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mercredi 4 janvier 2012

L'APRES BIYA S'ANNONCE

MISE A JOUR
L’APRES BIYA
AVEC ATANGANA MEBARA, ABAH ABAH ET LES AUTRES…
01.01.2012


www.presseforceone.blogspot.com

Intellectuels diplômés de droit Français, contre intellectuels diplômés des universités Camerounaises, Mouangué Kobila et Kamto se déchirent au tribunal pour une histoire de plagiat. Nous sommes là dans les sphères de l’environnement occidentalo-centriste néocoloniale face aux spécificités du droit africain. Passons.


Et pendant que ces intellectuels se portent les coups de griffes devant la barre et loin des Campus, l’après Biya commence dans le revers de l’opération épervier, avec une opinion publique qui de plus en plus regarde Mebara, Abah Abah, Titus Edzoa, Olanguena…comme l’espoir de demain pour le Cameroun, comme des victimes, des héros ; le peuple est versatile, avec une mémoire courte. Ces hommes sont acclamés par des foules chaque fois qu’ils font une apparition publique au tribunal par exemple ! C’est un véritable paradoxe, dont l’impédance influencera le prochain Cameroun, la prochaine opposition, la prochaine démocratie réellement pluraliste, la prochaine renaissance, la prochaine nation.


C’est désormais une course contre la montre, et Paul Biya le sait, à presque 80 ans. La seule issue pour lui, c’est de mourir au pouvoir, s’il le peut ! Autrement, la concentration de feu qui s’abattra sur lui, sera mortelle. Il a contre lui, ses victimes, c'est-à-dire les jeunes loups de son système qu’il a lui-même fabriqué, et qu’il a fait emprisonner au moment où ceux-ci aspiraient à prendre sa relève. Le peuple a presque oublié qu’il a lui-même réclamé la tête de ces « héros » qu’il considère aujourd’hui comme des martyrs. Pourquoi ? Parce que l’opération épervier qui s’annonçait sous le prisme de la lutte contre la corruption à un moment où la situation socio économique était des plus critiques, s’est mué dans l’imagerie populaire en règlement de compte politico-tribal : Le Lobby Béti qui voulait voir les Bamilékés à Nkondengui, des forces invisibles qui freinaient des quatre fers pour que les gens du Nord ne soient pas embastillés etc.


J’ai déjeuné il y a quelque jour avec un diplomate qui m’a confié que le pouvoir de Yaoundé travail à reformer le code pénal, et qu’il revenait d’une réunion avec des autorités (J’espère qu’il ne s’agit pas aussi de la dépénalisation de l’homosexualité, je l’espère bien…). Il est de toute évidence question de revoir le système judiciaire qui a connu quelques déboires durant procès des personnalités accusées d’atteinte à la fortune publique. Ceux qui le font le savent, ils sont susceptibles demain, de se retrouver à la place de leurs victimes.


Sismondi Barlev BIDJOCKA
Editorialiste
Tél : 77 85 89 19

1 commentaire:

  1. Je ne comprends pas pourquoi vous êtes obsédé par l’après Biya. C’est un être humain et cela veut dire qu’il est mortel et pour chaque homme de ce nom il ya toujours un après et ce n’est pas étrange donc quelque soit le cas un jour il y’aura à préparer l’après Biya mais cessez de faire de ça une obsession.

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