) dispose en effet que « l’intervalle entre la publication du décret convoquant le corps électoral et la date fixée pour le scrutin est de 40 jours ».

L’alinéa 3 de l’article 1er (nouveau) dispose, quant à lui, que « l’élection a lieu au scrutin uninominal majoritaire à un tour, 20 jours au moins et 50 jours au plus avant l’expiration des pouvoirs du président de la République ». Ainsi, Paul Biya, dont le mandat s’achève le 3 novembre 2011 avait jusqu’au 4 septembre 2011 pour convoquer le corps électoral. Il l’a fait 5 jours avant la date-limite. A présent, les différents candidats à la magistrature suprême ont 5 jours pour déposer leurs déclarations de candidatures auprès d’Elections Cameroon.

samedi 27 août 2011

RFI UNE RADIO DANGEUREUSE


RFI UNE RADIO DANGEUREUSE
La Pravda du Quai d’Orsay
Le livre RFI une radio dangereuse, est une enquête sur l’orchestration de la manipulation, de l’opinion par ce média depuis plus d’un demi-siècle.

Depuis 2002, nous avons suivi, enregistré et analysé les contenus des journaux de RFI, en particulier dans les zones de crise. Nous avons choisit comme échantillon, le traitement de l’information sur la crise ivoirienne depuis le déclenchement de la rébellion à la présidentielle de 2010.

Pendant la campagne pour le premier tour de la présidentielle en côte d’ivoire par exemple, Ouattara, Bédié ont pris la parole sur RFI et France 24 cinquante sept fois, leur noms ont été mentionnés 476 fois, contre 15 interventions pro Gbagbo et 82 fois cité (selon notre décompte). Des phrases telles « le président reconnu par la communauté internationale » reviennent en boucle dans tous les titres pour parler d’Alassane Ouattara…

Dans l’ouvrage, nous transcrivons les titres nous citons les heures de diffusions et les dates. Il s’agit d’une analyse scientifique basée sur des faits. Cette analyse nous amène à la conclusion que RFI est plus un organe de propagande que d’information dans le sens journalistique du terme.
Pour démontrer cela, nous avons adopté une démarche d’analyse du discours et nous nous sommes constitués un corpus d’une cinquantaine d’articles, interviews et textes de journaux diffusés sur RFI ou publiés sur le site Internet, de RFI.

mardi 23 août 2011

SNH: DETOURNEMENT DE FONDS



Détournements de 10 milliards en usant de sociétés écrans

Il faut s’attendre à un désastre financier qui pourra s’élever à plus de 10 milliards Fcfa d’argent de la SNH, l’argent du Peuple camerounais, tout simplement porté disparu. L’Adg de la SNH, Adolphe Moudiki, et le Pca et Dg de IBC SA, Léopold Ekwa Ngalle, ont mis en place un système de sociétés écrans qui leur permet de décaisser l’argent des caisses de la SNH pour le faire disparaître au profit de bénéficiaires encore inconnus. Au 31/10/2009, alors que la SNH avait déjà pompé 4,8 milliards dans l’affaire, les besoins de fonds de roulement pour continuer l’exploitation s’élevaient à 5,7 milliards. Après avoir inauguré l’usine IBC en Octobre 2010 à Douala, il faut s’attendre à des trous de trésorerie catastrophiques au 31/12/2010. Il a suffit à Moudiki d’un papier, le « Protocole d’Actionnaires », pour entrer dans l’actionnariat et ordonner les détournements de fonds les plus artistiques.



BALTIMORE 01/05/2010 – Pour comprendre les détournements des fonds publics (ces fonds, il faut le rappeler, qui proviennent de l’exploitation du pétrole du Peuple souverain du Cameroun) opérés par l’Administrateur directeur général (Adg) de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) Adolphe Moudiki, le lecteur a besoin de suivre attentivement cet exposé des faits.



Car, les méthodes utilisées pour sortir frauduleusement l’argent des caisses de la SNH, en violant systématiquement les règles établies en la matière, ainsi que la disparition des fonds à travers plusieurs sociétés créées pour la circonstance, demandent au lecteur de lire les lois et règles que nous citerons afin de comprendre les faits sur ces détournements.



Il ne faut en effet pas oublier que le cerveau de tous ces détournements est justement celui dont les témoignages ont permis d’écrouer Atangana Mebara, Yves Fotso, Mendouga et les autres en prison dans l’affaire Albatros, où ses propres actions nous paraissent déjà suspectes. Il s’agit de l’individu qui connaît les secrets des détournements ordonnés depuis des décennies par Paul Biya pour le compte personnel de ce dictateur qui veut se présenter aujourd’hui comme le monsieur propre, afin de voler un autre mandat présidentiel et poursuivre le pillage des ressources du peuple camerounais. Moudiki agit en fait dans ce cas comme un maître dans l’art du vol.



En dehors des transferts normaux au Trésor Public pour couvrir les dépenses budgétaires de l’Etat, pour sortir les fonds des caisses de la SNH, les deux grandes voies utilisées sont : la prise de participation dans une entreprise ou le prêt. La prise de participation veut dire que la SNH investit l’argent et devient l’un des propriétaires de l’entreprise. Pour ce cas, Adolphe Moudiki a utilisé les deux voies.



L’ampleur des détournements



Après prise de participation en septembre 2007 et des prêts subséquents décaissés pour environ 8 milliards Fcfa au profit d’une entreprise inconnue nommée International Business Corporation SA (IBC), l’entreprise bénéficiaire de ces fonds publics a déclaré des pertes de 193 millions Fcfa et des besoins de trésorerie de 5,66 milliards au 31/10/2009. Ceci alors que, conformément au plan établi en fin 2007, le bénéfice net (et non pas la perte) devait plutôt être de 505 millions Fcfa.



Pire encore, même cette perte déclarée de 193 millions a été minorées afin de paraître passable. Car une analyse approfondie des états financiers de IBC au 31/12/2009 laisse apparaître pour le moins des fraudes en écritures comptables ayant « oublié », entre autres, les sommes suivantes dans le but de gonfler le résultat final donnant la petite perte :



- Intérêts des prêts de la SNH, qui n’apparaissent pas parmi les dépenses. Ceux-ci n’ont jamais été payés par IBC SA et totalisent 811 millions (cumul de 550 million en 2007 et 261 millions en 2008).



- Augmentation de plus de 400 millions des frais immobilisés traduisant un maquillage des détournements. Les frais immobilisés se rencontrent d’habitude dans des entreprises comme les sociétés de recherche où les valeurs immobilisés sont l’intelligence, les patentes et autres immobilisations non physiques. IBC est supposée être une entreprise de constructions métalliques. Les frais immobilisés n’y ont donc aucun sens dans une telle entreprise.



- Forte dégradation de plus de 500 millions des comptes de trésorerie, ceci la même année où IBC recevait un emprunt de la SNH pour 1,35 milliards. Ce qui est un signe d’une cessation des paiements ou faillite dissimulée.



- Augmentation des dettes envers les tiers pour plus de 700 millions, alors même que la dégradation de la trésorerie ci-dessus aurait dû s’expliquer par le remboursement de ces dettes.



Tout ceci laisse penser que le niveau réel des malversations à la IBC et ses autres entreprises est d’un niveau difficile à estimer par nos soins. Nous estimons que les pertes réelles au 31/12/2009 avoisineraient 750 millions, soit quelques 100 millions en dessous du chiffre limite de 850 millions de pertes nécessaires pour déclencher une dissolution judiciaire de l’entreprise. Il s’agit donc ici d’une catastrophe financière en perspective.



De plus, la douane réclame environ 500 millions à la IBC depuis 2008. D’incessants rapports en admission temporaire, aussi fantaisistes que floues, sont accordées par la douane, alors que la SNH avait déjà financé ces dépenses d’importation de machines. Ceci au même moment où le ministère des finances cherche avec la torche des financements pour couvrir le budget de l’Etat !



La face publique de l’iceberg qu’est IBC SA



A la différence des autres détourneurs, qui créent des sociétés bidon dont les activités sont essentiellement floues et douteuses, Adolphe Moudiki transfère les fonds de la SNH dans l’entreprise IBC, dont les activités d’exploitation des aciers et des métaux (afin de donner l’apparence d’une exploitation lourde et sérieuse) peuvent être physiquement constatées à Douala.



Le 29 Octobre 2010, une cérémonie d’inauguration de IBC, spécialisée dans la fabrication et la distribution des produits en acier située dans la zone industrielle de Bassa, a effectivement eu lieu. Elle était présidée par le ministre de l’industrie, des mines et du développement technologique, Badel Ndanga Ndinga, représentant du premier ministre, accompagné par Adolphe Moudiki, son Pdg Léopold Ekwa Ngalle ainsi que d’autres personnalités .



Léopold Ekwa Ngallé, jusque là connu uniquement comme membre de la Chambre de Commerce et des Industries du Cameroun et Chairman du International Chamber of Commerce Cameroon, déclarait alors que IBC est opérationnelle depuis juillet 2010 et que les travaux de construction avaient duré trois ans.



Il vantait IBC comme un leader dans la distribution des aciers, avec 45% des parts d’un marché composé de près de 200 entreprises telles que ALUCAM, AES-SONEL, TRADEX, PECTEN, Total et SOSUCAM.



« La nouvelle usine d’IBC apporte une plus value au secteur métallurgique et minier du Cameroun. Ce type de projet tombe à point nommé étant donné que le Cameroun a un projet d’exportation de la bauxite », s’était pour sa part réjoui Ndanga Ndinga.



Les journalistes invités collectèrent leur gombo habituel et le rideau était tiré. Mais les investigations de la société civile camerounaise battaient déjà leur plein et les nôtres commençaient des semaines plus tard.



Car, c’est seulement quand cette apparence d’activité sérieuse est placée dans l’esprit du public, que Adolphe Moudiki et son complice Léopold Ekwa Ngalle brouillent les cartes avec l’intervention d’autres entreprises liées à IBC, notamment LEN Holdings, ITECH SA et IBC Guinée Equatoriale, dont les activités sont essentiellement floues et bidons. Et c’est vers ces entreprises bidon que les fonds de la SNH étaient certainement dirigés et avaient disparu.



C’est justement parce IBC donne l’apparence d’une entreprise effective, mais avec une comptabilité douteuse, que l’auditeur de la SNH, initialement envoyé pour une mission d’audit prévu pour 3 semaines, a mis près de 2 mois. Nous avons demandé son rapport d’audit à cet auditeur, le Cabinet Audit Conseil (CAC), en la personne de son président, Jerôme Minlend, sans réponse.



Un conseil d’administration de IBC tenue le 20/12/2010 n’a pas épuisé ses articulations, du fait de l’absence de ce rapport d’audit du CAC. Il faut noter que c’est toujours CAC qui est envoyé comme auditeur par Adolphe Moudiki sur toute suspicion pesant sur IBC. Moudiki est en effet un bon client sans lequel Jerôme Minlend n’aurait pas les moyens d’étaler une fortune personnelle et de s’offrir le luxe de financer le football.



Les derniers audits ont été certainement ordonnés par Essimi Menye. Ce dernier faisant alors suite à une lettre de dénonciation des fraudes datant du 12 septembre 2010 adressée au ministre des finances (l’une des tutelles de la SNH) par l’association caritative Cameroun Ethique & Valeurs et signée par Monsieur Moïse Eyong Messe.



D’après certaines indiscrétions, les discussions doivent reprendre ce Janvier 2011, sûrement dans le cadre d’un conseil extraordinaire ; la pilule que Léopold Ekwa Ngalle croyait faire avaler n’étant visiblement pas passée.



Présentation du réseau des détournements



La société IBC SA fut créée en 1993. Le 18 septembre 2007, IBC devient une société parapublique au sens de la loi N° 99/016 du 22/12/1999, parce que la SNH y prend une participation pour 1,3 milliards Fcfa (nous déduisons ce chiffre) qui porte son capital de 400 millions à 1,704 milliards Fcfa. La SNH avait apporté le même jour une somme totale de 3 milliards, d’après notre source qui demande l’anonymat : une partie sous forme d’investissement comme nouveau actionnaire (1,3 milliards ?) et l’autre sous forme de prêts (1,7 milliards ?).



D’après le document intitulé « Protocole d’Actionnaires », la nouvelle répartition du capital à partir de cette date devient :

SNH 51%,

LEN HOLDING (une entreprise de Léopold Ekwa Ngalle) 25.30%,

Léopold Ekwa Ngalle 13.22%,

Personnel de la SNH 10%,

Njanjo Ngalle Hélène (la sœur de Léopold Ekwa Ngalle) 0.38%, et

Kondo Ebelle Samuel 0.1%.

Vérifions les calculs sur la base de ce que 1,704 milliards égal 100%. SNH et son personnel, 1,3 milliards soit 76.29%. Léopold Ekwa Ngalle, son affaire LEN et sa famille, 400 millions soit 23.47%.



Comment se fait-il que la répartition du capital soit plutôt,

61.00% pour la SNH et son personnel, contre

39.00% pour Léopold Ekwa Ngalle, son affaire LEN et sa famille ?

En clair, si la différence (39.00%-23.47%) est bien de 15,53%, il est clair qu’en entrant dans l’actionnariat de IBC, la SNH, à travers le « Protocole d’Actionnaires », a d’office acheté et fait don de 260 millions Fcfa d’actions à Léopold Ekwa Ngalle, à son affaire LEN et à sa famille.



Si la participation de la SNH et employés se situait comme il le faut à 76.29%, Adolphe Moudiki craignait que IBC ne soit regardée comme une société publique, dont les dirigeants doivent, entre autres, être nommés par le gouvernement. L’Adg de la SNH a donc trouvé que l’astuce pour s’en sortir et éviter l’œil de l’Etat est de faire don, non seulement de 170 millions aux employés de la SNH (une façon d’acheter leur silence ?), mais aussi de 260 millions à son « frère » Ekwa Ngalle, sa société écran et sa famille.



Les sociétés écran connues de IBC sont : ETECH SA où IBC détient 51% des parts sociales au moment de l’entrée de la SNH au capital de IBC (ils semblerait que IBC ne détient plus la majorité des parts aujourd’hui) ; LEN Holding sur l’actionnariat duquel nous manquons d’informations ; IBC Guinée Equatoriale qui est une filiale commune de IBC SA, ETECH SA, et LEN Holding (qui y détenait la majorité au moment de l’entrée de la SNH dans l’actionnariat de IBC).



Nous avons consulté le dernier rapport en date du 22/09/2009 de la Chambre des Comptes du Cameroun, qui applique la loi 99/016 en tenant la liste des entreprises publiques à jour. Aucune de ces trois sociétés, IBC SA, ETECH SA et LEN Holding, n’apparaît dans ce RAPPORT DE LA CHAMBRE DES COMPTES SUR L’APPLICATION DE LA LOI N°99/016 DU 22 DECEMBRE 1999 PORTANT STATUT GENERAL DES ETABLISSEMENTS PUBLICS ET DES ENTREPRISES DU SECTEUR PUBLIC ET PARAPUBLIC ET DES ACTES UNIFORMES OHADA.


Une autre curiosité de taille, c’est qu’après la prise d’une majorité de parts (61% officiellement) par la SNH et ses employés, on s’attendait que le Pca et le Dg ou Dga soient l’actionnaire majoritaire, soit la SNH, conformément à l’article 21 alinéa 1 de la loi 99/66. Le « Protocole d’Actionnaires » a plutôt reconduit Léopold Ekwa Ngalle dans les fonctions de Pca et Dg, en violation de cette loi.



Au moment où la SNH prend donc la participation de 51% dans IBC SA, Ekwa Ngalle confiait aux auditeurs, qui l’avaient noté, que ETECH SA était une filiale de IBC à 51%. Il est curieux de constater que, après cette prise de participation de la SNH en septembre 2007, Ekwa Ngalle brandit un acte notarié authentifiant un acte sous seing privé datant du 16/07/2007 dans lequel IBC faisait à LEN Holding cession de ses parts dans IBC SA. Cet acte notarié a, soit été caché le jour de la prise de participation de la SNH, soit a été établi après ce jour et antidaté.



Après tout ce flou établi par Ekwa Ngalle en changeant constamment la répartition des parts dans ces sociétés, nous notons que IBC SA, ETECH SA et LEN Holding (majoritaire) sont les propriétaires de IBC Guinée Equatoriale. Et c’est à travers cette dernière que l’argent versé par la SNH à IBC SA finit par disparaître. IBC Guinée Equatoriale semble avoir été retenue par Ekwa Ngalle comme son premier poste de blanchiment de l’argent de la SNH, au profit de bénéficiaires finaux inconnus, mais qu’on ne peut soupçonner être qu’Adolphe Moudiki et Léopold Ekwa Ngalle.



Violations systématiques de la loi sur les sociétés publiques

Le conseil d’administration de IBC SA a 7 membres :

- SNH (4) : Menim Me Nko’o Marcel, Mwatchock a Yakan, Ndum Broh Augustine et Nzali Fente

- LEN Holding (2): Behle Olivier et Njanjo Ngalle Hélène

- Ekwa Ngalle Léopold (1)



Ceci est en violation de l’article 36 alinéa 1 de la loi 99/016 qui indique qu’un représentant du personnel doit siéger au conseil d’administration d’une société parapublique en ces termes « Le conseil d’administration est composé de trois (3) membres au moins et de douze (12) au plus. Il comprend obligatoirement un représentant du personnel élu”



Tous les organes de IBC SA d’avant la prise de participation de la SNH ont été reconduits. Pour les organes de contrôle, Léopold Ekwa Ngalle a été reconduit comme Pca et Okalla Ahanda Jean Pierre (un ami de Ekwa Ngalle) a été reconduit comme commissaire aux comptes. Pour les organes d’exécution, Ekwa Ngalle Léopold a été reconduit comme Dg, Njanjo Ngalle Hélène (la sœur germaine de Ekwa Ngalle) comme Daf, Okalla Ahanda Jean Pierre comme commissaire aux comptes de IBC SA et de ETECH SA.



Le nommé Okalla Ahanda Jean Pierre participe autant à l’arrêté des comptes annuels que comme commissaire au compte de IBC SA et ETECH SA, en violation de l’article 13(1) de la loi 99/016 portant sur les fonctions du commissaire aux comptes et du comptable qu’il est interdit de cumuler. En effet, l’article stipule que



« Les fonctions de commissaire aux comptes sont incompatibles : …avec toute autre fonction ou emploi rémunéré, même ponctuel, au sein de l’entreprise concernée. »



De plus, l’article 8(1) de la loi 99/016 dit clairement que « Le suivi de la gestion et des performances des établissements publics administratifs et des entreprises du secteur public et parapublic est assuré par le Ministère chargé des finances. »



Or dans ce cas, le ministre des finances semble avoir pris connaissance du cas de IBC SA seulement en septembre 2010 par la lettre de Cameroun Ethique & Valeurs. De plus, IBC SA est totalement inconnue à la Chambre des Comptes de la Cour Suprême.



IBC SA devenu un tonneau sans fond pour les fonds de la SNH



La participation de la SNH dans IBC SA avait pour but officiel la construction d’une usine de fabrication et de transformation des aciers ainsi que l’achat des bobines d’acier pour la commercialisation.



Pour ce faire, la SNH a accordé à IBC SA un prêt de 3,5 milliards remboursable en 8 ans, avec un différé de 2 ans ; y compris 500 millions pour l’achat des matières premières.



Ensuite la SNH a encore accordé une rallonge de prêts de 1,35 milliards, toujours pour l’achat des matières premières. Mais en réalité cette rallonge servait plutôt à couvrir les graves fautes de gestion de l’équipe dirigeante de IBC.



Le bilan au 31/10/2009 montre en effet un montant total d’emprunts à long terme de 4,85 milliards. Mais aussi des dettes à court terme de 2,283 milliards, y compris celles auprès des fournisseurs pour 1,323 milliards. Ceci donne une montagne de dettes d’environ 7 milliards au total.



Mais malgré tous ces financements de la SNH, IBC SA devait au 31/10/2009 d’« Autres dettes » pour 880 millions, dont environ 500 millions à la douane camerounaise. Aux banques, IBC SA devait 580 millions.



La conséquence normale de ces lourdes dettes par rapport aux biens monnayables de l’entreprise est un fond de roulement (l’argent qu’il faut pour que l’entreprise continue de tourner) de 160 millions seulement. Or d’après ses propres livres comptables, pour que IBC SA puisse continuer de fonctionner, il lui fallait boucher un trou de trésorerie (besoins en fonds de roulement) au 31/10/2009 de 5,66 milliards Fcfa !!!



Si l’usine a pu être inaugurée en Octobre 2010, il faut donc croire qu’Adolphe Moudiki a pompé des fonds nouveaux de la SNH dans ce tonneau sans fond qu’est devenu IBC SA, afin pour combler cet énorme trou de 5,66 milliards.



Nous n’avons pas pu obtenir les bilans et les comptes de cette entreprise au 31/12/2010. Ils ne sont certainement pas encore établis. Mais nous devons nous attendre à un désastre financier qui pourra s’élever à plus de 10 milliards Fcfa d’argent de la SNH, l’argent du Peuple camerounais, tout simplement portés disparu.



Comme il est tellement difficile actuellement à Léopold Ekwa Ngalle de pouvoir dire où il a dirigé une grande partie des fonds qu’il a reçus de la SNH, il est de plus en plus pensable qu’en tant que Pca et Dg d’ETECH SA et de IBC Guinée Equatoriale, il spolie tranquillement IBC SA des fonds reçus et les transfère au profit de ces multiples sociétés écrans, en attendant la fin de son mandat à la tête de IBC SA, fixée en septembre 2012 par le fameux « Pacte d’Actionnaires », pour déclarer une série de faillites de ses entreprises.

Par Ndzana Seme