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dimanche 20 février 2011

ELECAM ASPHISIE FINANCIEREMENT




LES BAILLEURS DE FONDS BOUDENT L’ORGANE DES ÉLECTIONS DE PAUL BIYA

« Nous ne sommes plus prêt à investir dans ce sens avec un organe comme ELECAM »

Déclaration ulcérée de deux diplomates hier samedi au cours d’un échange informel lors d’un déjeuner. Conséquence, ELECAM est, on peut le dire, dans la merde.

Ils sont à peine rétribués, certains meurent de faim et de soif dans les bureaux à longueur de journée, d’autres marchent à pied sur des kilomètres pour rejoindre leurs locaux, « grand frère c’est fort, même deux cent suffira juste pour le taxi » c’est un agent d’ELECAM qui, reconnaissant un électeur passé s’inscrire auparavant dans ses bureaux lui pose ce problème.

LES CAISSES SONT VIDES

Par le passé, le PNUD, les Ambassades se mobilisaient pour aider à l’organisation et à la tenue des élections avec le MINATD et l’ONEL, à travers de financements importants tant aux institutions qu’aux organisations de la société civile ; mais il était question qu’à l’avenir, le Cameroun se conforme au standard international d’une élection crédible en mettant sur pied une commission électorale indépendante, ou tout au moins un organe neutre. La coloration 100% RDPC parti au pouvoir, irrite les bailleurs de fonds, l’opposition est en colère, la société civile hurle, la jeunesse est démobilisée (le rassemblement de la jeunesse Camerounaise a interrompu sa Campagne d’inscription des jeunes sur les listes électorales), car les dés du jeu démocratique sont pipés.

PAUL BIYA DANS L’IMPASSE

Le président sortant qui veut encore gagner les élections est bien mal parti. Dans les cercles diplomatiques, le regard est réprobateur. Non seulement les observateurs pourraient ne pas reconnaitre les résultats, mais en plus son pouvoir sa légitimée et même sa légalité seraient remis en cause par les Camerounais, rendant le pays ingouvernable. Déjà, des forces endogènes et exogènes s’activent pour qu’on n’arrive pas à une élection avec Paul Biya dans la course. Le rapport de force pourrait s’inverser, obligeant l’homme du 06 novembre à des concessions, car il a jusqu’ici fait ce qu’il voulait à cause de la veulerie et de la passivité de l’opposition, de la jeunesse et de la société civile en générale….

2 commentaires:

  1. On ne peut juger Elecam sur des insinuations, que l’on laisse Elecam travailler et ensuite que l’on le condamne s’il fait preuve de partialité. Après mais pas avant.

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  2. Après?
    Ce sera trop tards, comme d'habitude.
    C'est dans notre devoir de nous assurer que tout est fait au mieux possible. Pas de bricollage.

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