presse force one

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informations, investigations, analyses

mercredi 30 mai 2012

FAME NDONGO REPOND A MARAFA



« UN PLAIDOYER PRO-DOMO PEUT SE SITUER À DES ANNÉES-LUMIÈRE DE LA VÉRITÉ »

A travers les médias, les militants du RDPC, les Camerounais et les internautes du monde entier ont assisté, éberlués, à la naissance d’un écrivain camerounais qui rivalise d’inspiration et de ténacité avec les célébricimes romanciers épistolaires français : Pierre Choderlos de Laclos, (les liaisons dangereuses », 1782) , Jean-Jacques Rousseau « Julie ou la nouvelle Héloïse » 1761). Ou encore Madame Marie de Rabutin Chantal, Marquise de Sévigné (qui écrivit les lettres « lettres » à sa fille, Mme Rabutin Chantal de Grignan, pendant 30 ans au 17e siècle). Naturellement, chaque écrivain a son style (« le style c’est l’homme », nous apprends Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon). Autant celui des prosateurs ci-dessus cités est limpide, fluide et étincelant, autant la prose épistolaire du camarade Marafa Hamidou Yaya est rigide, sèche, voire arithmétique. Normal : l’ex-Ministre d’état, Ministre de l’administration territoriale, s’inscrit, non dans le registre de la tendresse et de l’amour comme Rousseau, Laclos, ou Mme de Sévigné, mais dans la logique du désamour, de la « terreur amoureuse » (dirait Shakespeare) ou du conflit politique que décrit si bien Maurice Duverger, éminent professeur de sociologie politique : « Le combat politique se déroule sur deux plans :d’un côté entre les hommes, des groupes et des classes qui luttent pour conquérir, partager ou influencer le pouvoir ; de l’autre, entre le pouvoir qui commande et les citoyens qui lui résistent » (introduction à la politique, P.27). Bien que le président Paul Biya conduise une politique de rassemblement, de concorde et de démocratie, apaisée, il semble que d’aucuns préfèrent une politique conflictuelle et haineuse. Ils n’hésitent pas à tenir la dragée haute au président de la république, quitte à transgresser le devoir de réserve qui est un sacro-saint principe de droit administratif et à vitupérer (comme Marafa) celui qui, discrétionnairement, l’a politiquement hissé au firmament, il y a 20 ans (1992 ; Secrétaire d’état aux finances). Mais cette attitude atypique ne nous surprend guère, l’histoire étant parsemée de ces reniements aussi loufoques que machiavéliques et spectaculaires.
Au Niveau du Secrétariat à la communication du RDPC, nous procédons à l’autopsie de la littérature épistolaire du camarade Marafa, à l’aune de trois articulations.
- Discipline du parti
- La politique de la nation
- Le terrain judiciaire

Discipline du Parti
- Le camarade Marafa Hamidou Yaya est membre du RDPC, du Comité Central et du Bureau Politique. Jusqu'à preuve du contraire, nous le considérons comme l'un des nôtres, à part entière. Toutefois, si, " de jure ", il appartient au RDPC, " de facto ", il semble avoir pris ses distances (c'est un euphémisme) avec le RDPC dont il est membre du Bureau politique depuis près de deux décennies et, à ce titre, il est chargé d'assister le Président National du RDPC (S.E. Paul BIYA) dans la conduite des affaires du Parti en dehors des réunions du Comité Central (article 26, alinéa 1 des Statuts). En présentant aux Camerounais son projet de société, il se démarque du RDPC (pour lequel il a battu campagne pendant de longues années) car ce Parti soutient la politique définie par le Président de la République, Président National du RDPC. Je rappelle que le camarade Marafa a toujours approuvé les résolutions de politique générale, de politique économique et financière et de politique sociale et culturelle inhérentes aux différents congrès ordinaires et extraordinaires du RDPC depuis une vingtaine d'années, y compris le Congrès ordinaire de 2011 dont il était l'un des membres de la commission de politique générale. Stricto sensu, " la qualité de membre du RDPC se perd soit par démission, soit par exclusion " (article 9 des Statuts). Je ne sache pas que l'une ou l'autre hypothèse soit validée. Toutefois, le fait, pour un membre du RDPC, de présenter aux Camerounais un projet de société autre que celui du Président National induit, implicitement, que ce camarade déroge sciemment aux dispositions pertinentes de l'article 31 des Statuts. Cela signifie qu'il en tire, lui-même, les conséquences. Le principe aristotélicien du tiers-exclu nous apprend que nul ne saurait " être et ne pas être ".
- La politique de la Nation
- L'article 5 de la Constitution stipule que " le Président de la République définit la politique de la Nation ". Au RDPC, nous constatons que pendant près de vingt ans (Secrétaire d'Etat aux finances, Conseiller spécial du Chef de l'Etat, Ministre d'Etat Secrétaire général de la Présidence de la République, ministre d'Etat, ministre de l'administration territoriale et de la décentralisation où il fut en fonction pendant dix ans : 2002 – 2012, président du Conseil d'administration du FEICOM), le camarade Marafa a toujours scrupuleusement appliqué la politique définie par le Président de la République, sans que la moindre disjonction politique ne soit rendue publique entre celui qui l'a nommé par décret cinq fois à des postes on ne peut plus sensibles et lui-même.
- Un décodage textuel de ses " Lettres "» nous permet de déduire qu'il ne soutient plus cette politique. Mieux, il est porteur d'un projet présidentiel autonome. Qui pis est, il couvre d'opprobre son ancien mentor et promet, selon certaines indiscrétions, de " déféquer " (excuser la métaphore rabelaisienne) encore davantage sur celui qui le nomma ministre d'Etat et le coopta, à 44 ans, au Bureau politique du Parti proche du pouvoir. C'est son droit le plus élémentaire, le Cameroun étant un Etat de droit, une démocratie plurielle et un pays où " il n'est plus besoin de prendre le maquis pour exprimer ses idées ", (dixit Paul BIYA à Bamenda, le 22 mars 1985). Au demeurant, le Chef de l'Etat est un apôtre inoxydable du libre débat d'idées : " Je suis convaincu de ce que la construction du Cameroun moderne exige non seulement la participation active de tous les enfants de mon pays, mais encore et surtout une nouvelle organisation de la vie commune qui repose sur le débat permanent dans la libre confrontation des idées " (Pour le libéralisme communautaire, p. 152).
- Mais, le bât blesse à trois niveaux : d'abord la diversion ( je ne dis pas la " subversion ", un concept que, fort heureusement, le Renouveau a proscrit du lexique politique camerounais et qui, en d'autres temps, sema la terreur dans de nombreuses familles camerounaises). Le camarade Marafa est attendu sur le terrain judiciaire (au tribunal) ; mais, il s'illustre sur le champ politique, ses contempteurs diraient " politicien " en présentant à l'opinion publique mondiale sa version des faits. C'est un plaidoyer pro-domo, qui, comme chacun le sait (lui-même y compris) peut, à l'instar de tous les plaidoyers pro-domo, se situer à des années-lumière de la vérité ; ensuite le divertissement (j'emprunte ce terme à Blaise Pascal qui, dans Les Pensées, 1670, fustige l'attitude. de l'Homme : incapable de regarder la réalité en face, il cherche un exutoire où il peut s'auto-sublimer). C'est une démarche tout à fait psychanalysable, la sublimation étant un reflet du " ça " ; enfin, le manichéisme : le Chef de l'Etat est peint sur un registre dantesque voire ubuesque (Ubu Roi), lors même que l'image connue et reconnue de S.E. Paul Biya est celle d'un homme d'Etat pondéré, sage, perspicace, patriote, démocrate. Pensons aux trésors de diplomatie, de finesse, de patience qu'il a dû déployer pour affirmer la camerounité de la presqu'île de Bakassi. Et quid de l'image du camarade Marafa ? Selon lui-même, elle est angélique (loyauté, intégrité, engagement, fidélité, rejet de la courtisanerie et de la duplicité, conseils pertinents et perspicaces au Prince). Voire !
- Le terrain judiciaire
- C'est sur ces eaux véridiques que le peuple camerounais attend, maintenant, le camarade Marafa (et non sur de prétendues " révélations fracassantes " ou sur un narcissisme autopurificateur).
- À ce sujet, il ne serait pas incongru de rappeler les dispositions de la Constitution : " La Justice est rendue sur le territoire de la République au nom du peuple camerounais " (article 37). Au lieu de jeter l'anathème sur le Chef de l'Etat qui est " le garant de l'indépendance du pouvoir judiciaire " (article 37 de la Constitution) et non le castrateur des ambitions présidentielles de certains Camerounais (peut-on dire, pour prendre un échantillon aléatoire, que Dieudonné Angoula, Gilles Roger Belinga, Joseph Edou, Siyam Siwé, Mme Haman Adama etc. voulaient devenir Président de la République ? Garga Haman, Haméni Bieleu, J.J. Ekindi, et John Fru Ndi sont-ils en prison ? ), le camarade Marafa devrait plutôt préparer avec méthode et rigueur son argumentaire devant la Cour, où il y aura des débats publics et contradictoires, à moins que ses avocats que nous supposons pugnaces et sagaces, ne l'aient déjà fait. C'est au tribunal que l'on " dit le droit " et non sur Internet. Quelle est la problématique ? Convaincre le juge, le moment venu, qu'il doit partir du statut de " prévenu " (qui est le sien actuellement) à celui d'innocent (non coupable), car il bénéficie toujours de la présomption d'innocence que lui reconnait la Loi.
- Gloser sur les intentions d'Hérode qu'aurait le président de la République, " les insuffisances du code électoral " qu'il appliqua sans sourciller officiellement (avant sa modernisation en 2012) quand il était ministre d'Etat, ministre de l'administration territoriale et de la décentralisation, les entretiens privés avec le chef de l'Etat, les avis et conseils dont il crédita le Président de la République quand il occupait de hautes fonctions ministérielles (l'avis d'un citoyen, fût-il ministre d'Etat et membre du Bureau Politique, n'engage guère le peuple camerounais qui, seul, peut, souverainement et démocratiquement, par les urnes, décider du maintien ou non, à ses fonctions régaliennes, du Président de la République). Les " Lettres " du camarade Marafa participent de ce que René Descartes appelle " une opinion " (essentiellement relative, voire subjective) et non pas, nécessairement, " la vérité ". Celle-ci requiert les pré-requis méthodologiques suivants : observation, hypothèse, vérification, loi.
- Seul le pouvoir judiciaire est habilité à transformer une opinion (plaidoyer pro-domo, plaidoirie d'un avocat, articles décapants des médias, tracts subrepticement placardés ou jetés dans la rue pour que le prévenu soit « libéré » etc.) en une vérité, un mensonge ou une demi-vérité. Et la décision de la Cour a une valeur apodictique (encore que les voies de recours soient possibles, grâce à la procédure de l'appel). Ce n'est pas à un Ingénieur pétrochimiste de haut vol que je l'apprendrais, car il s'agit-là, des fondements irréfragables de la démarche scientifique explicités par Gaston Bachelard. En définitive, nous attendons (sans passion, rancune, rancœur ni haine) ce que dira la Justice.
- La séparation des pouvoirs que recommande Charles de Secondat, baron de La Brèche et de Montesquieu dans L'Esprit des lois (1748) nous amène à rappeler que le Président Paul Biya ne dit pas le droit, en sa qualité de chef du pouvoir exécutif. Cette prérogative appartient au pouvoir judiciaire qui rend la justice, au nom du peuple camerounais, en toute indépendance.
- Source : L'Action (Organe du RDPC)

LAURENCE FERRARI QUITE TF1 ET LE 20H


Laurence Ferrari ne présentera plus le journal de 20 heures de TF1 l'année prochaine. La journaliste, qui avait remplacé Patrick Poivre d'Arvor en 2008, a annoncé elle-même son départ de la chaîne dans un entretien publié aujourd'hui dans Le Parisien-Aujourd'hui en France. La présentatrice du 20 Heures de TF1, Laurence Ferrari, quittera ses fonctions à la fin de la saison. Longtemps annoncé, ce départ a été officialisé par la journaliste elle-même dans les colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France. « Cela fait quatre ans que je me bagarre pour porter ce journal. C'est la fin d'un cycle. J'ai une envie profonde de renouveau » a-t-elle déclaré au quotidien francilien. « Présenter le 20 Heures est un exercice très lourd, avec une pression permanente. Dès le départ, je savais que ce serait difficile. Et j'ai toujours dit que c'était une étape, un défi », souligne Laurence Ferrari qui a réagi dès ce matin sur son compte Twitter. La journaliste ne précise cependant pas la date de son départ de TF1.


http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202086749270-laurence-ferrari-rejoint-direct-8-328089.php

mardi 29 mai 2012

AES SONEL VEUT LA GUERRE



AES-SONEL VEUT LA GUERRE
Le chef de l’état ne paye pas l’électricité
Les Ministres ne payent pas l’électricité
Les directeurs, les cadres…etc
Mais ils viennent de donner le feu vert à AES SONEL Dès le 1er juin 2012, des clients vont observer sur leur facture une hausse de 7% pour les clients de basse tension et de 8,2% pour les consommateurs non domestique.
Ceux qui utilisent l’énergie électrique basse tension à domicile et dont les consommations mensuelles sont comprises entre 111 Kwh et 400 Kwh vont désormais débourser 79 FCfa pour payer le kilowatt d’électricité au lieu de 70 FCfa comme l’indiquait la grille tarifaire de 2008.
C’est la substance d’un communiqué du directeur général de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité (Arsel), Jean Pierre Kedi, paru ce 28 mai 2012 dans le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune.
AES SONEL dit avoir investi 550 milliards de FCFA (dans quoi ? où ?)
Le rassemblement de la jeunesse Camerounaise lance un appel au boycott des factures de AES SONEL : que personne ne paye plus ces factures, et qu’ils viennent couper ! ils vont nous trouver avec les machettes ! Qu’ils se fassent accompagner par le BIR s’ils veulent s’aventurer dans nos quartiers. Et quand bien même ils réussiront à couper tout le monde, nous allons truquer les lignes.
C’est notre pays.

dimanche 27 mai 2012

LA JEUNESSE CAMEROUNAISE ECRIT A L'ELYSEE


Monsieur le Président de la République
Palais de l'Elysée
55, rue du faubourg Saint-Honoré
75008 Paris
La jeunesse Camerounaise réunie au sein du rassemblement de la jeunesse Camerounaise (RJC) a l'honneur de vous adresser la présente depuis Yaoundé, dans le double but de vous féliciter pour votre élection à la tête de l'état français; ensuite attirer votre attention sur l'état des relations entre la France et le Cameroun. Tout en remerciant la France pour toute l'aide, notamment le C2D (contrat de désendettement et développement), nous souhaitons donc réitérer ici, notre vive réprobation vis à vis de l'intervention française en côte d'ivoire et en Libye sous l'ancien président. La jeunesse africaine compte à l'avenir se mobiliser pour faire barrage à de telles actions.
Pour finir, Nous souhaitons, compte tenu de votre volonté à changer les choses, avoir l'historique du compte d'opération où sont logés les fonds importants des états de l'espace CFA.
Monsieur le président, les relations entre la jeunesse Camerounaise et la France ne sont pas encore des relations calmes, car le contentieux historiques reste important, il faudra le vider, notamment à travers une grande conférence de réconciliation où la France devra reconnaitre le tort colonial et las massacres de la guerre livré aux nationalistes Camerounais, et lever le secret militaire sur les archives militaires de Nantes relatives à la guerre de la France au Cameroun.
Dans la perspective de cette possible entente avec la jeunesse Camerounaise, nous vous prions de bien vouloir agréer l'expression de notre parfaite considération.
Ampliations:
- Associations des jeunes
- PRC
- Corps diplomatique
Le Porte-Parole du Rassemblement de la jeunesse Camerounaise
SISMONDI BARLEV BIDJOCKA
TEL/ 77 85 89 19
Mail: sismondi2@yahoo.fr
http://rjcpatriote.centerblog.net/237-la-jeunesse-camerounaise-ecrit-a-elysee

vendredi 25 mai 2012

PAUL BIYA: UN HOMME SEUL DE PLUS EN PLUS ISOLE


« C’est incroyable ! C’est du jamais vu ça. Le président national de notre parti et président de la République qui est attaqué et personne ne prend sa défense comme d’habitude dans les médias que Marafa et ses partisans arrosent abondamment...… » ça c’est le cri d’un militant du Rdpc au quartier Nyalla à Douala IIIème. Ce militant a tout à fait raison si l’on se place du ...côté du parti des flammes.

On a l’impression que les cadres du Rdpc qui ont l’habitude de débattre, de prendre la défense de leur parti et de leur chef qu’est Paul Biya ont déserté les plateaux des chaînes de télévision et les antennes de radio. Ont-ils peur de quelque chose ? Ils se sont mis dans une position d’attentisme qui ne dit pas son nom comme pour dire que Marafa peut sortir de prison d’un moment à l’autre et prendre le pouvoir.

C’est ce que cela laisse ou donne à penser. On dirait qu’ils ont peur d’une quelconque représailles s’ils interviennent en faveur de Paul Biya dans les médias.

Le Rdpc nous a habitués à ses grands débatteurs que sont Jacques Fame Ndongo ministre de l’Enseignement supérieur, le professeur Messanga Nyamding, le banquier Hervé Emmanuel Nkom, Félix Zogo du ministère de la Communication. Leur a-t-on interdit de le faire ? Tous se taisent ou interviennent avec une prudence et une tiédeur extrême. Quand on fait le tour de la ville de Douala, les militants de base du Rdpc ne comprennent pas ce qui se passe à la tête de leur parti.'''

© Aurore Plus : Michel Michaut Moussala

TOURNOI FOOT VACANCE IDRISS CARLOS KAMENI 2012

mercredi 23 mai 2012

LA TROISIEME LETTRE DE MARAFA-INTEGRAL


INTEGRAL DE LA TROISIEME LETTRE DE MARAFA
ALBATROS : LA VERSION DE MARAFA HAMIDOU YAYA
Qui a peur d’un proces transparent et public ?
Depuis mon incarcération, les camerounais s’interrogent sur les raisons pour lesquelles je ne m’ expriment que sur les sujets autres que celui pour lequel je suis supposé être détenu. En effet, le 16 Avril 2012, répondant à une demande du juge d’instruction près le tribunal de grande instance du Mfoundi, pour y être entendu sur les faits relatifs à l’affaire « Ministère public et Etat du Cameroun contre Atangana Mebara Jean-Marie, Otélé Essomba Hubert, Mendouga Jérôme, Fotso Yves Micchel et autre » (c,annexe n°1). J’ai été mis sous mandat de dépôt au motif vague de « Détournement de deniers publics en coaction et complicité (c.f annexe n°2)

Je ne sais ni quand ce détournement a eu lieu , ni sur quoi il porte , ni de quel montant il s’agit, ni qui en est l’auteur principal , ni quels sont les complices.
Je présume qu’il s’agirait de l’affaire relative à l’acquisition d’un avion pour les déplacements du président de la république, pour laquelle la juge d’instruction aurait été instruit de m’imputer une indélicatesse pour laquelle il avait rendu une ordonnance, de disjonction en janvier 2010 et dont j’ai eu connaissance, car mise en ligne sur internet et publiée dans son intégralité par la presse Locale.
S’il s’agit effectivement de cela, je réitère solennellement mon innocence malgré « les vraisemblances » dont il me revient qu’elles auraient assemblée pour les bénéfices de la cause et qui relèvent d’une démarche inductive.
Je rappelle à nouveau que lorsque les enquêtes relatives à l’acquisition de d’un aéronef destiné au président de la république ont été ouvertes et que les différentes personnes ayant intervenu dans ce dossier ont été interrogées, c’est moi qui avait, par acquis de conscience, sollicité le président de la république par note en date du 7 mai 2008 pour être également entendu par les instances compétentes dans le cadre de ces enquêtes, afin de contribuer à la manifester la vérité. C’est ainsi que j’ai été interrogé le 15 juillet 2008 par par les responsables de la direction de la police judiciaire ; A ce jour, c’est la seule fois qu’il m’a été demandé quelque chose sur cette affaire.
Au stade où nous en sommes rendus, les camerounais ont en effet le droit de savoir toute la vérité sur cette malheureuse affaire du BBJ-II , à travers un procès transparent et équitable qui seul, permettra de mettre fin à l’imbroglio et à tout l’amalgame entretenus dans cette affaire, et à dessein, me semble t-il.
I- DU CHOIX DE GIA INTERNATIONAL
Les principaux intervenants nationaux dans l’affaire de l’acquisition du BBJ-II5 (boieng 737-800) sont : Le président de la république, le secrétaire général de la présidence de la république que j’étais, le Ministre de l’économie et des finances, le chef d’état-major particulier du président de la république, et l’administrateur-directeur général de la Cameroon Airlines( CAMAIR)
Au vu des informations dont nous disposons tous, aucun d’entre nous n’avait présenté une objection quelconque à ce que CAMAIR conclue un contrat avec GIA INTERNATIONAL dans le cadre de cette acquisition. La multinationale « THE BOEING COMPANY » n’a pas hésité non plus à conclure et à signer un contrat avec GIA INTERNATIONAL.
II- DU PAIEMENT DE GIA INTERNATIONAL
Au cours de nos différentes réunions relatives à cette affaire, nous arrivés à deux (02) conclusions :
1- Le contrat devant lier CAMAIR et GIA INTERNATIONAL comportait trois volets (03) trois volets :
- La fabrication de l’avion par the Boieng company ;
- La configuration de l’Habillage intérieurs par la société « JET AVIATION » basé en suisse, choisie par l’état major du président de la république ;
- Et des équipements annexes (équipements de communication sécurisés, systèmes de protection anti-missiles notamment)
GIA INTERNATIONAL devait recevoir un « security deposit » de trente un (31) millions de dollars, grâce auquel cette société devait lever des financements pour l’ensemble de ces opérations d’une valeur totale de soixante douze (72) millions de dollars et livrer le BBJ-II prêt à être utilisé. La durée du remboursement de ces financements était fixée à dix (10) ans.
2- Le « security deposit » de trente et un (31) millions de dollars devait s’éffectuer à travers l’émission d’une « stand by letter of credit » (accréditif à paiement différé) au profit de GIA INTERNATIONAL qui se chargerait, grâce à cette garantie et le nantissement de l’aéronef, de lever des financements sur le marché international. Cela présentait l’avantage d’éviter à notre pays une prise de risque initiale excessive, dès lors que la somme pour laquelle l’état s’engageait n’était guère libérée et transférée d’avance à GIA INTERNATIONAL.
Le Ministre de l’économie et des finances s’est opposé à l’émission d’une « stand by letter of credit » et a dit qu’il trouverait le moment venu, d’autres moyens pour payer la « security deposit » à GIA INTERNATIONAL.
Le Ministre de l’économie et des finances était celui qui avait en charge la gestion de la trésorerie de l’état. Je n’avais ni à douter de ses propos, ni à lui donner des instructions sur cette question.
Concernant ma qualité de président du conseil d’administration de la SNH, il me convient de signaler que cette fonction ne me donnait aucunement la latitude d’interférer dans la gestion des revenus pétroliers destinés, à ma connaissance, à alimenter le budget de l’état, géré par le Ministre de l’économie et des finances.
C’est d’ailleurs pour cela que je n’ai jamais convié l’administrateur-directeur général de la SNH à aucune réunion relative à un financement quelconque, ni à l’occasion de cette affaire, ni à toute autre occasion pendant que j’étais secrétaire général de la présidence de la république.
J’ai été informé, une quinzaine de jours après notre réunion, relative à l’acquisition du BBJ-II, par l’administrateur-directeur général de la CAMAIR, et à ma grande surprise, que les trente et un millions de dollars (31) avaient été virés directement dans un compte de GIA INTERNATIONAL aux États-Unis par le Ministre de l’économie et des finances.
III- DE LA SUITE DE LA PROCÉDURE
A mon départ du secrétariat général de la présidence de la république le 24 août 2002, le BBJ-II avait été fabriqué par Boieng, le contrat relatif à la configuration et à l’habillage intérieur de cet avion avait été conclu et signé par JET AVIATION. Il y a lieu de noter que cette société suisse n’avait pas non plus hésité à conclure et à signer un contrat avec GIA INTERNATIONAL.
Il semblerait qu’après mon départ du secrétariat général de la présidence de la république, d’après la lettre en date du 04 septembre 2003 adressée à l’ambassadeur du Cameroun à Washington par la société Boeing et dans laquelle cette société exprimait son étonnement et son embarras (conf annexe n°3), l’on se serait orienté vers l’acquisition d’un Boeing 767-300 VIP en lieu et place du BBJ-II (737-800). Et qu’en attendant la fabrication de ce nouvel aéronef, un avion de type 767-200 d’occasion aurait été loué ;c’est ce dernier qui aurait été baptisé « l’albatros »
De ce fait, le contrat entre CAMAIR et GIA INTERNATIONAL aurait été rompu et notre pays aurait engagé des poursuites aux Etats-Unis à l’encontre de GIA INTERNATIONAL ;poursuites ayant abouti à un jugement en Aout 2006 à portland, dans la région de l’Oregon, par lequel la Cameroun aurait été indemnisé.
Au vu de tout ce qui précède, je m’interroge sur les faits suivants :
- Pour quelle raison le ministre de l’économie et de finances a-t-il préféré transféré l’argent de GIA INTERNATIONAL plutôt que d’utiliser la solution sécurisée de la « stand bye letter of credit » qui était proposée ?
- Pourquoi avoir décidé d’acquérir un Boieng 767-300 VIP en lieu et place du BBJ-II (Boeing 737-800) déjà fabriqué.
Les réponses à ces questions permettraient d’édifier les camerounais et prouveront mon innocence dans ce qui semble m permettraient d’édifier les camerounais et prouveront mon innocence dans ce qui semble m’imputé.
Dès lors, plus que tout autre , je réclame et je revendique toute transparence à travers un procès équitable, dans le cas où ce serait pour cette affaire que je suis incarcéré, afin que toutes les responsabilités soient établies et que , le cas échéant, l’honneur et la dignité de ceux qui sont injustement incriminés soient restaurés.
Marafa Hamidou Yaya
22 MAI 2012

BOLLORE CHEZ PAUL BIYA

BOLLORE CHEZ PAUL BIYA

LA TROISIEME LETTRE DE MARAFA HAMIDOU YAYA

"Je n'ai rien détourné...le président sait où est l'argent de l'albatros...Paul Biya est illégitime"

dimanche 20 mai 2012

20 MAI: HILLARY CLINTON ECRIT AU PEUPLE CAMEROUNAIS ET NON A PAUL BIYA


POUR LES AMERICAINS PAUL BIYA N'EXISTE PLUS
A L'occasion de la fête nationale du Cameroun, La secrétaire d'état Hillary Clinton a écrit au peuple Camerounais et non à son président.

Hillary Clinton
Secrétaire d'État
... Washington, DC
18 mai 2012

Au nom du Président Obama et le peuple des États-Unis, je suis ravi d'envoyer ses meilleurs vœux au peuple du Cameroun alors que vous célébrez votre 40e anniversaire de la République ce 20 mai.

Nos deux pays se regroupent pour résoudre les problèmes de la démocratie, la bonne gouvernance et le développement économique. Les entreprises américaines investissent et l'expansion de leurs activités au Cameroun. Je suis heureux que l'Agence américaine pour le développement international (USAID) est l'attribution de deux Américains de travailler sur une gamme de projets de développement, y compris un nouveau 16 millions de dollars programme Food for Education dans la région de l'Extrême Nord du Cameroun.

Nous espérons continuer à travailler avec le Cameroun de consolider les acquis démocratiques et la croissance économique; d'autant plus que vous vous embarquez sur les élections municipales et législatives prévues en 2013. Nous soutenons vos efforts visant à renforcer les institutions électorales, améliorer la transparence et permettre la contestation des résultats. Alors que vous célébrez votre fête nationale, sachez que les États-Unis est avec vous en tant que partenaire et ami. Nous nous engageons à cette relation pour un avenir meilleur pour tous les Camerounais.

PRN: 2012/798

vendredi 18 mai 2012

LE FMI PENSE QUE LE CAMEROUN EST PASSE DE 4 A 5% DE CROISSANCE. CELA SE REPERCUTE T-IL SUR LA VIE QUOTIDIENNE DES CAMEROUNAIS ? ECOUTONS-LES

VOICI LA UNE DE MUTATIONS QUI VA CHASSER TCHIROMA DU GOUVERNEMENT


Les services de renseignements ont reçu l'ordre de transmettre la bonne information sur ce qui s'est passé à Garoua lors de la sortie du Issa Tchiroma en début du moi de mai. Le Ministre avait alors déclaré avoir rencontrer un certains nombre de personalités pour consolider la paix et soutenir paul Biya, or ces rencontres sont remises en cause.

CRISE DES JUBILES : ECOUTONS OMAM BIYICK

"Mon jubilé aura lieu aux dates prévues" soutien Omam Biyick Ecoutons:

jeudi 17 mai 2012

PLAIDOYER DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE POUR L’APPLICATION DE L’ARTICLE 66 SUR LA DÉCLARATION DES BIENS




LA CONSTITUTION DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN


Art. 66.- Le Président de la République, Le Premier Ministre, les membres du Gouvernement et assimilés, Le Président et les membres du bureau de l’Assemblée Nationale, Le Président et les membres du bureau du Sénat, les députés, les sénateurs, tout détenteurs d’un mandat électif, les Secrétaires Généraux des Ministères et assimilés, les Directeurs des administrations centrales, les Directeurs Généraux des entreprises publiques et para - publiques, les Magistrats, les personnels des administrations chargés de l’assiette, du recouvrement et du maniement des recettes publiques, tout gestionnaire de crédits et des biens publics, doivent faire une déclaration de leurs biens et avoirs au début et à la fin de leur mandat ou de leur fonction.



PRESENTATION DE L’ORGANISATION
Le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise (RJC) est la principale plate-forme indépendante réunissant les jeunes du Cameroun, appartenant aux mouvements associatif ou pas. Crée en 2006, et légalement déclarée conformément à la loi en 2008 ; notre objectif est de défendre les intérêts des jeunes et nous battre pour la prise en compte de nos aspirations dans les processus de décision.


CONTEXTE
Au Moment où l’opération de lutte contre la corruption et les détournements de fonds public dénommé ÉPERVIER atteint une nouvelle échelle, la jeunesse Camerounaise comprend la controverse qui s’installe.
En effet, très applaudie au départ, l’opération est désormais considérée par une partie importante de l’opinion nationale et internationale, du corps diplomatique, comme une opération d’épuration politique destinée à préparer et à contrôler la succession à la tête de l’état.

Pourtant la constitution est pourvue d’un instrument fondamental de lutte contre la corruption et les détournements, à savoir l’article 66 sur la déclaration des biens jamais appliquée : Pourquoi ? L'article 66 de la constitution de juin 1996 prescrit la déclaration des biens. Mais seulement, les textes d’application de cette loi ne sont pas publiés. Pourquoi ?

Cette question, tout le pays se la pose. Elle mobilise les partisans du président pour défendre l’argument selon laquelle il n’y a pas encore de dispositif destiné à accueillir lesdites déclarations, l’opposition et la société civile pour porter les accusations à charge selon lesquelles les gestionnaires actuels de la fortune publique ont tous peur de ne pouvoir justifier leur fortune.

Entre ces deux trois entités turgescentes, la jeunesse Camerounaise intervient pour poser son constat, et plaider pour l’application de la loi que nous nous sommes tous accordé à respecter.

Pour la jeunesse Camerounaise, il n’y a pas de lutte réelle et efficace sans l’application fondamentale d’une déclaration de biens.
L'article 66 de la Constitution stipule notamment que le président de la République , le Premier ministre, les membres du gouvernement et assimilés, le président et les membres du bureau de l'Assemblée nationale, le président et les membres du bureau du Sénat, les députés, les sénateurs, tout détenteur d'un mandat électif, les secrétaires généraux des ministères et assimilés, les directeurs des administrations centrales, les directeurs généraux des entreprises publiques et para - publiques, les magistrats, les personnels des administrations chargés de l'assiette, du recouvrement et du maniement des recettes publiques, tout gestionnaire de crédits et des biens publics, doivent faire une déclaration de leurs biens et avoirs au début et à la fin de leur mandat ou de leur fonction. Une loi détermine les autres catégories de personnes assujetties aux dispositions du présent article et en précise les modalités d'application.

EN 2009, LE VICE-PREMIER MINISTRE, MINISTRE DE LA JUSTICE, AMADOU ALI ANNONCE L’APPLICATION DE LADITE LOI
Jeudi 4 décembre 2008, le député Sdf du Wouri-Est, Edward Kembeng, a interpellé le vice-premier ministre, ministre de la Justice , Amadou Ali, sur la non-application de l'article 66 de la Constitution et son impact sur la lutte contre la corruption et les détournements des deniers publics dans notre pays.
Il s'est notamment demandé comment on pouvait déterminer les sommes volées par de hauts fonctionnaires si au préalable on n'a pas une indication des biens et avoirs de ceux-ci. Dans sa question, Edward Kembeng va suggérer au ministre de la Justice de réfléchir à un moyen d'amnistier ceux qui sont soupçonnés de détournement et qui ne font pas encore l'objet de poursuite, à condition que ceux-ci acceptent de rembourser les sommes qui leur sont réclamées.

Dans sa réponse, Amadou Ali avait révélé aux députés que le projet de texte portant application de cet article sera finalisé de là à la fin du premier trimestre de l'année 2009 et les hauts fonctionnaires de la République devaient se soumettent immédiatement à cet article.

Les partis politiques l’ont dit, la société civile l’a demandé en vain, le corps diplomatique accrédité à Yaoundé a insisté dessus, la jeunesse camerounaise à travers le rassemblement de la jeunesse ne fait que prendre en son compte cette aspiration citoyenne. Il est nécessaire, urgent, fondamental voire vital d’appliquer cet élément de la constitution afin de donner de la crédibilité à l’opération de lutte contre la corruption auquel la jeunesse souscrit complètement. Pour la jeunesse, on doit y aller maintenant, car le Cameroun ne s’accommode pas au rythme et la volonté de Paul Biya, mais le contraire.

Lors du forum national sur la protection non judiciaire de la fortune publique qui s’est tenu à Yaoundé récemment, le Ministre chargé du Contrôle supérieur de l’Etat, Henry Eyebe Ayissi a déclaré « En ce qui nous concerne, l’occasion offerte par ce forum a été saisie pour préconiser, à l’endroit desdits partenaires extérieurs, que l’accent soit mis sur une évaluation globale et compréhensible des progrès réalisés au fil des temps par notre pays en matière de lutte contre la corruption, en évitant toute focalisation excessive sur l’article 66 de la constitution du Cameroun relatif à la déclaration des biens et avoirs »
La jeunesse reste perplexe et étonnée par cette attitude contradictoire, marquée par des déploiements tapageurs pour la lutte contre les détournements et la corruption, et la peur viscérale de l’application de la constitution.
Les recommandations du forum national sur la protection non judiciaire de la fortune publique du 14 au 15 mars 2012 à Yaoundé, ne représentent rien pour la jeunesse, tant que l’article 66 de la constitution n’est pas appliqué.

CONCLUSION
Jusqu’à ce que l’article 66 soit appliqué, Nous, jeunesse Camerounaise, considérons donc le président de la république comme responsable du phénomène de la corruption, qui peut facilement être jugulé par l’application de la constitution dont il est le garant.
Pour le Rassemblement de la Jeunesse Camerounaise
SISMONDI BARLEV BIDJOCKA
Le Porte-Parole
Tél : 77 85 89 19
sismondi2@yahoo.fr

mercredi 16 mai 2012

MTN/SYNDICAT MUSIQUE: L'APPEL DE ROMEO DIKA

Président du syndicat des artistes musiciens, Roméo Dika avait lancé un appel au boycott du groupe P-SQUARE, organisé par MTN , pour protester contre l'utilisation des oeuvres sans reversement des droits.

MTN a versé 43 millions à la CPMC et 17 MILLIONS à la SOCAM

LETTRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A TSALA ESSOMBA


Le président accepte de se faire représenter, donc la caution est là!!!

TSALA ESSOMBA: ESCROQUERIE POUR DIT-ON SOUTENIR LES GRANDES REALISATIONS, LETTRE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A TSALA ESSOMBA; LA PRESIDENCE DIT NON ET OUI A LA FOIS

lundi 14 mai 2012

MADAME ABAH ABAH ET MAITRE NOUGA L'AVOCAT DU MINISTRE PARLENT


Polycarpe Abah Abah, ex-ministre des Finances, accusé de tentative d'évasion

Est-il allé récupérer son déjeuner ou a-t-il tenté de s’évader? L'ex-ministre camerounais des Finances Polycarpe Abah Abah, incarcéré depuis mars 2008 pour «détournement de fonds», a été arrêté le 11 mai à son domicile et placé en détention à la direction de la police judiciaire à Yaoundé. Il est entendu pour tentative d’évasion pendant sa permission. Le récit de cette rocambolesque histoire.



Tout commence par une visite autorisée sous escorte chez le dentiste vendredi. Mais Polycarpe Abah Abah et ses quatre geôliers arrivent après l’heure du rendez-vous et ne peuvent être reçus. C’est alors que sur le chemin du retour vers la prison, l’ancien ministre décide de faire un crochet par son domicile. Selon son avocat, pour récupérer le colis alimentaire que lui livre d’ordinaire son épouse, pour tenter de s’évader, d’après les forces de l’ordre qui vont l’interpeller.

D’après Maître Bilong, son client n’aura pas le temps de récupérer le casse-croûte car « quatre hommes cagoulés en civil et super-armés sont arrivés chez lui, ont menacé tout le monde et embarqué manu militari mon client ».

Ses proches ne retrouveront sa trace que quelques heures plus tard à la direction de la police judiciaire où il se trouvait toujours samedi 12 mai avec ses quatre geôliers, eux aussi, entendus sur une présumée tentative d’évasion.

Pour l’heure le conseil de Polycarpe Abah Abah déplore le fait qu’il soit retenu illégalement puisqu’aucun bon de garde à vue ne lui a été signifié. Il dénonce aussi une arrestation prétexte susceptible de coller à son client une nouvelle affaire. L’ancien argentier en détention provisoire depuis plus de quatre a déjà deux procès en cours devant la justice pour deux présumés détournements de fonds.

DEUXIÈME LETTRE OUVERTE DE MARAFA HAMIDOU YAYA AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE SUR LE CODE ÉLECTORAL ET LA PRÉSERVATION DE LA PAIX.


Monsieur le président de la République

Vous avez promulgué la loi n°2012/001 du 19 avril 2012 portant code électoral. Permettez-moi de relever les insuffisances et les omissions contenues dans cette loi avant d’aborder la problématique du code électoral et celle de la succession à la tête de l’Etat, afin de préserver la paix dans notre pays.

I-Insuffisances et omissions de la loi du 19 avril 2012

En ma qualité d’ancien ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, j’ai lu cette loi avec attention.

J’ai noté pendant les débats à l’Assemblée nationale, la sagacité des députés qui ont empêché que cette loi soit adoptée en catimini et qui vous ont également évité le parjure en s’élevant contre la disposition anticonstitutionnelle du mandat impératif.
D’autre part, les insuffisances et les omissions ci-après contenues dans cette loi méritent d’être adressées :

a)Article 70 (3) et (4)

Le récépissé remis au moment de l’inscription est source de conflits. C’est un document non sécurisé. Il peut être dupliqué, photocopié ou fabriqué par qui le voudra. Aussi, les électeurs pourront, le moment venu, brandir plusieurs récépissés en leur nom ou un même récépissé délivré à plusieurs personnes. Il y aurait donc lieu de remettre à chaque électeur sa carte électorale au moment de son inscription sur la liste électorale.

b) Article 75 (3)

Cet article dispose qu’«en cas de refonte, le Directeur général des élections peut proroger la période…pour une durée n’excédant pas trois mois ». C’est-à-dire concrètement que cette période pourrait aller jusqu’au 30 novembre.
Dans ce cas, la loi devrait aménager les autres délais se rapportant à cette opération. En particulier :

-le délai de transmission au démembrement départemental du procès-verbal des travaux de la commission de révision des listes électorales, fixé au plus tard le 20 octobre (article 78 (1)) ;

-le délai de transmission du fichier électoral provisoire du département pour affichage, fixé au plus tard le 20 octobre (article 78 (2)) ;

-le délai de transmission du procès-verbal des opérations rectificatives, fixé au plus tard le 10 novembre (article 79 (1)) ;

-le délai de transmission du fichier électoral révisé, fixé au plus tard le 10 décembre (article 79 (2)) ;

-le délai de publication de la liste électorale nationale, fixé au plus tard le 30 décembre (article 80).

c) Article 87 (1)

Il y aurait lieu de mettre fin à la campagne électorale l’avant-veille du scrutin à minuit afin de permettre à toutes les parties prenantes (candidats, partis politiques, administration, Elecam et commissions locales de vote notamment) de préparer sereinement le jour du scrutin.

d) Article 122 (2)

Un certificat médical devrait figurer dans les pièces devant accompagner les déclarations de candidature à la présidence de la République.

e) Titre VI

Nulle part dans la loi l’on ne trouve les dispositions relatives à l’exécutif communal (maire et adjoints), à son élection et au nombre d’adjoints aux maires. Elles devraient être réintroduites.

f) Article 219 (1)

Il y aurait lieu de préciser que seuls les partis politiques ayant pris part aux élections générales dans la région concernée peuvent participer aux élections partielles, comme cela a été pour les élections des députés (article 155 (4)) ; des conseillers municipaux (article 174 (1)) et des conseillers généraux (article 268 (3)).

II-La problématique du code électoral

A la veille de l’élection présidentielle de 2004, j’ai parcouru les dix (10) provinces de notre pays et j’ai tenu des réunions publiques dans chaque capitale provinciale avec l’ensemble des parties prenantes concernées par les élections. Ces réunions, parfois houleuses, ont vu la participation des chefs des partis politiques et de leurs responsables à la base, des députés, des conseillers municipaux, des chefs traditionnels, des responsables de la société civile et naturellement de la presse.
A cette occasion, j’ai recueilli les doléances de nos compatriotes portant sur le processus électoral. Celles-ci portaient particulièrement sur l’amélioration de la législation électorale et sur le retrait de l’administration du processus.

En février 2006, je vous ai soumis la toute première mouture d’un code électoral.
Au cours de l’année 2006, des missions d’étude ont été envoyées dans certains pays et ont abouti à l’élaboration de la loi du 29 décembre 2006 portant création, organisation et fonctionnement d’ «Elections Cameroon » (Elecam).

En février 2008, je vous ai soumis une mouture définitive du projet de code électoral en vous suggérant que le Premier ministre organise des consultations avec les partis politiques et la société civile, leur remettre le projet de code électoral afin qu’ils l’enrichissent éventuellement pour aboutir à un document consensuel devant être adopté par voie de référendum.

C’est ainsi que la loi fixant les procédures du référendum a été adoptée par l’Assemblée nationale et promulguée le 13 avril 2010.

Monsieur le président de la République,

Des élections mal organisées ou dont les résultats sont contestés sont sources de conflits et de rupture de la paix sociale.

Un code électoral devrait être consensuel afin :

-d’encourager la participation d’un maximum d’électeurs ;

-de permettre des élections justes et transparentes donnant toute leur légitimité aux élus ;

-de favoriser une culture d’acceptation des résultats.

Ce n’est malheureusement pas le cas du code objet de la loi du 19 avril 2012.
D’autre part, vous connaissez mes réserves maintes fois exprimées concernant l’organisation et le fonctionnement d’Elecam. Nous avons tous été témoins des dysfonctionnements de cet organisme à l’occasion de la dernière élection présidentielle. Ce qui a obligé l’administration de reprendre en main au dernier moment, le processus électoral afin de sauver la paix dans notre pays.

Je persiste à dire que tel qu’organisé et tel qu’il fonctionne, Elecam ne pourra pas organiser les élections législatives et municipales. Des propositions d’amélioration de l’organisation et du fonctionnement de cet organisme vous ont été faites en son temps ; elles méritent d’être prises en compte afin de préserver la paix dans notre pays.
Peut-être que mes inquiétudes sont infondées puisque les élections législatives et municipales sont renvoyées aux calendes grecques frustrant nos concitoyens de leur droit de choisir leurs représentants.

Nous en arrivons ainsi à ce paradoxe : les pays en crise se débattent pour organiser des élections afin d’en sortir. Notre pays s’abstient d’organiser des élections et prend de ce fait le risque d’être précipité dans une crise.

III- La problématique de la successionà la tête de l’Etat

Le 3 septembre 2010, je vous ai fait parvenir une note (cf. annexe ci-joint) suite à des informations qui m’étaient parvenues et selon lesquelles vous auriez l’intention de faire modifier la Constitution en vue de créer un poste de Vice-président de la République, avec droit de succession à la Magistrature Suprême de notre pays.

Dans cette note, je vous faisais part de ce que « la lisibilité d’un successeur est tout à fait concevable dans un système politique de parti unique fermé où tous les acteurs politiques sont soumis à une discipline stricte d’acceptation des choix de leur chef. Et même dans ce cas-là, des difficultés surgissent, mettant en danger la stabilité du Pays ». Notre pays en a d’ailleurs fait l’amère expérience.

Je vous suggérais « de renforcer les structures qui, le moment venu, doivent gérer une éventuelle succession ».

De côté, parti dominant auquel nous appartenons tous les deux, « devrait voir le collège (Bureau politique ou autre organe) chargé de designer l’éventuel candidat à la Magistrature Suprême en cas de vacance, renforcé et enrichi d’hommes de qualité ».
D’un l’autre côté, le « les organes constitutionnels devraient être mis en place avec à leurs têtes, des hommes très soucieux de l’intérêt national (Conseil Constitutionnel et Présidence du Sénat notamment) ».

Les deux ou trois de mes proches à qui j’ai fait part de ce qui précède ont désapprouvé ma démarche, au motif que j’aurais pu être le bénéficiaire d’une éventuelle désignation.
Je leur ai répondu que je n’avais aucune envie d’être nommé Président de la République.
En effet, je suis porteur d’un projet mettant en avant les exigences de PAIX et de JUSTICE permettant de batir une société de confiance.

D’autres Camerounais sont certainement porteurs d’autres projets. Il me semble naturel et sain que le moment venu, chaque prétendant à la Magistrature Suprême, soumette son projet, l’explique et le défende devant nos compatriotes qui, à travers une élection libre et transparente, choisiront celui ou celle qu’ils voudront mettre à la tête de l’Etat. L’heureux bénéficiaire de leur confiance aura ainsi toute la légitimité nécessaire pour conduire son action pendant la durée du mandat qui lui sera confié.

Monsieur le Président de la République,

Les Camerounais sont un peuple majeur. Laissez-les choisir leurs représentants et leurs dirigeants en toute liberté et en toute transparence. C’est la seule manière d’assurer à notre pays un avenir dans la paix.

En ce qui concerne, de là où je suis, je continuerai à parfaire le projet dont je suis porteur et à le soumettre, chaque fois que cela est possible , à la critique de nos compatriotes auxquels je propose d’ores et déjà que nous nous mobilisions tous pour bâtir une société de confiance.

Yaoundé le 13 mai 2012.
Yaoundé le 03 septembre 2010
Marafa Hamidou Yaya
---
Note
Pour Monsieur Le président de la République

Je vous prie de bien vouloir me pardonner de devoir distraire votre très haute attention, en évoquant l’importante question d’une éventuelle modification de la Constitution dans un avenir plus ou moins proche.

En effet, il m’est revenu que le vice-Premier ministre, ministre de la Justice ainsi que le ministre délégué à la présidence de la République chargé de la Défense, ont fait des indiscrétions, le premier à des journalistes internationaux lors de son séjour à Brazzaville à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Congo, et le second à quelques amis, sur votre intention prochaine de créer un poste de vice-Président de la République , avec droit de succession à la Magistrature Suprême de notre pays.
Si leurs allégations étaient avérées, je vous livre très humblement une modeste réflexion sur cette question importante de la vie de la Nation.

En effet, depuis que vous avez installé le Cameroun dans la modernité en faisant de lui un pays démocratique et ouvert, la lisibilité du successeur potentiel du Président de la République devient un facteur d’instabilité et perturbateur en ce qu’elle pourrait organiser de façon permanente, de petits trafics d’influence et de spéculations. Par ailleurs, la personne désignée fera de la part de certains de vos fidèles et inconditionnels, l’objet d’ « attaques » systématiques, quand ce ne sont pas les originaires d’autres tribus, frustrés de la non-désignation d’un des leurs ; qui s’en chargeraient. Tout ceci est de nature à parasiter et à paralyser un système politique en quête d’efficience pour la réalisation des grands projets de développement qui vous tient à cœur.

La lisibilité d’un successeur est tout à fait concevable dans un système politique de parti unique fermé où tous les acteurs politiques sont soumis à une discipline stricte d’acceptation des choix de leur chef. Et même dans ce cas-là, des difficultés surgissent, mettant en danger la stabilité du pays.

Par contre, il serait peut-être probablement plus indiqué de renforcer les structures qui, le moment venu, doivent gérer une éventuelle succession. Ces structures concernent le parti dominant qui devrait voir le collège (Bureau politique ou autre organe) chargé de désigner l’éventuel candidat à la Magistrature Suprême en cas de vacance, renforcé et enrichi d’hommes de qualité. Simultanément, les organes constitutionnels devraient être mis en place avec à leurs têtes, des hommes très soucieux de l’intérêt national (Conseil constitutionnel, Présidence du Sénat).

Dans un pays comme le notre, cette solution de renforcement de structures (organes constitutionnels et parti) , offre l’avantage d’évacuer, sinon diluer le débat sur la succession qui ne serait plus cristallisé sur un seul individu. L’exemple du Gabon, pour lequel vous avez joué un rôle stabilisateur important, est éloquent à cet égard ; alors que celui du Nigéria, où le successeur est d’emblée lisible (quoique élu sur le même ticket que le président de la République), est porteur d’importants germes de déstabilisation.

Monsieur le Président de la République,

Ma modeste contribution a aussi pour avantage de placer le Chef de l’Etat, et lui exclusivement, au cœur du système politique jusqu’au bout ; tous les acteurs politiques significatifs ne réalisent le consensus qu’autour de sa personne.
Je serai honoré de pouvoir mieux exposer et densifier ma suggestion à l’occasion d’une prochaine audience, lorsque le calendrier de Monsieur le Président de la République le permettra.

Yaoundé, le 03 Septembre 2010
Marafa Hamidou Yaya

dimanche 13 mai 2012

AES SONEL: LES POTEAUX TUEURS

AES SONEL ET SES POTEAUX TUEURS

LES POTEAUX DE LA MORT DE AES SONEL

LES POTEAUX DE LA MORT DE AES SONEL

AES SONEL : LES POTEAUX DE LA MORT, NOTRE FILM D'HORREUR QUOTIDIEN



AES SONEL : CE QUE LES CAMEROUNAIS PENSENT DES POTEAUX TUEURS
- En Mars 2005 Au quartier Nkolndongo Tué par un poteau électrique, Justin Kouodom Le Secrétaire général de l'Institut Siantou l'a reçu sur la tête. il n'a pas le temps de voir le poteau, planté près de la clôture du commissariat, craquer. Il reçoit la charge fatale sur la tête... (Extrait de Mutations)
- L’an Ancien directeur à la fonction publique qui faisait son joging meurt brusquement (mort de suite d’une chute de poteau électrique)
- Derrière tradex Ahala l’année dernière (deux personnes sur une moto sont victimes de la chute d’un poteau de la SONEL charançonné)
- Début d’année quartier Ekié un enfant de 10ans est grillé (le poteau tombé, il a marché sur le fil en allant puiser de l’eau.
- Vendredi 05 Octobre 2007 à 16:36 le transformateur d’un poteau
Électrique tombé fait quatre victimes Mlle Larry, une coiffeuse et trois de ses clientes.
- Simbok, Nomayoss (il y a quelques jours, poteau tombés……..
- Nkolbissong 2011 la chute d’un poteau électrique tue un enfant
Nous pouvons en citer comme ça à profession ;
Combien le Cameroun perd t-il du fait des poteaux électriques qui tombent, sur le plan humain, social et économique ?
Rappelons qu’on est passé à la SONEL des poteaux en béton armé (plus chères) aux poteaux de bois (moins chères et meurtriers). Même des poteaux transportant la haute tension sont en bois, avec tous les risques de chute imaginables !
AES SONEL s’enrichit en assassinant les camerounais.
Écoutons ce que les camerounais pensent des poteaux tueurs de AES SONEL

samedi 12 mai 2012

ABAH ABAH TENTATIVE D'EVASION ?


Polycarpe Abah Abah l'acien ministre des finances incarcéré à Nkondengui pour détournement de fond est actuellement exploité à la DGRE pour tentative d'évasion. Ses avocats sont face à la presse en ce moment.
Sorti en permission hier pour des soins dentaires, il a été retrouvé à son domicile auprès de sa femme.Le régisseur de la prison a été limogé.

SCANDALE : TSALA ESSOMBA ET MBARGA MBOA LANCENT UNE COLLECTE DE FOND AUPRES DES POPULATIONS (1.000 FCFA CHACUN) POUR ACCOMPAGNER LES GRANDES REALIS


SCANDALE : TSALA ESSOMBA ET MBARGA MBOA LANCENT UNE COLLECTE DE FOND AUPRES DES POPULATIONS (1.000 FCFA CHACUN) POUR ACCOMPAGNER LES GRANDES RÉALISATIONS

Dans Cameroun Tribune c’est écris, « Mbarga Mboa représentant du chef de l’état dans la cadre de cette collecte de fond », et on peut apercevoir les deux hommes en photo. Ils comptent collecter 244 milliards.
Ainsi donc le président a envoyé Tsala Essomba et Mbarga Mboa ajouter à la misère des Camerounais ! je le disais déjà il y a quelque temps, ce « Pasteur » Tsala Esommba qui s’intéresse plus à l’argent en se servant de la bible est un problème sérieux , et le Rassemblement de la jeunesse Camerounaise appelle la jeunesse à une extrême vigilance. Pour nous, cette démarche cautionner par Paul Biya tel que l’affirme Tsala Esommba, (renforcer par la présence du Ministre Chargé de Mission à la présidence Mbarga Mboa) est une grande escroquerie susceptible de porter atteinte à l’ordre social.

SALAIRES DES MINISTRES CAMEROUNAIS


SALAIRES DES MINISTRES CAMEROUNAIS


La plupart des membres du gouvernement souhaitent que l'augmentation de la
cagnotte budgétaire s'accompagne aussi d'une revalorisation de leurs salaires.

Il n'y a pas que les petits agents de l'Etat pour se plaindre du bas niveau de leurs
revenus. Les ministres de la République vivent aussi dans le stress financier.
Même s'ils trouvent des compensations diverses dans de multiples opérations peu ou prou orthodoxes. Un ministre d'Etat de la République du Cameroun gagne aujourd'hui 794.651 f cfa décomposé ainsi qu'il suit :
257.981f cfa de traitement de base,
217.387 d'indemnité de sujétion
et 319.283 f d'indemnité pour charges particulières.
Un «simple» ministre gagne quant à lui 679.297 f cfa dont 253.876 f
cfa de traitement de base, 171.975 f cfa d'indemnité pour charges particulières.
Les vice-ministres, (secrétaires d'Etat) s'en sortent avec 583.328 fcfa, les
délégués généraux et assimilés sont à 546.798.
Ces niveaux de revenus exposent les membres du gouvernement à toutes sortes de compromissions au regard des multiples sollicitations dont ils sont l'objet. L'ancien ministre Garga Haman Adji dans ses «Mémoires», observe sans détours que, «si un ministre se limite à ses émoluments, à ses frais d'hôtel fixés par le budget et à la contribution de l'Etat à hauteur de 50% pour l'achat à crédit de son véhicule d'apparat et de son hôtel particulier, le tout lui créant des échéances mensuelles à précompter sur son salaire, il est hors de question que sa fonction en elle-même le rende riche comme certains le pensent. Ce d'autant plus que sa nomination lui attire des sujétions de tous ordres qu'il essaye tant bien que mal de surmonter».

Un terreau pour la corruption et les détournements de fonds
publics

mercredi 9 mai 2012

YAOURT DOLAIT DÉÇOIT LES CONSOMMATEURS

Le Yaourt Dolait est un produit de la société SOTICAM , et c’était jusqu’ici le Yaourt le plus vendu et le plus aimé de tous, y compris moi-même.

Mais le Camerounais est ce qu’il est ; il commence toujours à bien faire, et par la suite il néglige le contenu et le contenant pour viser uniquement le bénéfice.
Pour ceux qui prennent le Yaourt Dolait comme moi, (CAMLAIT et les autres ne ressemblant à rien) ils ont dû remaquer depuis quelques jours que le recouvert généralement orné d’un design remarquable, est passé à la banalité argenté du Kossam de Mvog Mbi. En plus, le produit est de plus en plus léger, et moins savoureux, pourtant le prix reste le même, 400 fcfa pour la grande boîte (le plus cher de tous les Yaourt).

Mais le prix n’est pas un problème du moment où la qualité et le contenant ne créent pas de doute. En effet, il est facile pour un fabriquant de Kossam à Mvog Mbi , avec le nouveau couvercle de Dolait, de prendre des boîtes usagers et d’en faire autant ! Comment ferons-nous donc la différence ?
SOTICAM : un seul mot, changez. Sinon on ne boit plus.

mardi 8 mai 2012

ALBERT LEDOUX YONDJEU: L'UN DE TES PREMIERS PAPIERS

Albert Ledoux Yondjeu créateur de Zappresse , professionel depuis le berceau
C'était la belle époque
VOICI POUR TOI UN EXTRAIT DU JOURNAL DE 12H DU 19 FEV 2001 sur RTS
Cousin franchement je te préfère mille fois à la radio tu es imbattable !

CHANTAL ROGER TUILE ACCUSE MESSAPRESSE

Chantal Roger Tuilé, Directeur de publication de la tribune de l'Est accuse Messapresse d'avoir gardé illégalement de l'argent appartenant au journal au titre des frais de ventes.
Joint au téléphone, le directeur de Messapresse a affirmé qu'il souhaite un arrangement à l'amiable.

J V DJENDA EDITO SPORT DU 03 FEV 2001 RTS LE BON VIEUX TEMPS

lundi 7 mai 2012

DU RACISME FRANÇAIS


Présentation de l'éditeur


Depuis le Code noir (1685), rares sont les intellectuels ou dirigeants français qui ont remis en question le socle raciste sur lequel repose notre regard sur " les noirs ", africains ou antillais. Les récentes saillies négrophobes d'Hélène Carrère d'Encausse, Alain Finkielkraut ou Nicolas Sarkozy ne sont pas de malheureux dérapages mais la continuité désolante de préjugés nourris depuis quatre siècles. Qui, en France, sait que Saint-Simon, Bossuet, Montesquieu ou Voltaire ont commis, sur ces questions, des pages monstrueuses ? Que Renan, Jules Ferry, Teilhard de Chardin, Albert Schweitzer ou encore le général De Gaulle leur ont emboîté le pas ? Le pays des Lumières et des Droits de l'homme n'aime pas se voir en ce miroir-là. Odile Tobner révèle que la négrophobie fait pourtant partie de notre héritage. Il est temps de décoloniser les esprits. Enfin.

CHARLES ATEBA EYENE PARLE DU MODERAC ET DE L'ALTERNANCE

PEUT-ON DIRE QU'UN HOMME A VIOLE SA FEMME ?

dimanche 6 mai 2012

Le second tour en direct : François Hollande élu président de la République


Les faits : le candidat socialiste François Hollande est élu président de la République face au candidat UMP Nicolas Sarkozy, selon les instituts de sondage CSA (51,8% - 48,2%), TNS Sofres (52% - 48%) et Ipsos (51,9% - 48,1%).

20h59 : Jean-Luc Mélenchon, soutien de François Hollande : "Sarkozy, c'est fini, enfin! Ainsi est réglé le compte du fossoyeur des acquis sociaux et des services publics de notre République. Sa défaite est celle de son projet d'extrême-droitisation. C'est une très bonne nouvelle pour la France et pour l'Europe", a écrit l'ancien candidat du Front de gauche dans un communiqué."

20h47 : Marine Le Pen (Front national) : "Nicolas Sarkozy a participé à la victoire de François Hollande. (...) Les dirigeants UMP portent la responsabilité de l'échec de leur camp. Ni l'un ni l'autre (Hollande et Sarkozy) n'a la lucidité pour mettre en place un gouvernement pour lutter contre la crise."

20h42 : Ségolène Royal, soutien de François Hollande : "C'est une victoire claire et nette, surtout quand on se souvient de la dureté de la campagne où la droite avait cherché à faire peur."

samedi 5 mai 2012

CAMEROUN-MEDIAS: LE CENACLE DES EXPERTS


Il s’agit ici d’une réflexion sur les experts que nous écoutons sur nos plateaux de radio et de télévision : le matin à la radio, en mi-journée dans la presse, et le soir à la télé. Au total, une bonne dizaine, avec des analyses diversement appréciées : Qui sont-ils ? Pourquoi sont-ils toujours présents, n’y a t- il pas d’autres experts ? Leurs analyses sont- elles innocentes, indépendantes, ou corporatistes… ? C’est la petite réflexion que je vous propose dans ce cénacle des experts.


C’est un truisme de dire que sur le plateau des débats de week end on écoutera : Le Dr Pascal Charlemagne Messanga Nyamding (Le cerbère au CV redoutable), Charles Ateba Eyene (à la langue bien pendu et la tête toujours bien pleine et bien faite), Pius Ottou (le marteau piqueur), Hervé Emmanuel Nkom (Dangereusement ouvert), Mathias Owona Nguini (L’homme libre), Jean François Mebenga (un cacique), Dr Alain Fogue (l’intellectuel Opposant), Dr Njoya Moussa (la Grue), Pr Claude ABE ( le sécateur) Yves Parfait Songue (le déconstructeur), Mathurin Bakoto (l’homme cultivé)…Voilà pour les plus constant et les plus célèbres. Tous les jours, ils se battent pour le contrôle de l’opinion.



LES FEMMES
95% des experts utilisés par les médias camerounais sont des hommes. 5 % des femmes seulement (les chiffres sont de mon estimation personnelle, déduite à l’observation).
Par exemple, les médias expliquent être victimes de « la résistance au réel » des paramètres inter dépendants : les postes à responsabilité au Cameroun sont majoritairement occupés par des hommes. Les plateaux et les colonnes des journaux ne font que reproduire « le caractère profondément inégalitaire de la réalité sociale ». Imparable.
Voilà pour expliquer le degré de testostérone dégagé sur nos plateaux. Pour l’équipe de production de POLICAM sur la RTS, Alice Sadjo et Kah Walah sont les plus disponibles, les plus libres, et les plus courageuses ; les autres, ajoutent-on ici, ont peur de perdre leur poste et n’assument pas toujours leurs positions, aussi élevée soient-elles dans un domaine de compétence scientifique ou politique.
Autre argument : « l’urgence ». Les médias travaillent vite, veulent être « sûrs » de leur expert. Or, se plaignent-ils, nos amies les femmes, frappées du « syndrome d’usurpation », « manquent de confiance en elles », ne s’expriment que si elles « connaissent parfaitement le sujet traité » (ce qui pose manifestement problème), « demandent l’avis de leur hiérarchie » avant de venir. Elles sont donc moins disponibles que les hommes.
Ayant réalisé l'analyse des corpus presse radio et télé, la réalité s’impose d’elle-même.

Oui, les médias pourraient faire un effort. Mais il faut aussi reconnaître que leurs "excuses" renvoient effectivement à une triste réalité, la sélection féroce qu'opèrent les instances académiques, universités, grandes écoles, instituts de recherche, conseillers politiques, et autres lieux d'expression considérés comme "autorisés".
Quittons ici les femmes, et venons-en à nos experts.


I
PASCAL CHARLEMAGNE MESSANGA
Le cerbère au CV redoutable
Son CV est aussi grand que l’encyclopédie Wikipédia. En matière de compétence politologique, sociologique…il reste incontournable, et percutant quand il le veut bien. Enseignant à l’IRIC (institut de relation International du Cameroun), produit de la Sorbonne et d’autres grandes universités de France, il est très disponible pour apporter chaque fois qu’il est sollicité, sa pierre à la construction nationale. Les réactions des auditeurs durant ses analyses varient en fonction de ses postures : Quand il parle du Biyaisme, sa passion va au-delà de celle du Christ, et là les réactions ne sont pas toujours en sa faveurs ; Rappelons qu’il est membre du comité central du RDPC, le puissant parti au pouvoir. Il est prêt à assumer sa part de responsabilité dans le régime Biya sans se cacher, mais il n’hésite pas à dénoncer ses camarades de parti englués plutôt dans l’affairisme pendant que lui et le plus jeunes (Pius Ottou, Ateba Eyene…) défendent Paul Biya et son bilan.
Quand il est dans la posture stricte de l’analyste politique, sociologue ou autre expertise, l’audimat l’embrasse, tellement l’homme est froid, pertinent, et là il diffuse les réverbérations de la science pure.
C’est un Monsieur Physiquement impressionnant et caractériellement sanguin ; (il est originaire de Yabassi)
Il est presque toujours disponible, toujours prêt à défendre son parti le RDPC, mais aussi et surtout, son expertise reste l’élément majeur explicatif de sa présence sur les plateaux. Voilà pourquoi il reste incontournable.


II
Charles ATEBA EYENE
Personne ne peut prétendre connaître le RDPC mieux que lui ! Il a à son actif une bonne dizaine d’ouvrage au sujet de son parti, pourtant c’est un incompris qui donne les maux de têtes aux thuriféraires du régime, embusqués dans les réseaux.
Il défend son champion Paul Biya, mais pas à l’aveuglette. Par exemple, il n’a pas vraiment apprécié le dernier remaniement ministériel opéré par Paul Biya, et il ne se cache pas pour le dire.
Sa posture toujours iconoclaste est un casse-tête pour les dirigeants du RDPC, qui se demandent tous les jours à quelle sauce Ateba Eyene va les manger la semaine suivante. Charles Ateba Eyene à lui tout seul est une industrie d’idée. Son principe c’est chaque jour une idée ; Sa dernière trouvaille, le MODERAC 2018 (mouvement pour le contrôle de l’alternance en 2018).
Lui ne cache pas ce qu’il pense ; Membre suppléant du comité centrale au RDPC, le fils de Bikoka ne manque pas un seul moment de dénoncer les sectes, les réseaux les criminels homosexuels qui prennent la république en otage, Charles Ateba prône une république du mérite, une attitude qui lui vaux tous les ennemis imaginables ; d’ailleurs il n’a pas de bureau au Ministère de la culture où il est en service. Diplômé de l’ESSTIC, il vient d’obtenir un Doctorat, et la polyvalence de son expertise tant en sémiotique politique, en communication politique et bien d’autres lui valent d’être tout le temps solliciter sur les plateaux.



III
Pr PIUS OTTOU
C’est un enseignant d’université, économiste de formation, il est membre de comité central du RDPC ; Il est plutôt centriste pourrait-on dire ! On le situe entre Ateba Eyené le bourreau radicaliste des réseaux et autres sectes qui minent le mérite, et Messanga Nyamding, le fondamentaliste supporter sans condition de Paul Biya.
Ses domaines de compétences sont le sport, l’économie et la politique.
Comme les précédents, sa disponibilité à débattre des questions de la nation, sa connaissance et sa passion pour les questions technique de gestion de football le rendent important pour les médias qui en ont besoin pour l’éclairage des masses.
Sa parfaite maîtrise de paramètres macro économiques et financiers nationaux et internationaux, son sens de la repartie, mais surtout, et de façon parfois imprévisible sa pugnacité à défendre son parti (qu’il n’hésite pas à critiquer au besoin) sont des atouts pour la justification de sa place dans ce cénacle.


IV
Hervé Emmanuel Nkom
(Dangereusement ouvert)
C’est probablement le seul Camerounais qui assume publiquement son appartenance à une loge de franc-maçon (initié à l’âge de 30 ans), et c’est tout à son honneur. Hervé Emmanuel Nkom, qui s’y frotte s’y pique.
On l’a découvert sur les plateaux des médias de la ville de Douala où il réside ; Banquier de formation, c’est un haut fonctionnaire international revenu au Cameroun participer à la construction nationale. Cadre du RDPC, le Parti au pouvoir, il est d’une susceptibilité maladive, et devient très vite agressif face à la contradiction. Mais son expertise dans le domaine des affaire des banques, de l’économie et surtout son expérience politique, sont ses atouts majeurs ; très disponible, il répond toujours présent au débat, quel que soit le sujet, et ne craint aucun adversaire. Il utilise les mots du vocabulaire sans reserve.
Hervé Emmanuel Nkom a grandi dans les quartiers de la cité sic et Nkongmondo ; Membre du comité central du RDPC, il est le symbol de la nouvelle classe politique de son parti. C’est une grosse gueule, un personnage à plusieurs casquettes, une intelligence à la réputation controversée.



V
Mathias Owona Nguini
(L’homme libre)
Fils de Ministre, il est le seul au Cameroun, voir en Afrique à « cracher dans le plat où il a mangé », comme se plaisent à dire ses détracteur. Extrêmement disponible, ces analyses sont pointues et libres de toute contrainte. Sa thèse de doctorat en science politique portait sur le pouvoir perpétuel.
Fils de Joseph Owona, ancien Ministre de la république pendant plus d’une décennie, Mathias Owona Nguini porte le gêne de son père : c’est un esprit libre. Il répond rarement à ses détracteurs.
A la veille de la présidentielle de 2011 au Cameroun, il fait sensation lors d’un débat face à face avec le redoutable Fame Ndongo à l’université de Yaoundé I au sujet de la motion de soutien des intellectuels à Paul Biya.
Politologue, expert dans la maitrise des domaines variés, Owona Nguini, ne se lasse pas, quand il est sollicité à apporter son éclairage sur des sujets d’actualité, sans réserve. C’est une tête bien faite, et vous devez avoir les armes si vous voulez oser l’affronter.
C’est un intellectuel de haut vol, esprit indépendant, qui embarrasse beaucoup son père, cacique du RDPC, qui en même temps ne lui en veut certainement pas, c’est son portrait tout craché. Très souvent critiqué (par Moangué Kobila par exemple) qui estime qu’il intervient souvent dans des domaines ne faisant pas parti de son domaine de compétence.

VI
Jean François Mebenga
(Le cacique)
C’est un journaliste de formation, retraité depuis quelques années, il met son expérience au service du parti.
Très disponible et passionné, Mebenga Jean François est une lame à double tranchant. C’est un expert des médias, mais son appartenance au parti et sa passion oblitère parfois son analyse.
diplômé de l'institut de presse de Tunis, d'où il est sorti avec un brevet professionnel de journalisme en 1969, prend le taureau par les cornes et initie le toilettage à 95% de la grille des programmes. Après avoir fait ses classes à l'agence camerounaise de presse du retour au pays à la même année.
L'ambition de devenir fonctionnaire l'amène à intégrer l'école supérieure internationale de journalisme de Yaoundé (Esijy). Cette formation va lui permettre de découvrir l'Europe notamment la France et le continent américain. Un an après sa sortie d'école en 1974, il est nommé rédacteur en chef à la radio.
Après une brève expérience d'un an en presse écrite en 1978 à Cameroon tribune, il est nommé chef station radio à Bertoua. Sa candeur professionnelle lui vaudra des foudres de l'administration pour avoir dénoncé un acte de mauvaise gouvernance du gouverneur de l'Est de l'époque Bruno Nkempé, lors du comice agropastoral tenu dans cette ville.
La sanction est lourde : il est non seulement déchargé de ses fonctions, mais aussi mis à la porte six mois plus tard. Après deux années passées au placard, l'ancien président de la fédération camerounaise de jeu de dames est réhabilité et promu chef de service de documentation et de diffusion au ministère de l'Information et de la culture.
En 1984, ce diplômé de l'Institut supérieur de management public (Ismp) est nommé délégué provincial de l'Information et de la culture de l'Extrême Nord où il a pour missions de mettre sur pied d'une nouvelle station provinciale, construire les services de la délégation et un service provincial de la presse.
Une fois encore, il s'attire la sanction de la hiérarchie en 1989 suite à un mouvement d'humeur observé par les employés de la station Crtv Maroua. L'ancien président provincial du cyclisme Centre, Sud et Est sera muté à Ngaoundéré.
Pendant les années de braise (1990-1992), il est ramené à Yaoundé comme chef de station Crtv centre. Editorialiste en langue nationale, il est récompensé en 1996 directeur des programmes TV et va y rester jusqu'en 2000, après 35 ans de bons et loyaux services.


VII
Dr Alain Fogue
(L’intellectuel Opposant)
Ses détracteurs lui collent l’image d’un universitaire obsédé par le pouvoir. Titulaire d’un doctorat, il est l’auteur de l’ouvrage enjeux géostratégiques et conflits politiques en Afrique noire.
Enseignant de stratégie militaire à l’EMIA (école militaire inter arme de Yaoundé), il est aussi président d’un parti politique, le Mouvement républicain populaire (Mrp), parti politique légalisé depuis juillet 2002. Toujours disponible, ses analyses restent pertinentes, même si très souvent influencées par sa posture politique.
Sa lettre au président de la république il y a quelques mois en mars 2011, lui a valu une convocation au SED, le secrétariat d’état à la défense, où il s’est rendu compte de la faiblesse du système de renseignement camerounais. En effet, il est apparu sidéré que l’on ne sache pas depuis qu’il est le président du Mouvement républicain populaire (Mrp), parti politique pourtant légalisé depuis juillet 2002 et dont le siège est connu des autorités de la République, et c’est le lieutenant colonel Abdoulaye Ngouyamssa, en service au secrétariat d’Etat à la Défense, en charge de la gendarmerie nationale (Sed).
Entre Fame Ndongo et Alain Fogue, le débat est perpétuel, les divergences constantes, et les échanges sans concession.


Njoya Moussa
(La Grue)
Le jeune Politologue Njoya Moussa, est l’un des politologues les plus sollicité par les médias dans les débats et pour des éclairages des faits d’actualité.
Sa dernière analyse connue date du 24 avril dernier sur camnews24.org ; où Njoya Moussa Le politologue analyse les enjeux et les rapports de force du débat sur le projet de code électoral, dans un article intitulé Avalanche de critiques sur le projet de code électoral.
Disponible et froid, il est de tous les fronts sociopolitiques.
Expert en science politique son principal domaine de compétence, il est parfois taxé d’opposant, ses analyses criticides ne faisant presque jamais de cadeau au régime en place.


Pr Claude ABE
(Le sécateur)
Il est enseignant à l’université catholique d’Afrique centrale, et sa présence remarquée et remarquable sur les plateaux des débats n’est pas un fait du hazard ! C’est un esprit libre et froid qui aime donner son avis sans craindre d’être critiqué. Systématiquement critique contre le régime de Yaoundé, il n’appartient pourtant à aucun parti politique ! C’est une sorte de BHL (Hernard Henri levy), à la différence que ce dernier affiche son penchant à la gauche française.
C’est un politologue au champ de compétence élargi, qui met sa disponibilité, son expertise au service du débat public ; quand il est là, ça ne s’ignore pas, et les deux lames de son sécateur intellectuel décapitent sans merci l’adversité.



Yves Parfait Songue
(Le déconstructeur)
C’est un politologue que nous avons découvert sur les médias émettant depuis Douala. Titulaire d’un Master en relations internationales, Le Dr Guy Parfait Songuè, est assistant au département de communication de l’université de Douala où il a eu quelque souci en 2010 au moment de changer de grade.

Sa disponibilité et sa passion pour les sujets de société sont ses atouts majeurs.



CONCLUSION
Les dénominateurs communs de ce cénacle des experts, c’est la disponibilité, la passion, la maitrise des sujets, le courage, et l’indépendance d’esprit (ou presque)

Voilà pourquoi ils sont plus présents que d’autres dans les médias.
Ces experts sont-ils les meilleurs ? La réponse tombe sous le sens, oui, ils sont parmi les meilleurs du pays ? Leur objectif : éclairé ? Oui. Prendre le contrôle de l’opinion, certainement. Imposer ses idées ? Absolument !

Oui, il existe d’autres experts, aussi bons que ceux-ci, qui ne sont pas toujours disponibles (excuse parfois facile), qui ne sont pas à l’aise devant les micros ou au débat (Mekoa She ). Ils se contentent très souvent de critiquer leurs confrères dans leurs prises de position.

Oui, les médias peuvent faire mieux, mais pour cela il faut des moyens de travail conséquent, de la volonté, et surtout du sens prospectif. Il faut par exemple parvenir à faire venir nos Ministres sur les plateaux de débat pour défendre les sujets relatifs à leur domaine de compétence, où celui de leur département ministériel.

Sismondi Barlev BIDJOCKA
Écrivain, Journaliste Éditorialiste
Porte-parole de la jeunesse Camerounaise
Tél : 77 85 89 19

vendredi 4 mai 2012

LIBARATION ANNONCEE DE MEBARA: AMBIANCE A NKONDENGUI

REPORTAGE CAMEROUN: INCIVISME AU VOLANT

AFFAIRE MEBARA: ECOUTONS L'ENONCE DU JUGEMENT

ATANGANA MEBARA ET OTELE ESSOMBA ACQUITTES

ATANGANA MEBARA ET OTELE ESSOMBA ACQUITTES

Le jugement a été rendu public hier par le Magistrat Gilbert Shlick au terme d'une audience qui a duré de 13H à 22H. L'ancien secrétaire général de la présidence de la république incarcéré depuis trois ans a été reconnu non-coupable pour les trois chefs d'inculpation, mais son avocat exprime des craintes quant à une nouvelle ordonnance de renvoi, et il faut souligner que Mebara endosse encore deux chefs d'accusaton.

Ecoutons l'avocat de Mebara, Me ASSIRA

jeudi 3 mai 2012

MEBARA ACQUITE POUR FAITS NON ETABLIS; L'AUDIENCE COMMENCÉE À 13H05 VIENT DE S'ACHEVER





Antangana MEBARA ET OTELE ESSOMBA ACQUITTES POUR FAITS NON ÉTABLIS; Par contre l'ancien ambassadeur du Cameroun aux USA Jérôme Mendouga a été reconnu coupable de détournement de plus de 120 millions FCFA
L'audience commencée à 13H05 vient de s'achever
(Mebara vêtu de blanc, Jérôme Mendouga à sa gauche, et Otele Essomba à sa droite)