presse force one

presse force one
informations, investigations, analyses

jeudi 31 mars 2011

COMMUNIQUE N° 00071/03/11 DEBAT DES JEUNES SUR LA LIBYE

Yaoundé le 31 Mars 2011

COMMUNIQUE N° 00071/03/11
DEBAT DES JEUNES SUR LA LIBYE

Des jeunes du rassemblement de la jeunesse Camerounaise étaient réunis hier soir au Campus de l’Université de SOA en compagnie des étudiants en sciences politique. Au centre des échanges, la question Libyenne qui avec l’actualité immédiate n’a pas évité la Côte d’Ivoire. Forum auquel se sont joint des professeurs d’Université.
De l’avis d’une large majorité, « le verre est dans l’ONU , devenu un syndicat du crime international sous le couvert de l’institution tenu par un lobby de grands amis qui se soutiennent mutuellement pour leur intérêts dans des pays où ils créent des guerres pour installer des vassaux au service du bien être de l’occident ou justifier leur statut de puissance mondiale.»

« C’est une déclaration de guerre de L’occident à l’Afrique et au reste du monde »
« Il n’existe pas de valeur Universelle imposable à tous »

« Quelle valeurs africaines l’occident a-t-il adopté depuis la nuit des temps ? »
« Armer des rebelles pour aider à renverser Gbagbo ou Kadhafi sans même consulter l’institution panafricaine est un affront que la jeunesse africaine doit laver …Cette jeunesse africaine doit se préparer, oublier les jeux, les beuveries, et combattre ce qui n’est ni plus ni moins qu’une affirmation du colonialisme au nom des arguties des droits de l’homme, de l’ingérence humanitaire et de la démocratie, quand ça les arrange »

« Nous devons avoir peur quand l’occident se souci de notre santé, c’est très souvent dans un dessein macabre »
Voilà quelques grandes déclarations faites hier à ce forum qui a duré de 15H à 19H finalement, avec la chute annoncée de Laurent Gbagbo. « Que va faire Ouattara de la côte d’ivoire ? Il va remettre le pays sous perfusion des dons et financement de l’étranger, et le cycle va continuer jusqu’au jour où (si cela arrive) il décidera de gouverner pour les intérêts des ivoiriens » a lancé un étudiant de deuxième année à la fin.

QUE DOIT FAIRE LA JEUNESSE AU REGARD DU SILENCE IMPUISSANT DES LEADERS POLITIQUE ?

De l’avis des participants la jeunesse africaine doit sortir de sa torpeur et de sa veulerie pour dénoncer énergiquement cette posture : Manifester, décrier, bref dire la vérité à haute voix, afin que nul n’en ignore ; Que le monde comprenne pourquoi au-delà de la responsabilité des autres, l’Afrique à cause de ses ressources, est le terrain de chasse des (l’expression utilisée n’était pas courtoise) , occidentaux qui doivent nourrir leur système sur le sang du continent : Corruption, guerre, trucage des élections, tout y passe.

Lancer une chasse contre les ennemis du continent comme cela a été fait quelque part au lendemain du régime de Vichy.

L’Union africaine (quoi qu’on en dise) aurait au moins été consultée que le problème ne se poserait pas avec autant de sévérité.
Par conséquent le rassemblement de la jeunesse Camerounaise s’apprête dans les prochains jours à mobiliser une masse critique de jeunes chaque semaine pour dénoncer ces agissements scandaleux. Nous appelons toute la jeunesse Africaine à se mobiliser pour qu’un autre leadership africain permette de rétablir l’honneur du continent.

Croyons-en-nous, et battons nous désormais pour le continent en oubliant un peu nos ventres.

Le rassemblement de la Jeunesse Camerounaise

mardi 29 mars 2011

LA PRESSE DU JOUR




Démarrage de CAMAIR CO
La nouvelle compagnie a effectué son vol inaugural hier.
La photo à la une de Cameroun Tribune édition de ce mardi est un chef d’œuvre artistique.


dimanche 27 mars 2011

ETO’O L’EXUTOIRE DE TOUTES LES HAINES


C’est un débat qui sort désormais du cadre strictement sportif, et suscite de sérieuses interrogations.
L’équipe nationale gagne ? Ce n’est pas grâce à Eto’o ; l’équipe perd ? C’est à cause de Eto’o. Et si je m’en tiens au contre témoignage de Liliane Nyatcha, le journaliste de la chaîne Equinoxe, loin de poser une question nécessitant un éclairage informatif, s’est plutôt exercer à l’injure, et à la provocation. Pire ! Au lieu de nous rapporter la réponse de Samuel Eto’o dans son contexte, il l’expurge au contraire du contexte pour créer du sensationnel, conscient de ce que tout ce que dit le capitaine des lions est un produit inflammable compte tenu du nombre de ses détracteurs qui , comme la charogne du désert, n’attendent que la première occasion pour lui faire sa fête, la plupart par jalousie maladive.
Et comme l’a si bien souligné Liliane Nyatcha, pour qui se prennent les journalistes Camerounais ? Pour des super héros qui ont le droit d’insulter les autres sans devoir recevoir des coups en retour ?
Le match du capitaine des lions indomptables est pourtant irréprochable, sauf si j’oublie un texte constitutionnel ou pénal qui l’oblige à gagner tous les matches sous peine de mitraillage médiatique.
ARRETONS LES CONNERIES
Ce garçon est finalement la proie facile de certains hommes de médias qui à tort ou à raison ont juré de lui « faire la peau ». Un coup c’est lui qui fait la sélection et exclu les autres, un autre coup c’est lui qui donne les ordres au coach…ÇA SUFFIT !! ARRETONS LES CONNERIES !!
Il est certes regrettable d’entendre Eto’o dire qu’il va demander le licenciement d’un journaliste, quelque soit le contexte du propos, il n’a pas le droit, quelque soit la personnalité qu’il représente sur le plan sportif ou financier, il n’a pas le droit. Maintenant que vous avez réussi à faire de lui une victime de la vindicte populaire, un exutoire de toutes les défaites, un bouc émissaire de nos échecs, jusqu’où irez-vous ? Le faire assassiner pour match non gagné ou par jalousie? Oui c’est bien ça, vous lui avez donné tous les coups, il ne reste plus que la solution ultime ! Une telle haine ne peut que pousser un fanatique à l’irréparable.
Ça suffit comme ça, fichons un peu la paix à Eto’o !!!

BRUNO GAIN/ ROBERT JACKSON : CHASSE CROISE DIPLOMATIQUE


Bruno Gain, Jackson, les ambassadeurs de France et des USA se sont succédé cette semaine au palais présidentiel

Les deux ambassadeurs ont été reçus par le président de la république cette semaine.

Si des sources proches de la présidence de la république soutiennent que les échanges ont tournés autour de la question Libyenne et la pression faite sur le président de prendre position, certaines sources diplomatiques soutiennent à contrario qu’il ne s’agissait que des discutions d’ordre économiques et de coopération bilatérale. Toutefois, nous remarquons ces derniers mois, un chassé croisé entre les ambassadeurs de France et des USA auprès du président Paul Biya. Un chassé croisé lié on le sait à la quête du contrôle du golf de Guinée.

vendredi 25 mars 2011

CAMEROUN: QUAND LE PRESIDENT PASSE LE PEUPLE TREPASSE

CAMEROUN QUAND LE PRÉSIDENT PASSE LE PEUPLE TREPASSE

COMMUNIQUE N°0063/25/11 Position de la jeunesse Camerounaise sur les bombardements en Libye.





Depuis sept jours, une coalition occidentale bombarde la Libye sans l’aval de l’union africaine.


Ces bombardements qui ont déjà fait des centaines de morts ne correspondant ni à l’esprit, ni à au fond de la résolution 1973 de l’ONU qui avait juste demandé d’imposer une zone d’exclusion aérienne.


La jeunesse Camerounaise exige donc par conséquent l’arrêt immédiat des bombardements. Nous avons écouté hier 24 mars 2011 au journal de 20H de France2 Bernard Henry Levy déclarer « il faut armer les rebelles pour leur permettre de renverser le régime ». Cette déclaration scandaleuse renforce et confirme un mauvais rôle que la France a toujours joué en Afrique, à savoir, armer les opposants d’un président élu qui ne garanti pas les intérêts de la puissance coloniale.


La France c’est vrai, a laissé faire au Rwanda, a été condamnée, et ne souhaitait plus être coupable d’un crime de connivence passive, certes, mais les bombardements n’étaient pas prévus, et une zone d’exclusion aérienne suffisait conformément à la résolution de l’ONU.

Pour nous, il s’agit d’une croisade néocoloniale.


Depuis sept jours, une coalition occidentale bombarde la Libye sans l’aval de l’union africaine.


Ces bombardements qui ont déjà fait des centaines de morts ne correspondant ni à l’esprit, ni à au fond de la résolution 1973 de l’ONU qui avait juste demandé d’imposer une zone d’exclusion aérienne.


La jeunesse Camerounaise exige donc par conséquent l’arrêt immédiat des bombardements. Nous avons écouté hier 24 mars 2011 au journal de 20H de France2 Bernard Henry Levy déclarer « il faut armer les rebelles pour leur permettre de renverser le régime ». Cette déclaration scandaleuse renforce et confirme un mauvais rôle que la France a toujours joué en Afrique, à savoir, armer les opposants d’un président élu qui ne garanti pas les intérêts de la puissance coloniale.


La France c’est vrai, a laissé faire au Rwanda, a été condamnée, et ne souhaitait plus être coupable d’un crime de connivence passive, certes, mais les bombardements n’étaient pas prévus, et une zone d’exclusion aérienne suffisait conformément à la résolution de l’ONU.

Pour nous, il s’agit d’une croisade néocoloniale.

mercredi 23 mars 2011

ATTENTION DANGER EAU EN SACHET AUX ABORDS DES ROUTES

RISQUE D'EMEUTES A LA PRISON CENTRALE DE YAOUNDE



Depuis plusieurs jours il n'y a pas d'eau à la prison centrale de Nkondengui pour les six mille prisonniers pensionnaires, malgré les livraisons des pompiers, la situation est dramatique.Un gobelet d'eau se vend à 100 FCFA

Nous sommes en ce moment même à la prison, et la guerre de l'eau est devenu le marché des gardiens.Les prisonniers VIP eux, n,ont pas ce problème: Ils ont l'eau minérale à profusion.

BRAQUAGE MORTEL A L' HÔTEL SAFARI


Une bande de braqueurs armés a pris d’assaut ce jour l’hôtel Safari au Quartier Nsam Garanti à Yaoundé. Durant le braquage un homme a été tué.La gendarmerie est sur place en ce moment même.

PRESENTATION RAPPORT DE LA JEUNESSE CAMEROUNAISE SUR SA PERCEPTION DE L'IMPACT DU PREMIER C2D



Le rassemblement de la jeunesse camerounaise a donné hier à Yaoundé un point de presse pour présenter le rapport de la jeunesse sur sa perception de l'impact du premier C2D;

La séance a donné lieu à des échanges francs et constructifs à la fois entre le porte-parole des jeunes et les journalistes, mais aussi entre des hommes politiques présents, des membres de la société civile et le représentant de l'ambassadeur de France , le deuxième conseiller de l'ambassade Jean Louis Roth.

Il ressort de ce rapport que malgré ses nombreux efforts, ce que fait la France pour le développement du Cameroun n'est pas perçu à sa juste valeur, selon le rapport du rassemblement de la jeunesse, le premier C2D a crée 2000 emplois pour les jeunes, même si des membres de la société civile ont trouvé cela insuffisant. En gros, le plus grand succès du C2D a été de donner de nouveaux visages aux villes de Douala et Yaoundé,à travers l'aménagement des infrastructures urbaines, que le C2D santé est un échec, et que le C2D éducation a permis de renforcer les capacités du système éducatif avec le recrutement des instituteurs vacataires...Le rapport ajoute au côté sombre du C2D, les marchés non effectués, les marchés abandonnés , ou des marchés mal exécutés.

lundi 21 mars 2011

ROBERT JACKSON AMBASSADEUR DES USA AU CAMEROUN CONVOQUE AU MINREX


Vendredi dernier à 10H, robert jackson était attendu au Minrex pour s'expliquer sur ses propos tenus sur les droits de l'homme au Cameroun dans un journal de la place.

En effet, le diplomate avait entre autre déclaré que la situation des droits de l'homme au Cameroun est terrible.

"C'est pas exact ce que vous avez déclaré à propos des droits de l'homme" lui a lancé Le Minrex Eyebe Ayissi.

"Ce n'était pas mon intention de mal dire sur le Cameroun, mais ce que j'ai dit, c'est ce que nous voyons"
C'était parti pour plus de 45Mn d'échanges certes courtois mais fermes, chacun campant sur ses positions.

Le Minrex pour conclure a fait comprendre au diplomate que le Cameroun est à une année électorale, et que de tels propos sont de nature à déstabiliser le système

dimanche 20 mars 2011

L'UNION AFRICAINE EN COLÈRE CONTRE LE TERRORISME DE L'ONU EN LIBYE



L'UNION AFRICAINE EN COLÈRE CONTRE LE TERRORISME DE L'ONU EN LIBYE

L'institution n'a pas été consultée et demande l'arrêt des bombardements.

Le comité de l'Union africaine appelle «à la cessation immédiate» des hostilités.
"NOUS ESPÉRONS DANS CE CAS QU'APRÈS ILS IRONT EN BIRMANIE, EN CHINE,ET PARTOUT" a lancé un haut responsable de l'UA rouge de colère.

Les membres du Comité ad hoc de l'UA ont unanimement condamné les bombardements en Libye. Ils ont, en conséquence, demandé «la cessation immédiate de toutes les hostilités» en Libye et souhaité la protection des ressortissants étrangers et une coopération des autorités libyennes afin de faciliter l’acheminement diligent de l’assistance aux populations dans le besoin.

Les émissaires de l'UA présents dans la capitale mauritanienne ont par ailleurs lancé un appel au gouvernement libyen et au Conseil national de transition formé par les rebelles, d'observer sans délai "une cessation totale des hostilités" et de prendre d’autres mesures destinées à «désamorcer» la tension et à assurer la protection de la population civile. Aussi les deux parties ont été invitées à se rencontrer dans les plus brefs délais à Addis-Abeba ou dans tout autre endroit pour discuter de la feuille de route élaborée par le Conseil de paix et de sécurité de l’UA à Addis-Abeba lors de son dernier sommet.

RÉSOLUTION DE L'ONU CONTRE LA LIBYE POUR VOLER SON PÉTROLE


La résolution 1973 de l’ONU contre la Libye



RÉSOLUTION DE L'ONU CONTRE LA LIBYE POUR VOLER SON PÉTROLE

Le Conseil de sécurité,

Rappelant sa résolution 1970 (2011) du 26 février 2011,

Déplorant que les autorités libyennes ne respectent pas la résolution 1970 (2011),

Se déclarant vivement préoccupé par la détérioration de la situation, l’escalade de la violence et les lourdes pertes civiles,

Rappelant la responsabilité qui incombe aux autorités libyennes de protéger la population libyenne et réaffirmant qu’il incombe au premier chef aux parties à tout conflit armé de prendre toutes les mesures voulues pour assurer la protection des civils,

Condamnant la violation flagrante et systématique des droits de l’homme, y compris les détentions arbitraires, disparitions forcées, tortures et exécutions sommaires,

Condamnant également les actes de violence et d’intimidation que les autorités libyennes commettent contre les journalistes, les professionnels des médias et le personnel associé et engageant vivement celles-ci à respecter les obligations mises à leur charge par le droit international humanitaire, comme indiqué dans la résolution 1738 (2006),

Considérant que les attaques généralisées et systématiques actuellement commises en Jamahiriya arabe libyenne contre la population civile peuvent constituer des crimes contre l’humanité,

Rappelant le paragraphe 26 de la résolution 1970 (2011) dans lequel il s’est déclaré prêt à envisager de prendre d’autres mesures pertinentes, si nécessaire, pour faciliter et appuyer le retour des organismes d’aide humanitaire et rendre accessible en Jamahiriya arabe libyenne une aide humanitaire et une aide connexe,

Se déclarant résolu à assurer la protection des civils et des secteurs où vivent des civils, et à assurer l’acheminement sans obstacle ni contretemps de l’aide humanitaire et la sécurité du personnel humanitaire,

Rappelant que la Ligue des États arabes, l’Union africaine et le Secrétaire général de l’Organisation de la Conférence islamique ont condamné les violations graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire qui ont été et continuent d’être commises en Jamahiriya arabe libyenne,

Prenant note du communiqué final de l’Organisation de la Conférence islamique en date du 8 mars 2011 et du communiqué du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en date du 10 mars 2011 portant création d’un comité ad hoc de haut niveau sur la Libye,

Prenant note également de la décision du Conseil de la Ligue des États arabes, en date du 12 mars 2011, de demander l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne contre l’armée de l’air libyenne et de créer des zones protégées dans les secteurs exposés aux bombardements à titre de précaution pour assurer la protection du peuple libyen et des étrangers résidant en Jamahiriya arabe libyenne,

Prenant note en outre de l’appel à un cessez-le-feu immédiat lancé par le Secrétaire général le 16 mars 2011,

Rappelant sa décision de saisir le Procureur de la Cour pénale international de la situation en Jamahiriya arabe libyenne depuis le 15 février 2011 et soulignant que les auteurs d’attaques, y compris aériennes et navales, dirigées contre la population civile, ou leurs complices doivent répondre de leurs actes,

Se déclarant à nouveau préoccupé par le sort tragique des réfugiés et des travailleurs étrangers forcés de fuir la violence en Jamahiriya arabe libyenne, se félicitant que les États voisins, en particulier la Tunisie et l’Égypte, aient répondu aux besoins de ces réfugiés et travailleurs étrangers, et demandant à la communauté internationale d’appuyer ces efforts,

Déplorant que les autorités libyennes continuent d’employer des mercenaires,

Considérant que l’interdiction de tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne est importante pour assurer la protection des civils et la sécurité des opérations d’assistance humanitaire et décisive pour faire cesser les hostilités en Jamahiriya arabe libyenne,

Inquiet également pour la sécurité des étrangers en Jamahiriya arabe libyenne et pour leurs droits,
Se félicitant que le Secrétaire général ait nommé M. Abdel-Elah Mohamed Al-Khatib Envoyé spécial en Libye et soutenant ses efforts pour apporter une solution durable et pacifique à la crise en Jamahiriya arabe libyenne,

Réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de la Jamahiriya arabe libyenne,

Constatant que la situation en Jamahiriya arabe libyenne reste une menace pour la paix et la sécurité internationales,

Agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies,

1. Exige un cessez-le-feu immédiat et la cessation totale des violences et de toutes les attaques et exactions contre la population civile;

2. Souligne qu’il faut redoubler d’efforts pour apporter une solution à la crise, qui satisfasse les revendications légitimes du peuple libyen, et note que le Secrétaire général a demandé à son Envoyé spécial de se rendre en Jamahiriya arabe libyenne et que le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a décidé d’envoyer son Comité ad hoc de haut niveau sur la Libye sur place pour faciliter un dialogue qui débouche sur les réformes politiques nécessaires à un règlement pacifique et durable;

3. Exige des autorités libyennes qu’elles respectent les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, y compris le droit international humanitaire, du droit des droits de l’homme et du droit des réfugiés, et prenne toutes les mesures pour protéger les civils et satisfaire leurs besoins élémentaires, et pour garantir l’acheminement sans obstacle ni contretemps de l’aide humanitaire;

Protection civile

4. Autorise les États Membres qui ont adressé au Secrétaire général une notification à cet effet et agissent à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’arrangements régionaux et en coopération avec le Secrétaire général, à prendre toutes mesures nécessaires, nonobstant le paragraphe 9 de la résolution 1970 (2011), pour protéger les populations et les zones civiles menacées d’attaque en Jamahiriya arabe libyenne, y compris Benghazi, tout en excluant le déploiement d’une force d’occupation étrangère sous quelque forme que ce soit et sur n’importe quelle partie du territoire libyen, et prie les États Membres concernés d’informer immédiatement le Secrétaire général des mesures qu’ils auront prises en vertu des pouvoirs qu’ils tirent du présent paragraphe et qui seront immédiatement portées à l’attention du Conseil de sécurité;

5. Mesure l’importance du rôle que joue la Ligue des États arabes dans le maintien de la paix et de la sécurité régionales et, gardant à l’esprit le Chapitre VIII de la Charte des Nations Unies, prie les États Membres qui appartiennent à la Ligue de coopérer avec les autres États Membres àl’application du paragraphe 4;

Zone d’exclusion aérienne

6. Décide d’interdire tous vols dans l’espace aérien de la Jamahiriya arabe libyenne afin d’aider à protéger les civils;

7. Décide également que l’interdiction imposée au paragraphe 6 ne s’appliquera pas aux vols dont le seul objectif est d’ordre humanitaire, comme l’acheminement d’une assistance, notamment de fournitures médicales, de denrées alimentaires, de travailleurs humanitaires et d’aide connexe, ou la facilitation de cet acheminement, ou encore l’évacuation d’étrangers de la Jamahiriya arabe libyenne, qu’elle ne s’appliquera pas non plus aux vols autorisés par les paragraphes 4 ci-dessus ou 8 ci-dessous ni à d’autres vols assurés par des États agissant en vertu de l’autorisation accordée au paragraphe 8 dont on estime qu’ils sont dans l’intérêt du peuple libyen et que ces vols seront assurés en coordination avec tout mécanisme établi en application du paragraphe 8;

8. Autorise les États Membres qui ont adressé aux Secrétaires généraux de l’Organisation des Nations Unies et de la Ligue des États arabes une notification à cet effet, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’arrangements régionaux, à prendre au besoin toutes mesures nécessaires pour faire respecter l’interdiction de vol imposée au paragraphe 6 ci-dessus et faire en sorte que des aéronefs ne puissent être utilisés pour des attaques aériennes contre la population civile et demande aux États concernés, en coopération avec la Ligue des États arabes, de procéder en étroite coordination avec le Secrétaire général s’agissant des mesures qu’ils prennent pour appliquer cette interdiction, notamment en créant un mécanisme approprié de mise en œuvre des dispositions des paragraphes 6 et 7 ci-dessus;

9. Appelle tous les États Membres agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’arrangements régionaux à fournir une assistance, notamment pour toute autorisation de survol nécessaire, en vue de l’application des paragraphes 4, 6, 7 et 8 ci-dessus;

10. Prie les États Membres concernés de coordonner étroitement leur action entre eux et avec le Secrétaire général s’agissant des mesures qu’ils prennent pour mettre en œuvre les paragraphes 4, 6, 7 et 8 ci-dessus, notamment les mesures pratiques de suivi et d’approbation de vols humanitaires ou d’évacuation autorisés;

11. Décide que les États Membres concernés devront informer immédiatement le Secrétaire général et le Secrétaire général de la Ligue des États arabes des mesures prises en vertu des pouvoirs qu’ils tirent du paragraphe 8 ci-dessus et notamment soumettre un concept d’opérations;

12. Prie le Secrétaire général de l’informer immédiatement de toute mesure prise par les États Membres concernés en vertu des pouvoirs qu’ils tirent du paragraphe 8 ci-dessus et de lui faire rapport dans les sept jours et puis tous les mois sur la mise en œuvre de la présente résolution, notamment pour ce qui est de toute violation de l’interdiction de vol imposée au paragraphe 6 ci-dessus;

Application de l’embargo sur les armes

13. Décide que le paragraphe 11 de la résolution 1970 (2011) sera remplacé par le paragraphe suivant : » Demande à tous les États Membres, en particulier aux États de la région, agissant à titre national ou dans le cadre d’organismes ou d’arrangements régionaux, afin de garantir la stricte application de l’embargo sur les armes établi par les paragraphes 9 et 10 de la résolution 1970 (2011), de faire inspecter sur leur territoire, y compris dans leurs ports maritimes et aéroports et en haute mer, les navires et aéronefs en provenance ou à destination de la Jamahiriya arabe libyenne, si l’État concerné dispose d’informations autorisant raisonnablement à penser que tel chargement contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert et l’exportation sont interdits par les paragraphes 9 ou 10 de la résolution 1970 (2011), telle que modifiée par la présente résolution; s’agissant notamment de mercenaires armés, prie tous les États de pavillon ou d’immatriculation de ces navires et aéronefs de coopérer à toutes inspections et autorise les États Membres à prendre toutes mesures dictées par la situation existante pour procéder à ces inspections « ;

14. Prie les États Membres qui prennent des mesures en haute mer par application du paragraphe 13 ci-dessus de coordonner étroitement leur action entre eux et avec le Secrétaire général et prie également l’État concerné d’informer immédiatement le Secrétaire général et le Comité créé conformément au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) ( » le Comité « ) des mesures prises en vertu des pouvoirs conférés par le paragraphe 13 ci-dessus;

15. Demande à tout État Membre qui procède à titre national ou dans le cadre d’un organisme ou d’un arrangement régional à une inspection, en application du paragraphe 13 ci-dessus, de présenter au Comité par écrit et sans délai un rapport initial exposant en particulier les motifs de l’inspection et les résultats de celle-ci et indiquant s’il y a eu coopération ou non et, si des articles dont le transfert est interdit ont été découverts, demande également audit État Membre de présenter par écrit au Comité, à une étape ultérieure, un rapport écrit donnant des précisions sur l’inspection, la saisie et la neutralisation, ainsi que des précisions sur le transfert, notamment une description des articles en question, leur origine et leur destination prévue, si ces informations ne figurent pas dans le rapport initial;

16. Déplore les flux continus de mercenaires qui arrivent en Jamahiriya arabe libyenne et appelle tous les États Membres à respecter strictement les obligations mises à leur charge par le paragraphe

9 de la résolution 1970 (2011) afin d’empêcher la fourniture de mercenaires armés à la Jamahiriya arabe libyenne;

Interdiction des vols

17. Décide que tous les États interdiront à tout aéronef enregistré en Jamahiriya arabe libyenne, appartenant à toute personne ou compagnie libyenne ou exploité par elle, de décoller de leur territoire, de le survoler ou d’y atterrir, à moins que le vol ait été approuvé par avance par le Comité ou en cas d’atterrissage d’urgence;

18. Décide que tous les États interdiront à tout aéronef de décoller de leur territoire, d’y atterrir ou de le survoler s’ils disposent d’informations autorisant raisonnablement à penser que l’aéronef en question contient des articles dont la fourniture, la vente, le transfert ou l’exportation sont interdits par les paragraphes 9 et 10 de la résolution 1970 (2011), telle que modifiée par la présente résolution, notamment des mercenaires armés, sauf en cas d’atterrissage d’urgence;

Gel des avoirs

19. Décide que le gel des avoirs imposé aux paragraphes 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) s’appliquera aux fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques se trouvant sur le territoire des États Membres qui sont détenus ou contrôlés, directement ou indirectement, par les autorités libyennes, désignées comme telles par le Comité, ou par des personnes ou entités agissant pour son compte ou sous ses ordres, ou par des entités détenues ou contrôlées par eux et désignées comme telles par le Comité, et décide également que tous les États devront veiller à empêcher leurs nationaux ou toute personne ou entité se trouvant sur leur territoire de mettre des fonds, autres avoirs financiers ou ressources économiques à la disposition des autorités libyennes, désignées comme telles par le Comité, des personnes ou entités agissant pour son compte ou sous ses ordres, ou des entités détenues ou contrôlées par eux et désignées comme telles par le Comité, ou d’en permettre l’utilisation à leur profit et demande au Comité de désigner ces autorités, personnes et entités dans un délai de 30 jours à dater de l’adoption de la présente résolution et ensuite selon qu’il y aura lieu;

20. Se déclare résolu à veiller à ce que les avoirs gelés en application du paragraphe 17 de la résolution 1970 (2011) soient à une étape ultérieure, dès que possible, mis à la disposition du peuple de la Jamahiriya arabe libyenne et utilisés à son profit;

21. Décide que tous les États exigeront de leurs nationaux et ressortissants et des sociétés sises sur leur territoire ou relevant de leur juridiction de faire preuve de vigilance dans leurs échanges avec des entités enregistrées en Jamahiriya arabe libyenne ou relevant de la juridiction de ce pays, ou toute personne ou entité agissant pour leur compte ou sous leurs ordres, et avec des entités détenues ou contrôlées par elles si ces États ont des raisons de penser que de tels échanges peuvent contribuer à la violence ou à l’emploi de la force contre les civils;

Désignation

22. Décide que les personnes désignées à l’annexe I tombent sous le coup de l’interdiction de voyager imposée aux paragraphes 15 et 16 de la résolution 1970 (2011) et décide également que les personnes et entités désignées à l’annexe II sont visées par le gel des avoirs imposé aux paragraphes 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011);

23. Décide que les mesures prévues aux paragraphes 15, 16, 17, 19, 20 et 21 de la résolution 1970 (2011) s’appliqueront aussi à toutes personnes et entités dont le Conseil ou le Comité ont établi qu’elles ont violé les dispositions de la résolution 1970 (2011), en particulier ses paragraphes 9 et 10, ou qu’elles ont aidé d’autres à les violer;

Groupe d’experts

24. Prie le Secrétaire général de créer, pour une période initiale d’un an, en consultation avec le Comité créé par la résolution 1970 (2011) (le » Comité « ), un groupe de huit experts au maximum (le » Groupe d’experts « ) qui sera placé sous la direction du Comité et s’acquittera des tâches suivantes :
a) Aider le Comité à s’acquitter de son mandat, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011) et de la présente résolution;
b) Réunir, examiner et analyser des informations provenant des États, d’organismes des Nations Unies compétents, d’organisations régionales et d’autres parties intéressées concernant l’application des mesures édictées dans la résolution 1970 (2011) et dans la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositions;
c) Faire des recommandations sur les décisions que le Conseil, le Comité ou les États pourraient envisager de prendre pour améliorer l’application des mesures pertinentes;
d) Remettre au Conseil un rapport d’activité au plus tard 90 jours après sa création, et lui remettre un rapport final comportant ses conclusions et recommandations au plus tard 30 jours avant la fin de son mandat;

25. Engage instamment tous les États, les organismes compétents des Nations Unies et les autres parties intéressées à coopérer pleinement avec le Comité et avec le Groupe d’experts, notamment en leur communiquant toutes informations à leur disposition sur l’application des mesures édictées par la résolution 1970 (2011) et par la présente résolution, en particulier les violations de leurs dispositions;

26. Décide que le mandat du Comité, tel que défini au paragraphe 24 de la résolution 1970 (2011), s’étendra aux mesures prévues par la présente résolution;

27. Décide que tous les États, y compris la Jamahiriya arabe libyenne, prendront les mesures nécessaires pour s’assurer qu’aucune réclamation ne soit instruite à l’initiative des autorités libyennes ou de toute personne ou entité de la Jamahiriya arabe libyenne ou par toute personne déclarant agir par leur intermédiaire ou pour leur compte en liaison avec tout contrat ou autre transaction dont la réalisation aura été affectée en raison des mesures imposées par sa résolution 1970 (2011), par la présente résolution ou par d’autres résolutions connexes;

28. Réaffirme qu’il entend continuer de suivre les agissements des autorités libyennes et souligne qu’il est disposé à revoir à tout moment les mesures imposées par la présente résolution et par la résolution 1970 (2011), y compris à les renforcer, les suspendre ou les lever, selon que les autorités libyennes respectent les dispositions de la présente résolution et de la résolution 1970 (2011);

29. Décide de rester activement saisi de la question

JEUNESSE AFRICAINE : A PART CRITIQUER ET MANIFESTER, QUE FAISONS-NOUS POUR NOS PAYS ?




La jeunesse africaine en général, Camerounaise en particulier entretien une relation conflictuelle permanente avec les vieux, c'est-à-dire ceux qui tiennent les reines du pouvoir et qui décident, en majorité présents depuis les indépendances.
La jeunesse Camerounaise par exemple souffre du complexe occidental. Ils sont nombreux, les jeunes du continent qui n’osent pas aller au-delà de leurs capacités, par mimétisme. Ils veulent faire comme les blancs, ressembler aux blancs, et pire, ressembler aux vieux, c'est-à-dire chacun pour son ventre et Dieu pour tous. Une véritable tragédie qui mine tout déploiement du développement.


Prenons un exemple simple : L’union européenne corrompt les dirigeants politiques (les vieux) et impose les APE (accords de partenariats économiques) pour inonder et étouffer nos économies déjà fragiles. Pendant qu’une certaine jeunesse consciente riposte pour rejeter ces accords, une autre y trouve l’opportunité de se positionner et recueillir des subventions ; Ils organisent des colloques, des séminaires, des tables rondes pour dire OUI aux APE, Ils écrivent des memoranda, des thèses, pour défendre les APE, et ainsi tomber sous les bonnes grâces des BLANCS, et tant pis pour son pays.
Soyons clairs, la dialectique est présente dans tout débat, mais croyez-vous qu’un jeune qui défend les APE dans un contexte comme celui-ci le fait par conviction ? Certainement pas. Alors, jeunesse Camerounaise, à part critiquer et manifester, que faisons-nous pour notre pays ? Nous acceptons les miettes que les VIEUX laissent tomber de leur table, nous nous faisons des motions de soutien pour mendier quelques centaines de CFA, nous parlons pour le ventre, nous n’affirmons aucune personnalité, nous baissons tout le temps la culotte pour pervertir notre intelligence, nous buvons beaucoup de bière, nous mangeons aussi beaucoup de poisson braisé (importé) , nous voulons beaucoup de femmes, beaucoup de voitures, de grandes maisons de luxe, être comme ceux que nous critiquons ; Un véritable problème d’imagination et d’invention d’avenir.

C’est une jeunesse qui veut être à Paris, regarder la météo française sur TF1, manger du fromage Breton, parler comme les blancs, et non rester au pays cultiver son champ.


La formulation des priorités nécessaires pour le bien être général qui devait constituer la dorsale principale des comportements de la jeunesse est battue en brèche par l’égoïsme, et la quête de la réussite facile. C’est une jeunesse dépolitisée, C’est une jeunesse qui parle aussi trop, qui frappe à longueur de journée sur un clavier d’ordinateur pour dire aux vieux de dégager ; Ok mais que ferait-elle du pouvoir si le lui remettait ? Cette jeunesse là ne rassure pas, elle fait peur.

samedi 19 mars 2011

AES SONEL ARNAQUE A LA FACTURATION DES PENALITES


AES SONEL ARNAQUE A LA FACTURATION DES PÉNALITÉS


Non seulement les factures ne portent plus les dates limites de paiement, mais la facture remise la veille est
déclarée quasi systématiquement soumise à pénalités sous le prétexte de forclusion.

jeudi 17 mars 2011

Diplomatie l'ambassadeur des USA signe un contrat avec la jeunesse camerounaise


Il s'agit d'un engagement clair pour avec pour objectif de ne pas oublier les couches défavorisées.

L'ambassadeur des USA a remis ce jour un chèque de cinquante millions de FCFA à deux Associations: African action on aids et le comité diocesain pour les activités sociales et caritatives de Yagoua; La cérémonie a s'est tenue à l'ambassade des USA. Elle intervient deux semaines après celle de l'extrême nord où L’association ALVF (association de lutte contre les violences faites aux femmes avait reçu 30 millions pour la promotion des droits de l’homme des mains de l'ambassadeur américain Robert Jackson.

mercredi 16 mars 2011

ALERTE: RISQUE DE BOUSCULADE MORTELLE POUR LES 25.000 DE PAUL BIYA


ALERTE: RISQUE DE BOUSCULADE MORTELLE POUR LES 25.000 DE PAUL BIYA

Il y a un fort risque qu'une bousculade crée des morts à la province.Des milliers de jeunes se bousculent malgré les arnaques pour déposer des dossiers; Les services du gouverneur sont pourtant à zéro mettre de la délégation générale de la sureté nationale, mais il n'y a aucun service d'ordre pour y veiller.

D'autre part, l'arnaque officielle s'est installée là bas. On exige de fiches estampillées CENTRE, alors que les textes du ministre soulignent la possibilité pour tout le monde de télécharger les fiches gratuitement sur le site du MINFOPRA.

Au demeurant, l'initiative électoraliste du président peut devenir une arme contre lui si jamais un incident mortel venait à se produire en ces lieux.

lundi 14 mars 2011

PAUL BIYA A T-IL ENVOYE DES GENERAUX 0 LA RETRAITES ?


2ème section du cadre des officier=retraite?
Article L4141-1
Les officiers généraux sont répartis en deux sections :
1° La première section comprend les officiers généraux en activité, en position de détachement, en non-activité et hors cadres ;
2° La deuxième section comprend les officiers généraux qui, n'appartenant pas à la première section, sont maintenus à la disposition du ministre de la défense. Les officiers généraux de la gendarmerie nationale sont maintenus à la disposition du ministre de la défense et du ministre de l'intérieur, pour les missions qui relèvent de leur autorité. Lorsqu'ils sont employés pour les nécessités de l'encadrement, les officiers généraux visés au présent 2° sont replacés en première section pour une durée déterminée dans les conditions et selon les modalités fixées par décret en Conseil d'Etat.

Les officiers généraux peuvent être radiés des cadres.

Article L4141-2

L'officier général en activité peut être placé, quelle que soit son ancienneté de service, en situation de disponibilité spéciale :

1° D'office et pour une année au plus, s'il n'est pas pourvu d'emploi depuis six mois ;

2° Sur sa demande et pour six mois au plus, s'il est titulaire d'un emploi.

Le temps passé dans cette situation est pris en compte pour l'avancement, dans la limite de six mois, et pour le calcul de la solde de réserve ou de la pension de retraite.

Dans cette situation, l'officier général a droit à la solde pendant six mois, puis à la solde réduite de moitié.

A l'expiration de la disponibilité spéciale, l'intéressé est soit maintenu dans la première section, soit admis dans la deuxième section ou radié des cadres, après avis du conseil supérieur de l'armée à laquelle il appartient ou du conseil correspondant.
Article L4141-3

L'officier général est admis dans la deuxième section :

1° Par limite d'âge ou à l'expiration du congé du personnel navigant ;

2° Par anticipation :

a) Soit sur sa demande ;

b) Soit d'office pour raisons de santé constatées par un conseil de santé ou, pour toute autre cause non disciplinaire, après avis du conseil supérieur de l'armée intéressée ou du conseil correspondant.

L'officier général placé dans la deuxième section pour raisons de santé peut être replacé dans la première section après avis du conseil de santé.

En temps de guerre, les avis des conseils prévus dans le présent article sont remplacés par celui d'un médecin général ou d'un officier général appartenant au conseil intéressé, désigné par le ministre de la défense.
Article L4141-4
Les dispositions de l'article L. 4121-2, du troisième alinéa de l'article L. 4123-2, de l'article L. 4123-10 et du b du 3° de l'article L. 4137-2 sont applicables à l'officier général de la deuxième section lorsqu'il n'est pas replacé en première section par le ministre de la défense ou, pour l'officier général de la gendarmerie nationale, par le ministre de la défense ou le ministre de l'intérieur, pour les missions qui relèvent de leur autorité, en fonction des nécessités de l'encadrement.

L'intéressé perçoit une solde de réserve calculée dans les conditions fixées par le code des pensions civiles et militaires de retraite jusqu'à l'âge de soixante-sept ans. A compter de cet âge, il perçoit une pension militaire.

Le versement de la solde de réserve ou de pension militaire est suspendu lorsque l'officier général est replacé en première section par le ministre de la défense ou, pour l'officier général de la gendarmerie nationale, par le ministre de la défense ou le ministre de l'intérieur, pour les missions qui relèvent de leur autorité, conformément aux dispositions de l'article L. 4141-1, jusqu'au terme du placement temporaire en première section.

NOTA:
Loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010, article 118 II : Les dispositions de l'article 39 sont applicables aux pensions prenant effet à compter du 1er juillet 2011.
Article L4141-5
L'officier général peut être maintenu dans la première section :

1° Sans limite d'âge, quand il a commandé en chef en temps de guerre ou a exercé avec distinction devant l'ennemi le commandement d'une armée ou d'une formation équivalente. Cet officier général peut être pourvu d'emploi ; il est remplacé dans les cadres ;
2° Temporairement au-delà de la limite d'âge du grade de colonel, ou dénomination correspondante, pour une durée déterminée en fonction des emplois à pourvoir, sans toutefois pouvoir servir au-delà de l'âge maximal de maintien en première section. Dans ce cas, la limite d'âge retenue pour l'application des dispositions du 1° du I de l'article L.14 du code des pensions civiles et militaires de retraite correspond au terme de cette durée déterminée.

Article L4141-6

Le général de brigade, le colonel ou l'officier d'un grade correspondant ayant été jugé apte à tenir un emploi du grade supérieur peut être promu au titre de la deuxième section soit à la date de son passage dans cette section ou de sa radiation des cadres, soit dans les six mois qui suivent cette date, soit en temps de guerre dans la limite des besoins de l'encadrement.
Article L4141-7

Pour l'application à un officier général des sanctions prévues au 3° de l'article L. 4137-2, l'avis du conseil d'enquête mentionné à l'article L. 4137-3 est remplacé par celui du conseil supérieur de l'armée ou de la formation rattachée à laquelle il appartient. La décision entraîne, en cas de radiation des cadres, la radiation de la première ou de la deuxième section des officiers généraux.

dimanche 13 mars 2011

LES ARMES DE L'ONU POUR BOUAKE AU CAMEROUN



L’encombrant colis était destiné au port ivoirien de San Pedro.





Trente containers en provenance du Tchad et suspectés de contenir des armes ont été saisis, le vendredi 4 mars 2011, à Garoua-Boulai, bourgade du département du Lom et Djerem, par la brigade de gendarmerie locale. Il s’agirait vraisemblablement de containers d’armes de l’Onuci à destination de la Côte d’Ivoire. Le chef de l’Etat a été saisi du dossier.

Selon des sources sécuritaires, proches de la légion de gendarmerie de l’Est à Bertoua, c’est le vendredi 4 mars 2011 que la brigade de gendarmerie de Garoua Boulai, a interpellé un convoi de 15 camions semi- remorques portant chacun deux containers. L’important convoi qui venait du Tchad, est arrivé au poste de contrôle frontalier de la gendarmerie nationale de Garoua-Boulaï la nuit tombante. Les gendarmes ont alors stoppé le convoi pour identification d’usage des conducteurs, et c’est là qu’ils ont découvert sur le pot aux roses. Un élément de la gendarmerie en poste à Garoua-Boulai, joint hier au téléphone par Le Messager, explique sous anonymat :

“ Après avoir identifié les chauffeurs, nos éléments ont demandé à connaître ce qu’ils transportaient dans les containers. Tous ont déclaré qu’il s’agissait des vêtements et du coton qu’ils sont en train de convoyer vers le port de Douala. Ce qui a attiré l’attention des gendarmes est le fait qu’il y avait sur chaque container la mention “ Onuci Bouaké Côte d’Ivoire ”. Il se trouve qu’un convoi des Nations unies ne peut pas venir d’un pays voisin, et traverser ainsi tout le pays sans que les autorités militaires et de sécurité du pays concerné n’aient été informées. C’est pour cette raison que nos éléments ont tenu à vérifier ce qui se trouvait effectivement dans ces containers. ”

Notre source indique alors que les chauffeurs se seraient d’abord opposé à la fouille des containers. Mais face à la détermination des gendarmes de Garoua-Boulaï, ils ont fini par obtempérer. C’est alors que, selon toujours notre source, les gendarmes auraient découvert dans deux des premiers containers contrôlés, des armes de guerre du genre Kalachnikov, Fusils d’assaut léger (Fal) et des grenades. Immédiatement, face à l’incapacité des chauffeurs des camions transportant ces colis de s’expliquer, les gendarmes ont donné l’alerte.

Informé, le commandant de la légion de gendarmerie de l’Est va ainsi envoyer sur place des renforts pour convoyer tous les camions sur Bertoua. Le convoi arrive dans la capitale régionale du Soleil Levant au petit matin de samedi 5 mars 2011. La première exploitation des chauffeurs permet aux gendarmes de la légion de l’Est, de savoir que le cortège se rendait à Douala, où il était attendu au port de la capitale économique, pour embarquement des containers à direction de la Côte d’Ivoire, et précisément du Port de San Pedro.

Pour en savoir plus, nous avons contacté le cabinet du secrétaire d’Etat à la Défense où une source officieuse a confirmé l’immobilisation de ce convoi de 15 camions à Bertoua par la gendarmerie. “ Pour l’instant, a-t-elle indiqué, il est difficile de dire avec le maximum de précision ce que contiennent ces containers. La haute hiérarchie a été informée de l’immobilisation des camions et des premiers éléments de l’enquête. Il s’agit d’un convoi des Nations unies. Nous ne pouvons pas l’ouvrir sans l’autorisation du chef de l’Etat ”.

A la représentation des Nations unies à Yaoundé, on n’a pas semblé au courant de cette expédition. Voici ce que nous a répondu une voie autorisée : “ Ce qu’il faut savoir, c’est que ce n’est pas nouveau que des convois des Nations unies partent du Tchad pour Douala, et vice versa. Le Pam, par exemple travaille beaucoup avec le Tchad. Mais pour ce qui est d’un convoi de containers des Nations unies interpellé à Bertoua, je ne suis pas au courant ”.

Pour sa part, joint au téléphone hier, l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Cameroun est formel : “ J’ai été mis au courant par un appel téléphonique d’un individu disant vivre à Bertoua qui m’a informé de cette situation. Je suis en train de vérifier auprès des autorités camerounaises. En tout cas pour ce qui nous concerne, l’ambassade n’a pas été saisie du passage d’un convoi des Nations unies venant du Tchad, à destination de la Côte d’Ivoire. ”

Au moment où nous mettions sous presse, dans la nuit de dimanche, les camions étaient toujours parqués à la légion de gendarmerie de l’Est, attendant sans doute que les forces de sécurité reçoivent de la présidence de la République des indications sur la conduite à tenir. Car, s’il était établi qu’il s’agit effectivement des containers d’armes, traversant le Cameroun pour aller sur un théâtre de guerre civile, dans un pays africain frère, le problème serait forcément diplomatique, et ne pourrait se traiter qu’au niveau du chef de l’Etat. Lequel voudrait bien, et devrait avoir la primeur des réponses aux questions de savoir si l’Onuci a opté définitivement pour une solution armée en Côte d’Ivoire, ou si des trafiquants d’armes ont usurpé le sigle des Nations unies pour tromper la vigilance de la douane et de la sécurité du territoire camerounais.

Une chose est sûre : pour confirmer ou infirmer que les 30 containers ne contiennent que des armes, et en savoir plus sur l’expéditeur de la cargaison, les éléments de la gendarmerie ne peuvent les ouvrir au-delà du contrôle de routine qui les a conduits à la découverte, sans instructions du chef de l’Etat, si nous en croyons un haut responsable du Sed. C’est donc une affaire à suivre.

samedi 12 mars 2011

Le président camerounais Paul Biya a procédé hier vendredi 10 mars 2011 à un mouvement dans l'armée camerounaise.


Le président camerounais Paul Biya a procédé hier vendredi 10 mars 2011 à un mouvement dans l'armée camerounaise. Ainsi, une dizaine de nouveaux colonels rentrent dans le cercle très sélectif des officiers généraux pendant qu'il a aussi procédé à d'importantes nominations.

Pour les plus connus, les colonels Jean Pierre Nsola, Elokobi Daniel Njock, Mohamat Hamed, Mohamadou Hamadiko, Joseph Fouda (aide de camp du président), Jean Mendoua, Pierre Njine Dkonkam, Jean Calvin Momha, Tumenta Martin Choma deviennent généraux.

Quelques Etats majors changent de chefs. Le général de division Baba Souley quitte les sapeurs pompiers pour l'Armée de terre; le général Jean Calvin Momha occupera les Airs,; Le général Jean Mendoua nagera dans les eaux de la Marine à la place du vice Amiral Guillaume Ngouah Ngally qui devient Inspecteur général des Armées; le général de brigade Mahamat Hamed éteindra les feux chez les sapeurs pompiers, face collège de la Retraite à Yaoundé.

Le président Paul Biya a également nommé un chef d'Etat major particulier. Ainsi, le colonel Emmanuel Amougou devient chef d'Etat major particulier du président de la République par intérim.

Il est important de relever que les généraux en postes ont grandi d'un grade au moins. Puisque Oumarou Jam Yaya (Gendarmerie), René Claude Meka et Tataw Tabe James deviennent généraux de corps d'Armée; Yvo Desancio Yenwo (Dsp), Isidore Claude Obama et Simon Pierre Dagafounangsou passent Généraux de division pour la Gendarmerie, Baba Souley, Sali Mohamadou, Hector Marie Tchemo et Ngambou Isaïe pour l'armée de terre... Le Général Pierre Semengue reste l'officier général le plus gradé au Cameroun.
camerpress

Arrestations arbitraires et déferrement en catimini des Messieurs Billy BATIPE, ancien étudiant et membre de l’Association Des Défenses des Droits des


RÉSEAU DES DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS EN AFRIQUE CENTRALE

COMMUNIQUE DE PRESSE
Arrestations arbitraires et déferrement en catimini des Messieurs Billy BATIPE, ancien étudiant et membre de l’Association Des Défenses des Droits des Etudiants au Cameroun (ADDEC); Abba Aboubakar (responsable d’un parti politique); Essomba Urbain, Dibonji Bruno, Bouba Michel (Responsable d’un parti politique) Nyamsi Patrick, Olinga Cyprien (ancien étudiant et membre l’ADDEC) et Adoueme Aimé.

Douala (le 10 mars 2011) : Le Réseau des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale, (REDHAC) est profondément préoccupé par l’arrestation arbitraire et les traitements inhumains et dégradants que subissent depuis le 23 février 2011 8 personnes parmi les quelles 3 défenseurs des Droits de l’Homme et certains membres des responsables des partis politique par la Direction de la Sécurité du Territoire (DST). Ils ont été déférés devant le procureur général du tribunal de grande instance du Mfoundi hier le 09 mars 2011 à 9H45 qui les a renvoyé à nouveau à la Police judiciaire autour de 19H du soir.
Le 23 février 2011, Ms.
- Billy BATIPE, ancien étudiant et membre de l’ADDEC (Association Des Défenses des Droits des Etudiants au Cameroun)
- Abba Aboubakar, responsable d’un parti politique
- Essomba Urbain
- Dibonji Bruno
- Bouba Michel, Responsable d’un parti politique,
- Nyamsi Patrick
- Olinga Cyprien, ancien étudiant et membre l’ADDEC
- Adoueme Aimé
Ont été arrêtés séparément et se sont retrouvés dans un premier temps à la DST (Direction de la Sécurité Intérieure à Yaoundé), après au commissariat central de Yaoundé Ier, aujourd’hui après vérification, ils se trouvent à la police judiciaire. On leur reprocherait ‘’l’appel à la rébellion et atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat’’.
Depuis leurs arrestations, ces personnes sont privées de communications avec qui que ce soit, même des avocats. Ils sont isolés. Notre conseil n’a pas eu droit au dossier ni à l’identification de ces derniers.
Le REDHAC condamne avec fermeté cette arrestation arbitraire et le déferrement en catimini de ces leaders associatifs et des partis politiques devant le procureur de la République du tribunal de Grande Instance du Mfoundi de Yaoundé.

Exprime son inquiétude quant au nom respect des lois de la République qui consistent à garantir à tout citoyen le droit d’être défendu.

La liberté d’expression, la liberté de manifester pacifiquement, d’appartenir à une association ou un parti politique sont des droits inscrits dans le préambule de notre constitution.

Aussi,
Le REDHAC demande aux autorités de la République du Cameroun de:
- laisser les avocats, parents et organisations de défenseurs et de défense des droits de l’homme de communiquer avec les supposés mis en cause ;
- libérer sans condition ces personnes au vu des délais de détention préventive dépassés; sinon leur garantir un procès équitable ;
- garantir l’intégrité physique et psychologique de tous les défenseurs des droits de l’homme œuvrant au Cameroun ;
- prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la protection des défenseurs des droits de l’homme au Cameroun,
- assurer la sécurité et la protection des défenseurs arrêtés et de ceux qui sont en liberté.
Au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU
- De demander aux autorités de la République du Cameroun de garantir la protection des défenseurs des droits de l’homme sur son territoire
- De se conformer aux dispositions de la Déclaration des Nations Unies sur les Défenseurs des droits de l’Homme ;
- De demander aux Etats de l’Afrique Centrale de s’engager publiquement à inclure dans leurs législations des dispositions pour la protection des défenseurs des droits de l’homme.
A la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples :
- D’exiger du gouvernement Camerounais le respect de ses engagements concernant la protection des défenseurs des droits de l’homme tel que stipulés dans les Déclarations de Kigali et de Grand Baie ;
- De soutenir le plaidoyer pour la protection des défenseurs des droits humains en exigeant des Etats Africains de s’engager publiquement et fermement à prendre des mesures pour la protection effective des droits de l’homme ;
- De faire respecter les libertés syndicales et le droit d’appartenir à une association, parti ou autre organisation ainsi que le droit d’organiser et/ou de participer aux manifestations pacifiques et publiques.

vendredi 11 mars 2011


L’ambassade des USA octroie des subventions aux organisations de jeunes pour l’adduction d’eau et la promotion de la démocratie

La cérémonie de remise des chèques a eu lieu mercredi 9 mars 2011 à la communauté urbaine de Maroua.
Ces organisations de jeunes dont la coalition des jeunes pour le développement de l’Adamaoua devront mettre en œuvre la construction de salle de classe, d’un centre de santé, des forages ou des puis pour l’amélioration des conditions de vie des citoyens.
L’association ALVF (association de lutte contre les violences faites aux femmes a reçu 30 millions pour la promotion des droits de l’homme. Pour l’ambassadeur des Etats Unis, c’est le début d’un vaste projet pour la construction de l’état de droit au Cameroun.

Le rapport du FMI qui félicitait la Libye


C'est «une coïncidence qui tombe mal»: dans son édition du mercredi 9 mars, Le Canard enchaîné relate l'existence d'un rapport positif du Fonds économique international (FMI)sur la situation économique de la Libye, publié le 15 février sur le site de l'institution, six jours après le début des émeutes à Benghazi.

Un document «bourré comme il se doit de données chiffrées et de statistiques» mais surtout «surréaliste», selon l'hebdomadaire satirique, puisqu'il «ne cesse de féliciter le colonel Kadhafi et son gouvernement pour la qualité de leur gestion budgétaire et pour les réformes déjà entreprises», notamment grâce à la manne issue de la hausse des cours du pétrole. Et ne profère à l'adresse du régime qu'un seul conseil («favoriser l'emploi des jeunes») et un seul reproche («ne pas privatiser assez vite les banques et le marché local des capitaux»).

Ce lièvre avait déjà été levé auparavant à l'étranger. Le 3 mars, le blog The Economic Populist consacrait un post à cette «erreur embarrassante» et citait des rapports positifs du FMI sur la Tunisie ou l'Egypte avant les révolutions dans ces pays, ainsi que l'aide substantielle apportée dans le passé à d'autres dictatures. Quelques jours plus tard, le même blog rapportait les propos d'un cadre du FMI, Masoof Ahmed, affirmant sur une radio américaine que le FMI n'avait pas à dire à un pays comment il devait être gouverné mais que la soutenabilité de ses projets dépendait grandement de la façon dont les bénéfices en étaient répartis dans la population.

Fin février, le site Reuters Breakingviews consacrait également une chronique à ce sujet et notait ironiquement que «la mission du fonds à Tripoli avait apparemment oublié de vérifier si l'agenda de réformes "ambitieux" était fondé d'une manière ou d'une autre sur un soutien populaire».

Au-delà du fonctionnement du FMI en lui-même, cette affaire de rapport a bien entendu une résonance particulière en France, toute entière résumée dans la chute de l'article du Canard enchaîné

LES 25.000 de paul biya Il va falloir débourser cinq mille FCFA Alors qu’au départ on avait dit uniquement des photocopies


Au départ de cette affaire on avait dit que le dossier sera uniquement constitué de photocopie, et qu’après seulement ceux qui auront été recrutés, seraient appelés à certifier des documents.
Or, dans la circulaire du ministre de la fonction publique publiée ce 8 mars 2011, relative aux conditions générales de candidature et à la composition des dossiers, on peut lire entre autre :
1- Une fiche de candidature dument remplie et timbrée au tarif en vigueur. (un timbre de 1.000)
2- Une photocopie certifiée conforme de l’acte de naissance (un timbre de 1.000)
3- Une grande enveloppe timbrée à l’adresse du candidat (un timbre de 1.000)
4- Une photocopie certifiée conforme du diplôme (un timbre de 1.000)
5- Quatre photos 4X4 (de 1.000)
En tout, nous comptons quatre timbres à 1.000 l’unité, plus les photos, ça fait cinq mille à dépenser pour ce dossier sans être sure d’être recruté. Or, les experts estiment qu’on aura au moins trois millions de candidats, ce qui fait quinze milliards de FCFA en termes de gain dans les caisses de l’état.
On était pourtant tous d’accord au départ que seuls des photocopies devaient être utilisées. Pourquoi le Ministre de la fonction publique a-t-il exigé ces certifications qui ne garantissent pas la fiabilité des documents ? Cette exigence est-elle de nature à donner la chance à tout le monde quand on sait que certains diplômés chômeurs peinent à trouver deux cent francs pour le taxi ? L’opération de charme préélectorale de Paul Biya dans ces conditions pourrait devenir une arme à double tranchant : Il pourrait perdre des électeurs parmi les frustrés et les aigris.

BIDJOCKA Sismondi Barlev

mardi 8 mars 2011

Attention « emballage plastique noir toxique »




Attention « emballage plastique noir toxique »

Le plastique noir qui est utilisé pour emballer tout et n’importe quoi sur nos marchés, (emballages alimentaires…) est un agent cancérigène extrêmement dangereux. Une association de jeune jeunesse écologie (membre du rassemblement de la jeunesse Camerounaise) vient de saisir une seconde fois le ministre de l’environnement pour l’interdiction définitive du plastique noir comme emballage au terme d’une étude effectuée sur les composantes du colorant noir dans ces emballages : Bisphénol, aspartame molécule cancérigène et perturbateur endocrinien utilisé dans l’agriculture mais aussi pollution de l’air intérieure et l’air des grandes villes…
NB : il s’agit bien du plastique noir (le produit incriminé étant le colorant noir)

LES FEMMES BONNE FETE MAIS...





Ce 8 mars au Cameroun une fois de plus n’est pas jour férié, nulle part dans le monde d’ailleurs, mais les femmes ont curieusement désertées les bureaux et autres lieux de travail pour le défilé et les agapes ; ce jour devait pourtant être le moment propice pour nous en mettre plein la vu, à nous les hommes, en nous montrant qu’elles peuvent faire mieux que nous.
C'est-à-dire en allant au travail, où la secrétaire sera plus que jamais polie et en poste, où l’infirmière s’abstiendra de piquer le malade qui n’a rien donné, bref où toutes les femmes s’attèleraient à marquer le terrain de façon positive. Au lieu donc de nous en mettre plein la vu dans ce sens en termes de défi, la horde féminine déserte les bureaux comme un jour férié, et se déporte avec la connivence passive et des autorités sur la place de fête pour hurler à l’égalité des droits. Soit.
Ce matin encore à l’hôpital central, on a entendu une bonne dame lancer aux malades qui payaient les biellets de cession, « dépêchez vous hein ! Je n’ai pas que ça à faire et ne m’apportez pas les gros billets ici je n’ai pas de monnaie ». Voilà le service offert par cette bonne dame en cette journée internationale de la femme illégalement déclarée férié par ces dernières.
Une journée qui en somme se résume en peu de chose : Il aura la bonne bouffe, le bon Bikutsi, on va soulever les Kabas, la bière va couler à flot, le sexe n’aura pas de repos, et c’est Dieu qui aura eu tort de dire que la femme c’est le sexe faible. Tu parles.

lundi 7 mars 2011

LE CAMEROUN ET LES CONSEILLERS MILITAIRES CHINOIS



Des fontionnaires de l'ambassade de Chine en consultation au MInrex ce jour.
Que font exactement Les conseillers militaires chinois au Cameroun ? selon nos sources au Minrex, le pouvoir d'Etoudi voudrait se servir de l'ami Chinois au cas où une force étrangère voudrai s'attaquer au pays.

Cette profondeur de relation suscite des interrogations.Certes la Chine ne s'ingère pas dans les affaires intérieures des états,(mais là s'arrête la différence)les prêts massif que la Chine engage avec notre pays sont un boulet que nous ne découvrirons que très tard.

samedi 5 mars 2011

LA FRANCE DEVIENT NUISIBLE AUX PEUPLES DU MONDE


Quand je suis fâché je le fais savoir:

Elles sont toutes de Nicolas Sarkozy, président français.
« Mugabe doit partir »
« Gbagbo doit partir »
« Kadhafi doit partir »
« Le Catholicisme constitue le socle fondamentale de la civilisation française »
« La France doit être aux côtés des peuples du monde pour les aider dans leur quête de libertés et de démocratie »

Et un reporter « professionnel » au journal de TF1 le 3 mars à 20H de conclure dans un stand up en disant : « c’est une certitude, le colonel Kadhafi va tomber, c’est juste une question de temps ».

Le catholicisme, les droits de l’homme, la démocratie, sont des valeurs occidentales et ne sauraient être universelles, des valeurs universelles ne pouvant exister.
La croisade que veut mener un certain occident sous le masque de la « communauté internationale » à travers le monde pour y installer son mode de vie, est vouée à l’échec. L’objectif de la politique ou si vous voulez de la gestion de la cité étant le bien être. Peut importe ce qui l’accompagne, dictature, théocratie, monarchie ou démocratie.


Aucun peuple ne se développe avec la culture de l’autre, en parlant la langue de l’autre. Une révolution culturelle s’impose en Afrique. (Copé demande d’ailleurs que les musulmans fassent désormais la prière en français.)


Ce qui se passe en Libye est proprement scandaleux. Avec l’école gratuite, l’eau gratuite, la lumière gratuite, le logement gratuit, la France et les USA qui veulent avoir le contrôle des ressources énergétiques avec lesquelles Kadhafi leur fait la tête depuis souhaitent faire comprendre aux pingouins que c’est le peuple libyen qui veut la liberté. Et du coup, comme à l’accoutumé, les armes de propagandes que sont les médias s’en donnent à cœur joie.

Ainsi, le président Libyen doit au nom des droits de l’homme, laisser des rebelles armés, s’emparez des institutions, vandaliser le pays, bref ils veulent clairement dire que les rebelles doivent prendre le pouvoir et que Khadaffi doit laisser faire!! …

Après « le président reconnu par la communauté internationale » en côte d’ivoire », ils sont carrément en train de penser à lancer une attaque sur la Libye au nom de leurs valeurs culturelles à eux. Nous sommes là au-delà de la merde, excusez de peu. Le prétexte étant que Kadhafi massacre le peuple. Ah oui ? la France en passant n’a pas soldée le registre des crimes coloniaux en Afrique en général. Et ils sont les premiers à grimper aux rideaux pour dire que la Chine perpétue un génocide culturel au Tibet ; tout à fait d’accord, mais qu’a fait la France au Cameroun, en Afrique ? Nos langues sont en perdition ! ! Qu’ils aillent faire autant en Chine Tiananmen, en Birmanie, en Irak où Bush a commis le pire des génocides, en France où les musulmans sont systématiquement stigmatisés et utilisés comme bétails de débat électoral…


Pendant qu’en homme politique avisé Barack Obama tout de même prend des distances en déclarant que « toutes les options sont ouvertes », Sarkozy traine l’image de la France dans la fange avec des déclarations de gamin du genre « Kadhafi doit partir » ; en a-t-il au moins les moyens tout seul ? Non. Il s’abrite toujours derrière le géant américain pourtant plus mesurée. Conséquence, il est le président à la côte de popularité la plus basse du monde, 22% contre 39% pour Kadhafi.

« La France doit être aux côtés des peuples du monde pour les aider dans leur quête de libertés et de démocratie » Non merci cher Monsieur, vous ne nous aimez pas trop pour ça, on sait ce qui vous intéresse, et la jeunesse africaine, les peuples du monde restent vigilants. L’occident s’est enrichi sur le sang le travail des peuples du sud, et les richesses de leur sol, ça suffit.
Si liberté il y a à conquérir, c’est vis-à-vis de l’occident qui affiche plutôt des envies de prédation culturelle.

vendredi 4 mars 2011

L’Afrique a libéré la France de l’occupation nazie


La France ose dans des débats publics propager des stupidités du genre: bienfaits de la colonisation. Désormais elle ferait mieux de boucler. Elle ignore que notre continent lui a tout donné sans rien recevoir en retour. En rappel, ce sont les enfants d’Afrique pris en esclavage qui, malgré les bras enchaînés, ont construit la France, ce sont les enfants d’Afrique, les pieds enchainés qui ont nourri la France à travers le travail forcé dans les plantations de leurs négriers. C’est l’Afrique, à Brazzaville qui a accordé l’exil à un certain général, lequel a abandonné sa population entre les mains des nazis et s’est refugié d’abord pour courte durée en Angleterre.

Y étant indésirable, c’est l’Afrique qui lui a finalement tendu les mains. C’est donc pendant son exil sur notre continent, que de Gaulle s’est ressourcé et mobilisé nos peuples pour la guerre dans sa France assiégée. En outre, ce sont les vaillants fils d’Afrique méprisamment appelés tirailleurs sénégalais, qui ont servi de chairs à canon aux armées françaises pendant la seconde guerre mondiale. Plus d’une centaine de milliers de soldats africains se sont sacrifiés et ont versé leur sang pendant cette guerre pour libérer la France de l’humiliation de la Wehrmacht. Peut-on cependant s’imaginer que la France a refusé de tenir son engagement vis-à vis de ces soldats africains, rescapés de la guerre? Peut-on s’imaginer, que pour des raisons de mesquinerie, la France n’a pas voulu verser à ces noirs la maigre pension de soldat qui leur revenait de droit? 50 ans après c’est á dire à la fin 2010 Sarkozy et son pays jugent nécessaire la décristallisation de ces pensions, sachant que les ayants droits sont entre temps presque tous morts et que quelques uns seulement, âgés et malades auront encore la chance, de percevoir ladite pension. C’est ca, cette France, celle qui claironne partout les leçons de générosité et de bienfaisance, de fraternité, d’égalité et de justice. Voilà jusqu’où, elle peut pousser son cynisme et son ingratitude morale.

Francafrique: pilier du pillage de l’Afrique

Outre l’agaçante ingérence de la France en Côte d’Ivoire, c’est aussi le film documentaire « Franceafrique, 50 ans sous le sceau du secret" qui, à travers témoignages, pièces à conviction et aveux terrifiants, fait rejaillir les traumatismes psychiques et les profondes douleurs issues d’interminables drames de la France en Afrique. «Franceafrique", 50 ans sous le sceau du secret" dépeint les méandres de la lugubre politique hexagonale africaine. En effet, à la veille des indépendances des états africains, de Gaulle instruit la mise en œuvre de la franceafrique, système devant permettre de garder coûte que coûte le contrôle des états africains et surtout la mainmise sur leurs matières premières. Le documentaire de Patrick Benquet nous permet de décrypter la sombre galaxie francafricaine et laisse transparaitre le vrai visage, la face funeste et honteuse de la France, défenderesse patentée des libertés dans le monde. L’ampleur et la durée des forfaitures de la France dans notre continent sont inégalables dans l’histoire de l’humanité. Tenter d’ énumérer ces basses besognes relèverait d’un exercice quasi impossible: génocides au Cameroun, au Biafra nigérian et au Rwanda avec des millions de morts, de nombreux coups d’états et d’opérations de mercenaires, assassinats politiques commandités par la France, vastes réseaux de trafics d’influences, de corruption, de harcèlement et de racket des dirigeants africains pour financer les partis politiques et les sectes en France, la tentaculaire affaire elf ou celle des diamants de Bokassa et surtout les contrats secrets imposés à l’Afrique. Toutes ces horreurs commises au nom de la « raison d’état » ne peuvent éternellement rester secrètes et impunis.

Par ailleurs, il est particulièrement important d’évoquer l’attitude monstrueuse des protagonistes de Franceafrique. Ceux-ci relatent avec impertinence et sans gène aucune, parfois le sourire aux lèvres les atrocités qu’ils ont commises pendant plus d’un demi siècle sur notre continent. Dans aucune minute du film, ils expriment un sentiment de regret, de remords ou de culpabilité. Au contraire c’est plutôt une insolente arrogance et un sentiment d’impunité qu’ils affichent. Et pourtant le film de Partick Benquet se déroule non pas au 19ème mais plutôt au 21ème siècle. On peut donc mieux comprendre, que l’attitude de ces bourreaux reflète tout simplement le regard condescendant et haineux que la France et la Franceafrique ont dans passé porté et continuent à porter sur les enfants d’Afrique.

Le Franc-CFA : colonne vertébrale de la Franceafrique.

Faire le portrait de la Franceafrique sans évoquer le Franc-CFA, c’est un peu comme si on présentait les caractéristiques fondamentales d’un carnassier sans toutefois faire allusion à sa puissante denture. Le Franc-CFA représente le principal levier du pillage des économies africaines. Si nos états sont logiquement indépendants depuis 50 ans, cela n’implique pas qu’ils sont pour autant libres. Car les états indépendants et libres sont ceux qui exercent une souveraineté impartageable sur leur politique intérieur et extérieur, leur armée, leurs culture et tradition et surtout sur leurs économie et finances. Or notre instrument de mesure, le Franc-CFA reste la propriété du colonisateur, de la France. Elle le gère et le dévalue à sa guise.

Des milliards de l’argent des peuples africains au trésor français.

Lorsque les ivoiriens par exemple travaillent durement et exportent leur cacao pour une valeur de 2 milliards d’Euro par an, la France retient automatiquement 1 Milliard d’Euro comme contrepartie d’une soit disant garantie de convertibilité et de la parité du Franc-CFA. En clair, la CI reçoit seulement la moitié de ses recettes de cacao. Cette pratique est appliquée à 13 autres états africains. C’est ainsi que près de 8000 milliards de francs CFA sont actuellement retenus sur les exportations des états africains et stockés sur des comptes d’opérations au trésor français. La France ampute ainsi une volumineuse somme de plus de 12 milliards d’euros du budget des états de l’Afrique francophone. Pourtant ceux-ci en ont besoin pour construire hôpitaux, écoles, infrastructures de communication ou pour le soutien à l’agriculture.
Nous créons des emplois aux rémunérations juteuses au trésor français
Avec les réserves des Africains- plus de 8000 milliards- stockés au trésor français, la France effectue des placements privés qui, dégagent de gros profits estimés à des centaines de millions d’euro. En contrepartie du dépôt des réserves africaines au trésor français, la France doit en principe verser aux trois banques centrales- BEAC, BCEAO, banque centrales des Comores- des intérêts aux taux de 1.5%. Mais elle ne tient pas à ses engagements et ne verse rien aux banques africaines. Pire, dans le cadre de l’aide publique au développement la France octroie aux africains leur propre argent sous forme de prêt. Ceux-ci doivent encore le lui rembourser avec un taux d’intérêts de 7% ou 8%. Un scandale, un crime économique sans pareil. En somme la France oblige les africains à déposer la moitié de leurs recettes d’exportations au trésor de France, confisque les intérêts promis aux africains, lesquels intérêts leur sont reversés sous forme d’aide publique au développement. Or ce qu’ils appellent aide n’est rien d’autre qu’un prêt d’argent remboursable avec intérêt. C’est par ces méthodes subtiles de gangstérisme moderne, qu’elle dépouille les états africains de leurs recettes d’exportation et anéanti leur capacité de développement économique et social. Pendant que nos parents crèvent du travail dur dans les plantations de café, cacao ou dans les mines de bauxite, la France retient sans honte, sans scrupule la moitié des recettes de ces produits déjà exportés à vil prix. Combien de temps encore l’Afrique doit-elle financer le train de vie des français particulièrement arrogants? Pour gérer 8000 milliards de notre argent au trésor de France il faut des employés hautement qualifiés en finances, statistiques ou informatique. Combien sont-ils au total au département Franc-CFA du trésor français ? Chacun peut s’imaginer ce que nous coûte par an ce personnel que nous payons depuis bientôt 50 ans. Ces emplois de rêves doivent être délocalisés en Afrique dans un proche avenir. L’Afrique doit définitivement et sans conditions s’affranchir de la France.

Des espions de la France dans les conseils d’administrations des banques centrales africaines.

Dans les banques centrales en Afrique, les Français sont présents dans toutes les plus grandes instances décisionnelles. Combien y sont-ils au total? Que gagne par exemple un directeur français à la BEAC ou à la BCEAO? Faisons l’addition de leurs salaires depuis 50 années. Qui peut justifier pourquoi, ils sont présents dans nos banques et surtout pourquoi nous leur payons des salaires envieux. Si la banque centrale d’un pays ou d’une zone économique est l’un des symboles de souveraineté, c’est inconcevable qu’on retrouve des Français au sein des conseils d'administration de la BCEAO (Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest), de la BEAC (Banque des Etats d'Afrique centrale) et de la Banque des Comores. Ils y bénéficient même d’un droit de véto. Peut-on s’imaginer même dans un cauchemar des Japonais, membres du conseil d’administration de la banque centrale de l’Europe à Frankfurt en Allemagne? Est-ce possible de trouver des indiens ou chinois, quelque soit leurs compétences au conseil d’administration de la banque centrale russe ou brésilienne? Le contraire de tous ces cas de figure est aussi vrai. La présence donc des Français dans les banques centrales africaines devrait être considérée comme acte d’oppression et atteinte grave à la sureté et à souveraineté des états africains. En somme la France impose sans quiétude aucune ses espions aux postes stratégiques des banques centrales des pays africains et ceci depuis des décennies. C’est scandaleux et inadmissible. Pire encore les ministres des finances des 14 pays avec le Franc-CFA en commun doivent se rendre une fois par an à Paris, pour prendre part à une séance de travail avec le ministre français des finances. En claire 14 ministres doivent tous être à Paris le même jour pour mieux noter les objectifs que la France leur fixe. Retenons qu’un ministre se déplace avec son personnel de sécurité et au moins un collaborateur. Ceci signifie trois billets d’avion, hébergement et restauration pour trois personnes et le tout multiplié par 14. Cette mascarade à laquelle, la France contraint les Africains a lieu chaque année dure des décennies déjà. Qui peut donner un seul motif pour lequel, 14 ministres africains doivent chaque année aller rendre compte à un ministre français? Comment est-ce possible? Pourquoi devons-nous continuer avec fermer les yeux devant de tels actes ?

A suivre
© Correspondance : Djeumo,journaliste,panafricaniste

la France vient de prêter 39,5 milliards de FCFA au Cameroun pour la réhabilitation des l’entrée Est de la ville de Douala


Coopération, la France vient de prêter 39,5 milliards de FCFA au Cameroun pour la réhabilitation des l’entrée Est de la ville. Un prêt à taux d’intérêt concessionnel, et très réduit autour de 2%, plus bas que les Chinois à Kribi. La cérémonie de signature a eu lieu hier.