presse force one

presse force one
informations, investigations, analyses

mardi 24 juillet 2012

ARRIVEE DE MARAFA AU TRIBUNAL: UN VERITABLE DECHAINEMENT



""LIBEREZ PRESI"" SCANDE LA FOULE

Cinq à dix mille personnes ont pris d''assaut le palais de justice ; Policiers en tenu de cérémonie, gendarme, ....un déploiement exceptionnel ! Personne n'a pu filmé Marafa à son arrivée à 14H47 ; et pour cause, ils sont passé par l'entrée de la cours d'appel, la troisième entrée, ce qui na pas empêché la foule de l'applaudir à distance; RAGARDEZ LA VIDEO

jeudi 19 juillet 2012

LA CISAC GIFLE TUTU MUNA



LA CISAC a réactualisé hier sa liste de membres à la 63eme position, c'est bien la CMC qui représente le Cameroun pour les droits d'auteur dans le domaine de la musique!! Il y a quatre jours pourtant, Tutu Muna avait écrit à cette association pour lui demandé de prendre la SOCAM en lieu et place de la SOCAM; la réponse est plutôt cinglante.

mercredi 18 juillet 2012

TOUS A SIANTOU APRES LE BAC



Le complexe universitaire Siantou est submergé depuis les résultats du Bac, par des bacheliers qui se renseignent sur les filières disponibles ; avec son gigantisme absolu à la Harvard, (trois Campus : Mvog Mbi, Coron et Biteng) et ses partenaires académiques, le complexe anniversaire Siantou le numéro un de l’enseignement supérieur privé en Afrique centrale, offre quasiment toutes les filières en matière de formation professionnelle en BTS, Licence Pro, Master, HND, Capacité en droit…etc le COMPLEXE UNIVERSITAIRE SIANTOU vous savez, c’est l’école des majors
http://siantou.net/

mardi 17 juillet 2012

ANALYSE DE L'ACCÉLÉRATION DE LA PROCÉDURE CONTRE MARAFA


Manifestement, le pouvoir a fait accélérer l'ouverture du procès, après le refus de Marafa de coopérer avec le juge d'instruction Magnaguemabe, pour lui couper l'herbe sous le pied et l'obliger à ne plus s'exprimer que devant la barre et sur le seul dossier pour lequel il est officiellement poursuivi.

En parcourant la Déclaration liminaire non lue hier, mais que sa communication a tenu à remettre à la presse à la fin de l'audience, le sentiment que Marafa ne s'exprimera plus en dehors des prétoires est très fort. Pourquoi? Deux raisons au moins.


La première tient à de ce qu'il connait depuis hier,- les Camerounais aussi en principe -, les charges précises pour lesquelles il est poursuivi. La raison principale de ses quatre sorties à travers des lettres ouvertes à Paul Biya et au peuple camerounais, était en effet induite. N'ayant pas été clairement et précisément notifié des faits qui constitureraient les charges éventuelles retenues contre lui par le juge d'instruction, lors de son inculpation le 16 avril 2012, il avait le loisir de s'exprimer et s'expliquer devant l'opinion de tous les dossiers auxquels il avait pu avoir accès (ou traité) du temps de sa carrière gouvernementale. En ce cas l'affaire de l'avion présidentiel ne pouvait être à ses yeux, et à raison sans doute, que l'un de ses multiples dossiers.


La seconde raison est qu'il s'est engagé si l'on en croit sa déclaration liminaire, à coopérer avec le Collège des juges. Donc, il a choisi pour sa défense, la stratégie de la connivence, là où son attitude antérieure, face au juge Magnaguemabe, avait semblé indiquer le contraire, notamment qu'il était dans une stratégie de rupture avec le système judiciaire et ses nombreuses faiblesses. Ainsi compris, en tant qu'accusé, M. Marafa comme les magisttrats et OPJ, qui concourrent à cette procédure, est tenu au respect du secret de l'instruction. Désormais, pour s'exprimer sur ce dossier, il ne le ferait que devant la barre. Il participerait ainsi à une sorte d'instruction, mais cette fois directement lors des audiences. En espérant que cette instruction d'audience, contrairement à ce qu'il craignait chez le juge d'instruction, ne serait pas essentiellement à charge notamment au niveau des conclusions qu'en tirerait le Collège pour rendre sa décision sur la culpabilité.


Pour son expression publique, seuls ses avocats désormais, - sous certaines conditions dont notamment celle de ne pas diffuser les pièces du dossier de l'affaire non encore définitivement jugée -, pourraient s'exprimer en dehors en dehors du prétoire. Dans le cas contraire il s'exposerait au gourdin de la loi pénale qui sanctionnne la violation du secret de l'instructure ou de "commentaires tendencieux".

Au fond, voilà ce qui exoliquerait en grande partie, l'accélération depuis fin juin de sa procédure de jugement, par la conclusion rapide d'une information judiciaire qui n'a pas véritablement eu lieu. Nul ne perd de vue en effet que c'est depuis le 02 juillet qu'ils étaient convoqués pour comparaître dans le cadre de cette affaire!!! Loins de 3 lois après son inculpation, là où les autres clients de l'opération Epervier ont passé plus de 18 mois voire deux ans!!!


En accélérant la procédure pour ouvrir le procès public, malgré cette carence liée à une information judiciaire finalement bâclée - ce qui obligera le juge de jugement de faire l'instruction en audience, en principe à charge et à décharge - le système politico-judiciaire camerounais met en demeure M. Marafa de ne parler plus parler que dans ses es couloirs. Ces couloirs, notamment la barre, sont pour ceux qui se rendre souvent dans les palais de justice camerounais, très contrôlés par le pouvoir au travers des juges, qui s'empressent souvent d'user de leur pouvoir management de l'audience pour autoriser ou non à un accusé de s'exprimer sur tel point ou tel autre. On a même vu par exemple à Douala et à Yaoundé, des juges, qui à l'évocation des noms de certaines personnalités proches du chef de l'Etat, s'empressaient pour stopper le témoin au motif que ces personnalités n'étaient pas citées devant le tribunal!!!


Ainsi aura été atteint l'objectif central du pouvoir, qui sera resté ces dernières semaines d'empêcher cet ex pilier de poursuivre ses révélations aussi bien gênantes que ravageuses pour la crédibilité de toute l'opération de lutte contre la corruption attribuée au Président Paul Biya. Au bout de quelques audiences en effet, il est presque certain que l'attention des médias et de l'opinion aura tombé, tant, limité à un seul dossier, Marafa, n'aura que peu de nouvelles révélations à faire à la barre. Encore faudrait-il que les médias, qui auront le sentiment d'avoir déjà rapporté tout cela, reprennent fidèlement pour le public ces déclarations faites lors du procès.
Alex Gustave Azebaze

TCHIROMA LA GAFFE DE TROP

VOICI LA DECLARATION DE MARAFA HIER AU TRIBUNAL


déclaration de Marafa Hamidou Yaya

L’Intégralité du texte destiné aux juges et dont copie a été remise à la presse par les avocats de Marafa au sortir de l’audience d’hier. L’ex-Minatd y donne les raisons du refus de recevoir le juge d’instruction ainsi que celles de son absence au tribunal le 2 juillet 2012 et promet de livrer toutes les dédalles de l’achat du Bbj.

« … Monsieur le président et honorables membres de la collégialité, permettez-moi tout d’abord de vous présenter mes très sincères excuses pour n’avoir pas pu me présenter devant vous lundi 02 juillet dernier. Je croyais que je devais le faire en présence de mes avocats que je n’avais pas pu joindre dans les délais, compte tenu de mes conditions de détention.

Par rapport à mon prétendu refus de déférer aux convocations du juge d’instruction, j’avais cru demander sa récusation pour des raisons qui me semblaient fondées. La Cour d’appel a rejeté ma requête. Je me suis naturellement plié à cette décision. Cependant, le juge s’obstinait à vouloir m’entendre sans la présence de mes avocats que je ne pouvais pas voir, ni joindre pendant les premières semaines suivant mon transfert au secrétariat d’Etat à la Défense.

D’autre part, mon mandat de détention n’indiquait pas le motif précis de mon inculpation et de mon incarcération ; et le juge me refusait l’accès aux pièces de procédure du dossier d’instruction. Pièces que je n’ai toujours pas reçues au demeurant.

Mes avocats l’ont saisi à maintes reprises à cet effet, mais en vain. Le 26 juin, soit 70 jours après mon arrestation, le juge d’instruction a rendu son ordonnance de renvoi.
Monsieur le président et honorables membres de la collégialité, je ne m’attendais pas à me présenter devant vous comme détenu ; car depuis plusieurs années, je réclame un procès transparent et équitable afin que je m’explique sur toutes ces affaires où l’amalgame se le disputait avec la manipulation de l’opinion.

L’ordonnance de renvoi permet enfin de circonscrire les faits par rapport à ce qui m’était reproché au moment de mon arrestation et j’espère que toute la vérité sera faite sur ce chef d’accusation également.

Je réitère toute ma disponibilité et tout mon engagement à contribuer et à collaborer pleinement à cet effet. Je crois à la vérité qui seule permettra enfin de me rendre justice dans cette affaire d’acquisition d’un avion Boeing Bbj-II neuf dont je n’ai connu que le début d’exécution et où je n’ai été guidé que par la volonté de doter notre pays d’un instrument de souveraineté et d’un instrument de travail permettant au président de la République d’effectuer ses déplacements en toute sécurité, dans un environnement particulièrement difficile. Je vous remercie… »

lundi 16 juillet 2012

MARAFA HAMIDOU YAYA UN HOMME INTEGRE AU TRIBUNAL CE MATIN



Le procès de l’ancien secrétaire général à la Présidence de la République s’est ouvert ce lundi au tribunal de grande instance de Yaoundé assailli par une foule nombreuse.
Tribunal de grande instance du Mfoundi-Yaoundé, il est environ 12h30 ce lundi 16 juillet 2012. Un car de couleur blanche appartenant à la Gendarmerie Nationale s’immobilise dans la cour du Palais de justice. Un homme de taille moyenne, le crâne chauve, sanglé dans un costume sombre en sort, encadré par une dizaine de gendarmes armés jusqu’aux dents. L’ex- ministre de l’Administration territoriale (Minatd) Marafa Hamidou Yaya le pas sûr, gravit les escaliers qui mènent vers la salle d’audience. Il est suivi de près par l’ancien administrateur directeur général de la Camair, Yves Michel Fotso, tout sourire. Appareils photos et caméras n’ont d’objectifs que pour ces « prisonniers de luxe ». Tonnerres d’applaudissement dans la nombreuse foule. « Vive le président !vive le président !» lance un jeune homme en direction de Marafa.



Difficile de se frayer une place à l’intérieur de la salle d’audience. Archicomble ! Les entrées de la salle sont obstruées par une foule que peine à contenir les gendarmes préposés à la garde des détenus. C’est en effet ce lundi que s’est ouvert le procès de Marafa Hamidou Yaya. L’ex-Minatd et Yves Michel Fotso devaient répondre des faits de coaction et de complicité de détournement de fons publics dans le cadre de l’achat d’un avion présidentiel en 2001.



A l’époque, Marafa occupait les fonctions de secrétaire général à la présidence de la République et Yves Michel Fotso celles de Dg de la Camair, l’ancienne compagnie aérienne nationale. Au cours de l’audience, le juge Gilbert Schlick a invité les accusés à présenter la liste de leurs témoins. L’audience a été levée au bout d’une cinquantaine de minutes et la cause renvoyée le 24 juillet prochain.



Cette date a provoqué des tensions car les avocats de la défense ont sollicité, plus de temps pour prendre connaissance du dossier auquel ils disent n’avoir pas encore eu accès. Pour l’accusation, il n’est pas question de perdre du temps. Le juge en arrêtant la date du 24 juillet a d’ailleurs précisé que dès cette date, les audiences se dérouleront tous les jours.



Yves Michel Fotso qui a demandé à prendre la parole pour « s’excuser et expliquer pourquoi il n’a pas répondu aux précédentes convocations du juge », n’a pu s’exprimer. Gilbert Schlick l’a interrompu en indiquant qu’il aura le temps de s’exprimer.



« On attend la 5e lettre ! »



A la fin de l’audience, la foule de curieux, de badauds et d’hommes de médias s’est massée le long du corridor qui mène vers l’extérieur du Palais de justice. A la sortie de Marafa Hamidou Yaya, des applaudissements fusent et l’accompagnent jusqu’au car de la Gendarmerie dans lequel il embarque. « Président ! Président ! On attend la 5e lettre ! », peut-on entendre dans la foule hystérique.



L’ex-Minatd, Marafa Hamidou Yaya a défrayé la chronique ces deux derniers mois pour avoir fait publier quatre lettres ouvertes au président Paul Biya et au peuple Camerounais dans lesquelles il dénonce les travers du régime de Yaoundé.



Le magazine panafricain Jeune Afrique le présente comme le potentiel successeur de l’actuel Chef de l’Etat camerounais qui jouit de solides soutiens au sein de la droite française.



Arrêté puis incarcéré le 16 avril dernier, Marafa a été transféré de la prison centrale de Yaoundé (Kondengui) pour le Secrétariat d’Etat à la Défense (siège de la Gendarmerie Nationale) le 25 juin dernier.



Yves Michel Fotso, fils de l’homme d’affaires et milliardaire Fotso Victor, est quant à lui détenu à la prison de Kondengui depuis décembre 2010.
Par Michel Biem Tong
Lundi, 16 Juillet 2012 16:20

samedi 14 juillet 2012

MA TETE MISE A PRIX PAR LES HOMOSEXUELS DU MAGAZINE TETU SUITE A L’ANNONCE DE LA JOURNEE DE LUTTE CONTRE L’HOMOSEXUALITE

LE PORTE PAROLE DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE POURCHASSE PAR LES HOMOSEXUELS: CES DERNIERS DANS LEUR HAINE VISCERALE ONT LANCE UNE CHASSE A L'HOMME
Je Porte-plainte dès ce Lundi à TETU au SED.
Au bas de l'article publié par le magazine, des abonner font des commentaires! et c'est là que cet appel est lancé! je suppose donc que le magazine est responsable puisque l'on s'abonne avant de pouvoir commenter, et qu'il y a possibilité de censurer


http://www.tetu.com/actualites/international/cameroun-une-association-veut-une-journee-contre-lhomosexualite-21902/

De Danphyro
Le 13 juillet à 16h36
C'est inadmissible. J'espère que la mafia gay s'occupera de lui.

De Phil86
Le 13 juillet à 17h57
Je propose un billet d’avion à celui qui veut bien aller s’occuper de cet individu au Cameroun

Cameroun: Une association veut une «journée contre l'homosexualité»
Par Jérôme Pasanau vendredi 13 juillet 2012, à 16h31 | 2821 vues
Plus de: Afrique, Cameroun, politique, homophobie, gay pride
Partager :
Share on facebook Share on twitter Share on tumblr Share on email Share on print |
La Gay Pride ne passe pas au Cameroun. Une association locale, le Rassemblement de la jeunesse camerounaise (RJC), propose d'organiser une journée de lutte contre l'homosexualité.
Le 21 août pourrait devenir au Cameroun la journée de la lutte contre l'homosexualité. C'est en tout cas ce que propose le Rassemblement de la jeunesse camerounaise (RJC), une association franchement hostile à l'avancée des droits des LGBT dans le pays.

«Mafia gay»
Selon le site Afrik.com, qui a révélé l'information, la date choisie ferait référence au 21 août 2006. Ce jour-là, le corps de Narcisse Olivier Djomo Pokam - étudiant camerounais de 31 ans - est retrouvé au pied d'un grand hôtel de Yaoundé, défenestré du huitième étage. Des traces de sévices constatées sur les parties génitales et l'anus de la victime favorisent alors la rumeur qui évoque une «mafia gay», à l'origine du meurtre.

C'est en tout cas l'argument repris par le RJC pour motiver sa proposition de journée contre l'homosexualité. Selon Afrik.com, le bureau directeur de l'association justifie cette décision «au vu de la loi de la République du Cameroun, de la sainte bible, de la nécessité de préserver l'espèce humaine, des atteintes graves faites à l'humanité, à nos traditions, (...) le viol et le meurtre du jeune Djomo Pokam violé, sodomisé et assassiné par défenestration depuis le huitième étage par les homosexuels au Hilton Hôtel de Yaoundé le 21 Aout 2006.» A terme, le RJC souhaite que cette journée de lutte contre l'homosexualité ne se limite pas simplement au Cameroun, mais s'étende également à tous les pays et se pérennise.


«Le débat est clos»
Le président du RCJ, Sismondi Barlev Bidjocka (photo), également journaliste, s'est récemment montré encore plus violent sur le plateau de l'émission Recto/Verso organisée par la chaîne Vox Africa. Au cours de l'émission, il a ainsi ouvertement revendiqué son homophobie en affirmant que «le débat sur l'homosexualité est clos» parce qu'il ne peut y avoir «d'issue favorable qui tienne pour l'homosexualité.» Et d'ajouter que l'homosexualité est une «identité criminelle, meurtrière» et même «un crime contre l'humanité» parce qu'elle viserait à «l'extinction humaine.»

L'homosexualité reste illégale au Cameroun. La loi punit les personnes - convaincues ou soupçonnées - d'avoir eu un rapport sexuel avec une personne du même sexe, à une peine de prison de six mois à cinq ans et à une forte amende.
Regardez l'extrait de l'émission Recto/Verso, diffusé sur Vox Africa:

vendredi 13 juillet 2012

LUTTE CONTRE L'HOMOSEXUALITÉ

COMMUNIQUE N°0033/ 23 JUIN 2012
DU RASSEMBLEMENT DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE
Journée mondiale de lutte contre l’homosexualité PROGRAMME :

- Distributions de tracts
- Causeries éducatives sur les dégâts de l’homosexualité sur la santé des jeunes
- Impressions des tee-shirts
- Rédaction d’un playdoyer

Réuni ce samedi 23 juin 2012 à Yaoundé, le bureau du Rassemblement de la jeunesse camerounaise :
- Vu la loi de la république du Cameroun
- Vu la sainte bible et le saint coran
- Vu nécessité de la préservation de l’espèce humaine
- Vu les atteintes graves à l’humanité
- Vu nos traditions, la culture africaine en général et camerounaise en particulier
- Vu les dérives homosexuels constatées à travers le monde,
- Vu leur propension à tourner en bourreaux ceux qui condamnent cette dérive comportementale
- Vu le viol et le meurtre du jeune Djomo Pokam, violé, sodomisé et assassiné par défenestration depuis le huitième étage par les homosexuels au Hilton Hôtel de Yaoundé le 21 Aout 2006,
Décide : la date 21 Aout est désormais journée de lutte contre l’homosexualité dans le monde. « Réarmement morale de la jeunesse et lutte contre l’homosexualité », c’est le thème de cette première journée.
A cette occasion, le rassemblement de la jeunesse camerounaise appelle tous les citoyens engagés dans cette lutte à apporter une contribution pour l’impression des tricots et autres disposition logistique. Toutes les contributions sont attendues au 77858919
REPUBLIQUE DU CAMEROUN
Paix-Travail-Patrie
------------
RASSEMBLEMENT DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE
-----------------
TEL : 22 17 70 89/ 77 85 89 19
N° Ref________ /CAB/PPJC/77
REPUBLIC OF CAMEROON
Peace-Work-Fatherland
------------
Cameroon Youth Movement
-----------------
TEL: 22 17 70 89/ 77 85 89 19
DECLARATION N° 139/RDA/09/BAPP
003458
Le Porte-Parole de la Jeunesse Camerounaise
Sismondi Barlev Bidjocka

VOICI LES MANIFESTANTS PACIFIQUE SYRIENS DE DE FRANCE24 ET RFI...

Voici les manifestant pacifiques et civils dont on parle en Syrie.. France 24, rfi, tv5…et les autres ne les présente pas pourquoi ? la France et des pays du golfe ont envoyé les armes que vous voyez …voila pourquoi la Russie et la chine ont raison !! en somme, français et amis de Syrie veulent que le régime se laisse trucider
Pour avoir la vérité, lisez le réseau Voltaire, ne regardez plus France 24 RFI, c’est des médias de Goebbels !!!

jeudi 12 juillet 2012

LAURENT ESSO ET CAMEROUN TRIBUNE


Voici le document de deux pages que Laurent Esso a obligé Cameroun tribune à publier au lendemain du papier de Francis Belibi qui en faisait la synthèse, mettant le Ministre de la justice en rogne! ce dernier , l'avait d'ailleurs fait savoir en appelant Marie Claire Nana et Joseph Lee tous deux responsables de la SOPECAM

lundi 9 juillet 2012

LE LIVRE DE TUTUS EDZOA


Présentation de l'éditeur

Le 20 avril 1997, le Professeur Titus Edzoa, né à Douala en 1945, chirurgien et homme politique qui fut plusieurs fois ministre, déclarait sa candidature à la présidence de la République du Cameroun. Paul Biya, le président de la République en exercice, y vit une déclaration de guerre et chargea de tous les maux celui qui avait été son compagnon de route pendant de nombreuses années. Titus Edzoa est alors emprisonné au Secrétariat d État à la Défense (SED), à Yaoundé. À l issue d un procès en plusieurs étapes, il sera condamné à quinze ans de prison. À présent que ces quinze années sont passées, le pouvoir cherche à le maintenir en détention en invoquant d autres charges. Dans sa préface à ce récit-témoignage, Odile Tobner, épouse de feu Mongo Beti, écrit : « Du fond de sa prison, le Professeur Titus Edzoa nous envoie ce texte saisissant intitulé Méditations de prison. Ce livre s impose par sa puissance née d une très grande maîtrise de l expression dans le fond et dans la forme. L un et l autre sont intensément retenus, ce qui est le secret, très peu connu et compris, des oeuvres durables, qui suggèrent bien au-delà de ce qu elles disent. Les qualités qui en résultent sont aussi bien les plus rares et les plus précieuses, celles qui se résument plutôt à l absence des défauts les plus communs : aucun bavardage oiseux mais la densité d un langage d une extrême simplicité qui n exprime que l essentiel ; aucun ego envahissant mais la modestie sincère de qui connaît la vanité du moi ; aucune enflure redondante mais la discrétion voire le murmure avec lequel on articule les plus grandes choses. Et le propos est en effet très ambitieux. Comment oser parler de la vie, de la mort, de l amour, du destin, du temps, sans courir le risque majeur d être inférieur à son sujet et, finalement, ridicule ? Titus Edzoa affronte ce risque, comme il a affronté sa situation, et il faut bien dire qu il en triomphe. »

LE RAPPORT DE LA CONAC DANS UNE POUBELLE AU MINISTÈRE DES FINANCES


Ce matin 9 juillet 2012, le planton qui fait le ménage au ministère des finance transporte dans une corbeille, un exemplaire poussiéreux et froissé du rapport de la CONAC publié en novembre dernier, et mettant en cause des hauts responsables de la république dans des faits de détournement de fonds. Ce brave camerounais qui ne fait que son travail (le planton) est loin de se douter de ce qu’il transporte le Cameroun en décrépitude !!

vendredi 6 juillet 2012

TITUS EDZOA ACCUSE LE REGIME BIYA DE SORCELLERIE


PHILOSOPHIE OU SORCELLERIE: TITUS EDZOA SE DÉVOILE
C’est dans un Livre paru en Avril 2012 Intitulé «Méditations de prison», Editions Karthala, avril 2012, 155 pages, 15 000 Fcfa.


«Boire tout frais du sang humain, c’est particulièrement excitant pour les caprices des démons»

L’ouvrage publié par l’ancien secrétaire général de la présidence de la République, emprisonné depuis près de 15 ans au Secrétariat d’Etat à la défense (Sed), est le résumé d’une cogitation intellectuelle d’un homme libre d’esprit, malgré toutes les humiliations subies depuis son incarcération. Un ouvrage troublant.

Les plus grandes dictatures brutales dans l’histoire ont toujours redouté les hommes libres d’esprit. On peut procéder à la plus bête des répressions, actionner le plus violent des rouleaux compresseurs, activer la plus infâme des barbaries humaines, et surtout monter les plus horribles des stratagèmes de lavage de cerveau, difficilement on arrive à changer de conviction un homme qui se veut affranchi d’esprit. Le Pr Titus Edzoa fait assurément partie de ces hommes incontrôlables spirituellement, et qui savent assumer leurs idées et leurs actes, quand bien même, comme autrefois Socrate, grande référence de l’histoire de la philosophie, ils étaient âprement invités à boire la ciguë. Il faut lire son ouvrage « Méditations de prison (Yaoundé, Cameroun). Echos de mes silences », récemment édité chez Karthala pour en être édifié.

L’opuscule est préfacé par Odile Tobner. La courageuse et infatigable protectrice des Droits de l’homme, veuve du vénérable écrivain Mongo Beti, prévient le lecteur tout de suite : « Les méditations qu’il (le Pr Titus Edzoa Ndlr) nous livre, sur son expérience de la captivité, de la solitude, mais aussi sur les thèmes spéculatifs des nombres, de Dieu, sont toutes marquées par la lucidité, la limpidité, la clarté résultant de la maîtrise de l’esprit et de la parole qui sont les siennes, loin des fantasmes et des élucubrations que des esprits faibles peuvent concevoir au contact de réalités qui les écrasent ». C’est dire que dans la souffrance qui est la sienne depuis 15 ans, née de la volonté morbide des tragédiens de la « justice des puissants », décidés à le broyer, le Pr Titus Edzoa est resté debout et émancipé d’esprit. C’est ainsi que dans le silence du « trou noir » qui lui sert de cellule, dans cette « prison » qu’il a eu l’honneur d’inaugurer il y a 15 ans de cela, il envoie à travers cet ouvrage, à ses pourfendeurs, ses détracteurs, mais surtout à ses bourreaux (ceux qui s’échinent au quotidien à l’œuvre de la tentative de son anéantissement, mais aussi à leurs commanditaires), le troublant message intellectuel qu’il demeure lucide.


Enseignements

« Méditations de prison » dans ses 155 pages se lit facilement, certes. Mais le message de chaque chapitre, de chaque phrase est dense. En fait, le Pr Titus Edzoa se livre à une leçon de vie. Celle de sa vie en prison. Bref un ensemble d’enseignements sur la vie. Comme un moine chartreux qui scrute chaque jour le cri des oiseaux dès le lever du soleil, le rythme des battements de son cœur et les bruits sonores qui réussissent à lui parvenir du monde extérieur, Titus Edzoa a évalué chaque jour depuis maintenant 15 ans, les jappements des cafards, les bruissements des souris, et les bourdonnements incessants des moustiques. Cela a donc produit cette série de méditations sur la prison, la torture, le gendarme, la justice, la politique, le silence, les mysticismes, les mystères des nombres ; ou encore sur des concepts comme le destin, la vie et la mort, l’argent et le bonheur, l’amour, « Dieu », l’Epiphanie d’un visage, le temps…

Si on est tout admiratif devant la qualité à la fois esthétique et enfoncée de l’écrire de cet intellectuel qui a fait ses études en Italie, siège par excellence des humanités, on est tout aussi séduit par la profondeur de sa pensée sur les concepts qu’il soumet à la réflexion. Pr Titus Edzoa n’utilise pas des mots ronflants, comme font certains dans la littérature des thuriféraires et autres absurdes zélateurs, un peu comme pour épater leurs contemporains. Il écrit en utilisant des mots qui traduisent sa liberté d’esprit, et la profondeur de sa pensée. Ainsi de la politique, l’ancien ministre de l’enseignement supérieur prend du temps pour en traduire le sens simultané. « La politique, nébuleuse insaisissable aussi diffuse que l’univers, aussi vieille que l’Histoire, aussi complexe que l’Humanité !...Elle est définie tantôt comme une science, tantôt comme un art, ou les deux à la fois…l’adret pour les uns, l’ubac pour les autres…(…) En son nom, que de contradictions, de heurts, de guerres, de tortures, de défaites, de victoires !...Le bonheur des uns faisant le malheur des autres. »

Tout comme lorsque l’auteur explique les mystères des nombres, on est impressionné de le voir « enseigner » de la mathématique fondamentale avec comme finalité, la mise à disposition de notre entendement qui permet d’interpréter une réalité intentionnellement dissimulée.

On apprend finalement beaucoup de choses en lisant le livre que vient de commettre Titus Edzoa. Notamment sur tout ce qui caractérise le pouvoir de Paul Biya qui tient le Cameroun et les Camerounais en caution depuis 30 ans maintenant. Notamment comment l’argent avilie certains hauts commis du régime au point de les déshumaniser. Ou encore, comment certains pour accéder au pouvoir vont jusqu’à boire du sang humain (lire les Bonnes feuilles) et se livrent à des sacrifices d’une horreur qui n’a pas de nom. En réalité, cet ouvrage aurait bien pu s’appeler aussi « Méditations philosophiques d’un prisonnier », tellement l’auteur s’enlise dans la réflexion sur toutes les questions et sujets, qui ont tous trait à l’essence et à l’existence de l’Homme. Les Camerounais qui le liront auront certainement l’occasion de s’adonner à la réflexion et trouver ce monde éphémère. Certainement aussi les générations futures celles d’ici ou d’ailleurs, pourront, tôt ou tard, lire cet ouvrage dans un programme scolaire, ici ou aussi ailleurs.

Jean François CHANNON

Titus Edzoa, «Méditations de prison», Editions Karthala, avril 2012, 155 pages, 15 000 Fcfa.

"Bonnes feuilles: Titus Edzoa, l’occultisme et le système Biya

Boire tout frais du sang humain, c’est particulièrement excitant pour les caprices des démons ; lassé des langoureuses divines sirènes, trop exigeantes et jalouses, l’on se fait incube, pour priver de leur virginité des nymphettes aussi lascives que naïves : cela procure de la jouvence à perpétuité ; pratiquer comme rituel de purification et d’allégeance l’homosexualité, c’est une haute distinction discriminatoire pour l’honorabilité de la confrérie supposée prestigieuse ; engager en astral des combats nocturnes épiques et suicidaires sur des « avions-tapis volants », bourrés de missiles incendiaires, l’ennemi redouté ne s’éliminant que de nuit, déguster de la chair humaine faisandée à l’étouffée, c’est de l’ambroisie pour l’éternité ; livrer en sacrifice à la confrérie et, tour à tour, le plus aimé de ses proches, c’est renforcer la solidarité et la respectabilité du groupe ; organiser des messes sabbatiques, très noires en couleur, pour défier le Dieu tout puissant entouré de sa cohorte de saints, de bienheureux et consorts ; pactiser avec Lucifer, le diable doublement connu, le plus redouté parce que le plus redoutable, en signe de fierté d’être son flambeau de l’incarnation du mal ; forniquer avec des cadavres féminins, à défaut de harpies particulièrement décaties, ça donne de la pêche et du courage ; s’abreuver de coctions hallucinogènes, c’est l’accès assuré au royaume des ancêtres, éternels gardiens de la sagesse ; consulter de vieux grimoires, pour y découvrir des formules magiques : ainsi à la carte peut-on tuer à l’envi, avant de périr soi-même heureux, comblé d’une mort violente…, car parait-il, tout « mystique » meurt toujours d’une mort violente, et toute mort violente démasque « tout mystique camouflé »… ; ablutions, bains publics en tenue d’Adam et lavements d’écorces diverses, assorties de force piment et poivre, en cocktails explosifs, voilà qui « blinde », immunise contre des sortilèges de tous genres, rendant invulnérable à toutes balles et flèches empoisonnées, visibles ou invisibles, à toutes attaques, de jour comme de nuit ; se rendre invisible par des « mots de passe-passe », avec la faculté, le pouvoir de détruire préventivement l’autre, et cela d’une façon ostentatoire, car le secret pourrait occulter la puissance ; posséder l’âme de l’autre, en même temps jouir du privilège du pouvoir d’exorciser, car il faut être un brin diable pour terrasser le démon ; passer à travers les fissures des murs, les palâtres des serrures, en démonstration du pouvoir d’ubiquité… Et bien d’autres prouesses, bien d’autres fadaises, encore et encore !

Décapant et fantasmagorique, c’est un empire qui, en permanence, se voit métamorphosé de l’illusion la plus étonnante à une prétendue réalité, submergé par l’ignorance et l’obscurantisme ! Et pour causes ? Pour acquérir, paraît-il, toujours plus de pouvoir, plus de puissance, afin de posséder, accumuler force richesses, dans l’ostentation qui terrifie ; dominer tout et dominer tous ; accéder à des fonctions les plus prestigieuses de la société, où argent et biens matériels seraient l’aboutissement glorieux et mirobolant d’une vie réussie de prétendu bonheur !!!

Royaume de l’occultisme, empire de la sorcellerie. Voilà comment, hélas, est perçu le mysticisme, dans une société gavée d’ignorance et sans défense, victime d’un empoisonnement mental délétère et subtilement distillé, sous un joug déconcertant des forces obscurantistes ! « L’Homme contemporain cherche le plaisir sans le bonheur, le bonheur sans la science et la science sans la sagesse », disait déjà, il y a un siècle environ, Edouard Schuré…

Ce royaume des fantasmes comprend trois grands groupes interdépendants :
Le premier : il est constitué de tous ces charlatans et myriades de sorciers, auteurs et vendeurs d’illusions à l’encan ; exaltés par une auto-contemplation et par un narcissisme hors du commun, ils s’attribuent de prétendus pouvoirs cyclopéens ; il se peut que certains d’entre eux aient eu un accès furtif, à quelques moments de leur existence, à certains aspects des lois universelles, sans maîtrise aucune ; et dans une ignorance caractérisée, ils s’en servent, les manipulant dangereusement à leurs risques et périls, pour arnaquer, hanter, harceler, prendre en otage leurs victimes trop crédules et sans défense ; pour des fins égoïstes, ils se font passer pour des chantres patentés de la « magie », obsédés par leurs propres turpitudes, peurs, angoisses et défaites refoulées… Quel cynique courage !

Le deuxième groupe : il comprend des individus de tous genres aussi, affiliés à des mouvements ou organisations religieux ou non, prétendument altruistes et charitables, pour le moins respectables et quelquefois reconnus dans le monde ; ils se distinguent par des envolées verbales violentes et dilatoires, opposant foi et raison, amalgamant savoir et connaissance, fanatisme et vérité, violence et rédemption, distillant aussi, depuis leur apparence hégémonie et condescendance sociétales ou cléricales, le venin mental de la peur et de la condamnation qui « assassine » l’âme indocile. Dans une attitude honteusement hypocrite, ils confondent deux mondes diamétralement opposés, se délectant à diaboliser, à tout crin, le mysticisme authentique, dévoilant fantasmagorique mitoyen, de même nature que le premier, dont ils prétendent pourtant dénoncer les frasques. Leur extrême et inlassable violence est aussi surprenante que suspecte : l’attrait permanent que suscite le monde illusoire charlatanesque assécherait inexorablement les théories de leurs chapelles de plus en plus parsemées. Une attitude qui prend résolument l’allure d’un combat sans merci d’hégémonie, bien loin de la charité rédemptrice et oblative, psalmodiée par ces exaltés dangereux. Ce groupe est au moins aussi nuisible que le premier.

Le troisième et le dernier groupe : c’est cette masse anonyme, englobant tous ces êtres fragilisés par les dures expériences de la vie, plongés quelquefois dans l’abîme du désarroi et du désespoir, et qui cherchent des solutions faciles, voire miraculeuses à leurs problèmes. Soumis depuis leur enfance à cet environnement malsain, hypocrite et ignorant, leur mental empoisonné et déséquilibré s’est progressivement imbibé de schèmes d’horreur, de peurs, se faisant esclave de fantasmes et otage d’une déconcertante supercherie. Ils sont des victimes privilégiées autant du premier que du deuxième groupe, une clientèle rentable à fort prix, au mépris de leur dignité et de leur naïve sincérité…

Voilà ce que le mysticisme ne peut pas être !

Voilà ce que le mysticisme n’est pas !"

LAURENT ESSO ET FRANCIS BELIBI


JE VOUS RACONTE L’HISTOIRE.
En fait quand je n’ai rien à faire, je traine dans les administrations à fouiller dans les poubelles où on trouve souvent des documents importants.
Ce matin donc je me trouvais dans les couloirs du ministère de la justice , et dans le cabinet du Ministre Laurent Esso, j’aperçois des confrère du journal Cameroun Tribune ; j’ai d’abord pensé qu’ils étaient là pour obtenir un communiqué de routine du genre qui inonde las pages de CT tous les jours.
Je continue mes tours, et jusqu’à 14H ils sont toujours là. Intrigué, j’essaye d’en savoir plus auprès d’une source dans la hiérarchie administrative de la SOPECAM ; et c’est là où j’apprends qu’au lendemain de son intervention à l’assemblée nationale, Laurent Esso n’était pas satisfait du rendu du Grand frère Alain Belibi du service politique. Il a appelé la rédaction de Cameroun Tribune, et dans la panique, celle-ci a dépêché une équipe à son Cabinet pour rectifier le tire ! Mais le demi-Dieu n’a pas daigné recevoir les pauvres journalistes qui sont rentrés bredouilles.
Voilà l’histoire.
http://rjcpatriote.centerblog.net/318-laurent-esso-et-francis-belibi

mercredi 4 juillet 2012

LISEZ LE JOURNAL REPERES DE CE MATIN


LISEZ LE JOURNAL REPÈRES DE CE MATIN
Vous comprendrez pourquoi Laurent Esso est revenu cet après-midi à l'assemblée nationale sur l'affaire Bibi Ngotta

L'AFFAIRE SAA/CAMAIR/ETAT DU CAMEROUN: QUELQUES ARGUMENTS


La mauvaise foi aveugle certains Hommes politiques, et les empêchent d'être objectifs. Pourtant il est assez facile de mettre en évidence une fois de plus un dysfonctionnement profond et des malversations sur l'usage des biens publics dans cette affaire SAA/CAMAIR/Etat du Cameroun.

Nous allons reprendre quelques interrogations-clefs, et apporter des arguments par la suite.

1- La police d'assurance contractée par l'ex CAMAIR prévoyait-il l'indemnisation des victimes d'un crash aérien?

Bien sûr, sinon ce ne serait pas une assurance digne d'une compagnie aérienne. Sauf qu'un tel contrat prévoit quand même un entretien adéquat des appareils, pour ne pas augmenter le risque de l'Assureur. Ceci peut expliquer la faible indemnisation des victimes, dès lors qu'il s'avérait qu'une défaillance dans l'entretien a eu lieu. Très souvent dans ces cas, l'indemnisation est réduite et ne couvre guère plus que les soins des rescapés, l'organisation des obsèques et un forfait aux familles.

2- Le ministère des Transports avait-il la charge d'assurer la maintenance des avions, et a-t-elle signé un contrat dans ce sens avec SAA?

Non. Le Ministre du Transport a donné des instructions au DG en sa qualité de PCA de la CAMAIR, qui reste à l'époque une entreprise autonome ayant une personnalité Juridique et une autonomie financière. Dans ce sens, cette entreprise est alors représentée par son DG, qui est responsable devant la justice des décisions de l'entreprise. C'est bien le DG qui devait signer le contrat, mais le PCA s'est probablement substitué à ce dernier car le DG d'alors était un Cadre de AIR FRANCE, qui sur le coup perdait le même contrat. Cela permettait alors d'éviter le conflit d'intérêt. Ce qu'il faut surtout retenir, c'est que le PCA n'a pas agit au nom de l'Etat, mais bien au nom de la CAMAIR.

3- Qui devait attaquer la SAA en justice suite au non-respect des dispositions du contrat? L'Etat du Cameroun ou bien la CAMAIR?

En premier lieu La CAMAIR, qui aurait tout aussi bien pu porter plainte pour défaillance dans l'entretien de sa flotte ayant entrainé une indemnisation non conséquente de son Assureur. Cette indemnisation, il faut le rappeler concerne aussi bien les pertes propres (perte de l'Avion) que les conséquences aux tiers (Victimes enregistrées). Mais L'Etat du cameroun l'a fait au nom des Camerounais accidentés et d'autres qui ont perdu leur vie (Cf lettre SGPR à SAA). Les familles des victimes auraient tout aussi pu constituer un groupe de défense de leur intérêt et intenter un procès à SAA et à l'Assureur. L'opportunité que ce soit l'Etat du Cameroun qui porte plainte se justifie par sa double casquette de tutelle de la CAMAIR (préjudice matérielle) et représentant des intérêts des victimes (préjudice moral). Dès lors, cela justifie la légitimité de reverser une part des gains du procès, sur la simple raison d'une indemnisation insuffisante des familles. En vérité, de là part toute la mascarade, et les familles des victimes peuvent s'appuyer dessus pour faire des réclamations en justice...

4- Après avoir gagné son procès, que devait faire l'Etat du Cameroun de l'argent perçu?
Là se trouve le noeud du problème. Plutôt que de reverser l'argent dans les caisses de l'Etat, il semble plus légitime de le réaffecter à une indemnisation complémentaire des Victimes, et au renflouement des caisses de la CAMAIR. Nous devons rappeler ici que même si certaines créances de la CAMAIR ou certains contrats ont été payés directement par l'Etat du Cameroun, cela se justifiait uniquement par le fait qu'en réalité, l'Etat était l'un des plus grands créanciers de l'entreprise, et procédait plutôt à l'appurement de ses dettes, et non à une subvention de la CAMAIR!
D'ailleurs quelle preuve y a t-il que cet argent a été viré sur les compte de l'Etat? Pourquoi être passé par un compte personnel (appartenant à Sieur Foumane Akame) et non par le compte de l'Ambassade du Cameroun en France par exemple? Tout cela nous paraît assez suspect. Sur le plan des procédures internationales, ATT, en tant que représentant de l'Etat, avait plus de légitimité juridique d'héberger momentanément cet argent que le Sieur Foumane Akame.

5- L'Etat etait-il obligé d'assurer l'indemnisation des victimes avec cet argent?
C'est le paroxisme de la mauvaise foi des hommes politiques qui défendent qu'il n'ya aucune justification d'idmniser de nouveau les victimes! Pour ces gens, l'argent, les avions et la CAMAIR appartiennent à l'Etat, et les accidentés à la CAMAIR et à l'Assurance. Finalement pour eux, quel est la finalité d'un Etat, si ce n'est se mettre au service du peuple, et pour ce cas précis venir au secours des rescapés et des familles endeuillées, étant donné que leur indemnisation a été limitée en raison de la défaillance dans l'entretien des avions au sujet duquel le même Etat a engrangé des milliards?

6- Le Sieur Jean FOUMANE AKAME a-t-il bien fait son travail dans le cadre de cette affaire?
- Dans le cadre de la commission chargées d'établir la corruption des fonctionnaires Camerounais, Oui.
- Dans le cadre de la conduite du procès et de l'intermédiation Oui, mais en collaboration avec l'ensemble de l'équipe des conseils de l'Etat, car il n'était pas l'avocat du Cameroun dans cette affaire. L'Etat du Cameroun était représenté par un cabinet conseil juridique inscrit au barreau de Paris, en sus d'ATT.
- Mais dans le cadre de son rôle sur la gestion des fonds perçus, permettez nous d'en douter, , n'étant pas inscrit au barreau français. Eux ils ont fait du bon boulot. Foumane Akame par contre, Il a juste servi à fabriquer des circuits financiers ayant permis de détourner les fonds publics. Qu'on nous démontre donc le contraire...

Quand comprendrons nous qu'un Etat ne vaut que par le bien être de ses populations et non par le rythme de vie de ses fonctionnaires?

LA VERITE SUR LE DOMAINE DE MARAFA A GAROUA


Il me semble que depuis peu, la superficie de "domaine" de Marafa à Garoua est subitement passée de 5 à 12 ha. Allez savoir comment...

Quelques précisions tout de même pour préciser les chiffres et relativiser les ordres de grandeur. Garoua n'est ni Yaoundé ni Douala, et la comparaison avec Bastos assez osée, les biens immobiliers n'ayant que la valeur de la pression de leur demande. Les prix des biens immobiliers ne sont donc pas comparables dans ces différentes cités.

1. Dans cette région du Pays qui semble avoir ses particularités, il est de notoriété que pour les personnalités, la concession doit être vaste, et dotée d'une haute clôture. Toutefois, par expérience, ces grandes clôtures ne dissimulent souvent que des bâtiments épars et pas forcément luxieux, au contraire de ce qu'en pensent certains. Bien après la disparition du président Ahidjo, les visiteurs se sont rendu à l'évidence que ses fameuses résidences, étaient bien plus vastes que mégalomaniaques!

2. Le lotissement global de plus de 60 ha, d'après les infos recueillis de certains amis de Garoua, a été mis en vente par une grande famille, et des lots y ont été cédés à la fin des années 90 au prix de 1200 f le m2. Il est donc tout à fait sûr que Marafa a procédé à un achat en bonne et due forme de sa parcelle, comme tous ses autres voisins, n'en déplaise à certains journalistes d'Aurore Plus, et de la Nouvelle. Il n'a donc pas fait comme toutes les autres élites dans cette région, y compris les fonctionnaires en affectation, qui eux, sollicitent gratuitement l'attribution d'un domaine de l'Etat, à un prix de revient quasi-nul.

3. Il semble que malgré des investissements importants pour l'immense clôture et le jardin, seuls quelques bâtiments ont été construits, après près d'une dizaine d'années de chantier... Il m'a été confirmé que le bâtiment principal n'a toujours pas été lancée, malgré certaines affirmations qui rajoutent d'ailleurs, et c'est à vérifier, que le chantier se poursuit. A mon avis, la valeur de la résidence de Marafa à Yaoundé au quartier du SED (pas sa cellule, mais sa résidence située tout à côté), vaut largement plus que ce domaine dont on parle un peu trop, surtout en citant des animaux rares renvoyant à des ambitions dictatoriales dignes d'un Bokassa... On sait tous à quoi renvoie l'affirmation de la présence d'un crocodile dans une résidence privée!

Au final, en ramenant la valeur de cette résidence à la trentaine d'années qu'il a passées à la SNH (comme Cadre, puis comme Directeur, Conseiller technique et PCA), et en prenant en compte que même comme membre du gouvernement, son salaire et ses avantages ont été définis en tenant compte ses niveaux de revenus antérieurs, pour lui permettre de les maintenir (eh oui c'est la pratique lorsqu'un Ministre vient du secteur privé!), on se rend compte qu'il s'agit plus d'un problème d'équité dans la répartition des revenus de notre Pays. C'est tout à fait regrettable, il est vrai, mais si ca avait été une preuve de détournement, Amadou Ali dans sa lettre au SG du Comité central l'aurait alors précisé. Il ne l'a pas fait, car il sait bien que toutes les élites politiques sont propriétaires de biens immobiliers assez conséquent. D'ailleurs, pensez-vous sérieusement que c'est aujourd'hui que la CONAC est au courant de l'existence de cette résidence?

lundi 2 juillet 2012

SACRE CAMEROUN


Le conseil d'administration de L ARMP s' est tenu le 28 juin à Yaoundé ,les administrateurs de l'Armp ont félicité le Dg pour la qualité de se comptes et relevé que le document du contrôle de discipline budgétaire et financière ne ressortait ni détournement,ni malversation.On lui a même adressé des félicitations.Or il y a deux semaines le Contrôle supérieur de l'Etat du Cameroun a épinglé le directeur général Jean Jacques Ndoudoumou pour faute de gestion , dénonçant justement tout ce que le C A a salué.Si vous y comprenez quelque chose, dites moi.On est bien au Cameroun.
Mathieu Y.