presse force one

presse force one
informations, investigations, analyses

lundi 24 septembre 2012

PAUL BIYA ET LA JEUNESSE CAMEROUNAISE: LE DESCCORD PERMANENT

Introduction
Paul Biya notre père qui est à Etoudi, reste-y ! Nous avons tout fait pour t’expliquer que président à vie renvoi à ridicule dans l’histoire, mais tu n’as jamais voulu comprendre !
Tu nous as tirés dessus à balles réelles pour y rester, pour ne pas nous écouter ! Tu nous as fais torturer, emprisonner…tu nous as tout fait subir au point où, mater, nous nous sommes dit que tu es le maître de la paix, et qu’il vaut mieux te laisser là bas !

Il serait malhonnête de dire que tu ne nous a pas fais rêver ! Mais tu nous a fais rêver le temps d’un slogan, celui du « Renouveau » ! Il est vite passé ! Avec toi, les abîmes n’ont jamais été loin pour les jeunes, on a vu le pire, on a vécu le cauchemar, et jamais le meilleur, même si je dois l’admettre, nous avons été libre de dire ce qu’on veut, y compris qu’on n’est pas d’accord ! Notre sang dégouline quand même à grosse goutte de ton manteau impérial, nos larmes nourrissent ton règne ! Président Paul Biya, merci pour tout ce mal ! Sous ton règne, les jeunes sont obligés de passer par les loges, les copinages et les réseaux pour réussir ! Sous ton règne, le mérite n’existe pas ! Sous ton règne il faut avoir quelqu’un quelque part pour être quelqu’un. Merci Président ! Merci Beaucoup !
Mais avant qu’on ne se quitte (parce que quoi qu’on fasse il y a une fin à tout), permet nous de te dire que les violents plaisirs ont une fin violente, et que dans la vie, contrairement aux échecs, la partie continue après « Échec et mat ».
L’image que nous garderons de toi cher père de la nation, c’est celle d’un homme assoiffé de pouvoir, prêt à sacrifier la jeunesse pour cela, l’image d’un homme enclin à la luxure, pas vraiment travailleur, l’image d’un père absent, jamais à la maison, l’image d’un homme qui a laissé le pays sombrer dans la corruption et la concupissance, l’image d’un homme qui n’avait que honte, mépris, et haine pour sa jeunesse avec qui il n’osait même pas discuter, l’image d’un homme solitaire, machiavélique, mais qui a accepté qu’on puisse s’exprimer.
Nous avons fait trente ans ensemble sans être ensemble! On ne s'est jamais vu, on n'a jamais discuté des problèmes des jeunes avec les jeunes (tout ce qui se fait pour les jeunes sans les jeunes est contre les jeunes). Pourtant vous êtes notre président, par force, on n’a pas le choix ! Même les 25.000 ont fini par vous prendre en haine, vous ne les payez pas...De votre lointain monde, vous nous écrivez un discours par an ! et quand on a la chance après sept ans, on vous croise quelque part pendant la campagne entouré de votre imposante garde !

Avant qu’on ne se quitte, nous avons voulu une fois de plus vous dire ce que nous pensons librement ! Vous ne nous faites plus rêver !
Sismondi Barlev Bidjocka
Porte-parole de la jeunesse Camerounaise


1 commentaire:

  1. Domtcheu Christian27 septembre 2012 à 03:06

    De tous les présidents en Afrique actuellement le président Biya est le 1er à être entièrement aimée par la jeunesse, combien de présidents en connaissez vous qui peuvent encourager les jeunes à travailler, à donner gratuitement l’enseignement primaire, à faciliter et accompagner les jeunes dans les différents projets à travers la mise en place des programmes et structures adéquates, 25 000 jeunes ont été recrutés dernièrement à ola fonction publique, d’autres par des concours qui sont régulièrement lancés, tout un ministère a été crée pour cette jeunesse afin de mieux les orienter et guider pour un avenir meilleur, vraiment avant de dire du n’importe quoi prenez le temps de regarder et d’observer et puis n’ayez pas honte à être objectif en reconnaissant tous les efforts fournis par le président et son gouvernement pour que la jeunesse s’épanouisse.

    RépondreSupprimer