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vendredi 6 mai 2011

LA FRANCE ET L'IMAGE TOURISTIQUE DU CAMEROUN


Selon des cadres du ministères du tourisme à l'occasion de la rencontre des ministres du tourisme d'Afrique centrale, "certaines représentations diplomatiques nuisent au décollage du tourisme Camerounais à travers leur sites internet. Le site de l'ambassade de France dans sa rubrique conseil aux voyageurs, présente le Cameroun ainsi" :

Sur l’ensemble du territoire, des agressions sur les routes et dans les grandes villes ont régulièrement lieu, de nuit comme en plein jour. Sur la plupart des axes routiers, il est vivement conseillé de se déplacer en convoi de jour et d’éviter de rouler la nuit.

De manière générale, il est conseillé aux Français résidents ou de passage de se tenir régulièrement informés de la situation dans le pays avant tout déplacement.
Sécurité

Dernière mise à jour : 4 février 2011.

Conseils généraux de sécurité

* Le cadre général de sécurité :

Le Cameroun est un État de droit. Tout voyageur est tenu naturellement de respecter les lois et les règlements ainsi que les représentants de la force publique. En revanche, il faut refuser de transiger en cas d’abus d’autorité. Si une infraction a été commise, il convient de demander aux membres de la police un exemplaire des actes de procédure. Les gendarmes (militaires coiffés d’un béret rouge), à la différence des policiers, ne sont pas habilités à percevoir des amendes ou consignations.

- Risques relatifs à la sécurité et précautions à prendre :

Les risques :

- Le risque terroriste est faible mais ne peut être écarté, en particulier dans les lieux fréquentés par les étrangers.
- Les axes routiers (routes goudronnées et pistes de brousse) dans les provinces de l’Adamaoua (Ngaoudere), du Nord (Garoua), et de l’Extrême-Nord sont dangereux en raison d’attaques périodiques par des bandes armées (coupeurs de route).
- Sur les routes et les pistes, le comportement imprévisible de certains conducteurs entraîne une insécurité permanente. Il est vivement recommandé de boucler sa ceinture de sécurité à l’avant et à l’arrière de la voiture et de conduire prudemment en limitant sa vitesse. Les voyages de nuit sont à proscrire en raison, notamment, de la circulation des poids lourds de transport de grumes.
- Dans les grandes agglomérations, il est conseillé de prendre certaines précautions tant lors des déplacements à pied ou en véhicule, qu’à domicile (hôtel, appartement situé en étage, villa). Des rôdeurs isolés mais aussi des bandes organisées se livrent à des cambriolages et à des agressions nocturnes.

Les précautions à prendre :

- Éviter d’exhiber tout article de valeur ou de nature à attirer la convoitise (sac à main, cellulaire, montre, bijoux, appareil photo...).
- Éviter d’emprunter des taxis à partir de la tombée de la nuit, surtout si vous êtes seul.
- Garder les vitres du véhicule relevées et fermer les portes de l’intérieur.
- Ne jamais tenter de résister aux ordres des agresseurs, qui en général ne visent que les valeurs ou les biens.
- Se montrer attentif, sur les pistes ou les routes, à toute interruption anormale du trafic en sens inverse (ce qui pourrait être le signe d’une attaque de véhicule en amont).
- En cas de location d’un appartement ou d’une villa, veiller à embaucher un gardien de jour et de nuit et s’assurer de l’identité des personnels que l’on embauche (garder copie des pièces d’identité).
- Veiller à fermer les accès à votre domicile en toutes circonstances et à sécuriser (portes verrouillées ou grilles) la "zone nuit". Il est vivement recommandé d’avoir à portée de main, dans les chambres, les téléphones portables et les numéros d’urgence (cf. Numéros utiles).

- Situations locales particulières :

- Zones frontalières :
Il est vivement déconseillé de se rendre dans les zones frontalières avec la République Centrafricaine ou le Tchad, où les attaques des bandes armées et des coupeurs de route sont fréquentes.

- Littoral :
Tout déplacement dans la presqu’île de Bakassi reste fortement déconseillé, compte tenu de l’isolement et des problèmes d’insécurité qui affectent ce territoire récemment rétrocédé au Cameroun par le Nigeria. La navigation de plaisance est déconseillée dans cette zone et a fortiori le mouillage près des côtes, compte tenu des risques liés à la piraterie maritime qui affecte le Golfe de Guinée.

Piraterie maritime : la plus grande vigilance est recommandée lors de séjours dans les villes du littoral (Kribi, Limbe) suite à des attaques:

- Fin 2007, sur la presqu’île de Bakassi et à Bata (Guinée Équatoriale) par des pirates lourdement armés se déplaçant à bord de vedettes rapides.

- 28 septembre 2008, neutralisation du centre ville de Limbe et attaque simultanée de trois établissements bancaires (même mode opératoire que dans le cas précédent).

Par ailleurs, suite à un incident survenu en janvier 2011, il est rappelé qu’il est strictement interdit de s’approcher à moins de 500m d’une plate-forme pétrolière ; cette interdiction pouvant être portée à 2 ou 3 milles nautiques dans certaines zones. Des renseignements peuvent être obtenus auprès de la capitainerie et des marinas.

- Sud Ouest du pays :
A Douala, Yaoundé, et dans les agglomérations des provinces du grand Ouest, des émeutes ont eu lieu la dernière semaine de février 2008.
A proximité des chutes d’Ekom (près de Bafang dans le sud-ouest du pays), des bandits cagoulés armés de fusils de chasse et de machettes ont à plusieurs reprises, agressé et dévalisé des touristes.

- Nord du pays :
Dans les capitales provinciales du septentrion (Garoua, Maroua, Ngaoundere), il est déconseillé, dans la mesure du possible, d’emprunter les moto-taxis en raison des risques d’accidents corporels et d’une recrudescence des agressions commises par certains conducteurs.

Il est recommandé la plus grande vigilance pour tout déplacement dans la région de l’extrême-Nord du Cameroun (Kousseri, Waza) où des milliers de réfugiés tchadiens sont arrivés suite aux évènements au Tchad.

Il est fortement recommandé aux chasseurs qui se rendent dans le Nord-Cameroun de prendre contact avec la section consulaire de l’Ambassade de France pour se faire connaitre et pour se renseigner avant de décider d’un itinéraire.

- Les risques naturels :
A proximité de Douala, le volcan Mont Cameroun est toujours en activité et des gaz toxiques, très dangereux, peuvent émaner des lacs volcaniques Nyos et Monoum. Se renseigner avant d’entreprendre des excursions aux alentours.
Transports

- Infrastructures routières

Les routes et les pistes sont en général dangereuses en raison du comportement de conducteurs, souvent non titulaires du permis de conduire, irresponsables ou en état d’ébriété. L’axe "lourd" reliant Douala à Yaoundé est réputé pour être l’un des plus meurtriers du monde.

Il est fortement déconseillé de circuler de nuit sur les routes et les pistes camerounaises. Lorsqu’on emprunte des moyens de transports collectifs, il est prudent de vérifier les horaires d’arrivée à destination afin d’éviter de se trouver sur la route la nuit tombée.

Les ruptures d’approvisionnement en carburant sont rares mais il est conseillé de prévoir des réserves en raison des distances entre les points de distribution.

En cas d’accident matériel ou corporel, faire appel au service de sécurité le plus proche (cf. Liste des appels d’urgence). Prêter assistance aux personnes en danger mais ne pas se départir d’une attitude de vigilance permanente.

- Réseau ferroviaire

Compte tenu des incertitudes du transport aérien, un nombre croissant de touristes emprunte aujourd’hui le train de nuit qui circule entre Douala, Yaoundé et Ngaoundéré et vice-versa. Ce train fournit un service correct aux voyageurs.

- Transport aérien

Le transport aérien intérieur reste soumis à l’irrégularité des horaires. Se renseigner sur place.
Entrée / Séjour

- Formalités d’entrée et de séjour au Cameroun : visa obligatoire.

- Laisser, chaque fois que cela est possible, à l’hôtel ou chez les amis qui vous accueillent, des photocopies certifiées conforme des pièces d’identité et documents de voyage (carte nationale d’identité, passeports, titres de voyage) permettant aux services consulaires, en cas de perte ou de vol, de reconstituer les pièces originales dérobées ou perdues.

- Le consulat général à Douala et la section consulaire de l’ambassade à Yaoundé sont à votre disposition pour vous permettre de réunir les informations utiles à vos projets et à vos déplacements, notamment s’agissant de la sécurité.

- Pour de plus amples informations, prendre l’attache de l’Ambassade du Cameroun en France, adresses des missions étrangères en France (sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Santé

Avant le départ :
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Paludisme :
Prévention du paludisme : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires...). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel. En raison du risque élevé de paludisme, le séjour d’une femme enceinte est fortement déconseillé.

Dengue et Chikungunya :
Ces maladies virales transmises par les piqûres de moustiques imposent le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Ces affections pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations :
- La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Le carnet international de vaccination faisant mention de cette vaccination est exigé à l’entrée sur le territoire camerounais.
- La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
- Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
- La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Épidémie de méningite :
Entre janvier et juin, le Nord Cameroun est régulièrement touché par des épidémies de méningite à méningocoques. La vaccination par le vaccin tétravalent (menomune ou mencevax) est vivement recommandée. Le vaccin bivalent (A + C) n’est pas suffisant car il n’est pas efficace contre certaines méningites à méningocoques (W135).

Épidémie de grippe aviaire :
Le Cameroun a été touché par l’épizootie de grippe aviaire en 2006. Il est recommandé aux voyageurs souhaitant se rendre dans ce pays de consulter l’encart "grippe aviaire" figurant en page d’accueil de ce site. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Épidémie de grippe A(H1N1) :
Au Cameroun, très peu de cas de grippe A(H1N1) ont été répertoriés jusqu’à présent. Le vaccin n’étant pas disponible sur place, il est néanmoins conseillé aux personnes souffrant d’affections chroniques sous-jacentes et aux femmes enceintes de se faire vacciner 3 semaines avant leur départ.

Hygiène alimentaire :
(prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra)
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

Régulièrement des épidémies de choléra sévissent dans plusieurs villes du Cameroun, notamment Douala. Pour les voyageurs une hygiène alimentaire stricte et une propreté de base sont, en règle générale, suffisantes pour éviter une contamination.

Sida / infections sexuellement transmissibles :
Prévalence non négligeable du VIH/SIDA et des infections sexuellement transmissibles n’est pas négligeable. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).

Quelques règles simples :
évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Numéros utiles :
Cameroun Sanitaire Assistance à Douala : (00 237) 33.42.14.14 / 33.42.15.15 / 33.42.37.48
Centre Pasteur de Garoua : (00 237) 22.27.22.22
A Yaoundé, centre médico-social : (00 237) 22.23.01.39

Pour de plus amples renseignements, consultez les sites Internet suivants :
Le site du ministère de la Santé : www.sante.gouv.fr
Le site interministériel relatif à la grippe aviaire : www.grippeaviaire.gouv.fr
Les informations actualisées de l’Institut de veille sanitaire : www.invs.sante.fr
Le site de l’organisation mondiale de la santé : www.who.int (anglais et français)
Le site de l’Institut Pasteur de Paris www.pasteur.fr ou de Lille www.pasteur-lille.fr
Compléments

- Législation locale
Il y a lieu naturellement de prendre en compte les traditions et les coutumes locales.

En particulier :
- L’homosexualité est réprimée par la loi (article 347 bis du code pénal).
- L’usage et la possession de drogues sont interdits et sévèrement réprimés.
- Il est formellement interdit de photographier les sites militaires, les bâtiments publics, les aéroports et les ports. Les incidents sont fréquents et la plus grande circonspection est recommandée à cet égard, notamment dans les villes (en particulier à Yaoundé).
- Il est indispensable d’avoir constamment sur soi ses documents d’identité (ou un permis de résidence ou une copie certifiée du passeport) et les références du contrat d’assurance rapatriement en cas d’accident.

- Divers
L’attention des ressortissants français est attirée sur les risques éventuels encourus suite à des contacts noués par voie de correspondance électronique (internet) ou postale, avec certains ressortissants camerounais qui cherchent à les rencontrer afin d’obtenir différents avantages de leur interlocuteur (mariage, acquisition d’une nationalité étrangère, reconnaissance d’enfants naturels ou adultérins...), parfois en utilisant des méthodes coercitives. Des réseaux facilitent les mariages de convenance dans le seul but de contourner la réglementation sur les visas.

A la suite d’un changement de numérotation téléphonique intervenu le 1er juin 2007, la numérotation est passée de 7 à 8 chiffres.
Pour appeler sur un téléphone mobile, ajouter un 9 devant les numéros commençant par 6, 9, 40, 41, 42, 43 et 44, et un 7 devant ceux commençant par 5, 7, 45, 46, 47, 48 et 49.
Pour appeler sur un téléphone fixe, ajouter un 2 devant les numéros commençant par 2 et un 3 devant ceux commençant par 3

- Les risques financiers
La plus grande prudence est recommandée en matière financière.

- En matière de partenariat d’affaires, bien se renseigner au préalable, notamment auprès de nos consulats et de la mission économique.
- Eviter l’utilisation des cartes de crédit qui, d’une manière générale, ne sont d’ailleurs pas acceptées, sauf par les compagnies aériennes et les hôtels des chaînes internationales.
- Eviter de tirer des chèques sur une banque domiciliée hors du Cameroun.
- Eviter l’usage de la voie postale ordinaire pour l’envoi ou la réception de courriers bancaires.

1 commentaire:

  1. SISMONDI tu aurais été plus complet en nous disant ce que disent les sites des autres représentations diplomatiques

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