presse force one

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informations, investigations, analyses

vendredi 27 décembre 2013

PRESSE FORCE ONE INTERNATIONAL MEDIAS AWARDS 2013



Meilleur animateur télé 2013 : Foly Dirane (CRTV)
Meilleur animateur Radio 2013 : Jean Claude Ngué (RTS)
Meilleur journaliste TV : Jean Jacques Ze (Canal2)
Meilleur journaliste radio : Nathalie Wakam (BBC afrique)
Meilleur journaliste presse écrite : Boris Bertold (Mutations)

lundi 23 septembre 2013

LA SEPTIEME LETTRE DE MARAFA HAMIDOU YAYA


Mes chers compatriotes,
Comme absent à lui-même, le Cameroun s'apprête à élire ses députés et conseillers municipaux le 30 septembre prochain.
Il y a de nombreuses raisons objectives et évidentes de ne pas aborder ce scrutin avec conviction ou enthousiasme : les dysfonctionnements d'Elecam et les multiples reports sans motif réel de la date des élections; le mode de désignation des candidats par certains partis, qui revient à instituer une quasi-vénalité des charges ; enfin, et surtout, le sentiment que l'issue est jouée d'avance et ne sera porteuse d'aucun changement pour le pays.
Il n'en reste pas moins que les cinq prochaines années seront décisives pour notre pays et je voudrais réfléchir avec vous, électeurs et candidats, aux enjeux du quinquennat à venir.
Certains voudraient que je me taise. Mais au nom de quoi ? Nul n'est maître de ma conscience, et celle-ci me dit : tu as servi loyalement ton pays, et tu as eu le privilège de recevoir beaucoup de lui. Malgré les vicissitudes de l'heure, tu gardes vis-à-vis de la Nation un devoir et une responsabilité.
Mon devoir, c'est de m'exprimer au delà des polémiques. Depuis que j'ai engagé un dialogue avec la Nation, ma réflexion échappe aux querelles partisanes. Mon regard se porte plus haut, plus loin, là où se situe l'intérêt du Cameroun. Car, depuis le 16 avril 2012, j'ai déposé mon C.V. entre les mains du destin.
Ma responsabilité, c'est de mettre le pays en face des réalités qui l'attendent au cours des cinq prochaines années et qui vont former le cadre de son avenir.
Ces réalités, quelles sont-elles ?
J'en vois surtout trois:
- Entre 2013 et 2018, le Cameroun verra sa population s'accroître de 2,7 millions d'habitants, hors flux migratoires.
- Dans le même temps, l'instabilité va s'accentuer à ses frontières, avec un risque important de déstabilisation intérieure.
- Enfin, la préparation de l'après-Paul Biya va occuper le coeur de la vie politique.
Or, l'état actuel de notre démocratie, les orientations de la politique gouvernementale, le mode de fonctionnement de l'exécutif, et la faiblesse du pacte social font de ces trois réalités de réelles menaces pour notre pays. Cependant, les menaces peuvent devenir de réelles opportunités pour notre pays, à condition de travailler sans attendre aux changements nécessaires et de bien réaliser que notre avenir se joue aujourd'hui.
Quels sont-ils, ces changements nécessaires ? Laissez-moi les esquisser.
Le Cameroun doit changer son modèle économique:
D'ici 2018, le Cameroun aura 2,7 millions de personnes, soit la population du Gabon et de la Guinée Équatoriale réunie, de plus à loger, nourrir, transporter, soigner, éduquer, protéger.
2,7 millions de personnes qui voudront téléphoner, naviguer sur internet, s'équiper en électroménager, acheter des cosmétiques, aller au restaurant ou au supermarché.
Comment faire face à ces besoins quand, malgré la croissance économique constatée ces dernières années, la pauvreté et le chômage augmentent implacablement ?
Depuis les années 80, le modèle économique de notre pays est orienté vers l'accroissement de la rente pétrolière. Mais, aujourd'hui, la situation n'est plus tenable, les réserves s'épuisent.
C'est pourquoi le Cameroun doit en priorité diversifier son économie, et trouver des chemins de croissance dans des secteurs créateurs à la fois de richesses et d'emplois. Ces sources sont clairement identifiées: gains de productivité dans l'agriculture (cacao, café, coton, banane), développement des services (banques et transports), qui sont déjà le premier contributeur à la croissance, rattrapage du retard dans les industries manufacturières et investissement massif dans les infrastructures. La mutation envisagée est considérable, car elle implique que le secteur privé, c'est à dire les entrepreneurs camerounais, et non plus l'État, devienne désormais le principal créateur de la richesse nationale.
Le pouvoir exécutif doit faire le pari de la confiance aux Camerounais, et accepter que l'État perde sa place dominante et les prérogatives lui venant de la priorité donnée jusqu'ici aux industries extractives dans le processus de formation de la richesse nationale.
En termes concrets, développer le secteur privé, cela veut dire : des règles du jeu claires, moins de fraudes, plus de sécurité juridique, et l'accès des nationaux à tous les secteurs d'activité.
En suivant cette voie, le Cameroun fera que le risque se transformera en manne pour les entreprises qui sauront se positionner pour répondre aux nouveaux besoins. Il fera aussi que cette manne ne profitera pas qu'aux sociétés étrangères : occidentales, asiatiques ou africaines.
Les grands groupes marocains, nigérians, et même ghanéens s'installent chez nous. Il faut faire émerger de grands groupes camerounais pour les concurrencer sur notre sol aujourd'hui, et sur le leur demain.
Est-ce possible ?
Bien sûr. Dans ce domaine, il n'y a pas de fatalité.
Pendant la période 1980 - 1983, le niveau de corruption au Cameroun était, selon une étude publiée en 1995 par Paolo Mauro, économiste central du F.M.I., plus faible que celui de certains pays européens tels que l'Italie ou le Portugal. Nous avions le même niveau de perception de la corruption que l'Espagne. En Afrique, nous occupions le peloton de tête !
De même, il n'y a pas aujourd'hui un seul Camerounais parmi les cent hommes les plus riches d'Afrique sub-saharienne, signe de la faiblesse de nos groupes industriels. Mais il y a trente ans, il y en avait deux !
Le Cameroun doit être gouverné et la nation doit retrouver son unité: Le redressement économique du Cameroun ne peut pas s'effectuer dans un contexte d'immobilisme.
Or, dans ma dernière lettre ouverte au Président de la République, j'ai expliqué que c'est là le grand mal de notre pays.
En termes techniques, l'immobilisme résulte principalement de deux choses : l'agencement semi-présidentiel de nos institutions, qui conduit à la dilution de la responsabilité entre le Chef de l'État et le Premier ministre ; et le rôle accessoire auquel est réduit le parlement qui tient lieu bien souvent de simple chambre d'enregistrement.
En termes plus simples, que cela signifie-t-il ? Que le Cameroun n'est tout bonnement pas gouverné.
Pour qu'il le soit, il faut comme je l'ai recommandé auparavant, supprimer le poste de premier ministre pour que le Chef de l'Etat ait une action directe et un contrôle entier sur le gouvernement et l'application des grandes orientations.
Il faut aussi donner plus de pouvoir au Parlement -c'est-à-dire aux députés que vous élirez la semaine prochaine- en le laissant peser réellement dans la définition des grandes orientations ainsi que dans le contrôle de l'exécutif.
Le rétablissement de la confiance, qui comme vous le savez est mon maître mot, passe par ces réformes. Sans elles, pas de fin à l'immobilisme.
Or, demander ces réformes au président Biya, c'est demander des mangues à un bananier ! Elles se feront donc après lui. Ce sera à nous, à vous, à moi, de les mettre en oeuvre.
Mais pouvons-nous pour autant nous dispenser d'agir dès aujourd'hui pour préparer sereinement l'après-Biya ?
Certes, le Cameroun s'est doté de procédures organisant la succession de l'actuel Président. Mais tout laisse craindre toutefois que la passation sera un moment extrêmement périlleux.
La mise en place récente du Sénat règle le mécanisme institutionnel de succession du chef de l'Etat en cas de vacance du pouvoir. Du moins, faut-il l'espérer! 120 jours pour organiser des élections qui tourneraient la page à une présidence de plus de 30 ans, c'est un peu court.
Mais, écartant l'hypothèse de la vacance subite de l'exécutif, le scénario n'est guère plus réaliste. En effet, les manipulations du calendrier électoral font qu'en 2018 devraient se tenir à la fois, l'élection présidentielle, les élections sénatoriales, les élections législatives et les élections municipales !
Quand cessera-t-on de considérer que les délais inscrits dans la loi sont indicatifs ? Il n'y avait pas de "crise grave" pour justifier le report des élections législatives. Pendant que certains pays organisent des élections pour sortir d'une crise, notre pays manipule le calendrier électoral au risque de nous entraîner dans une crise ou dans une vacance institutionnelle préjudiciable au bon fonctionnement de l'Etat.
Les conditions dans lesquelles le successeur de Paul Biya accèdera à la magistrature suprême détermineront largement sa capacité à gouverner le Cameroun.
Le temps est révolu où l'on pouvait penser avec Marx que la violence soit la "sage-femme de l'histoire ". Que le Cameroun pourrait arracher sa liberté, sa prospérité et se construire politiquement en un soir, en une nuit, voire en un "printemps" de tous les dangers. Donc, si nous ne pouvons pas immédiatement mettre fin à l'immobilisme dans lequel le pays est englué, nous devons sans attendre tout faire pour neutraliser le potentiel de violence et d'instabilité que portent l'échéance de 2018 et l'éventualité de la vacance subite.
Que pouvons-nous faire dans ce sens ? Mon appel va vous sembler abstrait, mais il est en réalité d'une portée très concrète: la nation doit recouvrer son unité.
Le pouvoir a favorisé les divisions de toutes sortes.
- Sur le plan de la justice sociale, malgré l'apparition incontestable d'une classe moyenne, la distribution de la richesse reste trop inégale et rien n'a été fait pour adapter le modèle économique afin de soutenir les plus vulnérables: les femmes, les jeunes, le monde rural, qui sont les plus exposés aux fléaux de la pauvreté, du chômage, de l'illettrisme, mais aussi aux conséquences des bouleversements climatiques telles que les inondations et la sécheresse.
- Sur celui de la justice tout court, tous les jours les lois sont bafouées, nos droits fondamentaux violés, la confiance rendue impossible et la méfiance réciproque entre l'Etat et les citoyens endurcie. C'est ce qui fait que le Cameroun est un pays pauvre et qui le restera encore longtemps si nous ne mettons pas en place une société inclusive dans laquelle le pouvoir est partagé et contrôlé. C'est ce que j'ai appelé une société de confiance.
Sans elle, le Cameroun continuera de rétrograder. Comment accepter que le Cameroun, au début de ce 21ème siècle, soit classé par les U.S.A., la plus ancienne démocratie ininterrompue du monde, parmi les pays détenant des prisonniers politiques ! Ces pratiques d'un autre siècle rajeuniront certains, mais à la jeunesse camerounaise, à ceux qui vivent dans le temps présent, c'est le signe d'un régime usé, qui jette ses dernières cartes, d'un pays qui rétrograde.
- Ce n'est pas tout : des crispations tribalistes pénètrent toute la société et chaque acte de l'exécutif semble être pour les favoriser. Du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, en passant par le littoral, les populations ont le sentiment d'être méprisées, ignorées. Notre pays est de plus en plus une juxtaposition de régions ou d'ethnies, régression qui nous ramène des dizaines d'années en arrière. C'est un des plus grands échecs à mettre au passif de Paul Biya.
Ce vecteur de division entre les Camerounais est le plus sûr moyen à la fois de décevoir les espoirs de ceux qui espèrent l'après-Biya, et de conforter les craintes de ceux qui redoutent son départ du pouvoir.
Nous nous devons au quotidien, malgré l'action contraire de l'Etat, de dépasser ces clivages, d'oublier ces fausses distinctions, de faire taire la méfiance pour bien nous pénétrer de cette vérité: nous n'avons d'avenir que commun.
Cet appel à l'unité que je lance ici répond aussi à une situation historique qui va s'aggraver au cours des cinq prochaines années: il s'agit de l'instabilité à nos frontières.
Désormais, des réseaux terroristes et mafieux infiltrent notre pays, des troupes armées y font même des incursions. Peut-on écarter le risque qu'à la faveur d'on ne sait quelle combinaison, notre pays finisse par être déstabilisé ? Ferons-nous encore longtemps semblant de ne pas voir que c'est une menace à l'intégrité territoriale de notre pays? Saurons-nous nous unir pour y faire face ?
Mais, le choix de l'unité ne doit pas être seulement un choix négatif. L'unité est la condition du rayonnement du Cameroun.
Je reviens pour finir aux élections du 30 septembre prochain.
J'espère avant tout que l'éclairage que je vous ai apporté vous aidera à faire votre choix. Ne vous laissez pas tromper par les apparences. Les plus ardents réformateurs, ceux qui seront les plus à même de transformer notre pays, ne sont pas tous dans l'opposition. Pas plus que ne s'y trouvent ceux qui tentent de promouvoir le sectarisme, la haine et la violence au rang de méthode légitime de l'action politique. À l'inverse, les plus conservateurs, les prébendiers du système, ne sont pas tous au RDPC.

Surtout, prenez conscience des enjeux du quinquennat, des risques et des moyens d'en faire des opportunités ; voyez votre destin dans celui de la collectivité.
À vous, candidats dont l'engagement au service du pays est sincère, je voudrais adresser un message d'encouragement. Certes, tant que nous serons dans une société de méfiance, une société exclusive, vos pouvoirs seront limités; mais la nation compte sur vous pour relever les défis auxquels le pays sera confronté durant votre prochaine mandature. Les Camerounais sont prêts à tout endurer: souffrance, privation et pauvreté, dans l'espoir d'un avenir plus souriant pour leurs enfants.
Aux nouveaux partis qui se lancent dans la campagne, dont je connais parfois la qualité des dirigeants pour avoir servi avec eux au gouvernement, ou pour les avoir côtoyé dans mes fonctions antérieures, je souhaite bonne route. Qu'ils sachent que je suis attentivement leurs activités, et que j'espère qu'ils contribueront à animer le débat politique dont notre pays a cruellement besoin.
En guise de conclusion, je voudrais encore vous parler de notre pays, le Cameroun :
Quand il est uni, mobilisé, rassemblé, c'est un pays courageux, capable de relever tous les défis et de faire face à toutes les menaces.
Quand il est désabusé, sans objectif clair, c'est un pays qui glisse vers la facilité, le désordre, l'égoïsme, qui se montre incapable de tirer avantage de tous ses atouts.
Dans les cinq ans qui viennent, il faudra qu'il tourne décidément le dos à la médiocrité et qu'il prenne le chemin de la grandeur, qui est, j'en suis profondément convaincu, sa destinée.
Pour cela, le seul moyen est que le Cameroun devienne une SOCIETE DE CONFIANCE: confiance en nous-mêmes, confiance en l'autre.
C'est cette mission que je continuerai à mener comme un combat.
Marafa Hamidou Yaya

lundi 26 août 2013

LES JOURNALISTES MILITANTS

LES JOURNALISTES MILITANTS
Liste des non exhaustive des hommes et femmes des médias candidats aux législatives et municipales de septembre 2013 au Cameroun

I- Législatives

- Cécile Epondo Fouda candidate RDPC (CRTV,)
- Peter William Mandio Candidat RDPC (Le Front)

II- Municipales

- Zacharie Ngniman RDPC (CRTV)
- Gregoire Ndjaka RDPC (CRTV)
- Monda Bakoa Jesoué RDPC (Cameroun Tribune)
- Huges François Onana RDPC (CRTV)
- François de de Sales Enyegue RDPC (CRTV)
- Venant Zouma RDPC (CRTV)
- Donatien Evouna RDPC (CRTV)
- Charles Atangana Manda RDPC (MINCOM)
- Norbert Junior Essindi RDPC (CRTV)
- Jean Francis Belibi RDPC (Cameroun Tribune)
- Leopold Clovis Noudjio RDPC (L’Epervier)
- Bonaventure Eloi Bidoung RDPC (Diaspora infos)
- Jacques Blaise Mvié RDPC (La Nouvelle)
- Chantal Roger Tuilé UFP (La tribune de l’Est)
- Joseph Marie Eloundou MRC (Le Développement)
- Ramses Njopen RDPC (DP)
- Bité André de Maison RDPC (Evidences)
- Lazarre Zambo RDPC (Sky One)
- Mne Mbah Onana née Mgatounou Rose RDPC (CRTV)
- Clémént Tjomb RDPC (Cameroun Tribune)

samedi 24 août 2013

ANNUAIRE DES JOURNALISTES PROFESSIONNELS DU CAMEROUN


L’annuaire des journalistes professionnels du Cameroun est un fichier presse, un document, qui à l’image d’un tableau de bord, vous permet de faciliter votre organisation communicationnelle. Il regroupe tout un tas de contacts directs sur les journalistes professionnels connus, susceptibles de diffuser ou de s’intéresser à votre actualité. Plus précis qu’un annuaire mail en ligne, il vous permet de savoir quand et comment contacter les journalistes, les relancer, ou leur envoyer du contenu pour obtenir un résultat maximisé. Comme vous le savez, les journalistes reçoivent des centaines de sollicitations quotidiennes. Il n’est donc pas surprenant qu’une simple erreur dans la formulation du destinataire (si par exemple vous n’envoyez pas votre communiqué de presse dans le bon service de rédaction), puisse faire de votre contenu, une simple garniture pour corbeille à papier. Le contact direct est donc capital.

mercredi 21 août 2013

2eme JOURNEE DE LUTTE CONTRE L’HOMOSEXUALITE


21 Aout 2013
Des jeunes du Rassemblement de la jeunesse Camerounaise étaient dans les rues de Yaoundé ce matin à l’occasion de la deuxième journée de lutte contre un comportement déviant qui remet en cause l’ordre sociétal et les valeurs culturelles du Cameroun, notamment les valeurs de la famille.

Divisés en quatre groupes de 35 personnes, les jeunes du rassemblement de la jeunesse camerounaise ont voulu faire passer un message efficace loin du tintamarre de ceux-là qui se contentent d’incantations médiatiques. Distribuant des tricots et des ^prospectus à travers le porte-à porte, les jeunes discutaient avec les familles pour les sensibiliser contre ce fléau et ses conséquences (Incontinence, Hémorroïdes, SIDA, MST, sectes…etc.
Le Premier Groupe coordonné par le Porte-parole Sismondi Barlev Bidjocka lui-même, est allé de Kondengui en passant par Mimboman, Hotel du Plateau, Mobil Essos, jusqu’à Pakita, le lieu dénommé « l’axe du mal » à cause d’une forte fréquentions par ces gens au comportement déviant. Ici, les bars ont pris les devant en affichant des avertissements (voir Photo) portant le message « Espace interdit aux homosexuels »
Le deuxième conduit par le secrétaire Général Rodrigue Belinga est allé de Longkak à Warda.
Le Troisième conduit par Ernest Minka Bertrand est allé de Mvog Atangana Mballa à Mvog Mbi.
Et le Quatrième de Nkomkana à Vallée Bastos, en passant par le carrefour.
Il est aussi question de demander à nos autorités d’assumer clairement notre rejet de l’homosexualité au lieu de biaiser dans le discours comme l’a fait récemment le ministre de la communication sur une radio internationale en affirmant que « Les homosexuels se baladent librement au Cameroun en toute quiétude » , une déclaration grave quand on sait que le rôle du gouvernement est d’assurer le respect de la loi, et dans le cas d’espèce cette loi condamne fermement la criminalité comportementale qu’est l’homosexualité.

En rappel la journée internationale de lutte contre l’homosexualité a été initiée en 2012 par le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise en mémoire du jeune Ndjomo Pokam, violé, sodomisé, et assassiné par des homosexuels en plein jour au Hilton hôtel de Yaoundé le 21 aout 2006.
La Manifestation commencée à Huit heure trente s’est achevée à onze avec une réunion de coordination des cadres du RJC qui devront faire acheminer les procès verbaux au niveau régional pour exploitation dans les représentations du RJC.
Une société sans morale, ni éthique, est une société perdue.
Ce qui est bon pour l'occident ne l'est pas pour tout le monde.
L'homosexualité est un crime contre l'humanité, une violation grave des droits de l'homme.


lundi 3 juin 2013

LA SIXIEME LETTRE DE MARAFA


Lettre ouverte à monsieur le président de la République sur les moyens de rendre légitimité et efficacité à nos institutions

Depuis le 14 avril 2013, le Cameroun a son Sénat. L’attente a été longue: dix-sept ans pour que la révision constitutionnelle du 18 janvier 1996 soit enfin suivie d’effets.

Cette attente, a-t-elle, de plus, été en partie déçue?

Qui voudrait contester la composition de la nouvelle institution n’aurait pas à chercher bien loin ses motifs : le corps électoral a été formé de conseillers municipaux au mandat expiré depuis juin 2012, et qui n’ont donc dû qu’à votre bon vouloir la prérogative de désigner 7 sénateurs sur 10; de surcroît, c’est le président de la République lui-même qui a désigné les 3 sénateurs sur 10 restants.


Mais je ne rentre pas dans ces questions, car elles appartiennent déjà au passé.

Pour l’heure, je prends acte de la naissance de notre Sénat et je me félicite de deux avancées concrètes qu’elle apporte: le poids propre pris par les régions dans l’activité parlementaire, et surtout la mise en place d’un mécanisme institutionnel de transition en cas de vacance du pouvoir, élément essentiel de maintien de l’ordre et de la paix.

Et, me tournant vers l’avenir, je mesure le chemin qui reste à parcourir pour faire que nos institutions ne soient plus en grave décalage avec les réalités de notre pays et qu’elles recouvrent une vraie légitimité.

Le renouvellement de l’Assemblée nationale est un pas évident dans cette direction. Comme les conseillers municipaux, les députés ont vu leur mandat expirer en août 2012 et légifèrent depuis dans un vide inacceptable, sans plus tenir du peuple aucun titre pour le faire.

La tenue d’élections législatives doit donc intervenir dès que possible.
Cependant, dans le contexte nouveau, marqué par l’avènement du Sénat, elle doit être précédée d’une réforme cruciale: faire que tous les députés représentent un nombre de citoyens à peu près égal, conformément aux normes universelles applicables – dont la justification se passe d’explication.

En effet, les chiffres officiels* montrent que, sous l’effet conjoint de l’accroissement démographique et de l’exode rural, la répartition actuelle des sièges par région, fixée par le décret n° 92/013 du 15 janvier 1992, ne reflète plus équitablement la réalité démographique de notre pays.
Voici un état de ces disparités:

Adamaoua: 10 sièges pour 1 015 622 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 101 562 habitants.

Centre : 28 sièges pour 3 525 664 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 129 488 habitants.

Est: 11 sièges pour 801 968 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 72 906 habitants.

Extrême-Nord : 29 sièges pour 3 480 414 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 120 014 habitants.

Littoral: 19 sièges pour 2 865 795 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 150 831 habitants.

Nord: 12 sièges pour 2 050 229 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 170 852 habitants.

Nord-Ouest: 20 sièges pour 1 804 695 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 90 235 habitants.

Ouest : 25 sièges pour 1 785 285 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 71 411 habitants.

Sud: 11 sièges pour 692 142 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 62 913 habitants.

Sud-Ouest: 15 sièges pour 1 384 286 habitants, soit un ratio d’un (1) député pour 92 287 habitants.

En d’autres termes, à titres d’exemple, un député de la région du Littoral représente 2,4 fois plus de citoyens qu’un député de la région du Sud.

Au niveau des circonscriptions départementales, l’iniquité est encore plus évidente, en ce sens que certaines circonscriptions ont plus de sièges que d’autres, pourtant 5 voire 7 fois plus peuplées.

Les modalités pratiques de la modification de cette répartition est la responsabilité du gouvernement, mais les principes de bon sens qui doivent les inspirer sont les suivants:

- Réaffirmer par la loi que l’Assemblée nationale doit être élue sur des bases démographiques.

- Maintenir le nombre des députés à 180. Bien que l’article 15 de notre constitution le permette, accroître le nombre de députés serait malvenu. L’impératif de rigueur économique impose de réduire et non d’accroître les charges de fonctionnement de l’Etat, d’autant plus que la mise en place du Sénat induira déjà d’importantes dépenses. Une exception est envisageable : dans la logique du droit récemment ouvert aux Camerounais de l’étranger de participer aux élections présidentielles, un nombre limité de nouveaux sièges pourraient être créés pour les représenter.

- Poser la règle qu’un député ne peut représenter un nombre de concitoyens inférieur ou supérieur à 25 % de la moyenne nationale. En cas d’écart constaté à l’occasion d’un recensement, la répartition des députés sera revue pour ramener l’écart dans l’intervalle de tolérance admis.

- Appliquer la même règle à l’échelle des circonscriptions au sein d’une même région : un écart de plus de 25 % par rapport à la moyenne des circonscriptions donnera lieu à un redécoupage de celles-ci.
Mais accordez-moi la liberté, Monsieur le Président, de voir plus loin et plus large dans ma réflexion sur la nécessaire et urgente évolution de nos institutions.


La forme même de gouvernement de notre pays fait problème.

Largement modelée sur la Constitution française de la Vème République, la Constitution camerounaise met en place un régime « semi-présidentiel », comprenant un gouvernement responsable devant le Parlement (article 34) et dont l’action est dirigée par un Premier ministre (article 12).

Cet agencement constitutionnel a un effet non seulement sur le fonctionnement politique de notre pays, effet qui peut se mesurer au plus ou moins grand enracinement de la démocratie, mais il a également un impact sur l’efficacité de l’action du gouvernement, c’est-à-dire sur sa capacité à mettre en œuvre le programme sur lequel le Président de la République a été élu.

Or, les avis sont unanimes – y compris le vôtre, si je me souviens bien - pour désigner l’immobilisme comme la marque du Cameroun. En témoigne en particulier le retard pris dans la réalisation des travaux d’infrastructure et dans le lancement des grands programmes de lutte contre la pauvreté, pourtant budgétisés et financés.

Les hommes ne sont pas seuls en cause. Mes longues années au gouvernement, dans des fonctions parfois proches de vous, ne m’autorisent pas à mettre en doute vos intentions d’agir dans certains domaines, comme je ne peux nier les qualités indéniables de certains des premiers ministres sous l’autorité desquels j’ai servi.

C’est aussi la complexité et l’urgence des décisions que le chef de l’exécutif est amené à prendre dans notre pays, en particulier en matière économique, sociale, sécuritaire et environnementale, qui font problème ; et ce sont elles qui voudraient que le président de la République ait les moyens de conduire lui-même la politique de la nation. On pourrait ajouter, en renversant la perspective, que le peuple mérite que le chef de l’Etat qu’il a personnellement élu soit placé en première ligne de l’action politique et soit contraint de gouverner sans pouvoir se contenter de régner.

Une mesure courageuse et décisive d’adptation du régime pourrait être la suppression du poste de Premier ministre, qui placerait directement sous l’autorité du président de la République l’action des ministres, ce qui est déjà le cas pour une petite poignée d’entre eux.

Elle entraînerait également l’absence de responsabilité du gouvernement devant le Parlement et, par corrélation, l’impossibilité pour le Président de la République de dissoudre le Parlement. La séparation plus nette des pouvoirs serait un facteur d’efficacité supplémentaire.

Afin de structurer un Parlement à même de travailler en bonne intelligence avec le Président de la République, il conviendrait d’agir sur deux facteurs:

• Le mode de scrutin dans le cadre des élections législatives et sénatoriales;

• La différenciation des pouvoirs entre l’Assemblée natonale et le Sénat.

S’agissant du mode de scrutin, il peut être envisagé de prévoir des formes différentes entre les deux chambres.

Pour l’Assemblée nationale, on peut envisager un scrutin mixte ( par exemple 50/50) mêlant scrutin proportionnel de liste au niveau national (avec un seuil élevé, par exemple 7 %), et scrutin majoritaire à deux tours, pour maintenir le lien direct avec la population.

Pour le Sénat, on peut envisager un scrutin permettant une représentation accentuée des groupes sociologiques.

Sur le plan des pouvoirs, l’Assemblée nationale serait beaucoup plus axée sur la discussion et le vote des lois (elle aurait le dernier mot par rapport au Sénat) et le Sénat sur le contrôle de l’exécutif.

Il faut souligner que des régimes de ce type fonctionnent très bien depuis deux décennies dans les nouvelles démocraties sud-américaines comme le Brésil, le Chili et l’Argentine, sans aucune dérive dictatoriale et avec un grand dynamisme de l’action gouvernementale.

Ce ne sont bien sûr que des esquisses de pistes, et à ce stade l’enjeu n’est pas de discuter en profondeur des modalités pratiques.

Le véritable enjeu, c’est de prendre conscience que nous sommes dans une période exceptionnelle de l’histoire de notre pays : au cours des 15 prochaines années, la transition démographique portera la population à 35 millions. Pour faire face aux défis que ce bouleversement va entraîner, le Cameroun doit se doter d’institutions adaptées à notre culture qui favorisent en même temps l’efficacité gouvernementale et l’avènement d’une société de confiance, cadre indispensable à la prospérité et à la stabilité.


Marafa Hamidou Yaya

lundi 20 mai 2013

ESSIGAN CONTRE LAAKAM

ESSIGAN CONTRE LAAKAM

Comment des valeurs culturelles importantes ont été transformées en armes politique au service des intérêts égoïstes

samedi 11 mai 2013

PAUL BIYA HUMILIE PAR L'UDC

DE L’ORTHODOXIE DES NOMINATIONS

LA DERNIERE GRAVE ERREUR POLITIQUE DE PAUL BIYA

Le camouflet infligé au président de la république par l’UDC (en refusant la nomination au poste de sénateur supléant restera dans les anales des chroniques politiques de la république.


Quelle mouche a donc piqué le président de la république d’écouter Fame Ndongo ? On ne le saura jamais. Toujours est-il que c’est bien Fame Ndongo qui a proposé au président de nommer Koupit ADAMOU de l’UDC au poste de sénateur suppléant sans le consulter, après avoir taxé son parti de tribaliste. Ce dernier a rejeté la nomination SECHEMENT, avant d’accuser le RDPC de vouloir le corrompre ; une humiliation du tonnerre pour le chef de l’état qui pourtant a l’habitude de confier ce genre de Mission au parrain, fin diplomate que nous connaissons tous, et qui a réussi à convaincre John Fru Ndi de ne pas « prendre les machettes »


L’ « orthodoxe », au sens littéral, signifie « qui pense dans la bonne voie ». Il est destiné à tracer une frontière entre d'un côté ce qui est exact, conforme, et de l'autre côté l'hétérodoxie, autrement dit ce qui diverge de l'exactitude.



En politique, et en toute nominations, il faut consulter les interréssés avant de les nommer, sauf si vous les onsidérez comme des moins que rien. il faut leur demander s'ils sont d'accord vec vous, c'est l moindre des choses.



Dans le cas d’espèce, l’orthodoxie des nominations n’a pas été respectée. En politique, écrivait Machiavel, « il faut respecter son adversaire » : Fame Ndongo n’a pas respecté l’UDC, il a mal conseillé le président avec des paroles genre: « Ils sont comme tous les autres, donnez leur un poste de sénateur suppléant et ils seront content ». Erreur. Le Cameroun change, et la corruption politique aussi, tout le monde n’en est pas friand.


La jeunesse observe cet épisode de notre vie politique, et en tire des leçons, tout en établissant les responsabilités, personne ne tentera de transformer l’histoire.

lundi 6 mai 2013

ASSOCIATION DES BLOGUEURS DU CAMEROUN

ASSOCIATION DES BLOGUEURS DU CAMEROUN

Au-delà de la liberté permise, nous disons la vérité interdite

jeudi 28 mars 2013

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

CHOC A YAOUNDE : MANIFESTATION DES JEUNES

Le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise a spontanément déployé six banderoles ce matin à Yaoundé (Mvog Mbi, Longkak, Nkomkana, Mimboman, ESSOS, et Marché centrale) pour dénoncer ces prévaricateurs qui volent notre argent, nos richesses, et deviennent français ; les six banderoles du Rassemblement de la jeunesse Camerounaise convergent en ce moment vers le Capitole à Yaoundé.

mardi 26 mars 2013

CENTRALE A GAZ DE KRIBI :CA FONCTIONNE

CENTRALE A GAZ DE KRIBI :CA FONCTIONNE

« Nous avons le gaz nécessaire, et les 13 gigantesques groupes fonctionnent bien » Déclaration de jérémie Bitanga , Directeur technique de la centrale à Gaz de Kribi ce matin!
Il fallait prendre la jeunesse à témoin, AES a rempli son contrat et peut désormais dire « Mission accomplie ». C’était l’objectif visé. Le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise est descendu ce jour sur le terrain à Kribi sur invitation d’AES SONEL avec d’autres organisations de la société civile et les médias pour constater le plein fonctionnement de la centrale à Gaz.
FIN DES DELESTAGES
Il n’y aura plus de délestages au Cameroun, nous a confié le Directeur technique ce matin, mais il tient à préciser qu’il ne faut pas confondre panne technique et délestages. Le démarrage effectif de la centrale à Gaz de Kribi permet ainsi d’injecter dans le circuit général 216MW de capacité additionnelle dans le réseau électrique du pays.

dimanche 24 mars 2013

lundi 18 mars 2013

L’AFD (L’AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT) VEUT MONTRER CE QU’ELLE FAIT DANS LE MONDE



Le déjeuner de presse offert ce jour à la résidence du Directeur Gilles Chausse, avait pour but d’annoncer le vernissage, l’exposition de sept catégories de Photographies représentant des pôles de développement ou des problématiques (l’eau par exemple).
L’exposition qui commence ce samedi va durer une semaine au bois st Anastasie et c’est le lieu pour tous de venir poser les vraies questions à nos amis français. L’exposition est ouverte à tous, et les photos sont l’œuvre de l’agence Magnum.

dimanche 17 mars 2013

CAMEROUN JEUNESSE ET AGRICULTURE

Au Cameroun pour les jeunes, l’agriculture c’est le chômage, travailler veut dire avoir un bureau, surtout à la fonction publique. Conséquence, le Cameroun est menacé de famine, le macabo, maïs, l’igname, pomme de terre, le plantain…ce qui constituait notre alimentation de base devient rare, les jeunes désertent les campagnes, ils ne passent même plus les vacances au village, le Cameroun importe quatre vingt pour cent de sa consommation : tout est importé, le riz, les pâtes…

Le deuxième C2D est pourtant essentiellement agricole (mais comme d’habitude, on ne sait pas comment ça se passe, ce qui arrange nos amis français qui font comme vous savez…bon laissons les amis français avec leur argent, c’est pour eux. Le mois dernier alors que je me renseignais, on m’a répondu du côté de l’ambassade que c’est une affaire de la France. Je rappelle que notre amie la France s’est installée dans nos village et s’apprête à produire l’huile de palme de façon industrielle Passons…

Comment est pensé et implémenté la politique agricole au Cameroun ? Qui est agriculteur…aucun discours permanent pour inciter les populations à l’agriculture…

mercredi 6 mars 2013

INSTALLATION DES MEMBRES DU CONSEIL NATIONAL DE LA COMMUNICATION


Devant un important parterre de personnalité, notamment des diplomates, le président du conseil national de la communication Befe Ateba a procédé à l’installation des nouveaux membres ! durant cette cérémonie, l’association de la presse diplomatique a distribué cinq cent copies de décharge d’un courrier demandant la suppression de l’hymne à la gloire de Paul Biya joué tous les jours à l’entrée du journal au poste nationale, c’est un chantier important à entamé si cette structure n’est pas à tête chercheuse !

samedi 16 février 2013

François Hollande écrit à Michel Thierry Atangana

L'intégralité de la lettre du président François Hollande adressée à Michel Thierry Atangana, un Français emprisonné au Cameroun
Dans une lettre adressée à Michel Thierry Atangana, détenu au Cameroun depuis 16 ans, le chef de l'État français demande à ce que ce ressortissant français bénéficie d'un traitement. Cette correspondance, datée du 21 janvier 2013, a été remise officiellement selon des médias français à son destinataire cette semaine par l'ambassade de France au Cameroun.

PROFESSION JOURNALISTE

PROFESSION JOURNALISTE
Qu’est-ce qu’un journaliste aujourd’hui ? Est-il animé par le désir d’informer ou par la nécessité de gagner sa vie ? Dans le jeu trouble du commerce de l’information et de la production déventements, la position du journaliste est ambiguë.

dimanche 10 février 2013

47EME EDITION DE LA FETE DE LA JEUNESSE 10 FEVRIER 2013


Chers jeunes compatriotes,


A l’occasion de la Fête de la Jeunesse, j’ai coutume de faire devant vous un bilan de ce que le Gouvernement a accompli pour vous dans les domaines de l’éducation, de la jeunesse et de la formation civique et de vous faire part de nos projets pour le proche avenir.


Le thème choisi cette année pour votre fête : « Jeunesse, responsabilité civique et participation au processus de développement», fonde le message d’espoir que je désire vous adresser, particulièrement à ceux qui connaissent le doute, le désenchantement et qui cessent peut-être de croire en leur avenir.


Je m’adresserai d’abord à la jeunesse « encadrée », c’est-à-dire à celle qui fréquente l’école, le collège, le lycée, l’université ou les grandes écoles. Pour ceux-là, l’Etat et leurs parents consentent de grands sacrifices. Les budgets des départements ministériels concernés comptent parmi les plus importants de la République. Grâce à ces dotations, qui représentent plus de 15 % du budget global, des établissements ont pu être construits, des enseignants recrutés et la gratuité appliquée dans le primaire. Ces jeunes doivent être conscients des efforts qui sont faits pour eux par la communauté nationale et de
l’obligation de réussite qui en découle.


Certes, la possession d’un diplôme ne garantit toujours pas l’accès à l’emploi. Mais, là aussi, l’Etat intervient dans toute la mesure du possible en intégrant un grand nombre de jeunes diplômés dans la fonction publique et dans les services de sécurité.


Mais je désire aussi parler directement aux jeunes qui ne vont pas à l’école, à ceux qui sont sortis prématurément du système scolaire et aux diplômés qui n’ont pas encore trouvé d’emplois et qui désespèrent d’en trouver. Dans le meilleur des cas, ils exercent une certaine activité dans l’informel, souvent en deçà de leurs capacités. D’autres n’ont pas cette chance et croupissent dans l’oisiveté ou le vagabondage, avant de verser parfois dans la délinquance. Ceux qui ont un emploi, qu’ils soient pousseurs, chargeurs, tâcherons dans les chantiers, conducteurs de moto-taxis, etc., peuvent en vouloir à la société. Je peux aussi comprendre qu’ils soient tentés par la fronde. Mais là ne serait pas la bonne réponse, l’expérience montrant que celle-ci aggrave les problèmes sans apporter de solution.



Je me tournerai maintenant vers les enseignants – dont au demeurant bon nombre font partie de la jeunesse – auxquels nous avons confié nos enfants pour qu’ils leur transmettent les savoirs indispensables à leur insertion dans la société et qu’ils les préparent à une citoyenneté responsable. Ceux qui exercent ce que l’on considérait il n’y a pas si longtemps comme une vocation plutôt qu’un métier, sont – je ne l’ignore pas – parfois saisis par le découragement. Le niveau des rémunérations, les conditions de vie, surtout dans les zones rurales, ou la dégradation de la fonction enseignante, y sont pour beaucoup.


Certes, le Cameroun n’est pas seul à connaître ce genre de problèmes et il est vrai que la société moderne a bouleversé le système de valeurs auquel nous étions habitués. Mais il ne servirait à rien de se retrancher derrière une hypothétique « crise de civilisation » pour chercher des explications ou des excuses. Nous devons assumer nos faiblesses pour trouver des solutions.


Aux premiers, c’est-à-dire aux jeunes scolarisés, aux diplômés, je dirai qu’en ce qui les concerne, les perspectives devraient dans les toutes prochaines années devenir plus favorables. Les progrès de notre économie, stimulée par la mise en œuvre de nos grands projets et de notre révolution agricole, se traduiront immanquablement par de nouvelles opportunités d’emploi. Tenez par exemple : pour l’année 2013,
200.000 emplois seront créés dans le secteur formel. C’est pour notre jeunesse un encouragement à étudier sérieusement pour aborder, dans les meilleures conditions possibles, la compétition qui sera rude.


Aux seconds qui, par la force des choses, se sont trouvés marginalisés, je souhaite qu’ils sachent que j’apprécie le courage qu’ils ont eu en acceptant des tâches, souvent pénibles, pour faire vivre leurs familles. Plutôt que de les regarder de haut, l’on devrait leur reconnaître un rôle social dont l’utilité est incontestable.


Prenons, par exemple, le cas des conducteurs de moto-taxis.


Je sais que cette profession n’a pas toujours bonne réputation en raison de quelques « brebis galeuses » qui s’y sont introduites. Mais la majorité de ces jeunes cherchent tout simplement à gagner leur vie. N’est-on pas heureux de la possibilité offerte d’atteindre rapidement et à moindre coût des destinations difficiles d’accès ? Pour éviter certains comportements qui sont à déplorer, il conviendrait sans aucun doute d’organiser la profession et de prévoir à leur intention des stages de



formation concernant à la fois le code de la route, notamment le port du casque, et la technique des véhicules à deux roues.


A première vue, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique, en liaison avec le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, me paraît tout indiqué pour organiser ce genre de stage, soit à travers les organismes existants pour la promotion socio- économique des jeunes, soit par la création de nouvelles structures. D’ores et déjà, je demande à ces départements ministériels de me faire des propositions allant dans ce sens.


Ce que je viens de dire vaut également pour les autres activités de l’informel. L’expérience des groupes associatifs et des organisations non gouvernementales dans le domaine de l’encadrement et de l’accompagnement des métiers de l’informel mériterait sans doute d’être explorée sérieusement pour être valorisée.


Aux enseignants, je veux dire à nouveau toute mon estime et ma compréhension. Ils occupent une place centrale dans la formation de notre jeunesse. C’est pourquoi il est indispensable qu’ils retrouvent le
« feu sacré ». Ceci pourrait être obtenu de deux façons : d’abord, ainsi que je l’avais dit l’an dernier à la même occasion, en engageant une réflexion d’ensemble sur l’avenir de notre système éducatif dont l’un des
objectifs devrait être de réhabiliter la fonction enseignante ; ensuite en poursuivant le dialogue sur leurs revendications, y compris salariales, dans un esprit ouvert. Le secteur de l’éducation et de la formation constitue, vous le savez, l’une des priorités de mon action. Les choses
iront progressivement en s’améliorant, dans un véritable partenariat
entre les enseignants et leurs autorités de tutelle.


Il serait paradoxal qu’au Cameroun, on ne donne pas à la fonction enseignante la place qui lui revient alors que l’Institut Africain pour les Sciences Mathématiques s’apprête à implanter dans notre pays un Centre d’Excellence destiné à renforcer les capacités de notre communauté scientifique. Ce geste de confiance d’une haute institution du savoir doit non seulement consolider notre propre confiance en nous- mêmes mais aussi encourager nos jeunes à faire le choix des études scientifiques et techniques pour lesquelles ils sont naturellement doués.


Je voudrais enfin aborder un sujet qui me tient à cœur et sur lequel j’ai souvent appelé votre attention. Le niveau de moralité de notre jeunesse se dégrade. Il suffit de lire la rubrique des faits divers dans la presse pour s’en rendre compte. Probablement d’ailleurs, le



comportement de quelques jeunes n’est-il, dans une certaine mesure, que le reflet de notre société. Mais ce n’est pas là une bonne excuse. En effet, même si nous parvenons à relever le niveau de vie de notre population, même si nous assurons le fonctionnement de nos institutions démocratiques, même si nous maintenons la paix et la stabilité dans notre pays, la société apaisée et prospère que nous voulons construire sera minée de l’intérieur si ces avancées ne sont pas accompagnées par un progrès de la moralité publique.


C’est pourquoi je vous exhorte, vous les jeunes, à adopter un comportement moral exemplaire et responsable. J’invite instamment vos parents à assumer leurs responsabilités et à vous conduire dans cette voie. Le civisme, on ne le dira jamais assez, est le fondement de toute société. Nos églises, nos temples et nos mosquées doivent redevenir de vraies écoles de civisme, de rigueur et de moralité.


Avant de conclure, je souhaite que nous ayons tous une pensée émue pour Kouokam Géraldine, élève de l’école évangélique de Mbanga, décédée il y a quelques jours en pleine cérémonie de lancement de la Semaine de la Jeunesse.


Chers jeunes compatriotes,


Vous êtes l’avenir de notre Nation. Vous portez tous nos espoirs. Soyez à la hauteur des ambitions que nous plaçons en vous.


Bonne Fête de la Jeunesse à toutes et à tous. Vive la jeunesse camerounaise !

MESSAGE DU PRESIDENT DU CCC A L’OCCASION DE LA FETE NATIONALE DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE HAFIS RUEFLI


MESSAGE DU PRESIDENT DU CCC A L’OCCASION DE LA FETE NATIONALE DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE HAFIS RUEFLI


Chers jeunes, chers compatriotes, amis et amies de la nation camerounaise ;
Je saisi cette occasion, au nom de votre fête, la nôtre, celle qui nous fait regarder dans un miroir, le miroir de l’avenir. Je voudrais, vous inviter à scruter demain sur quoi pèse de gros nuages sombres.
Chers jeunes, en cette 47ème fête nationale, qu’il me soit permis de vous entretenir sur votre situation actuelle qui n’est pas des plus plaisante pour bon nombre d’entre vous, au regard des statistiques disponibles en attendant leur mise à jour par les instances compétentes. Cette autre fête, devrait être un moment de réflexion sur votre devenir et comment bâtir un avenir certain et non un certain avenir. Le Cameroun, comme vous le savez, est connu, aimé et convoité pour ses potentiels tous azimuts. Mais comment transformer ces potentialités afin que nous en jouissions pleinement. Plusieurs postulats s’offrent à nous.

La jeunesse constitue à proprement parlé, 71% de la population camerounaise. Ce qui signifie que nous pouvons faire de grandes choses, il suffit d’essayer et d’y croire. Pour ce faire, nous devons nous investir dans les formations porteuses. Voyez-vous, avec les projets structurant que l’actuel président est entrain de réaliser, la grande main d’œuvre est importée. Ceci est sans doute dû à un retard sur le temps que notre pays accuse en matière d’offre de formation. Mais aussi, une mauvais politique d’absorption de la crème intellectuelle qui se forme dans les meilleures écoles occidentales, et qui finie par y rester sans véritable attrait pour le retour au pays. Je vous exhorte chers jeunes, à penser à notre nation, car, elle ne se fera pas sans vous. Le Cameroun a besoin de tous ses fils et filles et se fera qu’on le veille ou pas, avec vous. Il est l’heure, de prendre conscience et de se tourner résolument vers l’avenir. Nous invitons les jeunes à se former dans les filières de développement tels que l’agriculture, les pêches, l’élevage, les technologies. Bientôt, le parti dont je préside aux destinées, soutiendra des initiatives à revenue rapide. Nous allons publier également sous peu, les mécanismes et les conditions pour accéder aux financements que nous allons ouvrir pour soutenir la jeunesse camerounaise. Nous allons aussi valoriser les micro-entreprises portées par des jeunes ambitieux qui rêvent d’un Cameroun meilleur. Nous allons aussi leur fournir aussi bien l’assistance technique, matérielle que financière.
Notre combat pour l’amélioration de la situation de la jeunesse qui est, on ne le dira jamais assez, le fer de lance de demain, vise à assassiner les horizons suffisamment écornés par la situation socio-économique actuelle. Loin d’épiloguer sur les auteurs, nous devons rendre un vibrant hommage aux gestionnaires actuels qui construisent à leur manière, notre pays. Quoiqu’il en soit, selon les chiffres de l’Organisation Internationale du Travail, en 2012, en attendant la mise à jour des chiffres, 6,2% de jeunes souffrent de chômage élargi, tandis que 71,5% croupissent sous les méfaits du sous-emploi. Ce dernier taux est davantage entretenu par les 103 000 entreprises qui opèrent de façon officielle dans notre pays. Ici, des jeunes cadres qui n’ont pas la chance d’accéder aux grandes entreprises livrent leurs connaissances souvent de bonne facture, aux Pme qui évoluent dans un désordre juridique orchestré par leur promoteur dont le but est la recherche effrénées du profit au mépris de la dignité humaine. Ici, les jeunes ne sont pas payés à la hauteur de leur qualification, subissent les humeurs de leur « patron » au quotidien, n’ont aucune sécurité sociale. A l’heure où le Cameroun est inscrit dans le combat en vue d’offrir un travail décent à chaque citoyen en aptitude de travailler, nous exhortons, les organisations patronales, à plaider davantage pour l’assainissement du cadre juridique des Petites et moyennes entreprises qui sont des niches d’emploi et par ricochet, le creuset du développement économique national. Sur ces entrefaites, nous appelons les jeunes à sortir de leur torpeur et à dénoncer auprès des services compétents, tout abus de leur droit dans le cadre de leur travail au quotidien. Surtout les jeunes travaillant dans les grandes métropoles du Cameroun. Les mauvais chiffres y afférents sont galopants et expriment le malaise décrié plus haut. Selon les chiffres du Fonds National de l’Emploi (FNE), 14,7% de jeunes chôment à Yaoundé tandis que 12,1% à Douala. On peut bien comprendre que le taux est moins élevés à Douala qui à contrario, a plus d’habitants à cause de l’activité économique qui y est florissante mais, le sous-emploi y bat son plein. La majeure partie des Pme étant implantées, les conditions de l’emploi se rudifient.
Chers jeunes, chers citoyens des villes et villages camerounais ;
vous pouvez changer autrement cette situation qui ne dépend pas de vous et que, vous vous faites le plaisir de subir. L’heure est propice au changement et c’est maintenant et ne remettons pas à plus tard. 2013 est une grande année électorale au Cameroun. Plus qu’un scrutin, c’est l’occasion de changer l’ordre des choses. Pour ce faire, inscrivons-nous massivement sur les listes électorales. En plus de choisir, nous devons être candidat et être au cœur du changement. Cette année, une pléthore de choix s’ouvre à nous. Entre Maire, député et sénateur, à chacune de ces positions, le changement est possible, très possible même. Oui, c’est le moment où jamais, en attendant la grande occasion, en 2018. Nous ne disposons plus d’assez de temps pour le faire et bientôt la clôture des inscriptions sera prononcée. Ne fermons pas nos portes aux agents d’Elections Cameroon (ELECAM) qui viennent vers nous pour nous inscrire. Cela y va du futur de la nation et de notre avenir.
Comme vous le savez et ce n’est pas un secret de polichinelle, on note un manque d’engouement de la part de la jeunesse qui croit que les dés sont pipés. Que non, croyez-moi. D’ailleurs, notre importance numérique montre bien que nous pouvons atteindre la masse critique si nous nous inscrivons et le moment venu, nous nous rendons aux urnes. Cette masse critique, suffit à tout chambouler en notre faveur parce que la démocratie, c’est la force du nombre. Et espérons que tout sera en œuvre pour que nous ayons des élections transparentes, du moins, faiblement contestées que les précédentes. Voici dont la bonne occasion à ne pas rater. Elle nous permettra de changer à notre guise, notre environnement socio-économique, à réaliser nos rêves et à construire un Cameroun plus prospère. Nous disposons encore de quelques jours pour accroitre notre participation aux échéances électorales à venir.
Parvenu au terme de ce message que je tenais à vous délivrer en cette veille de votre fête, notre fête de la jeunesse, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter, une bonne et heureuse fête nationale de la jeunesse, tout en espérant vous retrouver à la table de la construction nationale, rendez-vous aux urnes et à très bientôt pour le changement.
Bonne fête de la jeunesse à tous et toutes.

Le Président du Conseil Citoyen des Camerounais

samedi 2 février 2013

TOURMENTE A LA SOCAM: ROMEO DICKA BIENTOT AUX ARRETS



C’est ce qui ressort de la sommation interpellative adressé à cet artiste il y a quelques jours par voie d’huissier par la Socam. Roméo Dicka à qui un détournement massif, avec chèques à l’appui, de près de 80 millions est reproché a juste 72 heures pour rembourser le corps du délit à défaut de justifier l’utilisation de ce pactole.La vérité comme l’a toujours dit l’adage a de courtes jambes. Après avoir échappé à la prison dans un détournement massif de plus d’un milliard à l’ex-Socinada simplement parce que le liquidateur désigné n’avait pas voulu continuer les poursuites judiciaires par souci de paix, voici Roméo Dicka impliqué dans une nouvelle affaire.
La Société Camerounaise de l’Art Musical (Socam) reproche au propriétaire de la radio des artistes d’avoir perçu de l’argent pour des missions jamais effectuées ; ce qui sous-entend un détournement de ces sommes. Que va-t-il se passer désormais ? Un conseil d’administration vient d’être convoqué pour le 15 Février 2013 à Kribi dans lequel le cas « Dicka » sera longuement débattu, avec de fortes chances que l’administrateur soit déchu voire complètement radié de la Socam et placé à la disposition de police judiciaire. L’on se souvient très bien des trois voyages à l’étranger pour soit disant aller négocier l’entrée en grande pompe de la Socam à la Cisac. Au retour de ce voyage, l’infortuné fera un matraquage communicationnel selon lequel l’entrée fracassante de la Socam était effective. Rattrapé dans son mensonge plus tard par des correspondances de la Cisac sur l’état des lieux de la collaboration avec les sociétés de gestion collective des droits d’auteurs au Cameroun, Dicka n’en démordera pas ; lui qui avait emporté dans son voyage « salutaire » sa tendre et chère épouse « Mango », de son nom d’artiste, avec leurs enfants. Le safari était alors tout trouvé aux frais des pauvres artistes de la Socam avec en prime aucuns résultats à la clé. Aujourd’hui, le respect des 30/70 qui n’a jamais été le fort des dirigeants de la Socam trouve en partie sa raison ; l’argent ayant été utilisé pour forger une « crédibilité fragile» à la société. L’initiative étant alors tombée entre les mains d’un roublard des temps modernes, aucune suite n’a été donnée aux démarches entreprises.
Quelques faits d’armes
47 millions avec pièces justificatives et d’autres décaissements non justifiés estimés au total à près de 80 millions de Fcfa, tel est concrètement les dégâts causés par Roméo Dicka.
Dans sa folie gabégique, l’ancien mari de Chantal Ayissi, a entretenu pendant seulement 9 mois un rythme infernal de décaissements à l’emporte pièce. 1 million et demi décaissés tous les mois par l’entremise de son syndicat, le SICAMU, pour les animateurs ou journalistes pour « défendre » la Socam contre des attaques « utopiques » de la CMC. Un contrat signé avec son association Sicamu pour défendre la Socam on ne sait où et pourquoi alors qu’il est administrateur de la société, cela s’appellerait un « délit d’initié ». 14 millions pour liquider la CMC alors qu’aujourd’hui comme si elle a 9 vies comme les « chats », elle continue d’exister en droit. 8 millions par voyage pour aller en Europe pour affilier la Socam à la Cisac, ce qui a toujours été démenti par l’instance faitière mondiale du droit d’auteur en confirmant jusqu’aujourd’hui la CMC comme société membre. 8 millions pour la marche de protestation contre l’octroi d’un chèque de 40 millions à la CMC par la PAD (Port Autonome de Douala) alors que Djene Djento, l’un des acteurs de cette marche, avoue désormais avoir perçu seulement 20 000 Fcfa après avoir essuyé des coups de matraques des policiers venus stopper ce trouble à l’ordre public. 5 millions perçus par Dicka pour aller corrompre les juges de la Cour Suprême lors de la dernière audience selon l’artiste Tony Ngon. La liste étant exhaustive.
Le pot aux roses a été découvert il y a seulement quelques jours lorsque la Pca Odile Ngaska et son Directeur General se sont rendus compte qu’aucun « feed back » de toutes les procédures engagées n’avait prospéré. Pire encore, Ngaska se rendra également compte que le porte-parole désigné du conseil d’administration, Roméo Dicka, avait développé des stratagèmes pour décaisser de l’argent auprès du Directeur General en son nom pour défendre la société contre des attaques « fantômes » de la CMC. Elle saisira alors des « anciens » comme Ekambi Brillant sur la situation grave de la société et vite fait un conseil lui sera donné ; celui d’ester le mécréant en justice qui a passé le temps à désunir la grande famille des artistes camerounais par des propagandes venant de sa radio.
Rouleau compresseur
Au moment où la ministre des arts et de la culture réaménageait la CPMC (Commission permanente de médiation et de contrôle) en nommant un juriste en la personne de Jean Aba Oyono à la tête, rien ne présageait des jours avenirs tourmentés. Quelques jours plus tard, lors d’une interview au poste national, celle-ci avait annoncé de fortes et grandes réformes dans la gestion du patrimoine des artistes. Le nouveau président de la CPMC avait donc reçu quitus de faire le « ménage » dans ce milieu et illico presto, la première visite de travail avait été en direction de la Socam à qui un état de gestion avait été demandé. Devant le dilemme des décaissements injustifiés de Roméo Dicka qui n’avaient atteint les objectifs escomptés, les dirigeants se mettent désormais à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires en désignant le bouc émissaire. On n’est loin d’avoir vu le bout de cette affaire à rebondissement car, l’accusé Dicka selon des sources serait serein et dirait à qui veut l’entendre qu’il n’a rien à se reprocher malgré le fait qu’après avoir reçu la sommation il soit parti se mettre à genoux devant Odile Ngaska la suppliant de l’excuser pour toutes ses « fautes ».
A quoi a donc servi tout cet argent décaissé à son profit ? A l’heure actuelle, certains responsables de médias se plaindraient de bons de commandes impayés à la Socam alors même certains administrateurs à l’instar de Moussa Haïssam déclarerait à tout vent que la tâche de gérer ceux-ci incombait à Dicka à qui 1 million et demi était donné par la société chaque mois et par journaliste alors même que celui-ci reversait seulement 300 000 Fcfa par journalistes de tant à autre sans pièces comptables ; écartant la possibilité de faire une traçabilité claire sur ces décaissements avant de remettre désormais les choses au Directeur General Aaron Kabelok.
La tourmente vient donc de s’emparer de la Socam à l’heure où son ordonnance, pour pouvoir jusqu’ici renflouer les caisses de la société, arrive à expiration juste à quelques « encablures » d’un potentiel verdict au fond en chambres de sections réunies de la Cour Suprême qui réglera définitivement le conflit entre le Mincult et la CMC portant sur la véritable entreprise qui devrait gérer le portefeuille de la catégorie B de l’Art musical au Cameroun. En attendant le délai imparti à Roméo Dicka pour justifier les 80 millions, Just Wait and See.
© Camer.be : Yannick Ebossé

jeudi 31 janvier 2013

LES SERVICES DE RENSEIGNEMENTS SOUS PAUL BIYA


FONDEMENTS

En 2011, le bouillonnant porte-parole du rassemblement de la jeunesse que j’étais croyait pouvoir changer les choses par les urnes, en faisant inscrire un maximum, mission que nous avons réussi d’ailleurs, inondant les bureaux d’ELECAM au point où submergée, débordée, l’organisation va perdre le contrôle des évènements, et des milliers de Cartes d’électeurs resteront sans propriétaires.

Comment nous avons pu mobiliser autant de jeunes ? en déjouant les renseignements comme des gosses, pour garder le cap et ne pas être perturbé. Exemple, on s’arrangeait toujours à annoncer nos réunions à la radio, mais nous ne les tenions jamais au lieu indiqué, ni même à l’heure dite, pour éviter les infiltrations !

Dans ce petit ouvrage, nous vous racontons comment nous avons déjoué les services de renseignements pendant douze mois en lisant le livre du Commissaire divisionnaire Dieudonné Mbida intitulé « La pratique des renseignements généraux» Tomme II (paru chez Clé) Du policier Voisin, aux collègues, en passant par les amis, le chef de quartier ,les voisins, les filatures, nous les avions tous identifiés en un clin d’œil, et parfois ils s'adressaient aux nôtres sans le savoir.

Et c'est comme ça que j'ai compris que le renseignement faisait des faux rapports: En effet, le jour de lancement de notre campagne de mobilisation, nous avions identifié une dame offocier de police, et deux autres agents, qui ont fait des bulettins de renseignements par la suite; c'est ainsi que au lieu des 356 inscris ce jour là au terminus, ils ont fais savoir à leur hiérarchie que nous étions 117.

Vous verrez, c’est plutôt bien réussi ! et notre mobilisation a pu porter ses fruits sans être infiltré, ni perturbé.

MARAFA: ""L'APRES BIYA DOIT COMMENCER""

"
MARAFA « L’APRES BIYA DOIT COMMENCER LA MANNE PETROLIERE EST ENTRAIN DE SE TARRIR »

« Pour décrire la situation générale du Cameroun, quelques mots suffisent. Mon pays vit dans la stabilité, mais cette stabilité est stérile, et à terme insoutenable . Au Cours des trente années du président Paul Biya, la paix civile n’a connue que trois menaces sérieuses : en 1984, 1991, et 2008, rapidement contenues ;

Mais qu’a produit cet avantage crucial ? un fonctionnement social politique et intégrateur animé par un esprit de sollicitude et de concorde ? NON !

La relation entre le pouvoir et la population est au mieux faite d’indifférence , au pire de crainte et de méfiance…»

Lisez la lettre de Marafa tirée du journal le monde édition d’hier :

mercredi 30 janvier 2013

MARAFA « L’APRES BIYA DOIT COMMENCER LA MANNE PETROLIERE EST ENTRAIN DE SE TARRIR »



MARAFA « L’APRES BIYA DOIT COMMENCER LA MANNE PETROLI7RE EST ENTRAIN DE SE TARRIR »
C’est la sixième lettre de Marafa publié par le journal Français le monde édition de ce 30 janvier 2013 ! Le futur président de la république du Cameroun est adulé par la communauté internationale :


« Pour décrire la situation générale du Cameroun, quelques mots suffisent. Mon pays vit dans la stabilité, mais cette stabilité est stérile, et à terme insoutenable . Au Cours des trente années du président Paul Biya, la paix civile n’a connue que trois menaces sérieuses : en 1984, 1991, et 2008, rapidement contenues ;
Mais qu’a produit cet avantage crucial ? un fonctionnement social politique et intégrateur animé par un esprit de sollicitude et de concorde ? NON !
La relation entre le pouvoir et la population est au mieux faite d’indifférence , au pire de crainte et de méfiance… »

Lisez la lettre de Marafa tirée du journal le monde édition d’hier : Cliquez sur le texte pour lire, il s'agrandira

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COMPLEXE INDUSTRIALO-PORTUAIRE DE KRIBI


COMPLEXE INDUSTRIALO-PORTUAIRE DE KRIBI
Présentation générale du projet

Pourquoi un Port en Eau Profonde au Cameroun, à Kribi, et où en sommes-nous ?

La construction du Port en Eau Profonde de Kribi marque le début d’une ère nouvelle dans le développement économique du Cameroun, l’ère des grands projets structurants, intégrateurs et générateurs de croissance, d’emplois et de richesse. Ce projet initié depuis les années 1980, est relancé en 2008 après l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, marquée par l’allégement de la dette et la possibilité pour l’Etat de renouer avec l’investissement public, après deux décennies d’ajustement structurel.

Cet avènement appelle l’implication décisive des partenaires privés, investisseurs, entrepreneurs et opérateurs portuaires, nationaux et étrangers, par l’entremise du nouveau cadre juridique de partenariat public-privé.

Quant au projet proprement dit, les études de faisabilité techniques, économiques, financières et environnementales ont montré que cet ouvrage est d’une importance majeure pour le Cameroun et l’Afrique Centrale ; il va en effet permettre d’accélérer le développement économique par la création des industries, le développement urbain, le développement des infrastructures de transports portuaires, routières, ferroviaires et des infrastructures énergétiques, de communication et de télécommunication.

Le Cameroun va accélérer son industrialisation par la mise en exploitation de ses nombreuses ressources naturelles telles que le fer et la bauxite, dont les opérations d’importation et d’exportation nécessitent des navires de très grande taille.

Sur le plan sous régional, ce port va faciliter l’intégration par le flux des transports inter Etats, à travers le corridor de transport et de développement Kribi-Bangui-Kisangani retenu dans le cadre du plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique Centrale.

En tenant compte des contraintes liées aux trafics, à savoir les types de produits à transporter et les caractéristiques techniques des navires associés, ainsi que les besoins en termes de profondeurs d’eau et d’espaces d’entreposage notamment, les sites adéquats pour les installations portuaires ont été déterminés.

Ainsi les installations du Port en Eau Profonde de Kribi vont se développer sur les sites de Mboro, localité située à 30 km au Sud de Kribi (Port général comportant plusieurs terminaux : Conteneur, Aluminium, Hydrocarbures, Polyvalent) et sur le site de Lolabé, située à 4 km au Sud de Mboro (Appontement minéralier).

Le Port Général permettra l’accueil de grands navires de commerce d’une capacité allant jusqu'à 100 000 tonnes et d’un tirant d’eau de 15 à 16 mètres. Le port de Kribi sera complémentaire du Port de Douala, venant ainsi palier les insuffisances de ce dernier jusqu’ici limité aux navires de 15 000 tonnes et 6 à 7 mètres de tirant d’eau.

L’appontement minéralier par lequel va transiter le trafic d’exportation du minerai de fer (35 millions de tonnes par an) pourra recevoir des navires minéraliers de 300 000 tonnes et 24 mètres de tirant d’eau.

Le Complexe Portuaire de Kribi va disposer d’un terminal à conteneurs au niveau du Port général, localisé à Mboro qui servira aux trafics de son hinterland ainsi que de Port d’éclatement.

Les travaux de bornage et de sécurisation de ces sites sont achevés. Des travaux d’investigations, notamment topographiques, bathymétriques, géophysiques, géotechniques, océanographiques, environnementales et sociales, réalisés par des entreprises spécialisées, pour l’acquisition des données techniques relatives à ces sites, sont également achevés.

Ces données ont permis l’élaboration du schéma général des aménagements portuaires, la conception et le dimensionnement des installations portuaires, (chenal d’accès des navires, digue de protection et quais des terminaux portuaires), l’établissement des mesures de protections de l’environnement ainsi que celles d’insertion, d’indemnisation et de relocalisation des populations riveraines affectées par le projet.

Les travaux de Construction du port en eau profonde de Kribi ont commencé le 27 décembre 2010 par le lancement des travaux de terrassements généraux pour la réalisation des plateformes devant accueillir les installations portuaires terrestres du port général à Mboro. Les travaux de construction seront réalisés par phases. La prochaine étape va consister à réaliser la première phase des infrastructures de base du port général comprenant le chenal d’accès au port, la digue de protection, les quais d’accostage, les remblais à l’arrière des quais pour la constitution des aires d’entreposage et les divers réseaux et accès directs au port. Pour cette phase les travaux sont financés par EXIMBANK CHINE et réalisés par une entreprise chinoise, CHEC (China Harbour Engineering Company). Le programme à réaliser comprend la mise à disposition de deux (02) terminaux spécialisés : un terminal polyvalent et un terminal conteneur. Cet ensemble devrait être opérationnel en 2014, date prévisionnelle de l’arrivée du premier navire de commerce. Par la suite des terminaux spécialisés seront réalisés à partir de 2015 (aluminium, hydrocarbures, alumine, minéralier, gaz naturel liquéfié, etc.

Le Port en eau profonde de Kribi, en permettant l’exportation en grandes masses des produits issus de l’exploitation des gisements miniers du Cameroun (Fer, Bauxite, Gaz naturel notamment) et l’importation des matières premières pour les industries locales, sera un véritable levier de l’industrialisation du Cameroun et de la compétitivité de ses produits.

De grandes industries à l’instar des usines d’aluminium et de liquéfaction du gaz naturel, génératrices de métiers divers par les filières associées vont s’implanter dans la zone industrialo-portuaire. Cet ensemble va générer plus de 20 000 emplois directs et autant d’emplois indirects, ainsi que l’éclosion d’une ville nouvelle de près de 100 000 habitants dotée d’infrastructures sociales adéquates.

Le complexe industrialo-portuaire et urbain va ainsi constituer un véritable pôle de développement, avec création de plateformes de création d’activités, de richesses, d’emplois et partant, de réduction du chômage. Ce sera un outil majeur et de relance de la croissance et du développement économique pour le Cameroun.

Par le développement de la région de Kribi, la création de pôles de développement au droit de gisements miniers en exploitation, les dessertes routières et ferroviaires à destination de l’hinterland et les corridors de transports associés, le Projet de Construction du Port en Eau Profonde de Kribi participe largement à l’aménagement du territoire. De plus ce nouveau port va améliorer considérablement la desserte maritime du Cameroun et des pays de son hinterland.

Construire un Port, c’est construire l’avenir. Cette entreprise exaltante exige de tous les acteurs rigueur, performance et cohérence, pour que dans la synergie, nous puissions tous contribuer à la réalisation des Grandes Ambitions portées par le Président de la République, Son Excellence Paul Biya, et ce, par une croissance soutenue et un développement harmonieux et durable du Cameroun.



Louis Paul MOTAZE,

Ministre,

Secrétaire Général des Services du Premier Ministre,

Président du Comité de Pilotage.

vendredi 25 janvier 2013

SOCAM C'EST FINI DEFINITIVEMENT


Jean Calvin Aba`a Oyono :(Nouveau pdt de la CPMC) Que la Socam s`écarte d`elle-même (05.03.2009-Mutations)
L`universitaire indique qu`en attendant que la Cour suprême vide le dossier, l`on devrait revenir à la gestion de la Cmc.

Que prévoit le droit après une décision comme celle que vient de prendre la Cour suprême concernant le conflit entre la Cameroon music corporation et le ministère de la Culture?
En attendant le dénouement de l`affaire au fond, il faut déjà relever que nous sommes dans un Etat de droit où le juge est le détenteur de la vérité juridique. Lorsqu`il a tranché, la décision s`impose aux uns et aux autres. Concrètement, au plan du droit administratif processuel encore appelé le contentieux administratif, les effets de la décision du ministre de la culture et étaient mis entre parenthèses. La conséquence corrélative en est que, puisque la Cour suprême a donné raison à la Cmc, nous devons revenir impérativement à la situation antérieure. Cela veut aussi dire que le comité ad hoc de gestion mis en place n`a plus le droit d`être. Ses activités sont momentanément suspendues. Pour qu`il n`y ait pas de vide juridique, la Cmc est rétablie dans ses droits jusqu`à ce que le juge statue sur le fond.

Et la Socam, doit-elle continuer à mener ses activités de collecte et de gestion des droits d`auteur de l`art musical?
Sauf à constater que l`administration fonctionne sur la base des humeurs et des caprices de ses dirigeants. Ce dont j`en doute fortement. A partir de l`ordonnance du 17 décembre 2008, la Socam n`a plus de raison d`être, momentanément. En attendant que le juge tranche la contestation au fond. La Cmc devrait retrouver son droit de cité et fonctionner normalement. Que la Socam poursuive ses activités ne peut engendrer que des conséquences désastreuses sur le plan pénal. Une telle attitude contribue à nier l`existence de la justice d`une part. Au plan du contentieux, cela constitue une gestion de fait. Car, son agrément est également suspendu au terme de l`ordonnance de justice.

lundi 21 janvier 2013

LA SACEM GIFLE TUTU MUNA


LA SACEM GIFLE TUTU MUNA
Le 12 juillet dernier, la ministre de la Culture avait écrit à la SACEM pour lui demander de remplacer la CMC par la SOCAM ; en réponse c’est d’abord la SISAC qui dans son annuaire trimestriel rappelait à Madame la Ministre que la CMC reste et demeure la seule société reconnue.
Dans un courrier daté du 17 Janvier 2013 adressé au Ministre en réponse à la lettre, la SACEM enfonce le clou, et indique à Tutu Muna que « La SACEM est une association civile et … qui ne traite qu’avec les société de gestion collective…»
L’intégralité de la note de la SACEM dès demain

LA CMC DONNE UNE LEÇON DE DROIT ADMINISTRATIF A TUTU MUNA



LA CMC DECAPITE LA SOCAM ET BUTE TUTU MUNA
http://rjcpatriote.centerblog.net/847-la-cmc-donne-une-le-on-de-droit-administratif-a-tutu-muna


Dans l’affaire Cameroon Music Corporation contre le ministère des Arts et de la Culture, qui veut manipuler l’opinion nationale et internationale ? Qui veut cacher la vérité ? Alors que la justice suit son cours normal à la suite des recours contentieux introduits par la CMC depuis mai 2008 (onze au total dont neuf en faveur de la CMC), certains charlatans de la presse ont choisi pour violon d’Ingres sinon pour activité principale de désinformer, de médire, de créer la confusion dans les esprits et de détruire, sans fondement irréfutable, dans des articles en délire qui conspirent au lieu d’informer.

Ainsi en est-il de l’article publié par Cameroon-Info.Net le 14 janvier 2013. Un article tiré du journal La Nouvelle sous le titre « Affaire CMC/Etat du Cameroun : Ama Tutu Muna gagne le procès » et signé par Conrad Atangana. Face aux fantasmes et aux amalgames développés par l’auteur dudit article à travers des commentaires tendancieux et erronés auxquels s’ajoutent des insinuations malveillantes et malfaisantes contre les dirigeants de la Cameroon Music Corporation, la Cameroon Music Corporation s’est sentie obligée, par devoir d’honnêteté, de revenir sur certains faits de la cause qui sont d’une simplicité légendaire pour la compréhension de tous ceux-là qui ont le bon sens.

Pour certains intérêts inavoués, il est hérétique de prétendre détourner l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les enjeux de la session de l’audience publique ordinaire du jeudi 27 janvier 2012 en distillant un mensonge retentissant sur la prétendue victoire finale de la ministre des Arts et de la Culture face au procès qui oppose la CMC au ministère dont elle assure la coordination.

Pour ceux qui en doutaient encore, le décodage exhaustif et sans complaisance de toutes les décisions prises par la Chambre Administrative de la Cour Suprême ne laissent aucune ambigüité sur la vérité qui découle de l’audience publique ordinaire du jeudi 27 janvier 2012 et personne ne peut infirmer celle-ci : la CMC ayant préféré s’en remettre à la section des Chambres réunies de la Chambre Administrative de la Cour Suprême, conformément à l’article 114 de la loi N°2006/022 du 29 décembre 2006 fixant l’organisation et le fonctionnement des tribunaux administratifs au Cameroun pour une décision finale et l’appel de la CMC suspendant l’exécution du jugement du 27 décembre 2012, il importe de relever ici le retour à la situation ante, donc toujours favorable à la Cameroon Music Corporation. D’où vient-il par conséquent que Conrad Atangana, dans une sorte de zèle démentiel, puisse affirmer, sans aucune analyse juridique de la réalité, encore faut-il se demander s’il a les aptitudes requises, qu’Ama Tutu Muna a gagné le procès ? Un grossier mensonge car nous mettons le ministère des Arts et de la Culture au défi de présenter la grosse en sa faveur et marquant l’arrêt définitif de l’affaire qui l’oppose à la CMC.

Par ailleurs, dans ses divagations verbales, l’auteur de l’article en question ignore-t-il que l'ordonnance N°034/OSE/CA/CS/2008 rendue le 17 décembre 2008 par la Chambre Administrative de la Cour Suprême et ordonnant un sursis à exécution contre la décision de la ministre des Arts et de la Culture retirant l’agrément à la CMC est passée en force de la chose jugée ? Pourquoi avoir alors choisi de s’illustrer négativement par un article hideux qui étale ses incohérences et ses ignorances ?

Et pour la gouverne de Conrad Atangana, il n’est pas superfétatoire de rappeler qu’on dit d’un jugement qu’il est passé en force de la chose jugée lorsqu’il n’est plus susceptible d’aucun recours suspensif d’exécution. Par ailleurs, l’ordonnance N°034/OSE/CA/CS/2008 n’étant plus susceptible d’aucun recours, suspensif ou non suspensif d’exécution, elle est passée aujourd’hui en chose irrévocable de chose jugée. En d’autres termes, ladite ordonnance a désormais force de vérité légale, ce qui a été jugé étant tenu pour être la vérité et ne pouvant plus être mis en cause de quelque manière que ce soit.

Un autre point qui mérite attention est que cette ordonnance, laquelle a revêtu la formule exécutoire, a été bel et bien notifiée à la ministre des Arts et de la Culture par voie de signification, c’est-à-dire par acte d’huissier de justice. Tout ceci nous amène évidemment à clore le débat sur les incongruités développées par Conrad Atangana dans son article, la légalité de la CMC étant irréfutable dans son fonctionnement.

Sur les autres bouffonneries rapportées curieusement par Conrad Atangana, rire vaut mieux, une littérature abondante ayant déjà été développée dans ce sens pour lever un pan de voile sur les manipulations de toutes sortes, les amalgames et les interprétations tendancieuses qui entourent l’affaire Cameroon Music Corporation contre le ministère des Arts et de la Culture depuis mai 2008.

Dans la vie, l’homme a le choix entre la vérité et le mensonge. Il y’a des hommes qui se disent puissants, la ministre des Arts et de la Culture en l’occurrence. Toutefois, quel que soit leur pouvoir, ils sont très faibles pour transformer le mensonge en vérité et l’échec en succès. En effet, la vérité est comme un poisson dans l’eau. Quand vous cherchez à la noyer, vous lui donnez plus de souffle pour mieux nager.