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vendredi 27 avril 2012

PRESSE CAMEROUNAISE : OVERDOSE DE LIBERTÉ


A l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse ce 03 mai 2012, je souhaite marquer un temps d’arrêt, une fraction de seconde au rétroviseur et autour de nous, en Afrique et dans le monde.

Ce regard me fait constater qu’au Cameroun, la liberté de la presse en cette année 2012, plus de vingt ans après le vent d’est, n’a pas d’égale à travers le monde. La presse Camerounaise est ivre de liberté, ivre de liberté, elle en use et parfois en abuse. S’il est quelque chose que je suis sur que nous regretterons après Paul Biya, c’est cette liberté de la presse, élément essentiel pour la construction démocratique et la garantie du développement ; Une société libre et bien informée, devrait normalement avoir l’avenir souriant en perspective. Je ne l’ai jamais fais de ma vie, je ne comptais jamais le faire, mais l’honnêteté et le patriotisme m’y pousse : merci Paul Biya. Pour le reste, nous en discuterons.

Face à la loi liberticide de Moukoko Mbonjo introduite de nuit à l’assemblée nationale, Paul Biya a dit non !
La presse écrit des choses (vraies et souvent pas exactes) sur le président de la république et certains agissements du régime, que certains s’étonnent de ne pas être iniquités. Ce type est vraiment un encaisseur. Après lui, ça va chauffer pour la presse, au regard des excroissances qui s’affirment en cette fin de règne.
Au Cameroun, la presse est ivre de liberté, à ne pas confondre avec liberté d’expression dans son sens large ! Car sur ce plan, nous avons encore des batailles à mener pour obtenir le droit de manifester dans la rue quand on n’est pas d’accord ou quand on a une revendication légitime à poser.

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