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mardi 17 mai 2011

DOCUMENT. Ce qui est reproché à Dominique Strauss-Kahn


Le tribunal de New York a décidé de maintenir DSK en détention, lundi. Voici les accusations qui pèsent sur lui

Le détective Steven Lane, matricule 03295 de la brigade de détectives de l'Unité spéciale de Manhattan, constate ce qui suit. Le 14 mai 2011, vers midi, à l'adresse 45 West 44th Street, dans le comté et l'État de New York, la plaignante a déposé plainte sur les chefs d'accusations de :

1. Acte sexuel criminel au premier degré (deux chefs d'accusation)
2. Tentative de viol au premier degré (un chef d'accusation)
3. Abus sexuel au premier degré (un chef d'accusation)
4. Séquestration au second degré - preuve par ADN admise (un chef d'accusation)
5. Agression sexuelle au troisième degré - preuve par ADN admise (un chef d'accusation)
6. Attouchement sexuel - preuve par l'ADN admise (un chef d'accusation)


L'accusé a tenté d'avoir, par la force, une relation sexuelle anale et orale avec une autre personne ; l'accusé a tenté par la force d'avoir des rapports vaginaux avec une autre personne ; l'accusé a forcé une autre personne à un contact sexuel ; l'accusé a séquestré une autre personne : l'accusé a obligé une autre personne à un contact sexuel sans le consentement de cette dernière ; l'accusé a de façon intentionnelle et sans raison légitime touché les parties sexuelles et autres parties intimes d'une autre personne dans le but d'avilir une autre personne et d'abuser d'elle, et dans le but d'assouvir le désir sexuel de l'accusé.

Ces attaques ont été commises dans les circonstances suivantes : le soussigné déclare que le soussigné a été informé par une personne connue des services du procureur que l'accusé 1) a fermé la porte de la pièce et a empêché la plaignante de quitter cette pièce ; 2) a attrapé la poitrine de la plaignante sans son consentement ; 3) a tenté de retirer de force le collant de cette personne et de toucher la zone de son vagin de force ; 4) a forcé la bouche de la plaignante à toucher son pénis à deux reprises ; 5) a pu commettre ces actes en utilisant sa force physique.

Toute fausse déclaration est passible d'un délit de classe A prévu par l'article 210.45 du code pénal."

3 commentaires:

  1. C'est fou ce qu'on lui reproche depuis un moment

    En apprenant cette affaire, la première pensée que j'ai eu fut "il pourrait être un adversaire redoutable de notre Président aux futures élections"... Si l'on voulait casser son image, c'est fait et même s'il est innocenté, beaucoup de gens sans intelligence lui tourneront le dos. Par contre, si ce dont on l'accuse est vrai, que la justice fasse son travail et qu'il soit sanctionné pour ce délit.

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  2. Oui et alors

    Le principe de neutralité consiste à ne pas défendre DSK jusqu'à la nausée pendant 48h00, puis de se mettre ensuite du côté de l'accusation. Le principe de neutralité consiste à demander aux défenseurs, parfois auto-proclamés, de faire preuve de prudence, de pudeur et d'intelligence dans les commentaires. Et consiste à rappeler aux accusateurs qu'il existe la présomption d'innocence. Sauf que, depuis 48h00 nous avons des commentaires qui défendent DSK a priori, qui traitent plus ou moins directement la victime de menteuse, qui font des approximations sur la justice américaine (La Juge qu'a vu DSK a strictement les mêmes prérogatives qu'un Juge des Libertés et de la Détention en France : déterminer les garanties de représentation et la nécessité ou non de l'incarcération). Mais ce n'est pas une raison pour, à compter d'aujourd'hui, basculer dans le camp de l'accusation, pour plus ou moins se dédouaner de l'odieuse absolution du week-end. La réalité est qu'une femme accuse DSK de faits sexuels graves et qu'il le nie. La réalité est que, contrairement à ce qu'affirme bêtement Ségolène Royal, DSK bénéficie d'une défense depuis son arrestation. La réalité est que l'accusation et la défense ont les mêmes possibilités d'enquête et qu'un grand jury dira s'il faut un procès. Et s'il y a procès il y aura vérité juridique. En attendant cet homme et cette femme doivent être considérés de la même manière, ce qui n'a pas été le cas. Mais, je sais aussi que les journalistes savent des choses qu'ils ne disent pas. Ils savent des choses qu'ils refusent de dire. Ils savent des choses qu'ils ont partagé dans certains lieux. Et ils pratiquent une loi du silence qui étonnerait le citoyen si le voile noir était levé. Vous voulez des précisions, regardez donc les infos de Daniel Schneidermann. (A la condition que la modération ne supprime pas ce passage) Mais ne me faites pas dire ce que je ne dis pas : Ce n'est pas parce que l'on fait une chose à un instant T que l'on est coupable d'un fait à un moment Y. J'ignore tout de cette affaire de New-York pour laquelle je respecte la victime (Moi !) et pour laquelle je suis dans l'expectative pour l'auteur présumé.

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  3. Nul

    N'est censé ignoré la loi !

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