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mercredi 1 février 2012

MIS A JOUR : MAURICE KAMTO, CE QUE JE CROIS





MIS A JOUR
MAURICE KAMTO : CE QUE JE CROIS

Il était une fois un homme respectable, un professeur de droit pour qui le régime Biya constituait un rédhibitoire, tant pour sa forte personnalité que pour ses convictions. J’ai personnellement dans mes archives numériques, dix neuf points de vu et autres articles du professeur sur l’état des lieux et la décrépitude du régime en place.

C’est l’occasion pour moi une fois de plus, de remercier le professeur Kamto pour service rendu à la nation dans le dossier Bakassi. Merci Professeur.

J’aurai été l’un des premiers jeune citoyens de ce pays à s’allier à vous si vous n’aviez jamais pris part à ce régime, ou si vous aviez démissionné en février 2008, par exemple, au moment du braquage de notre constitution la même année, ou à n’importe quelle autre date en mi-septennat.

Vous avez malgré le constat du chômage chronique de la jeunesse, malgré les massacres de février 2008, malgré le braquage de la constitution…consommé le septennat jusqu’au bout, jusqu’au bout professeur.


Quelques jours avant la formation du nouveau gouvernement, sans doute au courant de ce que vous n’en ferez plus parti, vous quittez le navire en perdition (avec désormais votre contribution à cette perte), comme un capitaine de navire lâche (avec tout le respect) qui abandonne ses passagers pour sauver sa peau.

Je perçois donc en votre démission un acte d’égoïsme aigu, pathologique chez la plupart de nos compatriotes pour qui l’intérêt particulier est toujours placé au dessus de l’intérêt général.

Je vous pardonne, comme je pardonne au président Biya, mais je n’oublie que vous avez participez à faire mal à mon pays, avec ce régime, que vous avez aussi participé à écraser la jeunesse que vous semblez tout à coup découvrir son chômage massif.


Professeur. Loin de moi l’idée de vous manquer du respect, non loin de moi ce besoin. Cependant, je ne percevrai jamais votre démission à la dimension du symbole que représente celle de Monsieur Garga Haman. Je suis un jeune qui a des convictions, et qui exprime ses idées sans avoir peur de personne du moment où je suis en conformité avec la loi de mon pays. C’est pourquoi j’ai souhaité vous regarder dans les yeux et vous dire que vous n’êtes en rien différent de ceux que vous indexez aujourd’hui. Voilà ce que je crois.

Sismondi Barlev BIDJOCKA
JOURNALISTE EDITORIALISTE
PORTE-PAROLE DU RASSEMBLEMENT
DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE
TEL 77 85 89 19

1 commentaire:

  1. L’attitude de Kamto démontre que nous sommes en face d’un intellectuel qui ne sait plus à quel saint se vouer pour se laver de ses nombreuses fautes commises et de plusieurs de ses bêtises pendant qu’il était au gouvernement, comment cracher sur la main qui vous a bercé mon cher Kamto ?Quelle maladresse et quel ambitieux vous faites et vous voulez salir et ternir l’image d’un gouvernement dont le souci est de rendre effectif la politique des grandes réalisations du président Paul Biya

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