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lundi 11 juin 2012

JEUNE AFRIQUE A TROUVE LE SUCCESSEUR QUE PAUL BIYA PREPARE


Le ministre camerounais de l'Administration territoriale était déjà étiqueté ainsi quand il était Sg du Rdpc.
Dans son numéro 2683 en kiosque du 10 au au 16 juin 2012, Jeune Afrique s'intéresse au fidèle collaborateur de Paul Biya, René Emmanuel Sadi. Ce dernier pourrait-il prendre la relève de l'actuel chef de l'Etat?
Pendant près de trente ans, il a travaillé tour à tour dans l’ombre. D’abord celle de l’ancien président Ahmadou Ahidjo avant de se mettre au service de son successeur, Paul Biya. Conseiller diplomatique, rédacteur des discours, directeur adjoint du cabinet civil, secrétaire général adjoint… René Emmanuel Sadi a passé plus de deux décennies dans les coulisses de la présidence camerounaise.
En avril 2007, cet éternel second se retrouve au centre du jeu politique lorsque Paul Biya le bombarde secrétaire général du comité central du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir). Tout Yaoundé se dit alors que le fidèle collaborateur de Biya - 79 ans dont 30 au pouvoir – pourrait bien être le successeur que le vieux capitaine prépare ? Mais au lieu de le conforter en dauphin, cette exposition aussi soudaine qu’imprévue va valoir à Sadi les foudres des clans qui se positionnent pour la succession. Il devient vite l’homme à abattre. En décembre 2011, il est nommé au ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation en remplacement d’un autre prétendant au poste, Marafa Hamidou Yaya.

Ce dernier sera arrêté mi-avril et jeté en prison dans le cadre d’une affaire de détournement d’argent public, même si l’intéressé dénonce une manœuvre d’élimination politique.
Pour qui Biya prépare-t-il le chemin du pouvoir ? Sadi, dont le parcours à son nouveau poste ministériel n’est pas exempt de faux-pas, est-il toujours le fils préféré du chef ?
Jeune Afrique tente de répondre à ces questions dans son numéro 2683 (10 au 16 juin 2012).

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