Au Cameroun pour les jeunes, l’agriculture c’est le chômage, travailler veut dire avoir un bureau, surtout à la fonction publique. Conséquence, le Cameroun est menacé de famine, le macabo, maïs, l’igname, pomme de terre, le plantain…ce qui constituait notre alimentation de base devient rare, les jeunes désertent les campagnes, ils ne passent même plus les vacances au village, le Cameroun importe quatre vingt pour cent de sa consommation : tout est importé, le riz, les pâtes…
Le deuxième C2D est pourtant essentiellement agricole (mais comme d’habitude, on ne sait pas comment ça se passe, ce qui arrange nos amis français qui font comme vous savez…bon laissons les amis français avec leur argent, c’est pour eux. Le mois dernier alors que je me renseignais, on m’a répondu du côté de l’ambassade que c’est une affaire de la France. Je rappelle que notre amie la France s’est installée dans nos village et s’apprête à produire l’huile de palme de façon industrielle Passons…
Comment est pensé et implémenté la politique agricole au Cameroun ? Qui est agriculteur…aucun discours permanent pour inciter les populations à l’agriculture…
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